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      Haters gonna hate – Inoxtag met une claque aux rabat-joie de l’Everest

      news.movim.eu / Korben · 7 days ago - 14:00 · 4 minutes

    Je viens de tomber sur une vidéo de BFM TV qui m’a bien fait marrer dans laquelle les journalistes parlent de l’ascension du Youtubeur Inoxtag sur le mont Everest. Le gars a 22 ans, il est parisien et y’a un an, il s’est lancé le défi de monter tout là haut. Et au moment où j’écris ces lignes, il y est.

    Je suis pas abonné à sa chaîne, et je ne le connais pas, mais quand je tombe sur un bout de vidéo de lui sur les réseaux, j’éprouve direct de la sympathie, car je le trouve joyeux, positif, feel good comme on dit :). Ce que j’aime, c’est sa motivation et son optimisme à toute épreuve.

    Du coup, je suis ça de loin et j’espère vraiment qu’il va y arriver, qu’il n’aura pas de problème là-bas… etc. Perso, je trouve que c’est un super challenge qui de l’extérieur donne l’impression que c’est une mission suicide, mais comme le gars s’est quand même bien entraîné avant, qu’il s’est bien entouré, qu’il est intelligent et surtout motivé comme jamais et poussé par sa communauté, je pense qu’il a toutes les chances de son côté pour réussir.

    Du coup, ça me fait bien marrer de voir les vieux grigous, des « professionnels de la profession » de la Montagne ça vous gagne, qui passent sur BFM TV pour expliquer aux autres vieux grigous qui regardent cette chaîne, que ce projet d’Inox c’est de la merde.

    Alors si on n’a pas trop de cerveau, on pourrait les écouter et se dire : « Mais ils ont l’expérience, ils ont raison, faut respecter la Nature sauvage, ça ne se fait pas comme ça et bla bla bla bla… «

    Mais leurs arguments sont tout pétés et laissent transparaître leur seum. Ils disent par exemple que son ascension ne respecte pas « l’esprit et les valeurs de l’alpinisme « , que c’est devenu un « truc à cocher « … Y’en a même un qui dit carrément que c’est « violer l’Everest « . Bah putain…

    Perso, je crois que « l’esprit et les valeurs de l’alpinisme » ont déjà été bafoués depuis longtemps par la surcommercialisation et la surfréquentation de l’Everest à laquelle ils participent depuis des années. Et si on réfléchit un peu, on se rend compte que si l’Everest pue littéralement la merde, c’est quand même à cause de tous ces soi-disant « professionnels » qui durant des années en ont fait leur précarré, allant chier dans tous les coins, laissant leurs ordures sur place, exploitant les locaux jusqu’au péril de leur vie… Ce sont eux-mêmes qui ont dégradé la montagne pendant toutes ces années et Inoxtag ne fait que suivre la tendance qu’ils ont initiée.

    Après, faut reconnaître qu’il y a quand même des mecs sérieux et respectueux dans le lot, faut pas généraliser non plus. Mais ça n’enlève rien au ridicule de la situation. Il suffit qu’une seule fois, un noob débarque et se dise : « Azy moi je le fais « , pour que tout ce qui a été dégradé avant soit de sa faute. C’est pathétique, j’ai jamais vu ça.

    Ce qui leur fout les boules, je pense, c’est surtout qu’un gamin venant d’un univers qui leur est totalement étranger (Internet / Youtube), vienne marcher sur leurs plates-bandes et les ridiculiser avec seulement 1 an d’entraînement dans les pattes, eux, les vieux briscards, les experts, les « professionnels ».

    Et le pire dans tout ça, c’est qu’ils passent à côté de l’essentiel. Parce que l’ascension d’Inox, qu’elle réussisse ou non, elle aura au moins le mérite de rajeunir l’image de la montagne et d’intéresser un nouveau public à l’alpinisme. C’est plutôt une bonne nouvelle pour leur discipline, ils devraient être contents. Mais non, ils préfèrent jouer les vieux cons et chouiner dans les médias.

    Perso, ça m’énerve autant que ça me fait marrer .

    Donc pour ça, je dis merci Inox, et je croise très fort les doigts pour qu’il atteigne son objectif en toute sécurité. Et qui sait, peut-être que son ascension va finir par faire bouger les lignes et enclencher une prise de conscience chez tous ces dinosaures de la montagne.

    Il serait temps que les mentalités et les pratiques évoluent un peu là-haut, pour plus de respect de l’environnement et des populations locales.

    Ce serait ça, la vraie victoire d’Inoxtag.

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      Doit-on bâtir une cathédrale pour donner un sens à son travail ?

      Philippe Silberzahn · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 20 January, 2021 - 03:30 · 9 minutes

    cathédrale

    Par Philippe Silberzahn.

    C’est entendu, notre époque est en recherche de sens , du moins c’est ce qu’on répète à l’envi aussi bien dans les entreprises que dans la société dans son ensemble. L’absence de sens conduit au désengagement et les directions des ressources humaines des grandes entreprises sont lancées dans une grande course pour recréer du sens sous la houlette de dirigeants visionnaires.

    L’idée est qu’une vision ambitieuse, une noble raison d’être, un grand récit, donneront un sens aux âmes en errance. Cette idée est bien traduite par une fable fameuse, celle du tailleur de pierres qui construit une cathédrale, motivé par quelque chose de plus grand que lui.

    Toute séduisante qu’elle soit, cette fable joue pourtant sur des ressorts très contestables et le fait qu’elle soit devenue une référence obligée des séminaires de motivation est regrettable. Non, il n’est pas nécessaire de bâtir une cathédrale pour donner un sens à son travail.

    La fable est connue : un voyageur arrive sur le chantier d’une cathédrale. Il avise un ouvrier et lui demande ce qu’il fait. « Je taille des pierres » répond-il sans enthousiasme. Il avise un second ouvrier et lui pose la même question. « Je construis un mur » répond celui-ci. Enfin, il pose aussi la question à un troisième ouvrier. « Je bâtis une cathédrale ! » répond-il avec enthousiasme.

    Cette fable est une légende urbaine, faussement attribuée à Charles Péguy. Elle est devenue une référence de tous les programmes de motivation et de nombreux coaches. Elle aussi évoquée par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik dans son ouvrage Parler d’amour au bord du gouffre qui en fait la lecture suivante :

    « Le caillou dépourvu de sens soumet le malheureux au réel, à l’immédiat qui ne donne rien d’autre à comprendre que le poids du maillet et la souffrance du coup. Alors que celui qui a une cathédrale dans la tête transfigure le caillou, il éprouve un sentiment d’élévation et de beauté que provoque l’image de la cathédrale dont il est déjà fier. »

    Un dualisme irréel

    Étrange pensée dualiste qui veut qu’entre le caillou et la cathédrale il n’y ait rien.

    Que le caillou soit dépourvu de sens, c’est une évidence ; mais ce n’est pas de caillou dont il est question ici, c’est du travail de l’homme sur le caillou. Un ouvrier peut évidemment éprouver « un sentiment d’élévation et de beauté que provoque l’image de la cathédrale dont il est déjà fier » mais est-ce nécessaire pour qu’il donne un sens à son travail ? Rien n’est moins sûr, car pourquoi ce travail ne pourrait-il pas avoir un sens en lui-même ? Pourquoi le sens de notre travail devrait-il nécessairement venir de l’extérieur, comme une sorte de supplément d’âme ?

    Ce sens peut parfaitement venir du travail lui-même : le plaisir du geste, la satisfaction de réussir le découpage de la pierre, de s’améliorer de jour en jour, de maîtriser une technique complexe, d’être reconnu par ses pairs ou ses clients pour la qualité de son travail, le plaisir de travailler au sein d’une équipe et de la voir fonctionner et accomplir un résultat collectif, si bassement matériel qu’il soit jugé par les professeurs de morale.

    J’ai moi-même souvent éprouvé ce sentiment indéfinissable de grande satisfaction dans des tâches par ailleurs assez prosaïques. Et donc, entre le caillou dépourvu de sens et la cathédrale qui peut en fournir un se trouve le travail qui en fournit de par sa nature même. L’homme n’est donc pas condamné à choisir entre la misère du caillou et l’exaltation de la cathédrale.

    D’ailleurs on se rappelle sans doute une citation qui ressemble fort à notre fable. Elle est attribuée à Saint-Exupéry (mais probablement apocryphe) :

    « Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose. Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer. »

    C’est joli mais c’est incompréhensible. Si tu veux construire un bateau, trouve de bons ouvriers et un bon architecte, pas des rêveurs. La naïveté romantique est certainement plaisante, la phrase est jolie, et le poète a le droit de glorifier les rêveurs, mais retrouver ce type de citation dans des écrits de management est pour le moins inquiétant. Celui qui veut construire un bateau serait bien avisé de ne pas s’en inspirer sinon je ne monterais pas dans celui-ci.

    La cathédrale : une hiérarchie de valeurs anti-humaniste

    Il y a une seconde dimension problématique dans la fable de la cathédrale. C’est que bien évidemment on parle d’une cathédrale, et pas d’une boulangerie ou d’un égout.

    Imaginez qu’elle se termine avec un ouvrier qui énonce fièrement : « Moi, Monsieur, je construis un égout ! » Elle tomberait sans doute à plat. On ne peut être fier de construire un égout enfin voyons ! Elle fonctionne parce qu’implicitement, nous avons une hiérarchie de valeurs qui place une cathédrale très haut au-dessus d’autres bâtiments, notamment ceux du monde dit matériel comme une boulangerie, ou pire encore des égouts ou des urinoirs.

    Il y a ici un vilain petit modèle mental sous-jacent d’une hiérarchie des respectabilités : bâtir une cathédrale c’est plus noble que bâtir une boulangerie, et ce parce que le spirituel est supérieur au matériel. Plus que cela, le monde marchand et matériel ne peut aucunement être spirituel, il est donc moralement inférieur.

    Le modèle mental qui sépare les deux, et les hiérarchise, n’est pourtant rien d’autre que cela, un modèle mental, c’est-à-dire une croyance. Elle est légitime, mais elle n’est pas universelle, elle est donc contestable.

    D’ailleurs quiconque le connaît sait que le monde marchand et matériel est très spirituel. Avec son air de fausse évidence, ce qu’on essaie de nous imposer avec cette fable, c’est une façon hiérarchisée et moralisante de voir le monde.

    C’est une vision héritée de l’ancien régime, un régime d’ordre et de castes, de nobles et d’ignobles. Le malheureux ouvrier serait soumis au réel, mais est-ce pire que d’être soumis à l’irréel, à supposer qu’il soit soumis à quelque chose ?

    Misère du constructeur de cathédrale

    La troisième dimension problématique de cette fable c’est qu’on peut œuvrer à la construction d’une cathédrale et pourtant être misérable, notamment si les conditions de travail sont mauvaises.

    Je ne crois pas que les esclaves qui ont construit le pont du Gard, une des merveilles du monde, aient éprouvé un sentiment d’élévation et de beauté dans leur travail, et si ça avait été un édifice religieux ça n’aurait rien changé à leur misère.

    Nombre de mes étudiants sont partis rejoindre des ONG, pleins de nobles ambitions, de belles cathédrales en construction, pour en revenir dégoûtés par ce qu’ils ont vu sur le terrain, et nous connaissons tous des cadres travaillant dans de belles entreprises à la raison d’être évangéliquement irréprochable qui pourtant ne sont pas heureux.

    À l’inverse, Morning Star, l’entreprise citée en exemple par Frédéric Laloux dans son ouvrage Reinventing organizations comme un modèle où l’engagement des collaborateurs est très élevé et la satisfaction au travail très forte, produit… de la purée de tomates.

    On peut être un tailleur de pierres, voire un casseur de cailloux ou un producteur de purée de tomates heureux et épanoui, avec un travail ayant un véritable sens, sans avoir de cathédrale en tête. Construire un mur pour garder des vaches peut avoir autant de sens que construire une cathédrale.

    Il n’y a aucune raison de penser que l’un est nécessairement moralement supérieur à l’autre, même si nous avons été formés et déformés à penser le contraire.

    Il ne s’agit pas de dire qu’il ne faut jamais mobiliser les gens sur un projet ambitieux, sur quelque chose qui les dépasse. Il existe bien sûr des cas où la cathédrale peut être vecteur d’ambition.

    On l’a vu avec l’engagement dans la Résistance ou avec la mobilisation des personnels soignants au plus fort de la crise de la Covid. Sans doute, avoir « une cathédrale dans la tête transfigure le caillou » , mais il est faux de dire que seul l’objectif de la cathédrale donne un sens au travail sur le caillou ou que cette transfiguration est nécessaire pour créer du sens.

    Mais tout le monde n’est pas motivé par la même chose. Certains rejoindront une organisation en raison du noble but qu’elle poursuit, c’est notamment le cas du secteur associatif. Vous vous engagez avec les Restaurants du cœur parce que distribuer des repas à des personnes qui ont faim a un sens pour vous, c’est votre cathédrale.

    D’autres s’épanouiront dans une équipe commerciale où règne une forte émulation et où l’obtention d’un contrat procure joie et fierté, sans que le produit ou service vendu ne soit considéré comme ayant la moindre valeur métaphysique.

    Les légions de responsables de ressources humaines qui se débattent pour créer une noble raison d’être, une cathédrale, en pensant que cela résoudra le problème du désengagement de leurs collaborateurs doivent s’attendre à de cruelles désillusions.

    Retour vers soi-même

    Le sens de notre travail est important mais il n’est pas nécessaire d’aller le chercher à l’extérieur de nous-mêmes par une recherche transcendantale, un supplément d’âme.

    Penser que notre travail ne peut avoir de sens que lorsqu’on bâtit une cathédrale c’est nous condamner à la misère morale car il se construit peu de cathédrales. C’est un impératif épuisant, un idéal inatteignable et donc destructeur.

    C’est voir l’homme comme un simple moyen d’atteindre une fin idéale au lieu de le voir comme une fin. C’est une vision anti-humaniste. Et comme l’humanisme, il faut au contraire opérer un grand retour de l’extérieur vers l’intérieur et permettre à chacun de donner le sens qu’il souhaite à son action, et de cocréer ce sens collectivement, sans considérer comme une nécessité que cela passe par une cathédrale.

    Sur le web

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      Édito #5 : Restons à flot

      raspbeguy · pubsub.gugod.fr / hashtagueule · Wednesday, 17 February, 2016 - 23:00 · 4 minutes

    Bonjour chère communauté, J'estime qu'il est temps de faire un petit point sur la situation à Hashtagueule, d'autant que cela fait une éternité qu'on avait pas publié d'édito. Commençons par les choses un peu moins gaies. Vous avez du vous rendre compte du peu de billets qui ont été publiés depuis q...

    Bonjour chère communauté,

    J'estime qu'il est temps de faire un petit point sur la situation à Hashtagueule, d'autant que cela fait une éternité qu'on avait pas publié d'édito.

    Commençons par les choses un peu moins gaies. Vous avez du vous rendre compte du peu de billets qui ont été publiés depuis quelques mois. Je n'ai même pas publié d'édito pour vous souhaiter une bonne année (que je vous souhaite donc maintenant). Il y a deux explications à cela.  La première est celle d'usage, celle que nous avançons tout le temps : moi et motius avons tous les deux beaucoup de travail en dehors de notre  activité sur le blog. Mais ce serait vous mentir que de vous dire que ce n'est que ça.

    La seconde explication est tout simplement la baisse de l'enthousiasme de l'équipe, qui n'est pour le moment constituée que de deux personnes. Je ne vais pas rentrer dans les affaires internes, mais disons que nous attendions beaucoup de nos amis pour venir prendre part avec nous à l'aventure, et beaucoup se sont montrés intéressés et n'ont par la suite donné aucune nouvelle. Nous avons également parfois l'impression d'écrire  nos articles dans le vent, nous avons très peu de retour de votre part, vous les lecteurs.

    Cependant, nous savons que le site est de temps en temps visité, comme en témoigne l’anecdote suivante : Dans mon tutoriel Let's Encrypt, j'avais fourni un script qui envoyait automatiquement un mail à l'administrateur du succès de l'opération, et j'avais laissé ma propre adresse. J'ai ainsi reçu avec amusement une série de mails de notifications émanant de serveurs dont les administrateurs avaient oublié de modifier cette adresse. Je n'en veux bien sûr à personne, cela rassure un peu sur la fréquentation du site.

    Mais pour le reste, dans l'ensemble, nous avons souvent l'impression de nous entêter à nous donner beaucoup de mal pour finalement pas grand chose. Nous nous investissons énormément, intellectuellement et même un peu financièrement, pour essayer de fournir une expérience certes pas parfaite ni professionnelle, mais la meilleure que nous pouvons. Je pense d'ailleurs qu'il s'agit de l'originalité du blog, si tant est qu'elle existe, car même si nous avons une certaine connaissance préliminaire du terrain et avons quelques prédispositions, nous découvrons le monde, aussi dur soit-il, et ses nouveautés, nous nous y adaptons, nous y faisons face et nous apprenons en même temps et au même niveau que vous, chers lecteurs, car nous savons que nous sommes logés à la même enseigne. Nous avons donc beaucoup misé sur l'interaction du site avec ses lecteurs, car nous n'aspirons pas à être meilleurs que vous. Nous savons que des gens beaucoup plus doués que nous sont amenés (avec un peu de chance) à tomber sur ce site. Nous voulons simplement partager notre vécu et que vous partagiez le votre entre vous. C'est en partageant et en nous entraidant que nous parviendrons à changer le monde.

    Vous pouvez nous être d'une grande aide en nous faisant voir que vous êtes présents. Nous ne pouvons que vous encourager à parler de nous aux alentours, spécialement aux personnes à qui nous pourrions être utiles. Si vous aimez notre contenu, si vous ne l'aimez pas, si vous estimez que nous faisons des erreurs  ou si vous voulez simplement passer dire bonjour, nous adorerions avoir de vos nouvelles, que ce soit dans les commentaires, sur IRC ou sur notre nouveau pod Diaspora, dont je parlerai dans la suite. N'hésitez pas à venir nous parler, nous féliciter, nous enguirlander, débattre, discuter. Nous serons à votre écoute et il s'agit de notre unique motivation.

    Au fait, motius me dit dans l'oreillette qu'il a une multitude d'articles en préparation dans sa besace :)

    Maintenant, parlons des nouveautés. Nous hébergeons plusieurs nouveaux services, dont un raccourcisseur de liens (basé sur LSTU), une forge git (instance de Gogs) ainsi que, comme évoqué plus haut, un pod diaspora, un réseau social décentralisé. Vous êtes tous invités à utiliser ces services, tout le monde peut s'y inscrire.

    En parlant de ça, GLaDOS, notre serveur nommé par nos soins, commence à tomber à genoux face à tant de services, il faut dire que nous avions choisi une dédibox d'entrée de gamme, chez la compagnie Online.net. Nous allons donc dans les jours qui suivent procéder à une migration (encore une) vers Marvin, un serveur plus puissant (et aussi plus cher), chez Kimsufi (par OVH), situé à Montréal au Québéc. Donc moins de soucis quant à la surveillance de masse :)

    Voilà, c'est tout pour cet édito. Partagez votre savoir, faites des retours sur votre ressenti, et bien sûr, restez gentils.

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      Édito #5 : Restons à flot

      raspbeguy · pubsub.gugod.fr / atomtest · Wednesday, 17 February, 2016 - 23:00 · 4 minutes

    Bonjour chère communauté, J'estime qu'il est temps de faire un petit point sur la situation à Hashtagueule, d'autant que cela fait une éternité qu'on avait pas publié d'édito. Commençons par les choses un peu moins gaies. Vous avez du vous rendre compte du peu de billets qui ont été publiés depuis q...

    Bonjour chère communauté,

    J'estime qu'il est temps de faire un petit point sur la situation à Hashtagueule, d'autant que cela fait une éternité qu'on avait pas publié d'édito.

    Commençons par les choses un peu moins gaies. Vous avez du vous rendre compte du peu de billets qui ont été publiés depuis quelques mois. Je n'ai même pas publié d'édito pour vous souhaiter une bonne année (que je vous souhaite donc maintenant). Il y a deux explications à cela.  La première est celle d'usage, celle que nous avançons tout le temps : moi et motius avons tous les deux beaucoup de travail en dehors de notre  activité sur le blog. Mais ce serait vous mentir que de vous dire que ce n'est que ça.

    La seconde explication est tout simplement la baisse de l'enthousiasme de l'équipe, qui n'est pour le moment constituée que de deux personnes. Je ne vais pas rentrer dans les affaires internes, mais disons que nous attendions beaucoup de nos amis pour venir prendre part avec nous à l'aventure, et beaucoup se sont montrés intéressés et n'ont par la suite donné aucune nouvelle. Nous avons également parfois l'impression d'écrire  nos articles dans le vent, nous avons très peu de retour de votre part, vous les lecteurs.

    Cependant, nous savons que le site est de temps en temps visité, comme en témoigne l’anecdote suivante : Dans mon tutoriel Let's Encrypt, j'avais fourni un script qui envoyait automatiquement un mail à l'administrateur du succès de l'opération, et j'avais laissé ma propre adresse. J'ai ainsi reçu avec amusement une série de mails de notifications émanant de serveurs dont les administrateurs avaient oublié de modifier cette adresse. Je n'en veux bien sûr à personne, cela rassure un peu sur la fréquentation du site.

    Mais pour le reste, dans l'ensemble, nous avons souvent l'impression de nous entêter à nous donner beaucoup de mal pour finalement pas grand chose. Nous nous investissons énormément, intellectuellement et même un peu financièrement, pour essayer de fournir une expérience certes pas parfaite ni professionnelle, mais la meilleure que nous pouvons. Je pense d'ailleurs qu'il s'agit de l'originalité du blog, si tant est qu'elle existe, car même si nous avons une certaine connaissance préliminaire du terrain et avons quelques prédispositions, nous découvrons le monde, aussi dur soit-il, et ses nouveautés, nous nous y adaptons, nous y faisons face et nous apprenons en même temps et au même niveau que vous, chers lecteurs, car nous savons que nous sommes logés à la même enseigne. Nous avons donc beaucoup misé sur l'interaction du site avec ses lecteurs, car nous n'aspirons pas à être meilleurs que vous. Nous savons que des gens beaucoup plus doués que nous sont amenés (avec un peu de chance) à tomber sur ce site. Nous voulons simplement partager notre vécu et que vous partagiez le votre entre vous. C'est en partageant et en nous entraidant que nous parviendrons à changer le monde.

    Vous pouvez nous être d'une grande aide en nous faisant voir que vous êtes présents. Nous ne pouvons que vous encourager à parler de nous aux alentours, spécialement aux personnes à qui nous pourrions être utiles. Si vous aimez notre contenu, si vous ne l'aimez pas, si vous estimez que nous faisons des erreurs  ou si vous voulez simplement passer dire bonjour, nous adorerions avoir de vos nouvelles, que ce soit dans les commentaires, sur IRC ou sur notre nouveau pod Diaspora, dont je parlerai dans la suite. N'hésitez pas à venir nous parler, nous féliciter, nous enguirlander, débattre, discuter. Nous serons à votre écoute et il s'agit de notre unique motivation.

    Au fait, motius me dit dans l'oreillette qu'il a une multitude d'articles en préparation dans sa besace :)

    Maintenant, parlons des nouveautés. Nous hébergeons plusieurs nouveaux services, dont un raccourcisseur de liens (basé sur LSTU), une forge git (instance de Gogs) ainsi que, comme évoqué plus haut, un pod diaspora, un réseau social décentralisé. Vous êtes tous invités à utiliser ces services, tout le monde peut s'y inscrire.

    En parlant de ça, GLaDOS, notre serveur nommé par nos soins, commence à tomber à genoux face à tant de services, il faut dire que nous avions choisi une dédibox d'entrée de gamme, chez la compagnie Online.net. Nous allons donc dans les jours qui suivent procéder à une migration (encore une) vers Marvin, un serveur plus puissant (et aussi plus cher), chez Kimsufi (par OVH), situé à Montréal au Québéc. Donc moins de soucis quant à la surveillance de masse :)

    Voilà, c'est tout pour cet édito. Partagez votre savoir, faites des retours sur votre ressenti, et bien sûr, restez gentils.