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      “Dark ships” emerge from the shadow of the Nord Stream pipeline mystery

      news.movim.eu / ArsTechnica · Saturday, 12 November, 2022 - 12:15

    “Dark ships” emerge from the shadow of the Nord Stream pipeline mystery

    Enlarge (credit: Swedish Coast Guard/Getty Images)

    The first gas leaks on the Nord Stream 2 pipeline in the Baltic Sea were detected in the early hours of September 26, pouring up to 400,000 tons of methane into the atmosphere. Officials immediately suspected sabotage of the international pipeline. New analysis seen by WIRED shows that two large ships, with their trackers off, appeared around the leak sites in the days immediately before they were detected.

    According to the analysis by satellite data monitoring firm SpaceKnow, the two “dark ships,” each measuring around 95 to 130 meters long, passed within several miles of the Nord Stream 2 leak sites. “We have detected some dark ships, meaning vessels that were of a significant size, that were passing through that area of interest,” says Jerry Javornicky, the CEO and cofounder of SpaceKnow. “They had their beacons off, meaning there was no information about their movement, and they were trying to keep their location information and general information hidden from the world,” Javornicky adds.

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      Après dix jours de suspense, la Russie rouvre le robinet de gaz alimentant l'Europe

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 05:42 · 2 minutes

    Après dix jours de suspense, la Russie rouvre le robinet de gaz alimentant l'Europe (photo prise le 14 juin 2022 en Allemagne) Après dix jours de suspense, la Russie rouvre le robinet de gaz alimentant l'Europe (photo prise le 14 juin 2022 en Allemagne)

    INTERNATIONAL - “Il fonctionne.” Le gazoduc Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne a redémarré ce jeudi 21 juillet après dix jours de maintenance, a indiqué à l’AFP la société éponyme gestionnaire de l’équipement, sans toutefois préciser la quantité de gaz en cours d’acheminement.

    Le gouvernement allemand craignait que ce pipeline ne soit pas rouvert par Moscou après ces travaux. Ce gazoduc est, en effet, au cœur de la confrontation entre Européens et Russes depuis le début de la guerre en Ukraine .

    Selon des données transmises par Gazprom à Gascade, l’opérateur allemand du réseau, la pipeline devrait livrer 530 GWh durant la journée. C’est seulement “30%” de ses capacités, a fait remarquer sur Twitter jeudi le président de l’Agence allemande des réseaux, Klaus Müller.

    Ce serait en outre dix points de moins qu’avant les travaux. Arguant de l’absence d’une turbine en maintenance au Canada, Gazprom a déjà réduit à 40% des capacités les livraisons via Nord Stream depuis mi-juin. Le géant gazier russe avait assuré qu’il ne pouvait pas garantir la reprise des livraisons via ce gazoduc en maintenance jusqu’à jeudi matin.

    Une seconde turbine bientôt en maintenance?

    Le groupe invoquait l’absence de cette turbine, nécessaire selon l’entreprise pour faire fonctionner une station de compression. Un “prétexte”, selon Berlin, qui dénonce des décisions “politiques”. L’Allemagne était donc suspendue à la décision de Moscou concernant le redémarrage du pipeline, après ces travaux de maintenance prévus de longue date.

    Le président russe Vladimir Poutine a quant à lui soufflé le chaud et le froid sur les perspectives pour Nord Stream dans les prochaines semaines.

    Il a laissé entendre que le gazoduc pouvait redémarrer jeudi matin, mais que si la Russie ne recevait pas la turbine manquante, il fonctionnerait à 20% de sa capacité dès la semaine prochaine. Car, selon le président russe, une seconde turbine doit à son tour faire l’objet d’une maintenance fin juillet.

    À voir également sur Le HuffPost: Crise de l’énergie : en 1973, les (gros) efforts des Français pour éviter la pénurie

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      En pleine crise du gaz, Poutine lie les énergies vertes à des politiques pro-LGBT

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 10:11 · 3 minutes

    Vladimir Poutine, le 19 juillet 2022 à Téhéran. Vladimir Poutine, le 19 juillet 2022 à Téhéran.

    RUSSIE - Pour Vladimir Poutine, il y a un lien entre le développement des énergies renouvelables et la défense des droits des personnes LGBT . Alors que les livraisons de gaz russe vers l’Europe ont été réduites avec la guerre en Ukraine , le président russe a fustigé, ce mardi 19 juillet à Téhéran, le choix des Occidentaux de se tourner vers des “sources d’énergie non-traditionnelles”.

    “Ce sont de grands experts dans le domaine des relations non traditionnelles”, a ajouté le président russe devant les journalistes. “Il ne fait aucun doute que nos partenaires rejettent ou essayent de rejeter toutes leurs propres erreurs sur la Russie et Gazprom ”, a-t-il poursuivi.

    Vladimir Poutine dénonce régulièrement le “progressisme” des pays occidentaux . Soutenu par l’Église orthodoxe russe ultra-conservatrice, Le dirigeant russe mène, depuis des années, une offensive très dure contre les personnes luttant contre les discriminations subies par les personnes LGBT, faite d’arrestations et de censure. Une politique qu’il a nommée “valeurs traditionnelles”.

    Poutine souffle le chaud et le froid sur la livraison de gaz

    À Téhéran pour un sommet tripartite avec ses homologues iranien et turc, Vadimir Poutine a affirmé que “Gazprom est prêt à pomper autant que nécessaire”, indiquant que les Occidentaux étaient en difficulté car ils avaient pris des sanctions contre Moscou et “fermé” des canaux de livraison d’hydrocarbures.

    L’entreprise russe a réduit ces dernières semaines de 60% les livraisons de gaz via Nord Stream, arguant de l’absence d’une turbine Siemens, en maintenance au Canada. Cette décision a été dénoncée comme “politique” par le gouvernement allemand, l’estimant motivée par une volonté de peser sur les Occidentaux dans le conflit en Ukraine.

    L’UE à la recherche de nouveaux fournisseurs

    De son côté, Vladimir Poutine a affirmé que Gazprom n’avait pas encore reçu “les documents officiels” pour faire venir cette turbine du Canada. Le géant gazier russe Gazprom a invoqué la “force majeure” pour s’exonérer de sa responsabilité vis-à-vis des baisses massives de ses livraisons de gaz à l’Europe. Invoquer “l’état de force majeure” permet de libérer une entreprise de ses obligations contractuelles en l’exonérant de toute responsabilité juridique.

    Nord Stream est en travaux depuis le 11 juillet et cette maintenance de routine doit prendre fin jeudi. Mais l’Allemagne craint que Moscou ne reprenne pas ses livraisons de gaz, plongeant le pays et une grande partie de l’Europe dans une crise énergétique inédite. Berlin dépendait début juin à 35% du gaz russe pour ses importations, contre 55% avant la guerre en Ukraine.

    Depuis le début de la guerre en Ukraine, fin février, l’Union européenne met les bouchées doubles pour augmenter ses importations depuis d’autres sources que la Russie, comme les États-Unis, le Qatar, la Norvège, l’Algérie et, donc, l’Azerbaïdjan, pays autoritaire du Caucase. Lundi, l’UE a annoncé un accord avec l’Azerbaïdjan pour doubler en “quelques années” ses importations de gaz naturel.

    Mais cette diversification prendra du temps et les pays européens restent à court terme dépendants ―à des degrés divers― de leurs importations de gaz russe qui se sont élevées l’an dernier à 155 milliards de mètres cube, soit près de 40% de leurs besoins.

    À voir également sur Le HuffPost: La joueuse de tennis russe Daria Kasatkina fait son coming-out

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      Nord Stream 2 : la guerre du gaz aura bien lieu !

      Michel Gay · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Sunday, 7 February, 2021 - 04:35 · 5 minutes

    nord stream

    Par Michel Gay.

    La guerre du gaz pour la construction du nouveau gazoduc Nord Stream 2 (toujours en construction alors qu’il aurait dû être terminé pour fin 2019 pour un coût de près de 10 milliards d’euros) tourne au pugilat diplomatique entre les pays européens, les États-Unis et la Russie, sur fond de rétorsions financières et de menaces graves pour des entreprises européennes.

    La France et le Parlement de l’Union européenne (UE) viennent de s’opposer à ce gazoduc contre l’avis de l’Allemagne , de l’Ukraine, de la Pologne et des pays baltes notamment.

    Le « tuyau » de Nord Stream 2 passe sous la mer par le nord de l’Allemagne depuis la Russie en évitant l’Ukraine, la Pologne et les pays baltes.

    Les États-Unis ne veulent pas que la Russie alimente l’UE encore davantage en gaz au risque de fournir un moyen de pression commerciale et politique « trop » important à la Russie. Et l’UE est aujourd’hui divisée sur ce sujet.

    L’indépendance européenne vue des États-Unis…

    Paradoxalement, les États-Unis expriment l’idée que limiter les sources d’approvisionnement de l’Europe, notamment celles venant de Russie, augmentera son indépendance énergétique. Mais, par ailleurs, ils proclament que la diversification des sources est gage de sécurité…

    Ainsi, le 10 décembre 2018, les États-Unis rappelaient dans un point de presse particulièrement éclairant qu’ils soutenaient la diversification de l’approvisionnement énergétique de l’UE, mais que « Nord Stream 2 est un affront direct aux objectifs européens en matière d’énergie et de sécurité nationale » en augmentant sa dépendance à la Russie.

    Et, dans ce même point presse, les États-Unis déclarent que « la diversification permet des approvisionnements et des itinéraires différents pour aboutir à des marchés résilients et sécurisés. Les pays ont plus de choix lorsque les marchés offrent plus d’options » (version originale ici ).

    De sombres arrière-pensées mercantiles et politiques reposant sur la vente du gaz américain et russe se profilent derrière la défense affichée des « valeurs démocratiques » afin de maintenir l’Europe sous la dépendance des États-Unis et/ou de la Russie.

    La perspective pour les États-Unis de vendre leur gaz de schiste à l’Europe par bateau méthanier avec du gaz naturel liquéfié (GNL), notamment vers l’île de Krk (prononcer « keurk ») en Croatie, n’est pas étrangère à leur opposition frontale, bien qu’ils s’en défendent.

    Difficile de comprendre la logique sous-jacente ainsi que les tenants et les aboutissants de cette guerre d’influence politique et financière en Europe…

    Une position ambiguë des ONG écologistes

    Le rapport de Greenpeace « Tod aus dem Schlot » (La mort qui nous vient des cheminées d’usine), édité en avril 2013, indiquait que les émissions des centrales allemandes au charbon étaient la cause chaque année d’environ 3100 décès prématurés et de 700 000 jours d’arrêt maladie. Sans compter les dommages causés aux pays voisins… dont la France.

    Et la dernière page de son rapport rappelait son « indépendance » : « Kein Geld von Industrie und Staat » (aucun argent en provenance de l’industrie et de l’État). Est-ce si sûr ?

    Après avoir obtenu l’arrêt du nucléaire en Allemagne, Greenpeace en appelle dorénavant à une sortie du charbon au profit d’une énergie moins polluante, le gaz !

    L’augmentation de sa consommation est donc inévitable (+20 % entre 2015 et 2018) car les appels à la sobriété et à l’efficacité ne suffiront pas, loin s’en faut, à combler les productions électriques du gaz, du nucléaire et du charbon qui représentent toujours, à elles seules, près de 60 % en Allemagne en 2019.

    Doit-on en déduire que certaines organisations écologistes sont contre les gaz de schistes mais pour le gaz naturel, à condition qu’il soit russe ?

    Le parlementaire européen Michal Tomasz Kaminski s’était déjà interrogé sur les liens entre certaines organisations écologistes et l’industrie gazière le 29 avril 2011. Il avait posé la question au Parlement européen au sujet des subventions accordées aux écologistes allemands par le consortium Nord Stream .

    La réponse du Parlement européen du 16 juin 2011 indiquait en résumé que, selon la Commission européenne, s’il existe une éventuelle collusion ou un conflit d’intérêt entre Greenpeace et Gazprom, ce n’est pas de sa compétence. Circulez, il n’y a rien à voir.

    Que Greenpeace favorise « provisoirement » le développement du gaz pour compenser les variations fatales des éoliennes et du photovoltaïque, et aussi pour évincer le nucléaire et le charbon, ne relève donc que d’une pure coïncidence.

    L’UE dit : arrêtez tout !

    Le 21 janvier 2021, le Parlement européen a exigé l’arrêt immédiat des travaux du gazoduc Nord Stream 2. L’Allemagne, dont l’ancien Chancelier Gerhard Schröder est… président du Comité d’administration de la société pétrolière russe Rosneft et président du comité d’actionnaire de Nord Stream, s’y oppose !

    Même la ministre allemande de l’Environnement (Svenja Schulze) s’en est inquiétée à cause des besoins croissants en gaz de l’Allemagne pour compenser les variations intempestives des énergies renouvelables et pour réussir sa sortie du charbon et du nucléaire.

    Ces redoutables manœuvres des États-Unis et de la Russie dans le domaine énergétique sont inquiétantes.

    Le pari de l’UE d’augmenter sa consommation de gaz « de manière transitoire » (mais certainement « durable ») pour aider les énergies renouvelables intermittentes à remplacer l’énergie nucléaire et le charbon est un aveuglement coupable.

    Moins dépendre du gaz qui pue ?

    La dépendance au gaz de l’UE pour son chauffage et sa production d’électricité ne se poserait pas avec autant d’acuité pour l’Europe (et notamment pour l’Allemagne qui, en 2019, dépend à 50 % des importations du gaz russe) avec l’énergie nucléaire qui est une énergie d’avenir et durable pour l’Europe.

    Pour la France, cette dépendance au gaz russe (par gazoduc et par méthanier GNL) n’était que de 25 % en 2019 grâce principalement à sa production d’électricité nucléaire à 75 %.

    Si l’argent n’a pas d’odeur, le gaz américain et/ou russe pourrait bientôt avoir une odeur nauséabonde et irritante pour l’UE ballotée entre les intérêts divergents de ses 27 pays membres et ceux, opposés, des États-Unis et de la Russie.