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      Liberté : la Première ministre de la Nouvelle-Zélande démissionne

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 24 January, 2023 - 03:50 · 2 minutes

    Faisant face à une popularité en chute libre, la Première ministre travailliste néozélandaise Jacinda Ardern a récemment démissionné de son poste. Alors que les politiciennes habituelles la défendront bec et ongle contre le « sexisme , » les libéraux sensés se réjouiront de la démission de ce tyran, quel que soit son sexe.

    Rassurez-vous, le mot n’est pas utilisé à la légère. Comme trop de gouvernement « libéraux », Ardern a fortement restreint la liberté de mouvement de « sa » population durant la pandémie. Malheureusement, elle a pris la Chine en exemple et y est allée d’une politique zéro covid en enfermant les Kiwis au moindre cas. Ironiquement, ces fermetures incluaient aussi les sites de vaccination…

    À ce sujet, Ardern a également opté pour la vaccination obligatoire après avoir appris qu’à peine 10 % des travailleurs d’un port avaient reçu leur injection. À l’instar de son collègue Justin Trudeau, elle a aussi brutalement réprimé des manifestations surtout pacifistes protestant contre la violation des libertés. Elle a feint l’innocence en affirmant ne « pas comprendre pourquoi, quand 400 personnes sont hospitalisées et 20 000 deviennent malades chaque jour, certains s’opposent aux efforts pour calmer la situation. »

    Ne lui en déplaise, les gens s’opposaient surtout aux restrictions et aux obligations.

    Un gouvernement de censure

    Le gouvernement Ardern a entrepris un combat de Don Quichotte contre la « désinformation. » Ledit combat avait commencé contre l’extrémiste, suite à l’attentat de Christchurch qui avait couté la vie à quelque 50 personnes. Elle avait même fait alliance avec Emmanuel Macron pour demander un contrôle plus strict de l’Internet pour contrer la haine virtuelle. Son gouvernement avait aussi menacé de 14 ans de prison quiconque partageait la vidéo du manifeste du tueur.

    Le combat s’est donc dirigé contre la désinformation. Après tout, « comment peut-on combattre le changement climatique si les gens n’y croient pas? » s’est-elle demandé . Son questionnement allait également dans ce sens en ce qui concerne la question du covid. Cette obsession de prétendre à la vérité infuse explique sans doute pourquoi le Parti libertarien a fait si bonne figure en 2020.

    Désarmer la population

    Finalement, comme tout bon tyran, Ardern veut une population désarmée.

    Après tout, elle a carrément dit que le port d’arme est un privilège . Elle a donc joué le jeu du tireur de Christchurch et promptement banni les armes « d’assaut » afin d’éviter d’autres fusillades. Si c’était si facile, Chicago serait un paradis sur Terre où on entendrait une mouche voler.

    Heureusement pour les Kiwis, un tel projet sera très ardu . Non seulement il n’y a pas de statistiques précises sur le nombre d’armes en circulation, mais la compensation pour le rachat des armes était ridicule. Et avec la fuite des données de quelque 38 000 personnes ayant enregistré et/ou rendu leurs armes, il n’y a pas de quoi avoir confiance en son gouvernement.

    Bref, la démission de Jacinda Ardern est une rare occasion pour sabrer le champagne en l’honneur du libéralisme. Les remarques sexistes (oui, il y en a eu ) qu’elle a subies sont bien pâles en comparaison de ses violations patentes des droits et libertés des Néo-Zélandais.

    En espérant que son successeur , qui devrait être connu au moment de la publication de ce texte, saura ramener un peu de bon sens dans les politiques de son pays.

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      Nouvelle-Zélande : la liberté d’expression sous contrôle

      Auteur invité · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Saturday, 14 January, 2023 - 03:50 · 6 minutes

    Par Jonathan Ayling.

    Le spectre du terrorisme est présent partout en Occident (et bien au-delà) mais en raison de notre passé récent en Nouvelle-Zélande, cette menace joue sur notre esprit de manière unique.

    Le 15 mars 2019, 51 fidèles musulmans ont été tués par un terroriste australien solitaire, inspiré en partie par les actions du Norvégien Anders Behring Breivik . Plus explicitement cependant, comme le note Foreign Policy , ce sont des idées françaises (notamment celles de Renaud Camus ) qui ont inspiré à Brenton Tarrant cette action extrême.

    Ce n’est pas le seul lien français avec ces événements tragiques à l’autre bout du monde. Deux mois exactement après l’attentat de Christchurch, la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, et le président français, Emmanuel Macron , se sont rencontrés à Paris pour fonder l’appel à l’action de Christchurch. Cette initiative a depuis rassemblé une communauté de plus de 120 gouvernements, fournisseurs de services en ligne et d’organisations de la société civile, qui travaillent à l’élimination des contenus terroristes et extrémistes violents en ligne.

    S’il est tout à fait conforme au rôle de l’État de protéger ses citoyens contre les attaques étrangères et nationales, nous payons souvent la sécurité en monnaie de liberté. Il est essentiel que la société civile joue le rôle de chien de garde contre les excès du gouvernement qui sapent les libertés civiles essentielles, notamment la liberté d’expression , qui est à la base de tant d’autres libertés fondamentales.

    En tant que directeur général de la Free Speech Union New Zealand, une organisation qui a des groupes frères dans toute l’anglophonie, je suis profondément investi dans l’idée que le droit à la liberté d’expression et de parole rend nos communautés plus sûres et non plus dangereuses. Pourtant, dans cette optique, je dois passer beaucoup de temps à expliquer que l’incitation directe à la violence et le matériel extrémiste violent en ligne qui promeut ou appelle directement au terrorisme ne sont pas protégés par la liberté d’expression et sont « inadmissibles ». La raison en est que la violence est l’antithèse du discours.

    Toutefois, le fait de noter que l’incitation directe à la violence n’est pas protégée par la liberté d’expression introduit un élément de subjectivité dans la distinction entre l’incitation directe et l’expression plus générale d’une opinion.

    Cette distinction et la difficulté de l’évaluer sont illustrées dans un document récent publié par l’agence de sécurité responsable de la lutte contre le terrorisme en Nouvelle-Zélande.

    En octobre 2022, le Service de renseignement de sécurité de Nouvelle-Zélande (NZSIS) a publié le document « Know the Signs : a guide to identify signs of violent extremism » . Ce guide décrit les principales caractéristiques pouvant indiquer l’intention d’un individu de commettre une attaque violente, comme le fait de se retirer de la communauté, de posséder des instructions sur la fabrication d’armes, de discuter de la volonté de mourir pour ses croyances, etc.

    De nombreuses personnes se sont inquiétées de ce guide, affirmant qu’il reléguait simplement tous ceux ayant des opinions différentes de celles du courant dominant, ou qui « développent une vision du monde hostile « nous contre eux » », comme des extrémistes et des terroristes potentiels. Cette question est particulièrement sensible en Nouvelle-Zélande, où un gouvernement particulièrement censuré continue de diviser la nation et de dénigrer ceux qui ont des opinions différentes des siennes. Selon certains, des initiatives telles que l’appel de Christchurch menacent de renforcer la censure de l’État et de punir tous ceux qui expriment des idées dissidentes ou provocantes – tout cela au nom de la lutte contre l’extrémisme et de la sécurité. Le fait que le Parlement soit actuellement saisi d’un projet de loi qui permettrait à l’État d’accuser quelqu’un de terroriste s’il possède du « matériel répréhensible », même si cela n’a rien à voir avec le terrorisme ou la promotion du terrorisme, montre pourquoi certains sont inquiets.

    Une distinction essentielle entre le guide du NZSIS et d’autres documents qui portent atteinte au droit d’autrui de s’exprimer librement est le fait qu’il ne concerne explicitement que la menace de violence. Le guide affirme que « le guide parle spécifiquement de l’extrémisme violent plutôt que des formes non violentes d’extrémisme ». Il s’agit d’une mise en garde importante.

    Mais qu’en est-il de ceux qui affirment que « les mots sont une violence » ? Chaque jour, nous voyons des universitaires renvoyés de leur poste pour cause de « pensée erronée », des activistes et des bureaucrates du gouvernement qui pathologisent le rôle de la parole dans la division de nos sociétés. Les mots doivent-ils être traités comme de la violence s’ils sont « nuisibles » ? En réalité, les mots sont le contraire de la violence et nous ne devons jamais cesser de l’affirmer.

    C’est ce que nous avons affirmé après une autre attaque terroriste perpétrée en Nouvelle-Zélande en 2021 par un extrémiste islamique. Nous avons écrit :

    « La violence au nom d’une idéologie est le contraire de la liberté d’expression. C’est la tentative ultime de réduire au silence ceux qui ne partagent pas votre vision du monde. Les différences d’opinions politiques et religieuses doivent être gérées par la raison et le dialogue. Jamais par la violence. Jamais par la peur.

    Ceux qui refusent de résoudre les différences idéologiques avec des mots sont ceux qui se tournent vers la violence. Ceux qui refusent de s’engager respectueusement dans un dialogue civil avec ceux avec qui ils ne sont pas d’accord sont ceux qui deviennent des extrémistes haineux en premier lieu.

    La liberté d’expression – le droit humain fondamental d’exprimer pacifiquement son opinion – est un principe intrinsèquement non violent. C’est pourquoi nous cherchons à la protéger ».

    Comme le notent Jonathan Haidt et Greg Lukianoff , cette affirmation rendra nos sociétés « plus anxieuses et plus disposées à justifier les dommages physiques ». Lukianoff poursuit en affirmant que « redéfinir l’expression d’une opinion comme une violence est une formule pour une réaction en chaîne de violence, de répression et de régression sans fin ».

    C’est Sigmund Freud qui a affirmé que « le premier être humain qui a lancé une insulte au lieu d’une pierre a été le fondateur de la civilisation ». Une culture de la liberté d’expression affirmant résolument le droit de chacun à exprimer ouvertement ses convictions est cruciale si nous voulons que nos pays soient à l’abri de ceux qui utilisent la violence et le terrorisme pour faire avancer leur cause, plutôt que la raison, le dialogue et le débat. Si la censure peut sembler être une solution simple pour éliminer les idées qui nous déplaisent le plus, il s’agit en réalité d’une solution à court terme dont le prix est élevé. Elle oblige les points de vue potentiellement dangereux à se réfugier dans la clandestinité, où ils s’enveniment et restent incontestés.

    À l’inverse, la liberté d’expression est le meilleur moyen de prévenir les idéologies extrêmes qui prônent la violence, car elle place ces points de vue au grand jour, où ils peuvent être contestés et, par le biais du débat et de la raison, révélés comme étant erronés. Nos gouvernements et nos services de sécurité doivent garder cela à l’esprit.

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      La Nouvelle-Zélande interdit la vente de cigarettes aux personnes nées après 2008

      Reason · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Monday, 19 December, 2022 - 04:00 · 2 minutes

    Par Emma Camp.

    Le Parlement néo-zélandais a adopté mardi une loi interdisant l’achat de cigarettes à toute personne née après le 31 décembre 2008.

    Cette loi est conçue pour éradiquer définitivement le tabagisme dans le pays en « vieillissant » les fumeurs actuels. En 2040, par exemple, les adultes âgés de 31 ans n’auront toujours pas le droit d’acheter des cigarettes, des cigares et des produits similaires. Si la loi est toujours en vigueur en 2122, aucune personne vivante en Nouvelle-Zélande ne sera légalement autorisée à acheter du tabac à fumer.

    Cependant, cette politique alimentera un marché noir pour ces produits et créera de nouveaux vecteurs de violence d’État contre les individus.

    La loi a été conçue pour réduire considérablement le taux de tabagisme dans le pays, qui est déjà à un niveau historiquement bas, avec seulement 8 % des adultes fumant quotidiennement. Elle réduira également le nombre de détaillants autorisés à vendre des produits du tabac combustibles, de 6000 à 600 et elle prévoit d’imposer une réduction du taux de nicotine dans les produits du tabac. Elle n’interdira pas la vente de produits de vapotage.

    Ayesha Verrall, ministre associée de la Santé de Nouvelle-Zélande a déclaré :

    « Ce projet de loi entraînera un changement de génération et laissera un héritage de meilleure santé à nos jeunes. Des milliers de personnes vivront plus longtemps et en meilleure santé, et le système de santé se portera mieux de 5 milliards de dollars en n’ayant pas besoin de traiter les maladies causées par le tabagisme. »

    Cette nouvelle législation qui fait de la Nouvelle-Zélande le deuxième pays au monde à interdire la vente de tabac ouvre un nouveau front troublant dans la guerre contre la drogue – un front où l’interdiction de certaines substances est censée protéger les générations futures sans que l’on tienne vraiment compte des exemples montrant comment la prohibition a créé des externalités négatives qui l’emportent sur les avantages de la dissuasion.

    Par exemple, le cannabis est illégal et constitue la quatrième substance la plus consommée en Nouvelle-Zélande après la caféine, l’alcool et le tabac. S’il existe un marché noir important pour le cannabis, il va de soi qu’une substance plus populaire aura un marché noir plus important.

    Dans Reason en mai dernier, au sujet des effets d’une éventuelle interdiction des cigarettes aux États-Unis, Jason Grier a écrit :

    « En contraignant les acheteurs et les fournisseurs à s’engager sur des marchés illicites, ils créent de la criminalité là où elle n’existait pas auparavant. Même si la possession de produits du tabac reste légale, de nombreux petits revendeurs seront probablement attirés par le commerce illicite. Cela les exposera au harcèlement policier, à des confrontations potentiellement violentes, à l’arrestation et à l’incarcération. »

    La loi sera bientôt approuvée par le gouverneur général de Nouvelle-Zélande, le représentant du souverain britannique dans le pays.

    Sur le web

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      En Australie et Nouvelle-Zélande, l'éruption aux îles Tonga continue de transformer le ciel

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 14:11 · 2 minutes

    OCÉANIE - Le ciel scintille en Australie et en Nouvelle-Zélande. Depuis le mois d’avril, le lever et le coucher du Soleil est composé de couleurs vives et flamboyantes. Un magnifique phénomène qui découle en partie, selon les scientifiques, de l’énorme éruption volcanique qui a eu lieu aux îles Tonga , comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    Le volcan sous-marin Honga-Tonga est entré en éruption en janvier dernier, projetant une grande quantité d’aérosols jusque dans la stratosphère. Ces particules provenant du gaz et des cendres rejetées ont été dispersées dans le monde entier au moment de l’explosion. Elles se sont ensuite rassemblées en masse au niveau de la Nouvelle-Zélande à partir d’avril avec une concentration maximale depuis le milieu du mois de mai, comme le rapporte l’Institut National de recherche sur l’eau et l’atmosphère (NIWA) de Nouvelle-Zélande.

    Ces aérosols détectés à près de 20 kilomètres au-dessus de la Nouvelle-Zélande affecteraient la diffusion de la lumière. “Habituellement, lorsque vous voyez un lever ou un coucher de soleil, ce sont les nuages qui prennent les couleurs les plus vives”, explique Nava Fedaeff, prévisionniste au NIWA.  “Cependant, lorsque les aérosols stratosphériques sont présents à la suite d’une éruption volcanique, ils diffusent et courbent la lumière lorsque le soleil plonge ou se lève au-delà de l’horizon, créant ainsi une lueur dans le ciel avec des teintes de bleu, de violet et de pourpre”, continue-t-elle.

    Ce phénomène naturel appelé “rémanence” est surtout visible à l’aube et au crépuscule. C’est le moment où les couleurs atteignent leur pic d’intensité. La brillance et la nuance de ces rémanences varient en fonction du nombre de nuage sur le passage de la lumière atteignant la stratosphère.

    La Nouvelle-Zélande a déjà eu affaire à ce phénomène. En 1991, le volcan Pinatubo dans les Philippines est entré en éruption, causant des rémanences dans le ciel néo-zélandais pendant plusieurs mois. Le pays pourrait donc encore être sujet à ces splendides levers et couchers de Soleil durant un certain temps.

    À voir également sur Le HuffPost: Les magnifiques images de l’éclipse totale de Lune