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      Législatives: Marine Le Pen visée par un jet d’œuf à Saint-Amand-les-Eaux

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 3 June, 2022 - 19:38 · 1 minute

    Marine Le Pen, ici lors d'une visite à Omecourt (Hauts-de-France), le 1er juin 2022. Marine Le Pen, ici lors d'une visite à Omecourt (Hauts-de-France), le 1er juin 2022.

    LÉGISLATIVES - Marine Le Pen a été visée par un jet d’œuf ce vendredi 3 juin dans l’après-midi à Saint-Amand-les-Eaux, alors qu’elle venait soutenir le candidat RN aux élections législatives dans la 20e circonscription du Nord, a-t-on appris auprès du parti.

    “Un marginal positionné en face de notre permanence a jeté un œuf en direction de Marine Le Pen qui a été protégée et donc n’a rien reçu”, a indiqué à l’AFP Sébastien Chenu, porte-parole du parti.

    Selon une vidéo diffusée sur Twitter ( à voir ci-dessous ), Marine Le Pen a baissé la tête et s’est caché le visage au moment du tir alors qu’elle marchait dans la rue.

    Guillaume Florquin va porter plainte

    “J’étais à côté d’elle. Les choses sont rentrées dans l’ordre immédiatement (...) tout va bien, pas une égratignure, pas une salissure”, a-t-il ajouté.

    “L’œuf envoyé en direction de Marine Le Pen ne l’a pas touchée. Il s’est écrasé sur la main de son garde du corps. Elle a pu poursuivre la rencontre prévue avec ses militants à la permanence”, a confirmé le service de presse de Marine Le Pen.

    Le candidat RN dans la 20e circonscription du Nord, Guillaume Florquin, a indiqué à l’AFP qu’il allait porter plainte.

    Marine Le Pen est candidate à sa réélection dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais.

    À voir également sur Le HuffPost : La réponse de Le Pen à Mélenchon qui l’accuse de ne servir à rien

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      À cause de la grippe aviaire, des œufs plus chers et des rayons dégarnis

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 2 May, 2022 - 17:18 · 3 minutes

    À cause de la grippe aviaire, des œufs plus chers et des rayons dégarnis (photo d'illustration) À cause de la grippe aviaire, des œufs plus chers et des rayons dégarnis (photo d'illustration)

    AGRICULTURE - Un pic épidémique passé; mais des ennuis à venir pour la filière de l’œuf et les consommateurs? Touchée par une épizootie de grippe aviaire depuis novembre, l’aviculture française a dû abattre 16 millions de volailles , a annoncé ce lundi 2 mai le ministère de l’Agriculture. Un record d’abattage qui contribue à l’augmentation des prix.

    “C’est la première fois qu’on est touché comme ça au niveau de la filière œuf”, indique au HuffPost Loïc Coulombel, président du Syndicat national des industriels et des professionnels de l’œuf (Snipo). Selon les professionnels du secteur, entre 3 et 4,5 millions de poules pondeuses ont été abattues au total depuis novembre dans plusieurs territoires français, notamment en Pays-de-la-Loire, deuxième région française pour la production d’œufs.

    Il manquerait aujourd’hui, chaque jour, 2,5 millions d’œufs sur les 42 millions produits normalement, avance BFMTV . Malgré cette situation exceptionnelle, Loïc Coulombel écarte tout risque de pénurie d’œufs dans les magasins, même si, “il peut y avoir de la tension, des références manquantes ou encore des retards de livraison”. “Des ruptures au niveau des magasins”, que confirme Joël Limouzin, chargé de la gestion des risques climatiques pour la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA).

    Une augmentation de plus de 63% du prix des œufs en un an

    D’autant plus que les magasins ne peuvent pas entièrement compter sur les exportations pour remplir les rayons. Des foyers d’influenza aviaire ont, en effet, été détectés en Pologne ou encore en Espagne.

    Devant ces difficultés, Patrick Le Grelle, responsable technique de L’Œuf gascon, indique que son entreprise “essaie de répartir au mieux les commandes mais ce n’est pas toujours possible”. La société n’est actuellement capable d’assurer que “60 à 70% de ses commandes”.

    Mais s’il n’y a pas de pénurie, l’œuf -“protéine animale la moins chère” d’après Loïc Coulombel- est plus onéreux qu’à son habitude. Entre mars 2021 et 2022, le prix des œufs a grimpé de 63,3%, selon l’indice des prix agricoles de l’Insee, en raison aussi de la hausse du coût de production.

    La hausse du prix des matières premières (énergie, céréales, etc.), qui a encore plus explosé depuis la guerre en Ukraine , a aussi joué selon Loïc Coulombel. Pour Joël Limouzin, ce sont surtout les charges, dont “65%” sont liées à l’alimentation des volailles (céréales et soja) qui pèsent actuellement sur les prix de l’œuf.

    Face à cela, certains industriels substituent l’œuf par d’autres produits comme la protéine de soja dans les plats cuisinés, rapporte L’Usine nouvelle .

    Dans ce contexte, le directeur technique de L’Œuf gascon plaide pour que “la grande distribution accepte les hausses qu’on demande” pour absorber une partie du manque à gagner des éleveurs. “Depuis 20 ans, le budget de l’alimentation des ménages est toujours à la baisse”, assure Joël Limouzin, pour qui le prix des œufs doit également augmenter. “Il y a des gens qui ont les moyens de payer plus cher l’alimentation”, avance-t-il. Quant aux foyers les plus modestes, il se positionne en faveur du principe d’un chèque alimentation .

    À voir également sur Le HuffPost: Comment les femmes ont été évincées de l’industrie de la bière