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      Trentenaires, vous allez forcément vous reconnaître dans l'un de ces "Monsieur Madame"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 14:51 · 2 minutes

    Ce compte Instagram parodie avec bienveillance les petites habitudes de la trentaine. Ce compte Instagram parodie avec bienveillance les petites habitudes de la trentaine.

    GÉNÉRATION - Ah, la trentaine . Trop vieux pour faire la fête trois jours de suite, mais encore trop jeune pour remettre en question sa routine. Sur Instagram, le compte humoristique @latrentainetmtc a décidé de rendre hommage à cette génération pleine de contradictions. Le compte est tenu par une dessinatrice autrice du livre Les Chroniques de la trentaine .

    “J’ai lancé le compte la veille de mes 30 ans en plein questionnement existentiel”, raconte-t-elle. “Je me suis rendu compte que j’étais loin d’être la seule vu qu’on est 155.000 trentenaires maintenant. C’est une petite bulle de fun où on oublie toutes nos responsabilités d’adulte et on rit ensemble.”

    Dernière publication en date? Une série de “ Monsieur Madame” , qui met en scène avec bienveillance les clichés les plus récurrents sur les trentenaires. Et si vous êtes de cette génération, vous allez forcément vous reconnaître. Surtout si vous passez vos après-midi dans des magasins déco, vous ne tenez plus l’alcool et vous essayez - sans succès - de vous mettre au yoga, au Qi Gong ou au pilates.

    Des créations que la dessinatrice a élaborées avec ses followers: “On en a trouvé des très marrants et réalistes dans lesquels on se reconnaît tous. Tout est créé main dans la main avec ma super communauté, j’échange avec eux au quotidien, ils sont très drôles.” On vous laisse savourer.

    D’ailleurs, le compte propose aussi un bingo spécial vacances.

    Le compte déculpabilise aussi sur des sujets qui nous touchent, en particulier cette génération, comme la pression sociale.

    Et vous, quel trentenaire êtes-vous?

    Les Chroniques de la trentaine
    disponible ici .

    À voir également sur Le Huffpost: Avec “The Line”, l’Arabie saoudite a sa ville parfaite mais seulement en 3D

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      Pour adopter un animal de compagnie, il vous faut désormais un "certificat d'engagement"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 14:58 · 5 minutes

    100.000 animaux de compagnie sont abandonnés chaque année. 100.000 animaux de compagnie sont abandonnés chaque année.

    ANIMAUX - L’achat ou le don d’un animal de compagnie est désormais plus encadré. Depuis le 19 juillet, un décret rend obligatoire la délivrance d’un “certificat d’engagement et de connaissance” au moment de l’acquisition d’un chien, d’un chat ou d’un équidé.

    Issu de la loi “visant à lutter contre la maltraitance animale et à conforter le lien entre les animaux et les hommes”, promulguée le 30 novembre 2021, ce certificat a pour visée de “sensibiliser et de responsabiliser les détenteurs”, selon les mots du ministère de l’Agriculture, alors que 100.000 animaux de compagnie sont abandonnés chaque année .

    Pour éviter les achats ou adoptions impulsives, ce certificat devra être rédigé par une personne titulaire de l’ACACED -Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d’Espèces Domestiques- ou une de ses équivalences. Il devra être rédigé au moins 7 jours avant la cession de l’animal.

    Respecter les besoins de l’animal

    Il sera obligatoire pour “toute personne physique qui acquiert à titre onéreux ou gratuit un animal”, est-il écrit dans le décret. Outre les chats et les chiens, les animaux de compagnie concernés sont les furets et les lagomorphes -lapins, lièvres et pikas- non destinés à la consommation humaine, ainsi que les équidés.

    “Le certificat précisera plusieurs informations en fonction de l’espèce: ses besoins, les obligations vis-à-vis de l’identification et les implications de la détention d’un animal”, précise le ministère au HuffPost, qui indique qu’une “instruction technique” viendra apporter des précisions sur son format.

    Le document donnera notamment des informations sur le coût financier de l’animal en question (nourriture, garde éventuelle, soins...) et logistique (garde en cas d’absence, espace nécessaire, sorties quotidiennes, nourriture...).

    Un certificat “fondamental”

    Pour Jean-Charles Fombonne, président de la Société protectrice des animaux (SPA), ce certificat répond à un besoin “fondamental”. “Nous étions tout à fait favorables à ce certificat, confirme-t-il auprès du Huffpost . Les gens vont signer et s’engager à s’occuper de leur animal de la façon qui convient le mieux à ses besoins biologiques.”

    C’est d’ailleurs une démarche qui est proche de celle en vigueur dans les refuges de la SPA et de la majorité des associations. “Lorsque les gens viennent chez nous, ils ne disent pas: ’J’ai vu Kiki sur le site’ et ok, on va leur chercher Kiki et ils repartent avec”, développe-t-il. C’est l’ensemble de la famille qui vient, on les interroge sur leurs revenus, le nombre d’heures où ils sont présents chez eux, la surface de leur logement, où est-ce qu’ils passent leurs vacances, etc.”.

    Un nombre record d’animaux en refuge

    Le président de la SPA regrette tout de même que ce décret n’ait pas été publié trois semaines plus tôt. “Dans la perspective de l’été, nous aurions pu nous appuyer dessus pour préparer un peu le terrain”, souligne-t-il, cette saison étant la période de l’année où il y a le plus d’abandons. “Mais mieux vaut tard que jamais!”

    Après deux ans de crise sanitaire, cet été est particulièrement préoccupant : les refuges de la SPA comptent deux fois plus d’animaux que d’habitude, un chiffre jamais atteint. “On a une constante sur les chiens, mais on a beaucoup plus de chats car il n’y a quasiment pas eu de stérilisation à cause du Covid, estime Jean-Charles Fombonne. Et nos concitoyens ont envie de monter dans un avion ou dans un train et d’aller se balader, donc on a eu beaucoup moins d’adoptions que d’habitude.”

    Pas encore de sanctions

    Pour le président de la SPA, ce nouveau certificat va permettre de balayer l’idée selon laquelle il ne s’agit que de la vente ou du don d’un animal. “Cela formalise le fait que ce don ou cette vente a été raisonnée et débattue avec le futur propriétaire.” Seule incertitude, selon lui, il faut que cela soit fait de manière “sérieuse”.

    “Si les gens signent le certificat comme quand ils sont sur Google et qu’on vous demande d’accepter quelque chose et que vous cliquez parce qu’il y a 320 pages d’informations en caractère 2 à lire et que personne ne le fait jamais”, compare-t-il. Pour l’instant, il n’y a pas encore de relais pénal et contraventionnel.

    Le ministère de l’Agriculture précise qu’un “autre décret à venir précisera les sanctions pour le cédant qui ne vérifie pas que l’acquéreur ait signé un certificat et pour la personne délivrant un certificat non conforme.”

    Pour autant, difficile d’imaginer qu’il s’applique aux dons d’animaux entre particuliers. “Cela serait intraçable pénalement et cet encadrement est surtout important quand ce sont des professionnels qui donnent à des non-professionnels, estime Jean-Charles Fombonne. Et pas si votre grand-père vous donne un chat ou un chien.”

    Familles d’accueil

    Dans le cas du placement d’un animal de compagnie auprès de familles d’accueil, le décret précise les informations essentielles comprises dans le “contrat d’accueil” du chat, chien ou hamster qui doit être signé par la famille d’accueil et tout refuge ou toute association ayant recours au placement.

    Pour Jean-Charles Fombonne, c’est aussi une bonne chose parce que cela “permet d’officialiser le fait que beaucoup d’associations, qui n’ont pas de refuges, vivent grâce à des familles qui accueillent les animaux en attendant qu’ils soient adoptés.”

    Peines durcies pour sévices ou abandon

    La loi “visant à lutter contre la maltraitance animale et à conforter le lien entre les animaux et les hommes”, promulguée le 30 novembre 2021 , prévoit notamment l’interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques et delphinariums.

    Concernant les animaux domestiques, la loi met aussi fin à la vente de chiots et chatons en animalerie en 2024, encadre davantage la vente d’animaux en ligne et durcit les peines pour sévices ou abandon. “Nous aurions aimé que la vente d’animaux sur Internet soit totalement interdite”, regrette le président de la SPA, qui craint un “effet de bascule”.

    D’autres décrets d’applications et arrêtés sont attendus dans les prochains mois sur cette grande loi contre la maltraitance animale, notamment sur le volet pénal. L’entrée en vigueur de ces différents textes s’échelonnera d’octobre 2022 à juillet 2023.

    À voir également sur Le HuffPost : Des manchots refusent qu’on baisse la qualité de leur poisson

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      Des microplastiques dans les bouteilles d'eau? Cette étude alerte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 14:01 · 3 minutes

    C'est l'eau de la bouteille Vittel Kids, destinée aux enfants, qui contient le plus de microplastiques selon l'enquête d'Agir pour l'environnement. C'est l'eau de la bouteille Vittel Kids, destinée aux enfants, qui contient le plus de microplastiques selon l'enquête d'Agir pour l'environnement.

    PLASTIQUE - “Nous buvons du plastique!”, interpelle, dès le début de son enquête, l’association Agir pour l’Environnement, qui vient de publier un rapport sur la présence de microparticules de plastique dans les eaux embouteillées . Une alerte qui fait écho à l’un des chiffres de l’enquête: 78% des eaux en bouteille analysées sont contaminées par des microplastiques .

    Pour ce faire, l’enquête, révélée ce jeudi 21 juillet par RTL et franceinfo et réalisée par le laboratoire breton Labocea, a analysé le contenu des neuf bouteilles d’eau en plastique les plus vendues en France. Parmi les marques étudiées, on retrouve Badoit, la marque de grande surface Carrefour, Cristaline, Evian, Perrier, Vittel et Volvic. Pour Evian et Vittel, des bouteilles en plastique vierge et plastique recyclé ont été étudiées.

    “Plusieurs rapports et études sont déjà sortis sur le sujet, comme celle de l’OMS en 2019, on ne vient que le confirmer mais on a voulu tester des marques françaises, et les plus vendues, pour rendre ça concret”, souligne au HuffPost Magali Ringoot, coordinatrice des campagnes de l’association. En Europe, la France est en effet le sixième pays le plus consommateur d’eau en bouteille, rappelle l’association.

    La marque Cristaline est l'eau minérale en bouteille la plus consommée en France. La marque Cristaline est l'eau minérale en bouteille la plus consommée en France.

    121 microplastiques dans Vittel Kids

    Au-delà du chiffre de 78% d’eaux en bouteille contaminées, l’enquête souligne que “le nombre de microplastiques détectés est très variable, allant de 1 à 121 microparticules”. Avec ses 121 microplastiques par litre, la Vittel Kids, destinée aux enfants , se distingue en effet des autres eaux analysées. “C’est la Vittel Kids qui détient le triste record du nombre de microplastiques”, appuie l’association.

    “À raison d’une moyenne de 131 litres d’eau embouteillée consommés par an, un enfant est donc susceptible d’ingérer, pour ce simple usage, près de 16.000 microparticules de plastique chaque année”, complète-t-elle.

    En deuxième position, l’eau plate Cristaline arrive loin derrière avec huit microplastiques détectés et la Vittel classique, troisième, en contient cinq. Les autres bouteilles détiennent moins de quatre microparticules de plastique. Seuls l’eau Carrefour et l’eau Volvic en détiennent zéro. L’écart est donc remarquable.

    “On a une hypothèse à ce sujet. C’est la seule bouteille en plastique qui a un capuchon et un embout qui ressemblent à une tétine. Cela viendrait donc de l’ouverture de ce capuchon, plus fréquente et qui conduit le plastique à davantage se fragmenter, et à créer plus de microplastique, d’autant plus que l’enfant peut le mâchouiller”, explique Magali Ringoot. “C’est aussi le seul capuchon en polypropylène. Tous les autres sont en polyéthylène”, ajoute-t-elle.

    Une présence sous-estimée

    Pour la coordinatrice des campagnes d’Agir pour l’environnement, ces résultats sont alarmants, d’autant plus que les résultats de l’enquête sont certainement sous-estimés. “Notre enquête s’est faite avec des conditions très strictes autour des bouteilles analysées. Elles n’ont été ouvertes qu’une fois et n’ont pas été exposées à la chaleur”. Or, ces facteurs peuvent favoriser l’apparition de microplastiques, selon les scientifiques. “Le laboratoire n’a également pas détecté les nanoparticules”, complète Magali Ringoot.

    Pour lutter contre ce phénomène, l’association demande un contrôle des microplastiques dans les eaux embouteillées ainsi que l’interdiction des bouteilles en plastique d’ici 2027. Magali Ringoot le rappelle: si la pollution microplastique est peu visible, elle reste très “contaminante”.

    À voir également sur Le HuffPost: “Elle crée un tampon géant pour que les marques de protection intime arrêtent le plastique”

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      Le cahier de vacances: entre mon avis de maman et de conseillère pédagogique, ce que j'en pense - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 08:32 · 9 minutes

    Au niveau survolage des révisions grâce au cahier-vacances, on est plutôt sur du vol Concorde que sur l’hélico de La Carte au Trésor: le programme est très très vite balayé. Au niveau survolage des révisions grâce au cahier-vacances, on est plutôt sur du vol Concorde que sur l’hélico de La Carte au Trésor: le programme est très très vite balayé.

    PARENTS ET ENFANTS - Il y a des choses indétrônables qui, comme Fort Boyard, reviennent invariablement chaque été:

    • les photos de plage (option musique “Happy” de Pharrel Williams) ou de sorties au marché (ambiance musicale “Le temps est bon”) sur Insta (hashtage FamilyTime)
    • Bison pas-si-fûté-que-ça qui -oh scoop!- voit rouge le premier samedi du mois
    • le débat cocktail du moment (le Spritz, c’est déjà dépassé?)
    • et les cahiers-vacances !

    À l’époque où tout le monde a un avis sur tout (surtout quand on n’est pas concerné directement), les cahiers-vacances font encore débat: pour ou contre? Est-ce que je suis une horrible mère-tigre si j’achète des cahiers-vacances à mes enfants? Est-ce que je suis une mauvaise mère qui se désintéresse de la scolarité de ses enfants si je passe devant les cahiers-vacances aussi vite que devant les saucisses de tofu? Et si (comme tout dans la vie!), ce n’était pas aussi simple que cela? Voici quatre idées reçues sur les cahiers-vacances, que vous avez certainement entendu au détour d’un rayon de supermarché ou d’une terrasse de maison de famille;  et mon avis “double casquette” (maman/professionnelle de l’éducation) sur la question:

    Idée reçue numéro 1: “C’est pour les occuper”

    On ne va pas se mentir, durant l’année scolaire, les devoirs, c’est la galère! Les temps de vacances en famille sont comptés, et on l’a vu lors du confinement, il est très rare de se retrouver tous ensemble sans rien à faire. C’est d’ailleurs le but même des vacances (n’oubliez pas l’étymologie “vaquer”): déconnecter le cerveau, permettre à tout de qui a été accumulé dans l’année de décanter pour mieux être emmagasiné, débrancher. C’est aussi permettre aux enfants de ne plus être des élèves et de redevenir uniquement des enfants. Ils ont d’ailleurs toujours du mal à se positionner lorsque quelqu’un leur demande durant l’été “Tu es en quelle classe?”… Alors, cet été, on va manger des moules frites, on apprend à nager en sirène, on joue au Times Up, on fait des Mojitos les yeux fermés, mais on fout la paix aux gosses avec les devoirs! Les devoirs attendront le 1er septembre…

    Cela dit, il est vrai que certains cahiers de vacances sont bien ficelés, et que pour des enfants au profil plutôt scolaire (= qui vont aimer rester assis 30 minutes avec une gomme et un crayon et prendre plaisir à résoudre des exercices), les exercices des cahiers sont attirants. La plupart fonctionnent par double page articulée autour d’un thème (souvent été ou vacances, mais pas systématiquement) avec un texte à lire. Cela peut faire une palette d’activité parmi d’autres, et un compagnon idéal pendant la sieste des parents (moins bruyant que la télé, moins énergivore que la Switch).

    Idée reçue numéro 2: “C’est pour garder l’habitude de l’école”

    Imaginez-vous un moment ce que vous n’aimez pas du tout dans votre travail; au hasard, le “brainstorming” de début de journée comme on dit (ou disait? En tout cas en “province” et a fortiori dans l’Éducation nationale, on n’utilise toujours pas ce terme…); bref, la réunion inutile qui ne sert qu’à celui qui l’anime, vous visualisez bien? Eh bien, imaginez-vous que pendant vos vacances à l’île de Ré, votre Boss décide d’organiser cette réunion tous les matins en visio “pour garder l’habitude de la réunion”? Ou que votre mari, admettons serrurier de profession, démonte la porte d’entrée du bungalow chaque jour pour “garder l’habitude”?

    Idée reçue numéro 3: “C’est pour réviser”

    Au niveau survolage des révisions grâce au cahier-vacances, on est plutôt sur du vol Concorde que sur l’hélico de La Carte au Trésor : le programme est très très vite balayé. En même temps, 36 semaines en 40 pages, ça ne pouvait pas en être autrement, et c’est plutôt tant mieux. Les exercices sont par contre toujours très bien adaptés au niveau de la classe. Pour l’intensité des révisions, on va dire que l’on est au même niveau que vous qui mettez votre dernière série Netflix en VOST « pour réviser votre anglais ». Ca entretient un peu, mais ça ne vous a pas transformé en Shakespeare.

    Est-ce que je suis une horrible mère-tigre si j’achète des cahiers-vacances à mes enfants? Est-ce que je suis une mauvaise mère qui se désintéresse de la scolarité de ses enfants si je passe devant les cahiers-vacances aussi vite que devant les saucisses de tofu?

    Un enfant qui a des difficultés en classe les a très certainement depuis le début de l’année scolaire. Penser pouvoir combler ces difficultés ou « rattraper » un quelconque retard est illusoire. De nombreux parents, et cela part toujours d’une bonne intention, proposent pour éviter le redoublement de leur enfant de le faire réviser pendant les vacances, or c’est juste impossible… Il peut être salutaire, si vous souhaitez faire une remise à niveau, de vous tourner vers une structure ou de déléguer ces révisions à un autre adulte de votre famille; afin de conserver des moments de plaisir et de repos avec votre enfant.

    Idée reçue numéro 4: “C’est pour s’amuser”

    La plupart des cahiers de vacances proposent des choses très ludiques : si le format ne varie pas (on reste sur du A4 couverture plastifiée), les éditeurs rivalisent d’idées (gommettes, personnages emblématiques, QR code,…) pour être choisi dans la masse des cahiers. Les textes, par leurs difficultés et leurs thèmes, sont adaptés à l’âge préconisé. L’écrit est peu présent pour ne pas trop solliciter, on retrouve beaucoup de mots à relier, de mots croisés, de phrases à trous,… Les enfants prennent beaucoup plaisir à réaliser ces exercices peu couteux où ils sont la plupart du temps en réussite. Cela permet de balayer tous les thèmes et de réactiver certaines connaissances. Encore une fois, ce sont les enfants « scolaires », ceux qui apprécient déjà les règles du jeu de l’école, qui se plieront le plus volontiers aux l’exercices du cahier-vacances.

    Pour s’amuser, et pour apprendre, un enfant a particulièrement besoin de manipuler et de verbaliser avant de pouvoir saisir le concept. Les vacances d’été, déconnectées de la maison qui plus est, sont l’occasion idéale de partager des moments en famille, de vivre des expériences et de les transposer à des situations scolaires (ou pas) : parties de jeux de cartes, match de foot sur la place, préparation du pique-nique, …. Toutes les situations de la vie quotidienne peuvent être l’occasion de réactiver des connaissances et de questionner le monde. Mais pour qu’une expérience soit pleinement saisi par son cerveau, il faut que l’enfant ait vécu la situation, manipulé des matériaux, et que vous ayez échangé avec lui (vous lui avez verbalisé clairement ce qu’il s’est passé, vous l’avez questionné, vous lui avez expliqué, vous en avez reparlé quelques jours plus tard,…).

    Alors on fait quoi pour les occuper, garder l’habitude de l’école, les faire réviser et les amuser, sans cahier vacances?

    Chaque domaine scolaire peut être abordée durant les vacances d’été en famille de façon très ludique et concrète à la fois. Se trouver dans un nouvel environnemment permet déjà d’aborder la découverte du monde (sciences, physique,…) par des questions simples :  Où sommes-nous ? Qui vit ici ? Quel est le climat, la faune et la flore caractéristiques ? Comment sont traités les déchets ? sont autant de questions qui ouvrent la discussion. Les activités physiques sont également plus denses : entre la balade du soir, les raquettes sur la plage, la danse du camping, aucune occasion de bouger son corps n’est laissé de côté.

    Les jeux de société et moments de jeux partagés entre plusieurs générations permettent aux plus jeunes de travailler les liens et les règles de vie de façon ludique. La logistique des repas, recettes de cuisine et préparation de la table, fait travailler la numération : le plus jeune compte les pêches et les melons, tandis que le plus grand révise la proportionnalité en préparant une quiche au thon pour 12 personnes.

    Le temps long des vacances permet aussi de se plonger dans le plaisir de lire : posez votre téléphone, et accompagnez votre enfant dans la lecture en prenant vous même un livre !  Si vous avez prévu le coup, deux ou trois petits romans ou BD (recommandés par le libraire) ont rejoint votre valise. Sinon, vous pouvez choisir avec votre enfant : de nombreuses résidences de vacances proposent des services de bibliothèques. Et pas de pression si ce n’est pas l’année pour lire un pavé : les magazines pour enfants et jeunes se sont bien développés, vous trouverez des titres dans presque tous les thèmes. Et qui sait, votre enfant découvrira un magazine qu’il voudra continuer de lire une fois les vacances finies ! On fait lire tout, tout le temps ; la carte du restaurant, les pannaux sur le marché, le règlement de la piscine. On montre ainsi que lire, c’est accéder à un nouvel univers. Et comme savoir lire ne veut pas dire ne plus être un enfant, on n’abandonne pas trop vite le rituel de lecture de l’histoire du soir !

    Enfin, l’été est le moment idéal pour laisser son esprit vagabonder et s’adonner à la création artistique : roue sur la plage, Land Art dans la forêt, dessins sur la nappe, écriture d’une histoire à plusieurs voix,… tout est bon pour laisser libre court à son imagination. Les nombreux spectacles de rues apportent de l’eau au moulin des enfants, et vous aurez du mal à finir l’été sans un « pesctacle  » produit par les petits cousins S’ils se débrouillent bien, ils vous feront payer l’entrée, mais ce n’est pas grave… ce sera l’occasion de faire des maths !

    Ce témoignage, initialement publié sur Le Blog de Carla , a été reproduit sur Le HuffPost avec l’accord de son autrice.

    À voir également sur Le HuffPost: 8 alternatives aux cahiers de vacances pour apprendre autrement

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      En pleine canicule, comment habiller son bébé la nuit?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 16:30 · 2 minutes

    Pendant un pic de chaleur, il faut faire attention à l'habilement de bébé pendant qu'il dort. Pendant un pic de chaleur, il faut faire attention à l'habilement de bébé pendant qu'il dort.

    CANICULE - Vous avez du mal à dormir quand il fait chaud? Imaginez comment un bébé peut le vivre. Alors qu’ une “apocalypse de chaleur” et des records de températures sont attendus ce lundi 18 juillet en France - jusqu’à peut-être 40°C à Brest -, il ne faut pas hésiter à déshabiller les petits la nuit quand le mercure augmente.

    “La température de la chambre où dort votre bébé doit être comprise entre 18°C et 20°C”, souligne en effet Santé Publique France . “S’il fait plus chaud, l’enfant peut dormir en simple pyjama ou en body”, ajoute ensuite l’agence nationale de santé publique.

    Sur son site, la version britannique de BabyCenter, dont le contenu est approuvé par des médecins, indique plus précisément température par température ce que doit porter un bébé la nuit tombée, via une infographie .

    Une couche-culotte suffit au-delà de 27°C

    Ainsi, si entre 18 et 21°, un bébé peut supporter un body manches courtes, un pyjama et une gigoteuse TOG 1, entre 22 et 23°, un body manches courtes et une gigoteuse TOG 1 suffisent. Entre 24°C et 25°C, il faut opter pour un body manches courtes et une gigoteuse TOG 0.5. En fonction de la température, il faut en effet adapter l’indice de chaleur de la gigoteuse, à partir du Thermal Overall Grade (TOG). Les gigoteuses TOG 0.5 et 1 sont les plus légères.

    “Je vous recommande de la coucher en couche – body – turbulette”, avait également recommandé en ce sens le média Mpedia , spécialiste de l’enfant, à une maman s’interrogeant sur la température de la chambre de son bébé, estimée à 24°C. Enfin si la température dépasse les 26°C, un simple body manche courte est conseillé.

    Sur son infographie publiée en 2014, la blogueuse et maman Céline Laurent ajoute qu’au-dessus de 27°C, une couche-culotte suffit. Des conseils bons à suivre par temps de grande chaleur pour la pédiatre Gwenaëlle d’Acremont, interrogé à ce sujet par Le HuffPost en 2017. Quoi qu’il arrive, il ne faut surtout pas oublier d’aérer la chambre, avait-elle ajouté.

    ″Tout dépend de la corpulence de votre enfant (rondelet ou mince) et de son métabolisme personnel, comme pour nous. Regardez comment il est au réveil et adaptez en fonction”, rappelle enfin la pédiatre ambulatoire Catherine Salinier à Mpedia .

    À voir également sur Le HuffPost: “Les boissons à privilégier ou à éviter face à la canicule”

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      Avec une robe inspirée d'une tenue de Billy Porter, cet ado a fait fureur à son bal de promo

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 12:32 · 3 minutes

    MODE - Il a fait l’unanimité. Début juillet, Korben White, un adolescent de 16 ans originaire du Norfolk, une région à l’est du Royaume-Uni , s’est rendu à son bal de promo dans une longue robe rouge. Il a été acclamé et applaudi par ses camarades de classe à son arrivée. La tenue est inspirée de celle que portait Billy Porter , un acteur américain star de la série télé “ Pose ”, lors de la cérémonie des Oscars de 2019.

    Selon le site yahoo.com, Korben White était invité jeudi 14 juillet dans l’émission télé britannique This Morning avec sa mère , Nina Green, où il a avoué sa surprise quant à la réaction de ses camarades: “Oui, j’ai la chance d’avoir une école, des amis et une famille qui me soutiennent autant et le fait d’être accepté a été incroyable.”

    “J’ai toujours aimé les robes, les Barbies et m’habiller avec les robes de mes cousines quand j’avais quatre ans, mais quand j’ai eu 12 ans, je me suis dit que je voulais porter une robe au bal de promo”, a déclaré l’adolescent.

    Plus tôt ce mois-ci, sa mère avait posté sur les réseaux sociaux des photos de son fils dans la fameuse robe, avouant durant l’émission qu’elle était un peu nerveuse avant de les partager. Elles sont devenues virales très rapidement. Korben White étant là aussi félicité pour son choix vestimentaire.

    La robe était composée d’un smoking rouge à paillette sur la moitié supérieure avec une jupe ample et flottante sur la moitié inférieure, le tout accompagné d’un nœud papillon surdimensionné, d’une pochette rouge et or et d’un diadème doré. Il a ajouté: “Nous avons pensé que c’était incroyable et que cela brisait ces stéréotypes de genre.”

    “J’espère que le fait que je sois un garçon ordinaire en robe peut montrer au monde que l’on peut s’exprimer et qu’il n’y a rien de mal à être un peu féminin ou masculin.”

    L’acteur Billy Porter avait revêtu une tenue très similaire, mais de couleur noire. En portant cette robe, il avait voulu normaliser les différences et exprimer pleinement sa passion pour la mode et sa masculinité.

    Billy Porter à la soirée Vanity Fair qui a suivi la cérémonie des Oscars 2019 (sans son nœud papillon blanc) Billy Porter à la soirée Vanity Fair qui a suivi la cérémonie des Oscars 2019 (sans son nœud papillon blanc)

    Félicité sur les réseaux sociaux

    Toujours selon yahoo.com , la maman du jeune anglais a été très élogieuse à l’égard de son fils: “Je suis tellement fière qu’il ait montré qui il est et qu’il soit fidèle à lui-même. (...) C’est tellement important pour moi de laisser nos enfants être qui ils sont, parce que je crois que si vous laissez vos enfants être qui ils sont, vous n’obtiendrez jamais que le meilleur d’eux.”

    Le plus touchant pour elle? La réaction de ses amis à l’école: “Ils ont applaudi, ils ont tous applaudi et applaudi. Et sentir ce niveau d’acceptation signifie tellement, parce qu’il y a des enfants qui ne reçoivent pas ce soutien.”

    Cette mère comblée avait même quelques conseils à distiller: “Pourquoi cacher à votre enfant ce qu’il est vraiment? Il n’aura pas une vie heureuse. Au bout du compte, ce n’est l’affaire de personne d’autre. Personne d’autre ne vit votre vie à votre place. Vous devez tout accepter.”

    À voir également sur Le HuffPost : Elizabeth II apparaît une dernière fois à son jubilé après un défilé avec son hologramme

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      5 activités pour les enfants à faire en pleine forêt

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 07:00 · 8 minutes

    L'école de la forêt propose des activités pour connecter avec la nature. L'école de la forêt propose des activités pour connecter avec la nature.

    NATURE - Quitter les salles de classe pour un grand bol d’air frais, n’est ce pas le rêve de tous les enfants? Ce n’est plus un songe aujourd’hui. De plus en plus d’écoles mettent en place des initiatives pour faire classe dans la nature, suivant une pédagogie bien précise. Celle-ci est développée dans l’ouvrage L’école de la forêt . Coécrit par la journaliste Pascale D’Erm et le réseau de pédagogie par la nature, paru aux éditions La Plage, il explique ce système d’éducation et propose un large panel d’activités à faire en forêt .

    Suivant le principe “prendre soin de soi, des autres et de la nature”, ces jeux visent à développer les sens, l’intelligence émotionnelle, les connaissances de la forêt ou encore la communication et la coopération. Et entre les brindilles et les pommes de pin, les traces et les cris d’animaux , les arbres, l’eau et les fleurs, la forêt regorge de ressources et les possibilités d’activités sont énormes.

    Nous vous en avons sélectionné cinq issues du livre, que nous reproduisons ci-dessous:

    1. Mon ami l’arbre

    L'idéal pour passer un moment au calme pour l'enfant avec L'idéal pour passer un moment au calme pour l'enfant avec "son ami" arbre

    À partir de:

    • 3 ans

    Cette activité développe:

    • la coopération
    • la communication
    • la confiance
    • le prendre soin

    Les enfants sont en binômes; à tour de rôle, les yeux bandés (ou fermés, si l’enfant est plus à l’aise comme cela), ils sont guidés par leur camarade vers un arbre. Le guide va prendre soin de son camarade, en ralentissant le pas, indiquant s’il y a des obstacles ou des branches à éviter.

    Toujours les yeux fermés (surtout, ne pas enlever le masque ou le foulard tout de suite!), ils vont toucher son écorce, évaluer le nombre de branches basses, leur localisation, sentir et humer les arômes qui s’en dégagent, et ensuite ils vont essayer de le retrouver une fois la vue retrouvée. Pour cela, l’enfant est ramené au centre du terrain par son binôme et son masque retiré.

    Ensuite son camarade l’accompagne dans ses recherches, lui soufflant des indices au besoin. Une fois l’arbre retrouvé, l’enfant peut passer un moment au calme près de “son ami” l’arbre. S’il ne le retrouve pas, ce n’est pas grave, il s’en choisit un autre !

    Variante

    Pour les plus petits, un binôme adulte-enfant peut être pertinent, surtout lorsqu’il est temps de se laisser guider par le jeune enfant. Une belle opportunité de faire confiance et de lâcher prise !

    L’avis de l’autrice Pascal D’Erm

    “La vue est un sens dominant pour nous et ce jeu nous apprend à développer le sens du toucher. Il y aussi un attachement émotionnel que l’enfant garde avec son arbre tout au long de l’année.”

    2. Peinture et sculpture de boue

    Contrairement aux idées reçues, la boue de la forêt est en fait très propre Contrairement aux idées reçues, la boue de la forêt est en fait très propre

    À partir de:

    • 6 mois

    Cette activité développe:

    • la coopération
    • l’imaginaire
    • la communication

    Si la boue est parfois qualifiée de sale, la boue de la forêt est en fait très propre; il est aussi prouvé qu’elle renforce le système immunitaire et booste la santé mentale. En plus, la boue part à la machine, alors que les souvenirs de bons moments en nature, eux, ne s’en vont pas! Du fond du cœur, nous invitons petits et grands à peindre avec de la boue sur du papier, du tissu (un grand drap), les arbres… avec un bâton, des pinceaux nature (une branche avec un peu de mousse, des feuilles en son extrémité, une plume…), ou bien juste avec les mains, les pieds…

    On peut aussi faire des sculptures de boue – des visages sur les arbres, ou bien, en 3D, des châteaux de boue, des tours de boules de boue (boules de boue de différentes tailles empilées les unes sur les autres que l’on peut les recouvrir de matériaux différents si l’on veut : terre sèche, mousse, herbe, etc.).

    Variantes

    Lancer de boules de boue sur une cible ou un rideau de douche transparent (possibilité d’être derrière le rideau pour rigolades garanties).

    Dorogando: art japonais de la boule de boue polie.

    L’avis de l’autrice Pascal D’Erm

    “Il y a quelque chose d’extrêmement libérateur à se salir avec la boue, à rebours de l’éducation qu’ils ont reçu. Qui plus est, peindre avec de la boue est un geste artistique très ancien qui renvoie à la créativité des premiers humains aujourd’hui bridée par une société hygiéniste.”

    3. Le tableau nature

    L'occasion de découvrir pleins de petits trésors de la nature L'occasion de découvrir pleins de petits trésors de la nature

    À partir de:

    • 2 ans

    Cette activité développe:

    • l’attention
    • l’observation

    L’adulte collecte 5 ou 6 “trésors” de la forêt (pommes de pin, feuilles d’arbre, brins d’herbe, petites branches, cailloux...) - de préférence au sol. Il les dispose sur un tissu, tel un tableau de nature, et les enfants ont 30 secondes pour bien le fixer dans leur mémoire. Ensuite, ils ferment fort les yeux pour capturer l’image mentale de ce qu’ils ont vu, tel un appareil photo. L’adulte recouvre le tableau de nature d’une petite nappe et les enfants doivent alors trouver dans la forêt les mêmes “trésors” et reconstruire le tableau.

    Ne pas hésiter à remontrer le tableau si un enfant n’a pas trouvé (il s’agit d’un jeu!) et même à inverser les rôles - les enfants préparent un tableau à reconstituer pour les adultes.

    L’avis de l’autrice Pascale D’Erm

    “Les enfants se concentrent sur des détails de la nature qu’ils survolent habituellement sans vraiment les voir. Ils deviennent beaucoup plus observateurs.”

    4. Le miracle d’eau et de glace

    Le miracle d'eau et de glace est l'occasion d'échanger avec les enfants sur le cycle de l'eau Le miracle d'eau et de glace est l'occasion d'échanger avec les enfants sur le cycle de l'eau

    À partir de:

    • 4 ans

    Cette activité développe:

    • la créativité
    • l’émerveillement
    • les sens
    • la compréhension du monde

    Un jeu à faire en hiver, bien sûr, mais également toute l’année si vous disposez d’un congélateur!

    Les enfants commencent par collecter divers éléments à suspendre dans la glace: pommes de pin, brindilles, cupules de glands, feuilles mortes, petites pierres, plumes… Ils choisissent des récipients divers et les remplissent d’eau. Les enfants déposent leurs objets dans l’eau – certains coulent, d’autres flottent: c’est déjà une source d’amusement.

    Ensuite, une fi celle est placée dans le récipient, les deux extrémités pendent hors de l’eau. Quelques gouttes de teinture naturelle (jus de betterave…) ou de colorant alimentaire peuvent égayer l’œuvre glacée. Ensuite, reste à mettre les récipients dehors (ou au congélateur) pour la nuit. Les jours suivants, on sort les petits mobiles et on les suspend à une branche d’arbre. La lumière qui s’y reflète illuminera les yeux des petits…

    Cette œuvre d’art hivernale est aussi l’occasion de rappeler aux enfants que l’eau nous constitue à 70%, qu’elle ruisselle, s’évapore, coule selon un cycle immuable depuis des millions d’années. La transformation de l’eau liquide en glace et son retour à l’état fluide sera pour eux l’occasion d’échanger sur les cycles, les transformations, le changement.

    L’avis de l’autrice Pascale D’Erm

    “Ce jeu permet de s’émerveiller avec l’eau qui est à la base de toute la vie.”

    5. Proies et prédateurs

    À partir de:

    • 4 ans

    Cette activité développe:

    • la coopération
    • la résolution de problème
    • la communication
    • les sens

    Alliant exploration de la notion de prédation et découverte du pistage, ce jeu fait souvent naître chez les enfants un fort esprit d’équipe. Tout d’abord, il faudra aider les enfants à se répartir en deux équipes: les proies et les prédateurs. À vous de décider ensemble quels animaux vous souhaitez incarner.

    Les proies ont 10 minutes (ou tout autre temps décidé par le groupe) pour aller se cacher dans la forêt. Mais comme toute proie, les enfants de ce groupe vont laisser des traces de leur passage. Pour ce faire, ils vont marcher en file indienne en tirant une grosse branche derrière eux, marquant légèrement le sol. Après environ 8 minutes de marche, les proies s’arrêtent et se cachent aux abords de là où leurs traces se sont arrêtées.

    Une fois les 10 minutes écoulées, les prédateurs partent à la recherche des proies, observant les indices de leur passage. Il est possible de fixer un temps limite pour que les prédateurs trouvent toutes les proies, ou permettre à toute proie non trouvée de bondir pour surprendre les prédateurs. C’est amusant pour les enfants (même si ce n’est pas vraiment ce qui se passe dans le monde animal, ce qui leur est expliqué).

    VARIANTE

    Il est possible de laisser des flèches faites avec des bâtons au sol pour marquer le chemin de l’équipe proies, mais aussi des bouts de laine naturelle d’une couleur assez neutre, ou bien encore de toutes petites pincées de farine jetées au sol ou sur les arbres. Ces différents marquages créeront des niveaux de difficultés différents.

    L’avis de l’autrice Pascale D’Erm

    “Il est parfois difficile pour les enfants de nommer des prédateurs à part le loup, le renard et le lion. Ce jeu leur apprend ce qu’est une proie, un prédateur, qui mange qui, et la chaîne alimentaire.”

    Les activités de L'école de la forêt ont pour but d'apprendre la nature aux enfants Les activités de L'école de la forêt ont pour but d'apprendre la nature aux enfants

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      "As-tu un amoureux (ou une amoureuse)?" Pourquoi il faut arrêter avec cette question

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 16 July, 2022 - 06:00 · 3 minutes

    Pourquoi il faut arrêter de demander aux enfants s'ils ont un amoureux Pourquoi il faut arrêter de demander aux enfants s'ils ont un amoureux

    ENFANTS - Ce serait mentir de dire qu’on ne l’a jamais entendue, ou posée, cette question. À notre nièce, au fils de notre meilleure amie, au petit qui est gardé avec notre fille. Dès que les enfants sont assez grands pour parler et interagir avec les autres, en gros, les adultes ont vite fait de leur demander si, oui ou non, ils ont un·e amoureux·se .

    Dans certains cas, c’est carrément une projection, une sorte de relation fantasmée avec un autre enfant qu’on leur met entre les pattes. Et si le réflexe semble plutôt anodin, parce que formulé avec tendresse, il pose en réalité les bases de stéréotypes de genre coriaces - et plus tard, ravageurs.

    De plus en plus toutefois, des parents tentent de lever le pied sur cette interrogation qui fâche, inspiré·es et encouragé·es par des écrits féministes essentiels. Pihla Hintikka et Elisa Rigoulet sont justement de celles et ceux qui oeuvrent chaque jour à déconstruire ces petites phrases plus impactantes qu’on pourrait le croire. Dans leur livre 30 discussions pour une éducation antisexiste (ed. Marabout), un recueil de dialogues qui donnent des clés pour aborder différents biais sexistes d’éducation quand on y est confronté·e, elles évoquent justement la thématique de l’amour que les adultes projettent sur les enfants.

    Pour Terrafemina, elles décryptent plus en détail ce qui cloche dans ce phénomène, et comment il participe à véhiculer et renforcer une hétéronormativité nocive. Et puis, les deux autrices concluent avec un conseil pratique: comment réagir quand une tierce personne demande à notre enfant s’il·elle a une amoureux·se. Entretien.

    Terrafemina: D’où vient ce réflexe de poser le terme “amoureux” sur les relations entre deux enfants? Pourquoi est-il si fréquent?

    Pihla Hintikka et Elisa Rigoulet: C’est un réflexe normé qui vient des adultes. Une projection que l’on a sur les relations entre enfants. On projette sur eux et elles nos propres relations. Ça vient à la fois d’une norme parentale et d’une norme de couple. Nous leur inculquons souvent ça malgré nous, comme la notion de genre par exemple. La question de l’amoureux·se est une question banale entrée dans la culture des discussions qu’on engage avec les enfants comme si on leur demandait “tu aimes le foot?” ou “comment c’était l’école aujourd’hui?”.

    Les amitiés entre petit garçon et petite fille y sont-elles plus sujettes?

    Évidemment. Ce réflexe répond à la norme de l’hétérosexualité . On impose cette norme et ce modèle sans le savoir. On ne parlerait jamais d’amour entre deux petits garçons ou deux petites filles. Par ce biais, on oublie de valoriser l’amitié entre une fille et un garçon comme les relations entre deux femmes ou deux hommes.

    Pourquoi est-ce nocif de demander à un enfant s’il ou elle a un·e amoureux·se?

    C’est ramener des problématiques adultes dans une sphère d’enfant. Alors qu’il·elle n’a rien demandé, qu’il·elle n’est pas encore en âge de comprendre ce que c’est d’être amoureux·se et qu’il·elle n’a pas encore à le savoir! C’est aussi inconsciemment engager des réflexions sexistes comme si les filles voulaient déjà séduire et les garçons déjà draguer. Ça sexualise et ça genre les rapports affectifs entre enfants.

    Quelles sont les répercussions dans sa vie d’enfant, d’ado, d’adulte?

    Ça construit chez eux et elles la notion et la norme de genre et l’hétéronormativité. Et ça l’impose autant que n’importe quelle réflexion sexiste. C’est une banalisation des rôles sexués et genrés. Les enfants avant l’âge de 7 ans n’ont souvent pas encore construit leur identité de genre . Ce n’est pas nécessaire de construire cette notion chez eux et elles alors qu’ils·elles n’en parlent pas. Et s’ils·elles en parlent, il faut leur expliquer qu’ils ont le choix et ne pas restreindre leur·s liberté·s.

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      Vive mes vacances sans enfants! - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 16 July, 2022 - 05:00 · 4 minutes

    Passer mes vacances avec ces parents-précepteurs qui semblent devenus la norme, non merci. L’éducation de leurs chères têtes blondes accaparant tout leur temps de cerveau disponible, les échanges avec des adultes sans enfants ne les intéressent pas. Passer mes vacances avec ces parents-précepteurs qui semblent devenus la norme, non merci. L’éducation de leurs chères têtes blondes accaparant tout leur temps de cerveau disponible, les échanges avec des adultes sans enfants ne les intéressent pas.

    ENFANTS - Les lieux de détente et les vacances “No Kid” se développent partout dans le monde. Des havres de tranquillité où les childfree trouvent leur compte, tandis que les parents s’offusquent: “c’est du communautarisme!”. Moi je passe mes vacances dans un endroit où il n’y a personne, ni adulte ni enfants, mais si j’étais amenée à aller ailleurs, j’éviterais délibérément tous les lieux avec enfants -hôtels, hébergements, plages, etc. Certes les enfants sont bruyants, ils l’ont toujours été, mais à mes yeux ce n’est pas le pire.

    Le pire, ce sont les parents

    Côtoyer des familles, c’est vivre dans une salle de classe. On assiste à l’extension du domaine de l’école, avec des parents qui encouragent en permanence leurs enfants pour “faciliter les apprentissages” et qui se transforment en suppléants de l’instituteur. Chaque jour, chaque heure, doit être mis à profit pour “stimuler l’enfant”, pour “monter le niveau”, pour lui apprendre de nouveaux mots, pour lui expliquer les secrets du système solaire, les mécanismes du suffrage universel. L’enfant doit être pris en charge à longueur de journée, il faut accompagner ses acquisitions, lui trouver des activités pour qu’il soit, forcément, très-très intelligent (”éveillé” est l’euphémisme qui signifie qu’il a ou qu’il aura de meilleures notes que ses petits camarades à l’école).

    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide !

    Exemple. L’autre jour, j’étais assise dans un train à côté d’un père voué corps et âme à son sacerdoce éducatif. “Mia, regarde dehors, qu’est-ce que tu vois ?” La petite fille: “Une vache, une ferme, une route...” Le père: “C’est bien. Quoi d’autre?” La petite fille: “Une voiture, un bonhomme...” Le père: “C’est bien, Mia, bravo. Tu as oublié le poteau téléphonique. Po-teau-té-lé-pho-nique, répète après moi. Et il y a aussi un cèdre, là-bas sur la colline, tu connais le mot? Maintenant, est-ce que tu arrives à compter les maisons là-bas sur la colline?”. Un peu plus tard: “Regarde Mia, nous arrivons dans une gare. Est-ce que tu reconnais les lettres sur le panneau?” Encore plus tard: “Bravo Mia, maintenant on va regarder ton cahier de vacances.”.

    Communautaristes, les childfree ?

    Passer mes vacances avec ces parents-précepteurs qui semblent devenus la norme, non merci. L’éducation de leurs chères têtes blondes accaparant tout leur temps de cerveau disponible, les échanges avec des adultes sans enfants ne les intéressent pas. Eux ont une mission sacrée à remplir, éduquer. Leur conversation tourne autour des progrès de leurs enfants, Malo a appris à lire par la méthode Kumon, Vanille saute une classe.

    Côtoyer des familles, c’est vivre dans une salle de classe. On assiste à l’extension du domaine de l’école, avec des parents qui encouragent en permanence leurs enfants pour "faciliter les apprentissages" et qui se transforment en suppléants de l’instituteur.

    Des infos de la plus haute importance, qu’ils tiennent à partager avec le monde entier. Pour leur faire plaisir, vous pouvez engager le dialogue sur le thème de la baisse du niveau à l’école publique et sur les mérites comparés des différents types de systèmes pédagogiques, les parents sont intarissables sur le sujet. Encore faut-il que vous, cela vous intéresse...

    Quant aux childfree irrités par ce déluge pédagogique, ils sont des gêneurs, des empêcheurs d’éduquer à fond. Communautaristes, les childfree ? Le communautarisme, c’est la tendance à faire prévaloir les spécificités d’une communauté (ethniques, religieuses, culturelles, sociales…) au sein d’un ensemble social plus vaste. Or, ce sont les parents qui sont communautaristes.

    Contrairement à ce qu’ils imaginent, le reste de la société ne veut partager ni leurs préoccupations ni leur mode de vie 100% pédago. Qu’ils restent entre eux avec leurs enfants. Pour les autres, l’école est finie.

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