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      Pendant que l’Ukraine flambe, le puçage des populations continue

      h16 · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 4 March, 2022 - 08:30 · 5 minutes

    Rien de tel qu’une bonne crise pour occuper les esprits. Et faire oublier une bonne crise. Et faire obstinément avancer un agenda mondial.

    Pas de doute : il y a une méchante guerre en Ukraine dont rien n’indique pour le moment qu’elle sera gagnée facilement par les Russes ou les Ukrainiens. La propagande des deux côtés est maintenant sans répit, propagande qui s’ajoute aux biais des médias occidentaux pourris de déformations plus ou moins professionnelles et d’une absence d’auto-critique que la pandémie (rappelez-vous, c’était la crise précédente) n’avait absolument pas remis en question.

    Les esprits sont donc tous tournés vers l’Europe de l’Est et chacun y va de sa fine analyse sur le caractère imprédictible (ou prétendu tel) de Poutine, sur les forces en présence, sur les vraies raisons du conflit et, bien sûr, sur les objectifs réels des uns des autres, dont tout le monde sait qu’ils sont accessibles en quelques clics de souris, sur l’un ou l’autre réseau social pas du tout contrôlé de bout en bout.

    Et après deux années à découvrir que nos médias racontaient à peu près n’importe quoi à peu près tout le temps, tout le monde a immédiatement oublié. On recommence à donc écouter avec ferveur les mêmes médias débiter les mêmes approximations, les mêmes mensonges, à cacher les mêmes vérités inconfortables au discours officiel, participant ainsi à l’espèce de communion d’esprit débilitante dans laquelle une masse considérable d’individus barbote avec une certaine volupté.

    C’est extraordinairement pratique parce que ça permet de faire passer complètement en dehors du champ de vision toute une avalanche de nouvelles qui ne sont bonnes que pour une infime proportion de l’humanité et qui sont des cauchemars en devenir pour plus des 99,9 % restants. À l’instar d’un gorille au milieu d’un jeu de balle qu’absolument aucun observateur ne semble voir tant son attention a été focalisée sur la baballe, les médias et les politiciens actuels semblent décidés à nous faire compter les passes pour oublier le gorille au milieu du jeu :

    Car au moment même où Poutine tentait son aventure ukrainienne, propulsant l’Europe puis le monde dans une torpeur pré-thermonucléaire avec des petits bouts de combinaison NBC et des gros morceaux de guerre pas assez froide, la presse relayait avec une discrétion de violette plusieurs avancées majeures de différentes entités étatiques et para-étatiques dans le domaine de l’identité électronique.

    C’est ainsi qu’avec vigueur et obstination, l’OMS continue de pousser l’idée d’imposer un passeport vaccinal mondial , bien évidemment électronique, présenté comme la clé de déplacements internationaux fluides et joyeux.

    Eh oui : même si l’expérience passée des petits pass sanitaires puis vaccinaux aura permis de bien prendre conscience de la société à deux vitesses que les institutions promotrices tentaient de mettre en place, l’agenda se poursuit sans sembler vouloir dérailler. Et le fait que ces pass et autres numérotations citoyennes puissent être, très concrètement, employés pour installer ségrégations, divisions et punitions sur chaque individu ne semble plus effaroucher qu’une petite bande d’irréductibles (d’ailleurs commodément baptisés complotistes ou tout autre qualificatif discréditant du moment, depuis vaccino-sceptiques ou antivax jusqu’à fascistes).

    Mieux encore : en parallèle de l’OMS et de ses funestes projets d’étiquetage de la population, les États-Unis, bien qu’abandonnant État par État les différentes obligations plus ou moins ridicules qu’ils avaient mises en place, ne s’empêchent pourtant pas de réfléchir très fort à la l’instauration d’un passeport vaccinal local : le projet de « SMART Health card » permettra enfin de numériser les actuels petits cartons vaccinaux du CDC et de bien marquer le cheptel contribuable (électroniquement d’abord, le fer rouge sera pour plus tard).

    Le projet n’est pas simplement une idée en l’air qu’il conviendrait encore de fixer. En pratique, le fonctionnement précis de ce passeport est déjà suffisamment connu et détaillé pour permettre à pas mal d’autres pays de rejoindre les États-Unis (et l’OMS donc) dans leur envie folle de surveiller tout le monde, tout le temps : ainsi, toutes les provinces canadiennes ont déjà adopté la vérification de la SMART Health Card, tout comme Aruba, les îles Caïmans, Singapour et le Japon. En Afrique, la SMART Health Card est déployée au Kenya et au Rwanda, les premiers des 32 pays africains de l’alliance « Smart Africa » à adopter une approche numérique des dossiers médicaux.

    Quant à l’Union européenne… eh bien sans surprise, tout est déjà dans ses cartons dont une bonne partie est maintenant déjà ouverte et les emballages déjà défaits : de la même façon qu’il convient de façon impérative de traquer l’individu partout aux Amériques et en Afrique, il ne serait pas convenable ni propret d’oublier l’Europe qui a donc bondi sur l’occasion de construire son système d’identité électronique, eID , qui permettra – cela va sans dire mais disons-le quand même – d’apporter la sécurité, la prospérité, la paix partout dans le monde (comme, du reste, l’Union européenne était censée apporter sécurité, prospérité et paix dans le monde avec le succès qu’on peut mesurer).

    Grâce aux efforts déployés (sous couvert de « sécurité »), tous les États occidentaux puis, bientôt, tous les États mondiaux auront un moyen de pister chacun d’entre nous et, de façon bien plus pratique, de lui interdire toute transaction commerciale, toute interaction sociale, toute vie, sans avoir même à tirer le moindre coup de feu, sans avoir à faire usage de la force, sans avoir à mobiliser une police ou une armée coûteuses.

    On ne sait pas comment s’achèvera le triste cirque ukrainien, mais rien ne semble vouloir arrêter l’asservissement des peuples. On détourne notre attention avec l’incohérence crasse maintenant habituelle (on veut la liberté des Ukrainiens mais on est farouchement contre celle des Français, non vaccinés, pas assez pucés-passés-QRCodisé, par exemple), mais c’est malheureusement pour mieux laisser toutes les autorités occidentales fabriquer nos propres chaînes, placer nos propres barreaux à la prison que nous nous construisons avec application.

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      Pass sanitaire : sorti par la petite porte nationale, le passeport vert revient par la fenêtre européenne

      Jonathan Frickert · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Monday, 8 March, 2021 - 04:45 · 6 minutes

    pass sanitaire

    Par Jonathan Frickert.

    Un an après le premier confinement, la crise sanitaire n’en finit pas de faire parler d’elle. Outre les 50 000 contaminations quotidiennes prévues pour les prochains jours, le virus continue de questionner les spécialistes sur sa transmissibilité par les personnes vaccinées ou sur sa forme longue. Autant de nouvelles rendant dubitatif sur la pertinence des mesures sanitaires gouvernementales.

    Ce contexte n’empêche pourtant pas l’exécutif de remettre sur la table sa proposition de passeport vert , sorti par la petite porte fin décembre, mais qui tente son retour par la fenêtre de la politique européenne.

    Une initiative qui devrait nous inciter à la plus grande méfiance, en particulier lorsqu’on se souvient de la créativité gouvernementale de cette année.

    Après le scandale des masques, le fiasco des applications de suivi successives et la lenteur de la campagne vaccinale , le pass sanitaire est le dernier avatar d’une série de mesures à l’efficacité plus que relative.

    Un permis de revivre

    Si les réflexions sont toujours en cours, l’idée d’un pass sanitaire semble être actée dans l’esprit du gouvernement.

    En témoignent les propos du secrétaire d’État aux affaires européennes. Invité de France Inter , France Télévision et Le Monde le 28 février dernier, Clément Beaune a longuement évoqué le fameux pass sanitaire.

    La proposition consisterait à conditionner l’accès aux lieux culturels et aux restaurants, sur le modèle du défunt passeport vert avancé l’année dernière, s’apparentant pour beaucoup à un permis de revivre.

    Le retour du passeport vert

    En effet, le pass sanitaire est la résurrection du passeport vaccinal — ou passeport vert — proposé à l’automne dernier par la députée UDI du Nord Valérie Six. L’objectif était de permettre aux personnes titulaires du document de se déplacer librement.

    Initialement destiné à être introduit dans le projet de loi pérenisant les acquis de l’état d’urgence sanitaire, le passeport vert a suivi le texte sur la pile des mesures reportées sine die après une levée de boucliers sur les réseaux sociaux ainsi que sur les bancs du Sénat.

    Face au tollé provoqué, le gouvernement a donc opté pour une autre méthode. Le pass ne sera plus uniquement vaccinal, mais incluera les différents tests négatifs passés, sur le modèle des cartes de donneur de sang, et surtout sera négocié au niveau européen et non plus imposé par Paris.

    Une négociation européenne

    L’idée est un calque de ce qui se fait déjà dans le transport aérien et aux frontières de différents pays, et notamment de l’Allemagne, qui impose depuis le 2 mars la présentation d’un test PCR négatif de moins de 48 heures à toute personne souhaitant accéder à son territoire.

    La mesure, qui touche également les travailleurs frontaliers , pose la question d’une réponse européenne à la proposition de passeport sanitaire faite par plusieurs pays, en particulier touristiques tels que Chypre et la Grèce, à l’initiative de la proposition en janvier dernier.

    Les deux États souhaitent une adoption accélérée de ce dispositif et ont d’ores et déjà conclut des accords avec Israël, par ailleurs principale inspiration du procédé en vigueur dans l’État hébreu depuis le 21 février dernier .

    Placé à l’échelle européenne, le débat n’est évidemment pas fait pour se fluidifier. Souvenons-nous que la commande de vaccins a elle-même été opérée à cet échelon avec les résultats que l’on connaît.

    Dans cette optique, le fameux groupe de Visegrád, à l’exception de la Pologne, a décidé de faire chambre à part en se tournant vers le vaccin russe Spoutnik V , snobant par la même occasion les procédures européennes d’autorisations. La procédure de validation du vaccin produit par l’institut Gamaleya n’a en effet débuté que ce jeudi.

    Cette situation n’empêche pas la France d’appeler à une solidarité entre pays membres et motivant un système commun harmonisé au niveau européen.

    Impôt pour tous, liberté pour quelques-uns

    Le pass sanitaire promu aujourd’hui par Clément Beaune et l’application TousAntiCovid ont un point commun essentiel : replacer sur le devant de la scène la question du respect de la vie privée sur laquelle la CNIL aura tout intérêt à se pencher dans les prochaines semaines.

    Le pass sanitaire pose également le premier jalon d’une liberté à la carte.

    Ainsi, comment ne pas penser au fameux crédit social en vigueur en Chine ? Si la comparaison paraîtra grossière à certains, n’oublions pas que la peur induite par la pandémie a d’ores et déjà produit des effets légaux que beaucoup considéraient légitimement relégués dans les poubelles de l’Histoire.

    L’idée se rapproche ainsi bel et bien d’un système de capital de points modulé en fonction de certains paramètres comportementaux. Le fameux crédit social chinois inclut ainsi depuis le printemps dernier le respect des mesures spécifiques à la situation pandémique tels que les fermetures d’entreprises et les mesures d’isolement.

    Le pass sanitaire pourrait ainsi créer deux catégories de citoyens, avec des droits différents, mais des obligations similaires, telles que celle de payer par l’intermédiaire des impôts des services dont seraient exclus les non-vaccinés ou ceux ne disposant pas de tests négatifs valides.

    Renforcer l’inégalité vaccinale

    En soi, l’idée d’un conditionnement sanitaire de l’accès à certains services publics n’est pas une nouveauté. Depuis 1938, tout enfant scolarisé doit avoir été vacciné contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite . En 1950, la liste s’est allongée avec l’obligation de vaccination contre la tuberculose jusqu’en 2007. La liste évolue ainsi régulièrement.

    Seulement, le cas de la Covid n’est pas une simple affaire de politique de santé publique. Elle relève de la bévue bureaucratique créant une inégalité face au vaccin. Là où l’expérience israélienne fait suite à la campagne vaccinale la plus rapide du monde, la France souffre, comme de nombreux pays d’Europe, d’une lenteur largement dénoncée depuis deux mois.

    Ajouté à la priorité donnée aux seniors, le tout renforce d’avance le fossé générationnel induit par le pass sanitaire. Moins de 5 % des Européens ont ainsi reçu leur première injection à l’heure où nous écrivons ces lignes et la population se trouve frappée par l’inégalité dans l’accès aux vaccins, et ce d’autant plus s’agissant des plus jeunes. La catégorie d’âge la plus voyageuse sera donc celle qui devra attendre le plus longtemps pour reprendre une vie normale.

    En conséquence, l’inégalité face au vaccin renforce le malaise générationnel déjà présent dans l’Hexagone. De plus, il n’est pas certain que l’inclusion de tests négatifs améliore la situation. La proposition ajoute une nouvelle strate de contrainte doublée d’une d’incertitude liée à la relative fiabilité de certains tests.

    Dans son architecture actuelle, le pass sanitaire ne devrait ainsi avoir pour conséquence que de cristalliser cette situation en y apportant un vernis légal.

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      Surveillance, numérisation et traçage permanent

      h16 · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 19 February, 2021 - 08:30 · 6 minutes

    Par h16.

    Les Français, bien que têtus, devront bien se résoudre à comprendre une chose : non et non, il n’y aura pas de retour au monde d’avant . Entre deux zozotements, le président Emmanuel a été formel : même s’il ne donne pas très envie, le monde d’après est inévitable et il sera composé de quelques taxes (évidemment !) et, surtout, de pas mal de vexations à base de surveillance orwellienne, de numérisation idiote et de traçage permanent.

    Et il faudrait être un grand naïf pour croire que la surveillance, par exemple, n’est pas déjà amplement en place, que ses évolutions futures ne viseront pas autre chose que son extension toujours plus loin, plus profond dans notre environnement quotidien, et qu’elle sera utilisée à peu près exclusivement contre le citoyen, au prétexte aussi évident que mensonger d’assurer sa sécurité.

    Ainsi, sans même évoquer l’épisode rigotrolilol du « traçage-covid » qui consistait à tenter de pister les Français pour savoir s’ils étaient contaminés ou non par le virus du moment et qui se mue en pistage par QRCode , le traçage du citoyen par les autorités se met officiellement en place comme on le soupçonnait déjà il y a quelques mois lorsque l’utilisation des réseaux sociaux était évoquée par les sbires de Bercy afin de traquer les fraudeurs fiscaux au travers de leurs publications Facebook, Twitter ou Instagram.

    La chose se confirme donc petit à petit : dans l’esprit embrumé de nos technocrates fiscaux, il semble évident que les photos et autres vidéos parues sur les réseaux sociaux permettront de débusquer les petits malins dont le train de vie ne correspond pas aux déclarations fiscales.

    La pertinence de la démarche méritera d’être mesurée à l’aune des performances habituelles de Bercy, jusqu’à présent compactement infoutu de découvrir du fraudeur fiscal chez certains banlieusards au RSA qui roulent en berlines allemandes et autres lascars amusants de certains quartiers émotifs dont le train de vie ne correspond qu’assez peu à l’absence compacte de déclaration sur les di derniers exercices fiscaux.

    Gageons qu’encore une fois, il sera aisé pour le complexe fiscalo-bureaucratique de choper du père de famille blanc cis solvable de plus de 40 ans à base de « photo twitter de vos vacances en Grèce » et que tous les autres commerçants plus ou moins respectables de cités effervescentes pourront continuer leurs stories Instagram à bande son bondissante sans voir la couleur d’un rond-de-cuir de Bercy.

    Liberté surveillée, égalité variable, fraternité dans un sens, plus qu’une devise, un modus operandi .

    Pendant ce temps, le gouvernement et les médias continuent la préparation de l’opinion à un traçage permanent des petits citoyens pâte-à-modeler : l’épidémie ayant été un prétexte idéal à assigner tout le monde en résidence, puis à distribuer des sanctions et des fermetures administratives arbitrairement, le peuple est à présent docilement mûr pour le marquage.

    Ce ne sera pas aux fers rouges, on n’est pas des barbares, n’est-ce pas. On utilisera la numérotation électronique ou un de ses avatars modernes : vous sera bientôt remis un petit passeport , bien sûr obligatoire, électronique et vanté comme infalsifiable, pour prouver que vous avez bien reçu votre vaccin et que vous avez bien suivi les ordres du gouvernement, puis, inévitablement une fois que la dictature sanitaire prendra des tours plus généraux, que vous vous conformez bien aux règles comportementales écologiques, sociales, de partage, d’inclusivité et d’intersectionnalité officielles.

    Bien évidemment, annoncer brutalement une telle opération engendrerait des hauts cris chez les quelques citoyens encore vaguement éveillés, conscients de la dérive catastrophique à laquelle tout ceci se résume. Alors, ce passeport est présenté comme à la fois inévitable (avec un argument circulaire typique « les autres pays vont tous les mettre en place, nous ne pourrons donc y couper » ) et essentiellement limité à des raisons touristiques . Magique.

    Enfin, et pour parfaire un tableau décidément festif, notons les efforts acharnés de la majorité gouvernementale pour tripoter par tous les moyens possibles les modalités des prochains scrutins.

    Outre le récent report des élections régionales en juin qui montre bien la nervosité du pouvoir actuel devant une opinion publique de plus en plus remontée contre ses errements de tous ordres, il est difficile de passer sous silence le projet, par la même brochette de margoulins, de mettre en place le vote électronique, qui est à la fraude électorale ce que la mise à sac de Constantinople est au vol à l’étalage.

    Ce n’est bien évidemment pas encore présenté ainsi, le peuple-pâte-à-modeler n’est pas encore prêt. On se contentera de baptiser ça « vote par anticipation », de le cantonner à certains cas spécifiques, et de tenter le tout pour le tout au Sénat : moyennant le truchement de « machines à voter », on va pouvoir proposer à des gogos citoyens de voter plusieurs semaines avant le jour J des présidentielles, au prétexte que cela aidera à lutter contre l’abstention record.

    On utilise ainsi un procédé purement technique (une machine à voter) en feignant de croire qu’il résoudra un problème structurel et politique, l’absence de traitement des sujets importants (le régalien, la dette colossale, la fiscalité, l’administration et la bureaucratie devenues folles en France, notamment et pas seulement). Bien évidemment, le vote électronique est de surcroît une hérésie tant il est manipulable, nonobstant les promesses de maquignon des politiciens à son sujet.

    On se souviendra en outre du fiasco lamentable de tout projet informatique mené par l’État jusqu’à présent, y compris dans le domaine électoral , on rapprochera aussi cette tentative de la précédente, heureusement rejetée il y a quelques semaines à peine , d’introduire le vote par correspondance, tous autant de moyens connus pour faciliter grandement la fraude électorale, pour comprendre que l’actuel pouvoir en place fait absolument tout pour continuer ses projets néfastes quitte à truander les citoyens par tous les moyens possibles .

    Il n’y a aucun doute à avoir : nous avançons à grands pas vers la pire des sociétés où l’individu est constamment épié, surveillé, tracé, où ses opinions, mouvements, comportements sont jaugés et évalués pour mieux les sanctionner.

    Par un jeu médiatique sordide, cette société dystopique catastrophique est présentée à la fois comme désirable et désirée par une majorité alors que seule une petite minorité bruyante (dans ces médias) semble effectivement en vouloir.

    Il suffit pour s’en convaincre d’ éplucher les résultats des dernières élections municipales pour comprendre à quel point l’actuelle majorité présidentielle ne représente plus qu’une poignée de parasites épuisants (à 2,22 %, LREM est à peine plus pertinente dans le paysage politique que Lutte Ouvrière, l’épave socialiste parvenant même à faire mieux).

    Ce sont pourtant eux, que nous voyons, lisons et entendons beaucoup, beaucoup trop souvent dans tous les médias qui essaient de nous piloter vers l’abattoir orwellien, alors qu’une majorité trop silencieuse s’y oppose, dans un paradoxe d’ailleurs fort bien décrit dans un récent article de Contrepoints : on ne peut que souhaiter sinon un réveil des consciences (beaucoup de Français sont maintenant bien au courant qu’on est en train de la leur faire à l’envers) mais au moins une expression de plus en plus claire de rejet.

    La pression sociale ne peut pas marcher que dans un sens, de la minorité égalitariste et ultra-sécuritaire contre la majorité qui tient à sa liberté et à une sécurité raisonnable, régalienne et non sanitaire. La dérive est évidente, les dangers clairs et visibles, les limites largement dépassées. Tout ceci ne peut pas bien se terminer.

    Français, tenez vous prêts.
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