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      Afrique : faut-il viser l’autonomie alimentaire ?

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Saturday, 11 March, 2023 - 04:10 · 7 minutes

    Par Benoit Faivre-Dupaigre.

    Inflation, conflits, changement climatique… Pour toutes ces raisons, l’insécurité alimentaire en Afrique refait l’actualité : début janvier 2023, l’ONU alertait notamment sur la hausse de l’insécurité alimentaire « grave » au Sahel .

    Depuis trente ans, c’est la pauvreté, plus que le déficit de production, qui est mise en exergue comme cause profonde de l’insécurité alimentaire. Mais avec une population africaine qui pourrait presque doubler d’ici 2050 , la question de l’offre et donc de la production locale d’aliments redevient une priorité.

    L’insécurité alimentaire en hausse en Afrique

    La définition de l’insécurité alimentaire a évolué au cours des dernières décennies pour mieux prendre en compte ses manifestations et ses causes immédiates.

    La sous-alimentation, indicateur le plus marquant de l’insécurité alimentaire, est caractérisée par un accès moyen déficient à une alimentation saine , nutritive et suffisante . Elle touchait 278 millions d’Africains en 2021 , soit un tiers des personnes concernées dans le monde. L’Asie en représente actuellement la moitié ; mais en 2030, la sous-alimentation devrait concerner autant d’Africains que d’Asiatiques .

    En complément, des indicateurs d’insécurité alimentaire modérée et grave ont été établis à partir d’enquêtes de ménages afin de déceler des périodes de restriction ou de privation de nourriture allant jusqu’à mettre en péril la santé des personnes. L’insécurité modérée se manifeste par des repas sautés ou des quantités ingérées réduites, alors que l’insécurité grave se traduit par des journées entières sans manger.

    L’Afrique est la région du monde où non seulement la prévalence de l’insécurité alimentaire globale est la plus élevée (58 % de la population craint de ne pas pouvoir, ou ne peut pas, se nourrir tous les jours), mais aussi celle où la part de personnes en situation d’insécurité grave est la plus forte.

    Au total, 322 millions d’Africains sont touchés par l’insécurité alimentaire grave et 473 millions supplémentaires par des formes modérées, pour une population de plus de 1,2 milliard de personnes sur le continent. Sans oublier que l’Afrique concentre sept des huit pays où plus de 80 % des habitants sont en situation d’insécurité alimentaire modérée ou grave.

    La pauvreté mise en exergue

    La principale cause de la sous-alimentation est, en Afrique comme dans le reste du monde, la pauvreté. Les ménages pauvres qui achètent leur nourriture, notamment dans les villes, doivent y faire face à un coût de l’alimentation particulièrement élevé .

    L’alimentation saine en Afrique, qui coûte 3,46 dollars par personne et par jour, était en moyenne plus chère qu’en Amérique du Nord et en Europe , où la dépense moyenne équivalait à 3,19 dollars en 2020. Parallèlement, la population rurale, encore majoritaire en Afrique, dispose de peu de moyens (terres, eau, intrants) lui permettant de produire suffisamment de nourriture jusqu’à la récolte suivante.

    Logiquement, donc, c’est grâce à la forte croissance économique enregistrée lors de la décennie avant 2015 que la sécurité alimentaire avait pu s’améliorer. Dans certains cas, elle s’est accompagnée d’une nette amélioration des indicateurs de malnutrition, notamment en ce qui concerne le retard de croissance des enfants de moins de 5 ans ou l’émaciation des enfants. Ces progrès sont à mettre au crédit de politiques plus performantes de ciblage des familles vulnérables et des femmes allaitantes.

    Une dépendance alimentaire généralement modeste

    L’idée que l’insécurité alimentaire en Afrique est liée aux difficultés d’accès aux denrées (faute de revenus suffisants) plus qu’au manque de disponibilité de la nourriture est bien ancrée.

    Cependant, une autre fragilité entre dans l’équation : la dépendance alimentaire, c’est-à-dire la proportion des biens alimentaires importés par rapport à l’ensemble de ceux consommés. Globalement, elle reste modeste, puisque la part de l’approvisionnement alimentaire national issu des importations n’est que de 16 % en moyenne sur le continent (contre 13 % à l’échelle mondiale) . Mais ces chiffres cachent des inégalités au sein du continent. Ainsi, dans la moitié des pays, la dépendance aux importations céréalières est supérieure à 40 % (30 % en moyenne). Cette dépendance est encore plus marquée dans des pays comme l’Algérie, le Congo, le Gabon, le Botswana et le Lesotho, qui sont dépendants des importations céréalières à plus de 70 % (à l’inverse, d’autres, comme ceux du Sahel, ont une dépendance inférieure à 10 %).

    Or, l’analyse sur de larges données montre que plus un pays est dépendant de l’extérieur pour son alimentation, plus les indicateurs d’insécurité alimentaire sont sensibles aux dégradations macroéconomiques liées aux échanges internationaux . Cela place ces pays dans une situation de vulnérabilité en cas de choc économique, notamment sur les marchés internationaux et intra-africains, comme ce fut le cas en 2022 avec la guerre russo-ukrainienne .

    Dès lors, les perspectives de croissance démographique de l’Afrique et donc d’une hausse de la demande en nourriture couplées aux conséquences du changement climatique sur son agriculture , remettent la question de l’offre et de l’autonomie alimentaire des Africains au premier plan.

    Une demande alimentaire croissante

    D’ici à 2050, 60 % de l’augmentation de la population mondiale se produira en Afrique, et ce continent sera le seul dont la population rurale aura continué à croître (+ 35 %). L’Afrique devra satisfaire une demande alimentaire qui sera supérieure de plus de 160 % à ce qu’elle est aujourd’hui .

    La recherche de l’autonomie alimentaire est donc essentielle à la sécurité alimentaire de l’Afrique comme stratégie de réduction de la dépendance externe, de création de richesse en direction des ruraux pauvres – les plus vulnérables à l’insécurité alimentaire – et de création d’emplois (nécessaire à court terme, notamment dans les campagnes).

    Le dilemme d’une sécurité alimentaire soutenable

    La croissance de la production alimentaire est indispensable mais avec une contrainte : si l’on veut éviter l’expansion des cultures sur de nouvelles terres, notamment au détriment des forêts, cette croissance doit être atteinte en privilégiant la hausse des rendements. Cela revient à s’éloigner de la trajectoire suivie depuis les indépendances, largement fondée sur l’extension des surfaces cultivées .

    La marge de manœuvre est étroite puisque différents scénarios réalistes projettent pour l’Afrique des besoins en surfaces supplémentaires allant d’une centaine jusqu’à plus de 500 millions d’hectares – et ce avec des hypothèses souvent modestes de changement climatique et de son impact sur les rendements .

    Si l’on devait se limiter à cultiver les surfaces actuellement cultivées (hors herbages), on devrait multiplier par huit les importations alimentaires en Afrique subsaharienne. D’autres études montrent que pour maintenir le niveau d’autosuffisance, il faudrait non seulement combler le fossé de rendement entre l’existant et le potentiel, mais aussi multiplier le nombre de récoltes sur une même surface, ce qui impose d’irriguer beaucoup plus largement.

    Investir dans le développement de la productivité agricole

    Un compromis reste à trouver mais la hausse des rendements demeure incontournable.

    Dans cette logique, le soutien à l’agriculture par l’amélioration de la productivité de la terre aurait une triple vertu : limiter l’impact environnemental de cette croissance, lutter contre la dépendance aux marchés internationaux mais aussi lutter contre la pauvreté et donc améliorer la sécurité alimentaire. Soutenir l’agriculture en Afrique serait deux fois plus efficace que de mettre en œuvre des politiques visant à augmenter la productivité dans le secteur industriel pour lutter contre la pauvreté.

    La relance de l’offre agricole – qui bénéficierait aux agriculteurs, qui sont aussi les plus pauvres – et la recherche de plus d’indépendance alimentaire redeviendront donc des sujets prioritaires dans les années à venir.

    Cet article a été co-écrit avec Bio Goura Soulé (Institut de recherches et d’applications des méthodes de développement/Cédéao). Pour une analyse plus détaillée de ces questions, lire L’Économie africaine 2023 , paru aux éditions La Découverte en janvier 2023 . The Conversation

    Benoit Faivre-Dupaigre , Chargé de recherche, département Diagnostics économiques et politiques publiques, Agence française de développement (AFD)

    Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’ article original .

    The Conversation

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      La France : une puissance pauvre

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 9 February, 2023 - 03:35 · 3 minutes

    « N’eo ket a-walc’h dañsal ; Ret eo paeañ ar soner. » 1

    La Puissance Pauvre est le titre d’un livre de Georges Sokoloff, sous-titré « Une histoire de la Russie de 1815 à nos jours », paru en 1996 chez Fayard.

    Il mettait en évidence que l’Union soviétique, qu’il concentrait avec raison sur la Russie , était devenue une puissance nucléaire, spatiale, avec de beaux organismes de recherche… mais que l’arbre cachait la forêt, autrement dit que cet empire n’avait pas les moyens de ses ambitions et que, conséquemment, le niveau de vie de la plupart des habitants demeurait précaire.

    Quelques faits et données accumulés depuis le début du XXI e siècle permettent d’attribuer ce titre à la France et à sa République une et indivisible. Il n’est pas question ici de contribuer aux chœurs des pleureuses déclinistes ou collapsologues, mais, avec quelques repères, tenter de voir comment remédier à ce statut de Puissance Pauvre. Ou bien est-il devenu impossible d’y remédier ?

    La chute de la France

    En 1975 la France occupait le cinquième rang mondial en termes de RNB /habitant, en 2020 nous sommes arrivés au 26e rang ! 2

    Ainsi donc, en moins d’un demi-siècle, de nombreux « petits » pays ont supplanté la France ce qui signifie qu’ils sont armés socio-économiquement pour se payer des dépenses collectives et de protection sociale… à la hauteur de leurs ambitions. Pas nous.

    Notons que tous les pays qui nous ont dépassé en RNB/habitant sont tous moins peuplés que la France. Small is beautiful ?

    Par ailleurs, couplée avec l’IDH – Indicateur de Développement Humain de l’ONU – la combinaison de trois critères que sont l’alphabétisation, la transparence, et les résultats des enquêtes PISA, sur les 194 États officiellement membres de l’ONU ayant signé et ratifié la Charte de San Francisco, il en reste 17 admissibles pour être reconnus comme « démocratiques ». La France n’y figure pas. 3

    En référence au contenu du proverbe breton placé en exergue, nous trouvons la dette de l’État français, autrement dit la dette des contribuables français. À ce jour, elle dépasse les 3000 milliards d’euros .

    Nombre de discussions oiseuses d’orateurs dont les propos sont l’alliage de l’arrogance et de l’incompétence, alimentent régulièrement les gazettes. Le résumé est pourtant simple : nos descendants paieront. 4

    À propos de descendants, les données 2022 nous indiquent que la France (métropole + ultra-marins) compte 68 millions d’habitants. De facto , en considérant l’Europe élargie sans la Russie, la France est le deuxième pays le plus peuplé derrière l’Allemagne (83,5 millions). Or, cette dernière augmente chaque année avec une immigration importante, le solde naturel (naissances moins décès) étant négatif.

    Sur le continent africain, l’État le plus peuplé est le Nigéria avec une population estimée à 225 millions. Estimée, car les recensements sont approximatifs. Il n’en demeure pas moins qu’à l’horizon de l’année 2050, il sera toujours l’État le plus peuplé d’Afrique, les projections lui attribuant 350 millions. La trajectoire démographique repose sur un indice de descendance finale [IDF] de l’ordre de quatre enfants par femme.

    En France, si l’obsession de la natalité se poursuit et que l’IDF national se poursuit, le pays deviendrait le plus peuplé d’Europe (hors Russie), une sorte de « Nigéria européen ». Pas sûr que les habitants soient plus riches pour autant. 5

    Faut-il désespérer ?

    Oui, si la soumission aux ukases « écolos » antiscience, antiéconomie, antimodernité… se poursuivent. 6 Non, si une véritable réindustrialisation de la France se produit : pour ce faire, il faudra se remonter les manches, installer des usines (voire « polluantes »), élargir le périmètre des activités productives, réduire drastiquement les doublons/triplons bureaucratiques, former des dizaines de milliers d’ingénieurs, de techniciens, d’ouvriers qualifiés… bref produire à un niveau nous permettant de nous payer nous-mêmes ( Sinn Fein, en gaélique) les politiques sociales, de santé, d’enseignement, de cultures, d’environnement, etc. que nous souhaitons.

    Les Français sont-ils prêts ?

    1. Ce n’est pas le tout de danser, il faut payer le musicien . Proverbe breton.
    2. Les Échos , 25 août 2021.
    3. Liam Fauchard, Surdémocratie , D’Autres Univers 2022.
    4. François Lenglet, Tant pis ! Nos enfants paieront , Albin Michel 2016.
    5. Universalia + Eurostat.
    6. Ferghane Azihari, Les écologistes contre la modernité , La Cité 2021.
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      Conseil des ministres : quand Macron parle des professionnels du malheur

      Pascal Avot · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 5 January, 2023 - 04:15 · 3 minutes

    « Il y a des professionnels du malheur et une conjuration des esprits tristes auxquels nous devons faire face », a déclaré ce mercredi matin Emmanuel Macron en Conseil des ministres . La phrase est importante : elle mérite qu’on l’étudie à la loupe.

    Que nous dit-elle ? Qu’il existe un complot des Français de mauvaise humeur. Qu’ils se sont ligués contre le pouvoir. Qu’ils sont dangereux et doivent être stoppés dans leur élan pervers.

    La pauvreté sur le banc des accusés

    Mais qui sont donc ces pessimistes secrètement coalisés pour nuire à l’État ? La réponse est simple : ce sont les pauvres, chaque jour plus nombreux. Ceux qui voient les prix flamber au supermarché. Ceux que la hausse des tarifs de l’électricité empêche de gagner leur vie. Ceux que l’ inflation assassine à feu de moins en moins doux.

    La confrérie des grognons et des chafouins imaginée par le président de la République est en réalité constituée d’innocents, coupables de plonger bien malgré eux dans la misère et qui ont le culot de s’en rendre compte et l’insolence de ne pas s’en satisfaire, et même de s’en alarmer au point d’en parler entre eux, de médire, de maugréer et de maudire les puissants. Quels traîtres, ces désargentés !

    Emmanuel Macron montre du doigt la souffrance du peuple et l’accuse d’être de mauvaise foi, une traîtrise, une vilénie. Si vous êtes déprimés, c’est que vous êtes mal intentionnés ! Si votre budget familial se réduit comme peau de chagrin et si vous en pleurez, c’est que vous manquez de conscience politique et que votre bêtise dégénère en méchanceté !

    Salissure morale

    Il n’est pas dans mes habitudes d’assimiler le régime macronien à une dictature. Mais cette fois je veux bien faire une exception. La phrase de Macron ressemble étrangement à un énoncé stalinien, ou maoïste. L’idée que le mécontentement des rues et des villages est le fruit d’une « conjuration » – alors qu’il n’a absolument rien de calculé, que son unanimité spontanée repose toute entière sur le bon sens et l’instinct du survie, et que nul ne songe sérieusement à pendre les responsables ! – est profondément perverse. Pire : elle exhale un parfum de tyrannie.

    Quand François Hollande parlait des « sans-dents », il insultait les pauvres. Quand son successeur traite ceux qui le critiquent de « professionnels du malheur », il va beaucoup plus loin. Trop loin. Il inculpe le pessimisme. Il criminalise la détresse. Il fait du peuple perclus de douleurs économiques non seulement son inférieur, mais son ennemi.

    Pourquoi tant de mépris et de méfiance ? Pour la même raison que d’habitude : Macron n’a jamais connu la détresse. Il ne sait pas ce que c’est. Il évolue dans un univers de winners , où le mal est tabou. Une sphère parfaite, sans démons, ni ordures, ni cadavres. Un parc d’attractions interdit à la populace.

    Un quinquennat pour ne rien dire

    Après cela, comment voulez-vous expliquer aux électeurs de gauche que la lutte des classes n’existe pas ? Macron, à lui tout seul, l’incarne. Sa phrase de ce matin est une porte grande ouverte aux manifestations, aux grèves et aux émeutes.

    Se rend-il compte de ce qu’il fait ? Non. Il n’est ni assez intelligent, ni assez cultivé, et encore moins assez profond, pour comprendre ce qu’il dit. Il injurie sans savoir ce qui sort de sa bouche. Pendant encore cinq ans, l’enfant agité va couper la parole aux grandes personnes parce qu’il a – je le cite -, « envie de les emmerder ».

    Un quinquennat de gros mots, une montagne d’impolitesses pour, in fine , accoucher de souris mortes.
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      «Durcir l’accès au RSA ne permettra pas à ses bénéficiaires de sortir de la pauvreté»

      news.movim.eu / Mediapart · Friday, 16 September, 2022 - 13:52


    À l’automne, certains départements vont inciter les bénéficiaires du RSA à faire des activités bénévoles, comme le souhaite le gouvernement pour, dit-il, les ramener vers le marché du travail. Pour l’économiste Anne Eydoux, conditionner le RSA à du bénévolat n’est pas la bonne manière de sortir les bénéficiaires de la pauvreté.
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      www.mediapart.fr /journal/france/160922/durcir-l-acces-au-rsa-ne-permettra-pas-ses-beneficiaires-de-sortir-de-la-pauvrete

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      En vacances avec les Petits Frères des pauvres, pour éviter «la mort sociale»

      news.movim.eu / Mediapart · Thursday, 28 July, 2022 - 13:53


    À Cabourg, douze hommes et femmes profitent d’une «parenthèse» en bord de mer. L’association<
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      À Saint-Denis, l’association MaMaMa en conflit avec la mairie est menacée d’expulsion

      news.movim.eu / Mediapart · Thursday, 21 July, 2022 - 17:07


    Depuis deux ans, MaMaMa aide les femmes et les enfants en situation de précarité à Saint-Denis. Mais elle risque d’être expulsée du local qu’elle occupait gratuitement. La mairie se justifie en pointant le manque d'autorisations de l'association et crie au «lynchage médiatique».
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      www.mediapart.fr /journal/france/210722/saint-denis-l-association-mamama-en-conflit-avec-la-mairie-est-menacee-d-expulsion

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      Aide alimentaire: le chèque en bois du gouvernement

      news.movim.eu / Mediapart · Wednesday, 8 June, 2022 - 17:54


    Pour faire face à l’inflation, la première ministre, Élisabeth Borne, a annoncé le versement à la rentrée d’une aide destinée aux ménages modestes. Une réflexion est officiellement engagée pour un chèque alimentaire pérenne. Mais les obstacles à sa mise en œuvre sont nombreux.
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      «Lorsque l’huile prend 30% ou 40%, les personnes les plus précaires souffrent»

      news.movim.eu / Mediapart · Tuesday, 7 June, 2022 - 16:50


    Le dernier baromètre du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté a été remis à la Première ministre. Il décrit la paupérisation, après la pandémie, d'une frange de la population déjà fragile. Entretien avec la présidente du CNLE et le président de son conseil scientifique.
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      « La saviez-vous? La CAF calcule un score de risque pour savoir si un·e bénéficiaire est un·e tricheur·se. ... »

      Mathias Poujol-Rost ✅ · Friday, 7 May, 2021 - 15:27 edit

    « ... Si vous recevez une prestation de la CAF, vous avez un score. Et grâce à la RGPD, vous avez le droit de le connaître! Contactez moi en DM et je vous explique comment faire. »

    Source : Nicolas Kayser-Bril @nicolaskb sur Twitter, 05 mai 2021, 11h47.

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