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      Pierre Ménès, accusé d'agressions sexuelles, se décrit comme "un coupable idéal"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 07:56 · 3 minutes

    Pierre Ménès, accusé de plusieurs agressions sexuelles, se décrit comme Pierre Ménès, accusé de plusieurs agressions sexuelles, se décrit comme "un coupable idéal" (photo du 22 novembre 2019)

    JUSTICE - Poursuivi pour des faits d’atteintes sexuelles, l’ancien chroniqueur de Canal+ Pierre Ménès , qui évoque à plusieurs reprises ses soucis de santé , s’est exprimé ce mercredi 8 juin, après le renvoi (annoncé quelques heures plus tôt) de son procès par le tribunal correctionnel de Paris au 8 mars 2023. Il dément les accusations portées à son encontre.

    À l’issue du match PSG-Nantes du 20 novembre dernier à Paris, une hôtesse du Parc des princes avait signalé à la police des “attouchements” au niveau de la poitrine et du ventre, sans porter plainte. Une enquête avait toutefois été ouverte le jour même par le parquet de Paris. Pierre Ménès avait porté plainte pour dénonciation calomnieuse.

    “Je n’ai pas de version des faits, puisque je ne me suis jamais approché de cette femme, de près ou de loin”, affirme Pierre Ménès qui dénonce “une pure invention” dans un entretien accordé au Parisien . L’ex-figure de Canal+, qui se décrit comme “le coupable idéal”, estime qu’“avec tout ce qui m’est tombé dessus [...] pour aller tripoter le sein d’une nana à la deuxième mi-temps d’un match [...] faut quand même être le roi des irresponsables ou le roi des obsédés”.

    “Il n’y a pas un témoin”

    Interrogé sur les accusations d’agression sexuelle envers deux femmes dans une boutique d’une célèbre marque de sport à Paris en juin 2018, Pierre Ménès conteste de nouveau les faits qui lui sont reprochés. “J’ai donc fait ce que font les basketteurs, torse contre torse, dans une sorte de ‘check’, explique-t-il. C’est ça que l’on appelle agression sexuelle.” Il se défend d’avoir “peut-être un touché” la première accusatrice par accident “faute de place”, en se faufilant vers les caisses du magasin.

    Accusé d’avoir touché les fesses de la seconde femme, il fustige le changement de version de la plaignante, dénonçant un “témoignage branlant”: “Quand elle est venue en confrontation au commissariat du VIIIe, ce n’était plus les fesses, c’était devenu le bas du dos.”

    Au cours de l’entretien, Pierre Ménès a également été questionné sur les accusations d’agressions sexuelles envers Isabelle Moreau, Francesca Antoniotti et Marie Portolano. “Pour Isabelle et Francesca, je ne peux pas contester: c’est à la télé”, semble reconnaître l’ex-chroniqueur vedette du Canal Football Club , qui a été contraint de quitter la chaîne le 1er juillet 2021, avant d’avancer que c’est Isabelle Moreau qui l’a embrassé. Quant à Francesca Antoniotti, il qualifie les faits de “connerie” faite “pour déconner”.

    Alors que la journaliste Marie Portolano , à l’origine du documentaire J e ne suis pas une salope , l’accuse d’atteintes sexuelles, Pierre Ménès dit ne se souvenir de rien (il avait déjà livré cette version des faits) et assure “qu’il n’y a pas un témoin”. “Je ne dis pas que je ne l’ai pas fait, je dis que je ne m’en souviens pas, et que j’étais trop malade, assure le journaliste sportif qui se rappelle ne pas être “resté à la fin de l’émission”.

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