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      Comment traiter les piqûres de moustiques comme le font les dermatologues

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 16:00 · 3 minutes

    Après une piqûre de moustique, Après une piqûre de moustique, "une réaction locale de type urticaire" fait généralement son apparition, souligne le dermatologue Marc Perrussel.

    MOUSTIQUES - Qui n’a jamais cherché mille et une techniques pour réussir à ne plus se gratter après une piqûre de moustique , parfois plusieurs? “Après une piqûre, il y a une réaction locale qui est de type urticaire, car il y a une libération d’histamine par notre système immunitaire”, rappelle Marc Perrussel, vice-président du Syndicat national des dermatologues-vénéréologues (SNDV).

    “C’est cette molécule qui est responsable de la réaction urticarienne, qui va provoquer la vasodilatation [gonflement de la piqûre]. Elle répond à la substance anti-coagulante qu’injecte le moustique pour pouvoir aspirer le sang”, précise le dermatologue.

    Glaçons, traitements à base d’hydrocortisone, aloe vera... Marc Perrussel fait le point, pour Le HuffPost, sur ce qu’il faut ou ne pas faire pour apaiser une piqûre de moustique.

    • Que faire après une piqûre de moustique?

    “La première chose à faire est de désinfecter, généralement avec un antiseptique, et puis si on en a à disposition on peut utiliser une crème aux corticoïdes ensuite”, débute Marc Perrussel. “Ça reste un médicament à prescription médicale: il faut qu’il y ait une certitude que ce soit une piqûre de moustique et que la zone ne soit pas infectée”, nuance cependant le dermatologue.

    À la place, il est possible de trouver en vente libre des produits qui contiennent de faibles concentrations d’hydrocortisone, de type Apaisyl, pour soulager les démangeaisons. “On peut aussi prendre des comprimés à base d’antihistaminique”, indique Marc Perrussel.

    Si à ces traitements, vous préférez les remèdes de grand-mère , le dermatologue conseille d’utiliser des glaçons. “Les glaçons vont diminuer l’effet de la vasodilatation, c’est un remède davantage relié à un phénomène mécanique pour essayer de limiter la vasodilatation”, souligne le spécialiste.

    Dans l’édition américaine du HuffPost , la dermatologue Jeannette Graf suggère quant à elle d’utiliser de l’aloe vera ou du bicarbonate de soude pour leurs “propriétés anti-inflammatoires”. Des remèdes approuvés par Marc Perrussel qui avertit néanmoins: “Il ne faut pas se tromper dans la concentration de bicarbonate de soude sinon ça devient caustique”.

    • Ce qu’il ne faut pas faire après une piqûre de moustique

    “La plupart du temps, ce qui est déconseillé, c’est de mettre des produits qui brûlent, des produits caustiques qui peuvent provoquer la suppression des démangeaisons mais qui vont surtout avoir des conséquences graves.  Certaines personnes par exemple vont utiliser de l’alcool à 90 degrés, ce qui est totalement déconseillé”, alerte le vice-président du SNDV.

    De la même façon, la dermatologue Loretta Ciraldo met en garde, auprès du HuffPost américain, contre l’application de chaleur sur la zone où se trouvent des boutons de moustique. “Cela va augmenter la rougeur, le gonflement et les démangeaisons”, souligne-t-elle.

    Marc Perrussel recommande enfin de ne pas se gratter: “Lorsque la personne se gratte, le risque c’est de provoquer une infection puisqu’en dehors du fait que ça démange, ça provoque des plaies qui, en période de chaleur, peuvent s’infecter facilement”.

    • Que faire pour éviter d’être piqué la prochaine fois?

    “Il y a beaucoup de techniques pour éviter de se faire piquer: la moustiquaire, éventuellement l’utilisation de ventilateurs qui vont permettre de repousser le moustique par le vent”, énumère le spécialiste. “Surtout, il faut éviter de mettre ses jambes sous une table recouverte d’une nappe ou se mettre sur un balcon le soir au crépuscule avec une petite lumière”, tient-il à rappeler.

    “On peut appliquer des produits répulsifs à base de citronnelle, que ce soit à vaporiser ou des parfums”, conseille ensuite Marc Perrussel. “Vous pouvez mettre des plantes autour de chez vous comme des géraniums ou de l’eucalyptus qui sont des plantes répulsives pour les moustiques”, ajoute-t-il également.

    Le spécialiste préconise enfin d’”éviter les points d’eau sauvage, dans les coupelles, les pneus où l’eau stagne. Une petite flaque suffit aux moustiques pour se reproduire et proliférer”.

    À voir également sur Le HuffPost: “En Russie, des milliers de moustiques à la recherche d’une partenaire créé une tornade infernale”

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      Au Festival Garorock à Marmande, 21 cas de piqûres en une journée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 2 July, 2022 - 21:11 · 1 minute

    L'entrée du festival Garorock, à Marmande, le 1er juillet 2022. L'entrée du festival Garorock, à Marmande, le 1er juillet 2022.

    PIQÛRES - La psychose des piqûres en festival n’est pas prête de s’arrêter. C’est désormais le festival Garorock, à Marmande dans le Lot-et-Garonne, qui est touché par le phénomène .

    Lors de la journée du vendredi 1er juillet, qui a réuni 40.000 festivaliers, 21 cas de piqûre ont été certifiés médicalement par la Croix-Rouge, rapporte France 3 ce samedi 2 juillet , et sept personnes ont déposé plainte.

    Trois autres plaintes devraient suivre, selon le parquet d’Agen, qui a ouvert plusieurs enquêtes judiciaires, précise France 3.

    “Le caractère malveillant de ces piqûres devra être attesté avec des examens médicaux plus poussés”, a indiqué le sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot, Arnaud Bourda. La grande majorité des cas se seraient produits dans la partie concerts. “Trois (personnes) ont été prises en charge au niveau du camping”, a-t-il ajouté.

    Les plaintes pour des piqûres dans des boîtes de nuit, bars et festivals s’additionnent à travers toute la France, mais les preuves manquent encore pour déterminer la réalité de ces actes de malveillance.

    Au 17 juin, 1004 plaintes avaient été déposées pour des piqûres , de Lille à Béziers et de Lorient à Strasbourg, en passant par Grenoble, Nancy, Lyon, Besançon, Bastia ou Valence, et 1098 victimes étaient recensées.

    Mais aucune analyse n’a mis au jour la présence de GHB, surnommé “la drogue du violeur”, selon la Direction de la police nationale (DGPN).

    À voir également sur Le HuffPost : Au Fnac Live Paris, le concert d’Alpha Wann interrompu pour des raisons de sécurité

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      Piqûres et violences sexuelles en festival: Comment ces associations assurent la sécurité

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 30 June, 2022 - 04:30 · 5 minutes

    Les association de lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont de plus en plus présentes sur les festivals. Les association de lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont de plus en plus présentes sur les festivals.

    FESTIVALS - Garorock, Les Eurockéennes, Mainsquare... Dès ce jeudi 30 juin, une vague de festivals se propage en France et pour tout le week-end. Après deux ans de pandémie , 2022 marque le retour des concerts et des foules. Mais pour les associations qui luttent contre les violences sexistes et sexuelles en milieu festif, cette année annonce également un programme chargé pour assurer la sécurité des festivaliers, et surtout des festivalières.

    Car comme le rappelle Safiatou Mendy, coordinatrice pour l’association Consentis, qui lutte pour une culture du consentement depuis 2018 , 60% des femmes ont déjà été victimes de violences sexuelles dans des lieux festifs, contre 10% chez les hommes”.

    Application, stands et “brigades” de bénévoles

    Dans cette perspective, l’association Safer a créé une application pour venir en aide aux personnes victimes de violences sexistes et sexuelles. Présente sur une trentaine de festivals cet été ( Hellfest , Marsatac, Les Vieilles Charrue, Les Nuits sonores , ou encore We love green ), son principe est simple:

    Si une personne se retrouve dans une situation inconfortable, voire une situation de danger, elle peut alors envoyer une alerte avec son téléphone, qui sera directement reçue par les bénévoles présents sur le site. La personne sera alors géolocalisée, permettant à un ou une bénévole en maraude de venir désamorcer la situation.

    L'association L'association "Safer" a lancé une application permettant d'envoyer une alerte à ses bénévoles en cas d'harcèlement ou d'agression sur un lieu festif.

    “N’importe qui peut devenir bénévole”, explique au HuffPost Johan Dupuis, l’initiateur du projet. Seulement, avant cela, tous doivent suivre une formation durant laquelle ils sont sensibilisés aux bons reflexes liés à ces violences: comment bien repérer une agression, intervenir en cas de besoin, ou écouter une victime. “Les vidéos de sensibilisation ont été conçues avec Consentis et le CIDFF ( Centre d’information sur les droits des femmes et des familles, ndlr)”, ajoute-t-il.

    “Entre le moment où la personne a déclenché l’alerte, et celui où le problème est réglé, trois minutes s’écoulent en moyenne”, affirme Johan Dupuis à partir de mesures effectuées sur le festival Marsatac en 2021.

    Safer met également en place des tentes, qu’elle nomme des “ safe zones ” où les festivaliers peuvent se rendre en cas de besoin. Ils y trouveront alors des bénévoles et des professionnels, “qui travaillent dans un planning familial ou au CIDFF, dont c’est le métier de les écouter”, explique Johan Dupuis.

    “Un festival idéal, c’est quand on a pas besoin de nous”

    “Un festival idéal, c’est un festival où l’on a pas besoin de nous. Malheureusement, ce n’est jamais le cas”, continue-t-il. Selon une enquête menée par Consentis , 78% des personnes fréquentant les milieux festifs ont une personne de leur entourage qui y a été victime de violences sexuelles.

    Néanmoins, ces lieux ne sont pas plus dangereux que d’autres, selon Safiatou Mendy. En comparaison, “80% des femmes en France ont déjà été victime de harcèlement dans la rue, et une femme sur dix subit des violences conjugales”, avance-t-elle. Ainsi, “on se rend compte que les violences sont partout. Seulement, en milieu festif elles peuvent prendre des formes plus violentes”, nuance-t-elle.

    Pour lutter contre ces violences dans le milieu festif, comme il est nécessaire de le faire dans tous les secteurs, Consentis prend soin de partager les témoignages de victimes, fournir du matériel de prévention aux organisateurs ou encore réaliser des conférences. Safiatou Mendy a entre autres pris la parole aux Solidays , le vendredi 24 juin.

    Les piqûres, “l’arbre qui cache la forêt”

    La propagation des piqûres vient également augmenter des peurs liées aux lieux festifs. “En réalité, elle ne fait que les raviver, parce que la peur est là tout le temps”, explique Safiatou Mendy.

    En revanche, ce qui fait sa spécificité, c’est le manque de contrôle qu’ont les potentielles victimes sur la situation. Les femmes ont intégré un grand nombre de stratégies d’évitement applicables la nuit: rester en groupe, connaître par cœur l’horaire des métros pour ne pas rentrer à pied, mettre un capuchon sur son verre pour ne pas être droguée... Mais les possibilités pour assurer sa propre sécurité face aux piqûres sont réduites.

    Les festivals tentent alors de lutter tant bien que mal contre ce phénomène récent dont on ne comprend pas encore complètement les enjeux. Mais “a rrêter une aiguille à l’entrée ou prendre quelqu’un qui pique en flagrant délit, cela relève de la chance”, rappelle Johan Dupuis.

    Safiatou Mendy insiste néanmoins sur un point: ce phénomène, “c ’est l’arbre qui cache la forêt”. Ancré dans une culture du viol toujours présente, il traduit des motivations qui n’ont rien de nouveau: faire peur. “Même si cela est encore difficile à tracer, on se rend compte à travers les tests toxicologiques que les agresseurs piquent à vide dans la majorité des cas”, précise-t-elle. Ainsi, les piqûres ne représentent qu’une partie d’un problème plus structurel, contre lequel les associations similaires à Consentis et Safer luttent d’arrache pied.

    “Ce n’est pas parce que nous sommes présents qu’il ne va rien se passer”, explique Johan Dupuis. “On essaie juste de resserrer les mailles du filet, et rassurer tout le monde. On espère aussi que notre présence peut dissuader les potentiels agresseurs”, conclut-il.

    À voir également sur Le HuffPost : Abad, Darmanin... La colère féministe contre “le gouvernement de la honte”

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      Solidays 2022: piqûre en soirée ou en festival, comment réagir

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 24 June, 2022 - 04:22 · 6 minutes

    Solidays 2022: piqûre en soirée ou en festival, comment réagir Solidays 2022: piqûre en soirée ou en festival, comment réagir

    DROGUE - Alors que s’ouvre ce vendredi 24 juin le festival de musique Solidays pour le week-end, la prudence est de mise en plein boom des piqûres en soirées et boîtes de nuit. Le 17 juin, la Direction de la police nationale (DGPN) a annoncé que plus de 800 plaintes ont été déposées en France pour des faits de piqûres et que 1098 victimes avaient été recensées au 16 juin.

    Sur tout le territoire, des attaques à la piqûre dans des bars, des discothèques, des concerts et des festivals, ont été signalées, mais aucun élément probant n’a pas été mis en évidence par les enquêteurs pour l’expliquer. D’autant que dans les plus de 800 cas , aucune des analyses effectuées n’a mis au jour la présence de GHB.

    Dans une note de synthèse de la DGPN datée du 7 juin, les rédacteurs évoquent “un mode opérateur” ne faisant pas de distinction entre les hommes et les femmes. Les marques de piqûres se situent sur “les bras”, “les fesses”, “le dos”, sans que les victimes ne voient leur agresseur.

    En prévision de ce week-end de festival qui s’annonce, Le HuffPost fait ici le point sur la marche à suivre si vous vous faites piquer.

    Une piqûre et des symptômes (ou non)

    Vous êtes en train de danser, de prendre un verre ou discuter avec vos amis, et vous commencez à vous sentir mal, nauséeuse, faible ou encore ressentez des bouffées de chaleur. Cet état ne semble pas lié à votre consommation d’alcool et vous ne voyez aucune raison de vous sentir comme ça. Que vous ayez senti une piqûre ou non, il se peut que vous ayez été droguée .

    Les symptômes peuvent être multiples et varient d’une personne à l’autre et en fonction de la substance injectée. Cela peut-être: nausées, bouffées de chaleur, sensations de malaise, amnésie, tête qui tourne, “trous noirs” ou encore trouble du comportement. Dans le cas d’une agression à la piqûre, vous pourrez peut-être constater une zone douloureuse sur votre corps, un bras, une jambe ou ailleurs, indicateur du point d’entrée de l’aiguille. Mais il n’est toutefois pas systématique d’en trouver une.

    À partir du moment où vous ressentez des symptômes ou que vous constatez que vous avez été piquée ou le soupçonnez, il faut réagir et vite.

    La marche à suivre en cas de soupçon de piqûre

    La première étape est de se mettre en sécurité. Rapprochez-vous de vos amis, prévenez-les de ce qui vous arrive et ne les lâchez pas. Si vous êtes seule, alertez le personnel de la boîte/bar/festival et restez avec eux. Sur Twitter, des guides pour vous aider dans ce type de situation fleurissent ces derniers jours, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

    Mais tous ne s’accordent pas sur la deuxième étape à suivre. Et pour cause, elle varie en fonction de votre état.

    “Il y a deux options, soit aller aux urgences, soit appeler la police pour qu’elle vienne vous prendre en charge. Et on ne peut pas dire qu’il vaut mieux telle ou telle option, car elle dépend de comment vous vous sentez”, explique au HuffPost Eina, membre du collectif Héro.ïnes 95 , association d’aide aux victimes.

    En effet, si vos symptômes sont lourds, que vous n’êtes plus maître de vous-même, que vous vous sentez mal et/ou que vous êtes susceptible de perdre connaissance, “il faut avant tout penser à votre santé et votre sécurité, il faut aller aux urgences pour être prise en charge”, appelle Eina. Vous pouvez ainsi appeler le 18 ou le 15.

    Si toutefois vous ne ressentez pas ou peu de symptômes, il est conseillé de contacter la police (17) pour déposer plainte et ainsi avoir la possibilité de recueillir les preuves. “C’est primordial, c’est ce dépôt de plainte qui va permettre les prélèvements toxicologiques et le reste de la procédure, nous explique-t-on au ministère de l’Intérieur. C’est ce dépôt qui va permettre de déclencher l’enquête, le recueil des témoignages, la conservation des vidéoprotections, etc.”. Ce dépôt de plainte peut se faire dans un commissariat ou à la gendarmerie.

    Relever les preuves avant qu’elles ne disparaissent

    Recueillir les preuves est important pour tenter de confondre l’agresseur, et pour cela, il s’agit d’agir vite. “Car ces preuves, telles que la trace de piqûre, les bleus et les substances, disparaissent très vite”, précise le ministère. Des prélèvements de sang et d’urine en urgence vont ainsi être faits par un médecin légiste pour détecter les éventuelles substances qui vous ont été administrées. À noter que, lors d’un dépôt de plainte, ces examens et analyses sont pris en charge par les frais de justice.

    Une internaute, nommée Callipyge sur Twitter, a été victime en soirée d’une agression à la seringue et a partagé conseils et expérience. Elle recommande ainsi vivement, si possible, de prendre en photo la trace de la piqûre et noter l’heure afin de pouvoir donner le plus d’informations précises à la police.

    Si vous ne souhaitez pas déposer plainte, il est quand même préférable de se rendre aux urgences ou en Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CEGIDD), de préférence dans les 48 heures, pour savoir s’il est nécessaire de vous délivrer un traitement prophylactique contre le VIH. En effet, elle n’est pas recommandée systématiquement, comme vous pouvez le voir dans le tableau ci-dessous.

    Une vérification de la sérologie pour l’hépatite B est aussi recommandée. “Dans les différentes communications, on entend essentiellement parler du risque lié au VIH alors même que le risque de contamination par le virus de l’hépatite B est nettement plus important. Vérifier sa sérologie pour l’hépatite B est primordial. Sans tomber dans la psychose, il est important de se protéger alerte le Dr Leila Chaouachi, pharmacienne au centre d’addicto-vigilance de Paris et experte nationale sur l’enquête soumission chimique auprès de l’ANSM, interrogée par Le Journal des Femmes .

    Une sérologique pourra également être réalisée pour contrôler que les vaccins, notamment celui du tétanos, sont à jour.

    Quoi qu’il en soit, en soirée, surveillez votre verre, évitez de boire dans le verre d’une autre personne ou une boisson qui n’aura pas été servie devant vous. Veillez sur vos amis et portez leur assistance s’ils sont en détresse.

    À voir également sur Le HuffPost: Pour lutter contre l’alcool au volant pendant l’Euro, ce spot belge est redoutable

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      Deux hommes écroués dans le Var pour des soupçons de piqûres en soirée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 19:32 · 2 minutes

    Deux hommes écroués dans le Var pour des soupçons de piqûres en soirée (photo d'illustration) Deux hommes écroués dans le Var pour des soupçons de piqûres en soirée (photo d'illustration)

    JUSTICE - Deux hommes ont été mis en examen et écroués à Toulon et des seringues et médicaments injectables retrouvés chez l’un deux, suite à la plainte d’une jeune femme disant avoir été victime d’une piqûre en boîte de nuit , a indiqué ce lundi 20 juin le procureur.

    Les deux hommes, de nationalité turque, “contestent tous les deux les faits”, a ajouté le procureur de la République de Toulon Samuel Finielz, confirmant une information de Var-matin .

    L’enquête avait été ouverte par le commissariat de Sanary-sur-Mer après la plainte d’une jeune femme, née en 1997, assurant avoir été victime, dans la nuit du 10 au 11 juin, dans une boîte de nuit de Six-Fours-Les-Plages d’une piqûre au coude. Elle avait dénoncé deux individus.

    La vidéo-surveillance a permis d’identifier les deux hommes

    L’exploitation des bandes de vidéo-surveillance de la boite de nuit a “permis de repérer les agissements de deux personnes conformes à ce que décrivait la victime”, a précisé le procureur de Toulon.

    Des officiers de police judiciaire ont ensuite fait des surveillances dans l’établissement, jusqu’à repérer un des deux suspects, interpellé et placé en garde à vue samedi.

    Chez le second suspect, interpellé dimanche grâce à ses échanges téléphoniques avec le premier, les enquêteurs ont trouvé quatre seringues, deux aiguilles et des ampoules injectables d’un médicament délivré uniquement sur ordonnance, a indiqué le représentant du parquet, sans préciser quel était ce médicament.

    Le suspect chez qui ces dispositifs médicaux ont été retrouvés a assuré qu’ils appartenaient à son épouse, infirmière. Cette dernière, qui travaille en établissement de santé, n’avait pas de raison de les détenir chez elle, selon M. Finielz.

    Malaises après la piqûre

    Le parquet de Toulon a requis l’ouverture d’une information judiciaire pour violences ayant entraîné une interruption temporaire de travail (ITT) de moins de 8 jours avec circonstances aggravantes (utilisation d’une arme, réunion et préméditation) et administration de substances nuisibles ayant entrainé une ITT, des faits pour lesquels les auteurs présumés encourent 7 ans de prison.

    Dans un contexte national où de nombreuses plaintes ont été déposées par des personnes se disant victimes de piqûres, le procureur de Toulon a souligné que la jeune femme de Six-Fours avait subi des malaises “immédiatement après les faits et dans la semaine qui a suivi”.

    Des affections médicales confirmées par un médecin légiste, “ce qui laisse quand même à penser qu’il y a eu une administration de substances nuisibles”, a poursuivi le procureur, en précisant que “cette qualification devra toutefois être confirmée par le résultat des examens toxicologiques”.

    À voir également sur le HuffPost : Orelsan enflamme ce club de Tignes pour la réouverture des boîtes de nuit

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      Piqûre en discothèque: à Orléans, enquête pour "dénonciation mensongère" contre une femme

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 13:10 · 2 minutes

    Une femme affirmant avoir été piquée en discothèque poursuivie pour Une femme affirmant avoir été piquée en discothèque poursuivie pour "dénonciation mensongère" (photo d'un policier par AFP)

    ENQUÊTE - Le parquet d’Orléans a ouvert une enquête pour “dénonciation mensongère” après la plainte d’une jeune femme de 19 ans qui assurait avoir été piquée à son insu lors d’une soirée en discothèque, a-t-il annoncé ce mardi 7 juin dans un communiqué.

    La jeune femme, qui avait porté plainte le 18 avril 2022 pour “administration de substance nuisible à son insu” , disait avoir été piquée “par un homme et par une femme dans une discothèque de Saint-Loup-des-Vignes” (Loiret), entre Montargis et Orléans, selon le communiqué du parquet.

    Des “allégations” “pas vraisemblables”

    La victime “déclarait avoir ressenti une vive sensation de brûlure dans l’avant-bras , s’être affaiblie au point de ne plus être en mesure de bouger et de perdre connaissance” et “présentait une trace rougeâtre s’apparentant à une trace de piqûre”, d’après la même source.

    Une enquête ouverte par le parquet d’Orléans avait été confiée à deux unités de gendarmerie du Loiret. Pendant ce temps, la jeune femme “informait les médias nationaux (notamment BFMTV, France 3 et TF1) des faits”, a précisé le parquet.

    Finalement, les investigations menées par les gendarmes et les auditions de la victime, de ses amis, et des videurs de la discothèque “ont établi que les allégations de la plaignante n’étaient pas vraisemblables”, écrit la procureure Emmanuelle Bochenek-Puren.

    Vague inexpliquée de piqûres partout en France

    La plainte a été classée sans suite le 6 mai pour “absence d’infraction” et le parquet a ouvert une nouvelle enquête pour “dénonciation mensongère de faits constitutifs d’un crime ou d’un délit qui ont exposé les autorités judiciaires à d’inutiles recherches.”

    La procureure précise que trois autres enquêtes sont en cours sur le ressort du tribunal d’Orléans pour “administration de substance nuisible” pour des faits intervenus dans des discothèques et un bar entre février et mai 2022.

    Une vague inexpliquée de piqûres touche depuis début avril des jeunes dans des boîtes de nuit, bars et festivals de toute la France, avec des plaintes déposées notamment à Lille, Béziers, Nantes, Rennes, Strasbourg, ainsi qu’à Grenoble, Nancy, Lyon, Besançon, Valence ou encore Toulouse.

    À voir également sur Le HuffPost: La réalité virtuelle s’est invitée à une réunion de Narcotiques Anonymes

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      Après des plaintes pour des piqûres lors d'un concert de TF1, un homme mis examen

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 5 June, 2022 - 19:50 · 3 minutes

    Après les plaintes pour des piqûres lors d'un concert de TF1, un homme mis examen (photo d'illustration) Après les plaintes pour des piqûres lors d'un concert de TF1, un homme mis examen (photo d'illustration)

    JUSTICE - Un homme âgé de 20 ans a été mis en examen à Toulon dans le cadre d’une enquête sur des piqûres dont auraient été victimes des spectateurs qui assistaient ce vendredi 3 juin sur une plage du Var à l’enregistrement d’une émission de TF1 “La chanson de l’année”, a indiqué ce dimanche le parquet de Toulon.

    Le suspect, résidant à Toulon, a été mis en examen dimanche soir par un juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire ouverte notamment pour “violences aggravées par arme [la seringue] et par la préméditation”. Il a été placé en détention provisoire, a indiqué le procureur de Toulon Samuel Finielz.

    Une homme hospitalisé après un malaise

    Une vingtaine de spectateurs qui assistaient vendredi soir à l’enregistrement de l’émission de TF1 “La chanson de l’année” sur les plages du Mourillon à Toulon ont affirmé aux services de police avoir été victimes de piqûres lors du concert. “Plusieurs plaintes ont déjà été déposées et d’autres ne sont pas encore été formalisées”, a précisé le procureur.

    L’une des victimes, une agent de sûreté qui travaillait sur le site, a été hospitalisée. “Elle a été victime d’un malaise mais nous n’avons pas pu encore déterminer si ce malaise était lié à une substance nuisible introduite dans la seringue où à la situation de stress qu’elle venait de connaître”, a précisé le magistrat.

    Ces événements ont entraîné des mouvements de foule sur la plage et l’intervention des forces de l’ordre. Des policiers, en position d’observation, ont repéré le principal suspect et procédé à son interpellation et à son placement en garde à vue avec un second individu qui, par la suite, a été remis en liberté, aucune charge ne pouvant être retenue à son encontre, a indiqué le représentant du parquet.

    Le mis en examen a lui a été identifié par deux jeunes femmes qui ont expliqué aux enquêteurs l’avoir vu avec une seringue et avoir réussi à l’empêcher de les piquer. Elles ont également affirmé avoir été victimes de violences de sa part.

    Plusieurs plaintes pour des piqûres suspectes déposées en France

    “En l’état de la procédure, l’homme conteste entièrement les faits mais, au vu des dépositions des victimes, le parquet a estimé qu’il existait des charges suffisantes pour ouvrir une information judiciaire et le présenter à un juge”, a indiqué le procureur.

    De mystérieuses piqûres à la seringue se sont multipliés en France ces derniers temps, principalement dans les boîtes de nuit. Par ailleurs, six personnes ont déposé plainte, affirmant avoir été piquées samedi soir lors d’un festival de musique à Belfort, et quatre autres pour les mêmes causes dans le Gers, a appris l’AFP dimanche auprès des parquets de Belfort et d’Auch.

    Face à cette vague, le parquet de Toulon a mis en place il y a un mois un protocole avec la police et la gendarmerie pour ce type d’agression. Il prévoit un examen médico-légal des victimes par un médecin légiste, des prélèvements sanguins et urinaires ainsi que des prélèvements capillaires, plus précis, dans les six semaines, pour tenter de déterminer si des produits ou des substances nuisibles leur ont été inoculés.

    Dimanche, sept examens médicaux avaient déjà été réalisés dont les résultats devraient être connus la semaine prochaine. L’enquête a été confiée à la sûreté départementale du commissariat de Toulon.

    À voir également sur le HuffPost : Orelsan enflamme ce club de Tignes pour la réouverture des boîtes de nuit

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      14 plaintes déposées après des piqûres lors du concert de "La chanson de l'année" pour TF1

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 4 June, 2022 - 19:08 · 1 minute

    Le chauffard qui a causé la mort d'Antoine Alléno mis en examen (Photo d'illustration) Le chauffard qui a causé la mort d'Antoine Alléno mis en examen (Photo d'illustration)

    FAITS DIVERS - L’enregistrement de l’émission de TF1 La Chanson de l’année , ce vendredi 3 juin à Toulon (Var), a été marqué par des accusations de piqûres suspectes sur un certain nombre de spectateurs. En tout, 14 personnes ont porté plainte, a indiqué le procureur de la République de Toulon à BFMTV.

    Au cours de la soirée, quatre personnes se sont plaintes d’avoir été piquées auprès du poste de secours, selon les informations de BFMTV . Elles n’auraient toutefois pas fait de malaise.

    L’une des victimes -un agent de sûreté- a été hospitalisé. Deux individus, dont un soupçonné d’avoir piqué l’agent de sûreté, ont été placés en garde à vue. “Des prélèvements sanguins et urinaires sont réalisés à visée toxicologique pour voir s’il y a des produits qui seraient en mesure d’établir l’administration de substances nuisibles”, a fait savoir le procureur et l’enquête a été confiée à la sûreté départementale du commissariat de Toulon.

    Ces derniers mois en France, après que que des faits similaires ont été constatés au Royaume-Uni, une vague inexpliquée de piqûres a touché des boîtes de nuit, des bars et des festivals, avec des plaintes déposées de Lille à Béziers (Hérault) et de Lorient (Morbihan) à Strasbourg, en passant par Grenoble, Nancy, Lyon, Besançon ou Valence.

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      Face aux piqûres en boîte de nuit, la police tente la descente surprise

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 14 May, 2022 - 14:49 · 4 minutes

    La police de Roanne à la recherche de seringue ou aiguille dans le cadre d'une opération anti-piqûre, le 13 mai 2022. La police de Roanne à la recherche de seringue ou aiguille dans le cadre d'une opération anti-piqûre, le 13 mai 2022.

    FAITS DIVERS - Une lumière crue inonde les deux pistes de danse du T Dansant, le mix de Bob Sinclar fait place au silence et une trentaine de policiers se déploie pour fouiller les clients de cette discothèque de Roanne , dans la Loire, à la recherche de seringues ou d’aiguilles suspectes dans le cadre d’une descente “anti-piqure”.

    “Ca ne va pas durer longtemps, je vous le promets, on remet la musique dans pas longtemps”, assure le DJ au micro.

    Pendant une vingtaine de minutes, les policiers relèvent les identités, font vider les poches et mènent des palpations. Les quelque 80 clients présents dans l’établissement du centre ville se plient de bonne grâce à l’opération de contrôle surprise menée, un peu après une heure du matin, dans la nuit de vendredi 13 à samedi 14 mai.

    La police est le parquet “particulièrement vigilants”

    ″Ça fait bizarre de voir une boîte toute allumée, toutes les lumières allumées à fond, on a l’impression d’être au restaurant”, s’étonne Bastien, un client d’une cinquantaine d’années.

    “Bonjour l’ambiance!”, grommelle le gérant du T Dansant, Jérôme Bonnefoy. “C’est pas comme si on ne venait pas déjà de vivre deux années pourries”, ironise-t-il, en allusion à la longue parenthèse de la crise sanitaire. Mais pour Dylan, un jeune blond coiffé en brosse, “c’est normal à cause de tout ce qui se passe avec les piqûres”.

    L’opération a pour but de “montrer que les policiers et le parquet sont sur le terrain et particulièrement vigilants” face au phénomène mystérieux qui touche depuis quelques mois le monde nocturne et festif en France, explique le procureur de la République de Roanne, Abdelkrim Grini, présent pendant le contrôle du T Dansant.

    Des piqûres à Lille, Lyon, Grenoble...

    La vague inexpliquée de piqûres a touché ces derniers mois des boîtes de nuit, des bars et des festivals à travers le pays, avec des plaintes déposées de Lille à Béziers et de Lorient à Grenoble, en passant par Lyon, Besançon ou Valence. Au total, 250 personnes se sont manifestées auprès des services de police en disant avoir été piquées et  “une seule a présenté une sérologie positive au GHB”,  selon un bilan national obtenu par l’AFP auprès d’une source policière à Paris.

    Les victimes évoquent une sensation de piqûre, parfois douloureuse, parfois accompagnée de nausées, de vertiges, de frissons ou même de convulsion. D’autres disent n’avoir “rien senti”, comme cette lycéenne de 18 ans qui a déposé plainte après avoir été piquée le 22 avril au T Dansant où elle fêtait un anniversaire avec des amies.

    “J’accompagnais une copine aux toilettes (....) quand un garçon me touche la fesse”, a raconté à l’AFP la jeune fille qui préfère rester anonyme.  Elle a découvert en rentrant chez elle “un gros hématome avec une piqûre avec un point rouge au centre sur la fesse droite”.

    Elle s’est immédiatement rendu  l’hôpital qui lui a administré des traitements préventifs anti-VIH et anti-hépatique. Une enquête judiciaire a été ouverte pour “violence avec préméditation et administration d’une substance nuisible avec préméditation”, un délit passible de trois ans de prison. Et la lycéenne a décidé de ne pas retourner en boîte de nuit: “j’ai effacé le mot de ma tête, je ne pense pas y retourner. On est bien mieux dans des soirées entre copains qu’on connaît”.

    Les patrons de boîte de nuit tentent de s’organiser

    Dylan, lui, vient au T Dansant, même si “on y pense un peu au fond dans l’inconscient”. Dans la Loire, on recense une vingtaine de plaintes, dont six à Roanne, selon le Progrès . Quatre discothèques sur la trentaine du département sont concernées, d’après les chiffres de la préfecture et de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH).

    Les patrons de boîte de nuit tentent de s’organiser, en vérifiant le contenu les sacs et les poches des clients ou en renforçant la vidéo surveillance tandis que les autorités se mobilisent pour apporter des réponses tout en s’inquiétant du risque de psychose. La préfecture de la Loire a ainsi organisé vendredi une réunion de coordination avec des représentant de police, de la gendarmerie et du secteur de la nuit.

    Pour le procureur de Roanne, il est important d″être “sur le terrain de la prévention en attirant l’attention des jeunes gens”, leur faire savoir “qu’ils doivent être vigilants, qu’ils doivent faire attention parce que malheureusement, ce phénomène de piqûres sauvages ne s’estompe pas”.

    Pour le reste, l’opération au T Dansant n’a permis de découvrir aucune seringue ni aiguille suspecte, les analyses d’une fiole trouvée sous une banquette ont montré qu’il s’agissait de poppers.

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