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      6 conseils de jardinage simples pour avoir la main verte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 06:00 · 7 minutes

    Pour faire germer un noyau d'avocat, oubliez la technique du piquage aux cure-dents du noyau qui finit par pourrir dans l'eau! Pour faire germer un noyau d'avocat, oubliez la technique du piquage aux cure-dents du noyau qui finit par pourrir dans l'eau!

    JARDINAGE - Saviez-vous que vos déchets alimentaires pouvaient faire des miracles sur vos balcons , terrasses et salons? Connaissez-vous la meilleure technique pour faire germer un noyau d’avocat?

    Tout le monde n’a pas forcément la main verte, ni eu la chance d’apprendre les rudiments de jardinage auprès de parents ou grands-parents. Pourtant, avoir son potager , élever une véritable jungle dans son appartement ou agrémenter son balcon sont devenus, surtout depuis les confinements, les passe-temps que beaucoup d’entre vous ont adoptés. Grâce à des conseils simples de jardiniers amateurs, confirmés mais avant tout passionnés, à vous les compliments et les félicitations.

    • Faire germer des noyaux

    Avec la grande mode gourmande des tartines et autres avocado toast, vous pouvez réutiliser vos noyaux d’avocat pour les faire germer. Ouvrez votre bac de tri, repérez le noyau du dernier avocat que vous avez cuisiné en guacamole ou en tartine.

    Lavé, pelé et emballé dans un papier absorbant humide, glissez-le dans un sac de conservation hermétique et... oubliez-le dans un endroit à l’abri de la lumière.

    Après quelques semaines et tentatives plus ou moins fructueuses, vous verrez le noyau germer et même donner quelques racines. C’est le moment de les tremper dans un contenant en verre rempli d’eau. Pousses, puis feuilles vont apparaître. Satisfaisant n’est-ce pas? Cette technique se propage sur de nombreux comptes, comme celui de 40ans4enfants , Marie-Laure, maman et créatrice de contenus qui la partage dans ses stories.

    Cette technique de germination convient aussi pour les mangues, litchis et autres noyaux de fruits que vous avez consommés. L’avantage du noyaux de mangue est de germer plus rapidement, à tester avec les enfants ou les impatients!

    • Réussir ses semis

    Le printemps est aussi la saison des semis et repiquages. Certains d’entre vous ont peut-être déjà, enfant, semé des graines de radis avec vos grands-parents au jardin, ou encore déposé quelques lentilles ou haricots secs sur un coton imbibé dans un pot de yaourt? Avec plus ou moins de succès, vos petits plants ont poussé et il faut maintenant en sacrifier quelques-uns pour planter les autres. Miss Crazy Plants, passionnée de jardinage extérieur comme intérieur, qui aime partager ses astuces dans les stories de son compte Instagram, vous donne ci-dessous son astuce pour réussir . Il suffit notamment de sortir ses bacs à semis lorsque les graines commencent à germer, pour leur donner davantage de lumière. Cela évite aux semis de “filer”, c’est-à-dire de pousser en tiges fines et longues, ce qui va les fragiliser et ainsi, augmenter les risques d’échec lors du repiquage en pleine terre.

    • Réaliser des boutures

    Enseigner et transmettre, c’est ce que prend plaisir à faire MissCrazyPlants , le compte Instagram exclusivement dédié au jardinage de Marie-Laure. “La deuxième plante que je bouture le plus, ce sont les rosiers. Puis les petits fruitiers. Plus pour faire des expériences avec les enfants que par économie.” explique-t-elle.

    Sa technique est simple: plantez vos bâtons de rosiers que vous avez prélevés sur le plant “mère”, et plantez -le soit directement dans une patate, soit après avoir planté la base dans le miel. Lorsque le plan a pris et que quelques bourgeons apparaissent, alors vous pouvez les repiquer en pleine terre.

    “L’inconvénient, c’est que la patate pousse aussi”, s’amuse-t-elle.

    • Tenter l’hydroculture

    Et si l’eau suffisait à faire pousser à peu près tout ce qui vous tombe sous la main dans la cuisine? Rien de plus simple pour le vérifier. Prenez une patate douce, de préférence bio pour éviter que les pesticides nuisent au développement de la plante, et trempez-la dans un bocal rempli aux 3/4 d’eau. Il suffira de quelques jours pour voir apparaître des radicelles, puis des germes et enfin, une magnifique plante grimpante très élégante.

    De nombreuses plantes vertes tolèrent parfaitement l’hydroculture, à condition de leur apporter régulièrement de quoi les fortifier, soit à l’aide d’engrais naturels, soit d’engrais achetés dans le commerce. Parmi les stars des salons et vérandas, on retrouve le pothos, qui se bouture très facilement, et peut ensuite vivre sa meilleure vie dans l’eau, soit replanté en terre.

    • S’essayer à la fertilisation

    Recycler ses déchets alimentaires, c’est aussi très utile pour nourrir vos semis et fertiliser vos plants. Lina, ingénieure paysagistes et passionnée de plantes, propose sur son compte TikTok Botanique pragmatique ses astuces pour fabriquer un engrais naturel à base de peaux de bananes. Ces vidéos sont parmi les plus partagées. Ne jetez plus vos peaux de bananes après le dessert! Coupez-les en petits morceaux et mettez-les à macérer dans de l’eau pendant 48 h. Moins efficace qu’en compostage, ce mélange est toutefois riche en azote, fer et potassium, que vos plantes vont adorer “boire”!

    @botaniquepragmatique

    Simple, non ? 🍌 #dechet #banane #plante #astuce #jardinage #botanique #planteinterieur #tiktokacademie #fypシ #engrais #recyclage #naturel #plantlover

    ♬ original sound - Lina 🌱 Botanique Pragmatique -

    Sur TikTok, Pierre le cultivateur , jardinier amateur et auteur de l’ouvrage Réussir son potager (Ed. Marabout), adepte de la simplicité et du retour aux méthodes ancestrales, propose la même astuce pour fertiliser vos plantes d’appartement ou du potager, mais précise que l’on peut également récupérer le fond de lait dans la bouteille pour nourrir les plants de tomates. “Le calcium contenu dans le lait est le nutriment que les tomates adorent.” Et à propos de calcium, n’oubliez pas de broyer vos coquilles d’œufs pour les mélanger au terreau de vos pots ou rangées de salades.

    @le.cultivateur

    Des déchets pour booster nos plantes ? 🪴😱 #plant #zerodechet #engrais

    ♬ Fake - The Tech Thieves

    • Récupération et recyclage des déchets alimentaires

    Avant de réutiliser vos déchets organiques, pensez à tout ce que vous allez pouvoir récupérer dans la poubelle, comme le filet de patates chez Lina, qui fera une station idéale de bouturage de vos plantes.

    @botaniquepragmatique

    Répondre à @nathalyrman hyper simple, non ? 🥰 #bouture #plante #recup #jardinage #astuce #botanique #tiktokacademie #fypシ #planteverte #diy

    ♬ Ukranian Song - Maja Gitana

    Pierre va plus loin, avec la coquille d’œuf transformée en godet pour futurs semis.

    La belle saison peut vous donner envie de crudités et de salades vertes. Si vous en consommez, ne jetez pas les trognons!

    Offrez-leur un petit bain d’eau à température ambiante dans une coupelle et laissez la nature faire son œuvre, au bout de quelques jours, tels le phénix, ces vulgaires déchets organiques renaîtront de leurs cendres. Vous pourrez alors soit les cultiver pour les consommer, soit pour prélever leurs graines pour vos semis.

    “Les salades plantées ne vous donneront pas celles que vous avez achetées et replantées, mais vous pourrez déguster ces quelques pousses ou bien laisser monter en floraison pour récolter les graines et alors, semer l’année suivante pour obtenir la laitue de vos rêves!”, détaille Pierre.

    Si vous n’avez pas de composteur, lombriculteur ou encore de cocottes à nourrir, répétez cette opération pour vos fonds de légumes (poireaux, carottes, céleris...) dont vous pourrez récolter et consommer les rejets ou parfumer une sauce ou une soupe.

    Aussi, semer, conserver ses graines, planter, bouturer et maîtriser la chaîne de production entièrement ne demande que du temps et de la patience, si l’on suit des conseils simples et peu coûteux.

    À voir également sur Le HuffPost: Comment Thomas Pesquet essaie de faire pousser des plantes sur l’ISS

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      Pour garder vos plantes en vie pendant vos vacances, suivez ces conseils

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 06:00 · 6 minutes

    “En ce qui concerne l’emplacement, le top est de les placer dans la pièce la plus fraîche de l’habitat. Ce n’est pas grave si cette pièce est un peu sombre, la plante se mettra d’autant plus en repos” conseille Lina. “En ce qui concerne l’emplacement, le top est de les placer dans la pièce la plus fraîche de l’habitat. Ce n’est pas grave si cette pièce est un peu sombre, la plante se mettra d’autant plus en repos” conseille Lina.

    PLANTES - “Déjà, si personne n’est dispo pour s’occuper des plantes, c’est parfois finalement une bonne chose.” Ce conseil, distillé par Lina, ingénieure paysagiste, passionnée de plantes , va vous détendre. Inutile de mettre à contribution une connaissance ou un voisin pendant vos vacances .

    En revanche, si vous avez la chance de partir pendant tout l’été (ou un bout), mieux vaut suivre les recommandations de ces passionnés de jardinage et plantes d’intérieur que nous avons contactés.

    Avant le départ

    Comme on prépare ses bagages avant de partir, les plantes d’intérieur doivent également être conditionnées à notre absence. Dans une vidéo sur TikTok, Pierre, passionné de jardinage, donne 5 conseils pratiques à suivre avant de les laisser.

    @le.cultivateur

    Tu pars bientôt en vacances ? 🧑🏻‍🌾🪴🏖 #plant #vacances

    ♬ Running Up That Hill (A Deal With God) - Kate Bush

    “Même si cela semble évident, je vous conseille de dépoussiérer les feuilles de vos plantes avec si possible de l’eau de pluie pour éviter les traces de calcaires sur le feuillage”, explique-t-il. Et parce que l’union fait la force, “on regroupe ensuite les plantes dans une pièce. L’idéal? Une salle de bains car souvent cette pièce garde l’humidité et les variations de température sont faibles”, poursuit-il. Enfin, le dernier arrosage doit être le même que d’habitude. Non pas pour leur faire croire que nous restons. Mais parce qu’“il est plus facile de sauver une plante verte à votre retour par manque d’arrosage, qu’une plante verte qui a vu ses racines pourrir à cause d’un excès d’arrosage”, conclut Pierre.

    C’est également ce que conseille Lina. “Mieux vaut laisser ses plantes souffrir un peu de déshydratation (élément rattrapable) que de trop d’eau à cause d’un proche qui voudra ‘trop bien faire’ en arrosant excessivement (mort presque assurée)”, conseille-t-elle. Et il semblerait qu’elle en ait fait la cuisante expérience, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous, publiée sur son compte TikTok Botanique Pragmatique .

    @botaniquepragmatique

    Ça vous est déjà arrivé ? 😭 #cestledrame #plantes #vacances #plantsitting #catastrophe #jardin #veranda #fleurs #ohnonononoo #fypシ #humour

    ♬ Oh No - Kreepa

    N’oubliez pas de maintenir de l’humidité ambiante. En effet, en notre absence, portes et volets clos, l’atmosphère intérieure devient sèche. “Un orchidophile m’a donné cette astuce: remplir un gros contenant d’eau que l’on mettra à proximité de ses plantes. On pensera simplement à mettre un morceau de moustiquaire par-dessus pour éviter que les moustiques et autres indésirables ne viennent y pondre et prolifèrent. Avec la chaleur, l’eau va s’évaporer et créer l’humidité si recherchée par nos petites protégées”, explique Lina.

    Diana, autrice de l’ouvrage Les plantes d’intérieur , (éditions MerciLesLivres) a publié une vidéo sur sa chaîne Youtube, avant son départ en vacances. Elle y décrit les préparatifs qu’elle dispense à ses plantes.

    Enfin si vous possédez cactus et succulentes, le meilleur conseil à suivre est de faire comme d’habitude: rien! Elles supporteront votre absence, à moins de partir plusieurs mois.

    En votre absence

    Maintenant que vous avez coupé le gaz et vérifié que la porte est bien verrouillée, comment vous assurer que vous n’allez pas manquer à vos plantes préférées? “Mon astuce simple? La ficelle!”, s’exclame Pierre. Comme le montre sa vidéo, il vous suffit d’un récipient dans lequel vous trempez autant de bouts de ficelle que vous avez de plantes, auxquelles vous les reliez ensuite en les  enfonçant dans la motte de terre. “L’eau se diffusera par capillarité quand la plante en aura besoin”, explique l’auteur de Réussir son potager , (éditions Marabout).

    @le.cultivateur

    Bientôt les vacances et vous ? Tag ton plant-sitter ! 🧑🏻‍🌾🪴 #plant #vacances

    ♬ Goodbye My Lover - James Blunt

    Lina évoque quant à elle les oyas ou ollas, “pot”, en espagnol. Leur principe est basé sur la microporosité de la terre cuite. Ces pots en terre cuite fonctionnent en effet comme des réserves d’eau. Une fois enterrés aux pieds des plantes, il suffit de les remplir d’eau. Elles diffuseront alors lentement. Pour une oya maison, là encore, rien de plus simple et économique: recycler une bouteille en plastique. “Pas besoin d’un système très sophistiqué, on fait avec les moyens du bord!” dit-elle. C’est ce qu’elle montre dans cette vidéo:

    @botaniquepragmatique

    Fabriquer un oya sans se ruiner ! #recyclage #astuce #jardinage #plantes #secondevie #upcycling #jardin #tiktokacademie #fypシ

    ♬ Happy Together - Weezer

    Pour finir, si vous avez placé toute votre confiance dans un voisin ou une bonne âme qui aura accepté de chouchouter votre jungle de salon, une petite astuce à lui glisser dans le creux de l’oreille (ou par SMS): “Regroupez-les par fréquence d’arrosage, cela facilitera le travail de votre plant-sitter et ça évitera les oublis dans la maison”, dévoile Pierre.

    Au retour

    Si vous êtes d’une humeur de chien en rentrant, pensez à la joie retrouvée en constatant que votre jardin d’intérieur a survécu! Pour autant, inutile d’en faire des caisses. Lentement, mais sûrement. L’heure est, comme pour vous, à la réacclimatation.

    “On arrosera progressivement ses plantes. Tout comme un humain, on ne donne jamais une trop grosse quantité d’eau d’un coup après une déshydratation! Personnellement, j’aime leur faire prendre une douche afin d’humidifier feuilles et substrat”, explique Lina. Attention toutefois à l’excès de zèle. “On attendra quelques jours avant de mettre de l’engrais. Une plante qui a soif sera immédiatement brûlée par cet apport de nourriture”, précise-t-elle.

    Pierre, quant à lui, pense aux plus fragiles et sensibles des plantes d’intérieur, qui n’auraient pas apprécié que vous les abandonniez. “Il se peut que certaines de vos plantes ne soient pas au top de leur forme par manque d’arrosage! Brumisez les feuilles et baignez-les pendant 45 minutes dans une bassine d’eau à température ambiante. Elles vont reprendre des forces rapidement!”, rassure-t-il.

    Et parce qu’une vidéo vaut 1000 mots, de retour de ses deux semaines de congés, Diana fait un petit état des lieux de sa collection. “Je suis vraiment contente, les plantes ont bien tenu le choc”, souffle-t-elle.

    Des astuces simples et économiques, un peu de bon sens et vous pourrez partir l’esprit tranquille, vos plantes préférées sont préparées pour l’été!

    À voir également sur Le HuffPost: Ces plantes qui envahissent toute l’Europe s’offrent une seconde vie à Montpellier

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      Ces plantes qui envahissent toute l'Europe s'offrent une seconde vie à Montpellier

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 22 June, 2022 - 12:05 · 2 minutes

    NATURE - Renouée du Japon ou canne de Provence : ces plantes ornementales envahissent presque toute l’Europe. Mais à Montpellier dans le laboratoire de Claude Grison, elles sont mises en valeur pour le bien-être de l’environnement et le profit de l’industrie pharmaceutique et cosmétique.

    D’origine exotique, ces plantes ont des propriétés dépolluantes de l’eau ou des sols miniers en absorbant les métaux lourds. Des plantes comme la canne de Provence “prolifèrent de façon incontrôlée dans les zones humides”, souligne Claude Grison. Cette dernière est aussi très inflammable et sert de conducteur aux incendies qui se multiplient dans le sud de la France.

    Valoriser la plante

    Pour lutter contre la propagation de ces plantes, l’équipe du CNRS a décidé de sortir du schéma classique de “guerre” et privilégier un schéma de contrôle des espèces, explique la chimiste, qui étudie au total 75 plantes différentes.

    Au lieu de tenter -vainement- d’éliminer les racines de la plante, l’équipe du CNRS cherche à contrôler la prolifération, tout en lui trouvant un débouché économique, qui lui-même financera d’autres recherches. Elle mêle ainsi deux disciplines distinctes, l’écologie qui permet une bonne connaissance de la plante et de son fonctionnement, et la chimie, qui identifie les éléments qui la composent et lui trouvent une utilité.

    Faucher les parties aériennes permet “d’épuiser” les ressources en nutriments de la plante, ce qui freine sa reproduction. Pour valoriser ce qu’il reste après la découpe, la tige et les feuilles sont recyclés et transformés en éco-catalyseurs. Ce qui permet également d’éviter les déchets. Dans cette optique, elle a fondé la société BioInspir qui utilise sous licence les brevets de son laboratoire pour fabriquer des ”éco-catalyseurs”, une poudre végétale.

    Les tiges et feuilles de la plante sont mises au four à haute température. Le traitement thermique détruit une grande partie de la matière organique, ne laissant que des bouts de tiges calcinés réduits en poussière.

    “Une demande très forte”

    En chimie, un catalyseur est un élément qui permet par sa simple présence de faire avancer une réaction, voire de la provoquer, par exemple de transformer une molécule simple en une molécule plus complexe lorsqu’ils sont mis ensemble. Le plus souvent dans l’industrie, ces catalyseurs sont d’origine pétrochimique ou minérale.

    Claude Grison et ses équipes ont déposé au total 36 brevets différents d’éco-catalyseurs végétaux en se basant sur leurs propriétés, qui varient selon les espèces.

    Certaines poudres ont des propriétés chimiques qui présentent un intérêt pour l’industrie. La racine de la Renouée du Japon est “surdosée en potassium”. Par ses simples caractéristiques physiques, la poudre qui en est issue permet à une huile végétale de devenir un émollient naturel pour shampooing, sans ajout d’autres éléments chimiques.

    Les cosmétiques ont depuis longtemps senti le filon, les parfums aussi. “La demande est très forte”, assure la chimiste.

    À voir également sur Le HuffPost: Cette raie est le plus gros poisson d’eau douce du monde

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      Voici la plus grande plante du monde, et elle mesure 180km

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 07:19 · 3 minutes

    Vue du ciel des herbiers marins au sein de la Shark Bay en Australie occidentale. Vue du ciel des herbiers marins au sein de la Shark Bay en Australie occidentale.

    BIODIVERSITÉ - Ces rubans vert vif ondulent au rythme des courants , et forment de véritables prairies dans la mer. Il s’agit là d’herbes marines, qui ne sont d’ailleurs pas des algues, mais bien des plantes à fleurs, produisant des fruits chaque année.

    Pour connaitre leur nombre et la diversité formant ces “prairies marines”, une étude publiée le 1er juin dans la revue Royal Society a testé leur ADN. Plus précisément, les chercheurs sont allés prélever des échantillons de la plante Posidonia australis entre 2012 et 2019 dans 10 herbiers marins différents. Ces derniers sont situés dans les eaux peu profondes et ensoleillées de Shark Bay, sur la côte ouest de l’Australie .

    Et le résultat a été pour le moins surprenant: il s’agissait en fait d’une seule plante. Plus exactement, c’est une unique usine végétale qui s’est développée sur 180 km (soit la distance entre Paris et Auxerre), reproduisant et “clonant” à une échelle jamais vue auparavant ces herbes marines.

    Un papy plante de 4500ans

    Shark bay, auparavant simples dunes de sable, a été immergée il y a environ 8500 ans; le niveau de la mer l’a engloutie à la fin de la période glaciaire . S’il demeure difficile de déterminer l’âge exact de ces herbiers marins, ils auraient approximativement 4500 ans si l’on se fie à sa taille et son taux de croissance.

    En se développant, les herbiers marins ont façonné le récif, créant de véritables champs marins. Cela démontre la résilience de ces végétaux, car les eaux de Shark Bay sont baignées d’une forte lumière, de faibles niveaux de nutriments et de grandes fluctuations de températures.

    Les herbiers marins de Posidonia australis dans la Shark Bay en Australie s'étendent sur plus de 180km. Les herbiers marins de Posidonia australis dans la Shark Bay en Australie s'étendent sur plus de 180km.

    Outre sa taille gigantesque, ce qui rend cette plante unique vient de son nombre de chromosome, deux fois supérieur à celui de ses parents. Les chercheurs nomment ce genre de plante un “polyploïde”. Généralement, un herbier hérite de la moitié du génome de chacun de ses parents, mais ici, elle porte l’ensemble des deux géniteurs. Les pommes de terre ou les bananes font également partie de cette famille, qui réside généralement dans des conditions environnementales extrêmes.

    Résistante face au changement climatique

    Si d’autres organismes comme les coraux sont très fragiles au réchauffement et à l’acidification des océans , les herbiers marins tiennent mieux le coup. Comment réalisent-ils cette prouesse? Cela est d’autant surprenant que ces plantes, et plus largement les polyploïdes sont souvent stériles. Étrange alors que se reproduire sexuellement est la meilleure option pour s’adapter. En effet, le sexe et la progéniture qui en découle permet de favoriser la diversité génétique , augmentant la capacité à faire face à des environnements changeants.

    Mais il n’y a pas que le sexe dans la vie de ces herbiers marins qui se développent d’une seconde manière. Pour croître, ils étendent leurs rhizomes, des tiges souterraines d’où émergent de nouvelles pousses. Autre avantage, les chercheurs pensent que l’herbier de Shark Bay possède des mutations somatiques (modifications génétiques mineures) lui permettant d’être extrêmement bien adapté à son environnement local, malgré sa variabilité.

    En effet, les eaux de cette baie peuvent varier entre 17 et 30 degrés en températures, alors que le niveau de salinité peut passer du simple au double. Néanmoins, les chercheurs précisent que des expériences doivent être menés afin de vraiment comprendre comment cette plante réussit cette prouesse. Cela notamment dans le but de la protéger car, s’il est résiste mieux, elle n’est pas immunisé contre le changement climatique .

    À voir également sur le huffpost : TotalÉnergies prépare Eacop, un projet accusé d’être “une bombe climatique”

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      Pour la toute première fois, des plantes ont poussé dans du sol lunaire !

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 17 May, 2022 - 06:30

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    Pour la toute première fois, des chercheurs américains ont réussi à faire pousser des végétaux terrestres dans un substrat à base de sol lunaire; une première étape retentissante qui aura sans doute des répercussions concrètes sur l'avenir de la conquête spatiale.

    Pour la toute première fois, des plantes ont poussé dans du sol lunaire !

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      Mathias Poujol-Rost ✅ · Friday, 10 December, 2021 - 21:22 edit

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    Dépollution : Connaissez-vous les plantes mangeuses de métaux lourds ?