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      Refus d'obtempérer à Paris: Les trois policiers “sortent libres de toute charge” à ce stade

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 12:39 · 3 minutes

    L'enquête sur les trois policiers qui ont tiré sur une voiture, causant la mort d'une passagère et blessant gravement le conducteur, sont ressortis libres de leur garde à vue (photo d'illustration) L'enquête sur les trois policiers qui ont tiré sur une voiture, causant la mort d'une passagère et blessant gravement le conducteur, sont ressortis libres de leur garde à vue (photo d'illustration)

    ENQUÊTE - Après la passe d’armes politique entre Gérald Darmanin et Jean-Luc Mélenchon, l’enquête sur les tirs de policiers qui ont causé un blessé grave et entraîné la mort d’une passagère, samedi a Paris, a progressé ce mardi 7 juin. Les trois fonctionnaires sont ressortis libres des locaux de l’IGPN après leur garde à vue, a annoncé leur avocat à l’AFP, confirmant les informations de BFMTV et de CNews .

    Les policiers, une femme et deux hommes, “sortent libres de toute charge”, a déclaré Me Laurent-Franck Liénard. “L’enquête va se poursuivre sous une autre forme et ils donneront tous les éléments de réponse afin que la vérité se manifeste pleinement.” “Ils n’ont rien à cacher et démontreront leur respect des règles et la légitimité de leur action”, a-t-il ajouté.

    Les trois agents n’ont donc pas été déferrés devant un juge d’instruction à l’issue de leur garde à vue, ce qui signifie qu’ils ne sont pas mis en examen ni poursuivis à ce stade, a indiqué leur avocat, Laurent-Franck Liénard.

    La légitime défense en question

    Ils étaient entendus pour “violences ayant entraîné une ITT (interruption totale de travail) de plus de 8 jours avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique” et pour “violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique”. Samedi, en fin de matinée, ils avaient ouvert le feu sur les occupants d’une voiture soupçonnés d’avoir refusé de se soumettre à un contrôle.

    Les trois policiers “ont été dans une situation très dramatique, où leur vie était véritablement en danger, où ils ont dû faire usage de leur arme [dans le cadre de la légitime défense], ce qui est vraiment l’ultime recours policier”, avait relaté leur avocat lundi soir sur BFMTV . “On a des témoignages et il y a une vidéo”, avait-il ajouté. Une version très différente de celle livrée par l’un des passagers à nos confrères de RTL, qui rapporte des tirs alors que le véhicule était à l’arrêt.

    Borne monte au créneau

    Ce fait divers n’a pas manqué de faire réagir la classe politique après le décès de la passagère des suites de ses blessures, dimanche. Revenant sur ses deux tweets polémiques de samedi et dimanche, dont l’un affirmant que “la police tue”, Jean-Luc Mélenchon a enfoncé le clou ce mardi sur France Inter, expliquant avoir “monté le ton” pour dénoncer “l’évolution de l’usage de la force de la police telle qu’elle est aujourd’hui définie par le pouvoir politique qui commande”. “Je veux qu’on en parle”, a-t-il insisté, après la mort d’une passagère de voiture touchée par balle à la tête suite au refus supposé d’obtempérer du conducteur, lui-même grièvement blessé.

    Après l’indignation du ministre de l’Intérieur et de la majorité au cours du weekend de la Pentecôte, Élisabeth Borne a dénoncé ce mardi “très choquants” et “outranciers” les propos de Jean-Luc Mélenchon. “Je trouve très choquante la façon qu’a Jean-Luc Mélenchon de s’en prendre systématiquement à la police”, a déclaré la Première ministre sur France Bleu. “Les policiers exercent une mission difficile au service des Français”.

    A voir également sur Le HuffPost : Dans le Var, la candidature d’Éric Zemmour divise l’extrême droite face à LREM

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      Aux États-Unis, un SDF se noie sous le regard de la police qui refuse d'intervenir

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 07:54 · 2 minutes

    A Tempe, en Arizona, un homme est mort noyé après que des policiers ont refusé de lui venir en aide. A Tempe, en Arizona, un homme est mort noyé après que des policiers ont refusé de lui venir en aide.

    ÉTATS-UNIS - Un sans-abri s’est noyé dans l’Arizona sous les yeux de policiers qui refusaient d’intervenir, selon des images et une transcription rendues publiques lundi 6 juin par les autorités locales. Appelés le 28 mai à l’aube près d’un lac artificiel de Tempe, (ouest des États-Unis ), en raison de “tapage” provoqué par un couple, les agents interrogent d’abord la compagne de Sean Bickings, 34 ans, avant de se diriger vers ce dernier, “sans abri” selon le communiqué de la ville, pour le questionner à son tour.

    Après quelques minutes, Sean Bickings enjambe la balustrade qui le sépare du lac et descend vers la surface de l’eau. Les agents lui indiquent qu’il n’a pas le droit de se baigner dans le lac, mais le trentenaire se met tout de même à nager vers une zone sous un pont.

    Les images s’interrompent alors, la ville jugeant le reste de la vidéo trop “sensible”, fournissant alors une transcription des propos tenus. “Qu’est-ce que tu vas faire maintenant?”, lui demande un agent. “Je vais me noyer. Je vais me noyer”, indique Sean Bickings, selon la retranscription. “Mais non”, répond l’agent.

    Les trois policiers suspendus

    Un deuxième policier demande alors à l’homme en détresse de nager jusqu’au pylône du pont et de s’y accrocher. “Je ne peux pas, je ne peux pas”, indique Sean Bickings. “Ok, je ne vais pas sauter après toi”, lance le deuxième agent.

    Selon le reste de la retranscription, les agents continuent d’insister pour que le sans-abri se sorte seul d’affaire, tout en repoussant les efforts de sa compagne qui les implore de l’aider. “Vous m’entendez?” sont les dernières paroles attribuées à Sean Bickings. Plus tard, un des policiers note qu’il “n’a pas refait surface depuis environ 30 secondes”. Son corps sera repêché en fin de matinée.

    Les trois policiers ont été suspendus dans l’attente des résultats de plusieurs enquêtes lancées par les autorités, a indiqué la ville, qui a annoncé son intention de rendre publiques dans les prochains jours les images des caméras-piétons des autres agents.

    À voir également sur Le HuffPost: À Roland Garros, Coco Gauff prend position contre les armes à feu