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      À l'Assemblée, cette allusion à Mélenchon a énervé les députés Renaissance

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 17:13 · 3 minutes

    POLITIQUE - Jean-Luc Mélenchon à l’Assemblée nationale? Inutile de le chercher, l’ancien candidat LFI à la présidentielle, qui n’est plus député, n’était nulle part sur les bancs ce mercredi 20 juillet. Son nom a quand même été cité par la présidente de séance du jour Caroline Fiat , ce qui a provoqué la colère des députés Renaissance.

    Tout commence lorsqu’en séance sur le texte pouvoir d’achat , le député LFI Emmanuel Fernandes évoque “la minorité présidentielle”, une expression souvent brandie par les insoumis à l’adresse des députés de l’ensemble de la Macronie. Récupérant la parole, la rapporteure du texte Charlotte Parmentier-Lecoq le reprend: “Ce n’est pas la minorité présidentielle, mais la majorité présidentielle et la minorité mélenchoniste. À ne pas confondre”, lance-t-elle, sous les applaudissements du groupe Renaissance.

    Mais la présidente de séance Caroline Fiat, elle-même députée LFI de Meurthe-et-Moselle, ironise: “Merci madame la rapporteure et merci d’avoir salué monsieur Mélenchon, absent de ces bancs, qui appréciera”. Les protestations sont immédiates dans l’hémicycle, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    Caroline Fiat tente de se défendre en affirmant que le règlement intérieur de l’Assemblée veut qu’“on ne cite pas les absents”. Le brouhaha persiste, avant une suspension de séance réclamée par la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé.

    À l’unisson, les élus de la majorité ont critiqué le comportement de Caroline Fiat: “On a vu une présidente de séance, à qui le règlement impose la neutralité, réagir en défendant monsieur Mélenchon qui n’était pas en séance”, souligne Violette Spillebout, députée du Nord, au micro de LCP. “Ce n’est pas possible qu’elle continue de présider la séance”, estime-t-elle, avant d’évoquer un changement de présidence réclamé par Aurore Bergé.

    “Un peu d’humour”

    La reprise de la séance s’est malgré tout faite sous la houlette de Caroline Fiat.  Dans un “rappel au règlement sur le fondement de l’article 49”, Aurore Bergé a souligné que “la présidence de séance doit tenir une neutralité qui est celle qu’invite la fonction”. “Je pense qu’on a besoin de sérénité dans ces débats, mais que la sérénité ne peut exister que si nous avons une assurance de neutralité de la part de la présidence de séance”, ajoute-t-elle.

    Dans le détail, l’article 49 du règlement de l’Assemblée auquel fait référence Aurore Bergé ne mentionne pas explicitement l’attitude à tenir pour celui ou celle qui dirige la séance. Il relève plutôt de l’organisation des séances et des prises de parole. Caroline Fiat assure cependant avoir “pris note” de la remarque de sa collègue Renaissance.

    La députée LFI a reçu le soutien inattendu du RN qui a fustigé une interruption de séance “longue” alors que de nombreux articles du projet de loi pouvoir d’achat doivent encore être adoptés. La cheffe des députés LFI Mathilde Panot a de son côté renvoyé la faute sur la rapporteure Charlotte Parmentier-Lecoq “qui n’était pas dans son rôle en appelant de nouveau à Jean-Luc Mélenchon.” “Je sais que Jean-Luc Mélenchon vous manque (...) mais madame la présidente a été dans son rôle, avec un peu d’humour”, a répliqué Mathilde Panot.

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      Sur le pouvoir d'achat, Sandrine Rousseau appelle à imiter Bernie Sanders

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 16:20 · 1 minute

    POLITIQUE - Quand la politique américaine s’invite au Palais Bourbon. Ce lundi 18 juillet, alors que le projet de loi consacré au pouvoir d’achat est examiné à l’Assemblée nationale, la députée EELV/NUPES Sandrine Rousseau a livré un réquisitoire contre ce texte qu’elle a surnommé “quelques miettes et beaucoup de carbone” et a invité le gouvernement à changer de modèle.

    Alors que le prix de l’énergie est au centre des débats, l’élue de Paris appelle l’État à financer la rénovation thermique, afin que “nos logements soient si bien isolés l’hiver que nous n’ayons quasiment plus besoin d’allumer les radiateurs”. Une transition qui passe, selon Sandrine Rousseau, par une fiscalité renforcée imposée aux “entreprises climaticides, aux profiteurs de crise et aux plus riches”, afin d’aider les plus modestes à “passer ce cap avec dignité”.

    Et l’écoféministe de faire un clin d’œil appuyé au sénateur américain Bernie Sanders: “en un mot, taxer les riches. Bernie, si tous nous entends”, a-t-elle lancé, en référence au célèbre slogan de l’ex-candidat à l’investiture démocrate aux États-Unis. Une séquence à retrouver dans notre vidéo en tête d’article , et à laquelle le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a vertement répondu.

    “La solution radicale” que Sandrine Rousseau défend, selon lui, c’est “on coupe le gaz, l’électricité à tout le monde et il n’y a plus de problème de pouvoir d’achat”. “Madame Rousseau, à écouter vos discours, je vous dirai simplement que l’apocalypse ne fait pas un projet politique pour la nation française”, a-t-il renchéri, après avoir constaté son absence dans l’hémicycle: “Si on veut dialoguer c’est mieux de dialoguer avec ses interlocuteurs”. Ambiance.

    À voir également sur Le HuffPost: À quoi servent les 138€ de redevance télé qu’on paie tous les ans?