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      Le nom de ce nouveau dinosaure plaira aux fans de "Game of Thrones"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 10:44 · 2 minutes

    Meraxes avait des bras aussi courts que le T.rex Meraxes avait des bras aussi courts que le T.rex

    DÉCOUVERTE - Découvrez un géant à l’énorme tête et aux petits bras. Des paléontologues ont annoncé ce jeudi 7 juillet avoir découvert en Argentine des restes d’un nouveau dinosaure .

    Baptisé en hommage à un dragon de la série Game of Thrones , ce prédateur carnivore a été mis au jour lors de fouilles menées pendant quatre ans dans le nord de la Patagonie argentine . Le crâne de “Meraxes gigas” avait été retrouvé en premier, dès 2012. Depuis lors, les paléontologues examinaient soigneusement le spécimen.

    “Nous avons gagné au loto, on l’a découvert dès la première matinée” de fouilles, a expliqué Peter Makovicky de l’Université du Minnesota, aux Etats-Unis.

    Une grosse tête et des petits bras

    Le crâne de ce dinosaure mesurait plus de 1,20 mètre et l’animal plus de 10 mètres, pour un poids d’environ quatre tonnes. Mais ses membres supérieurs n’étaient pas plus longs que 60 centimètres, soit la moitié du crâne, et le reptile ne pouvait pas les utiliser pour “atteindre sa bouche”, précise le chercheur.

    L’équipe de scientifiques à la l’origine de la découverte, qui a publié les résultats de ses recherches dans la revue scientifique Current Biology , estime que la petite taille des bras donnait à l’animal un certain avantage pour survivre. Selon le paléontologue Peter Makovicky, à mesure que la tête de Meraxes grossissait, elle devenait l’outil dominant de son arsenal prédateur , assumant la fonction que les membres supérieurs avaient chez des espèces plus petites.

    Juan Canale, co-auteur de l’étude et chef de projet au musée Ernesto Bachmann de Neuquen, dans le sud de l’Argentine, va même plus loin.  “Je suis convaincu que ces bras proportionnellement réduits avaient une fonction. Le squelette montre d’importantes insertions musculaires et des ceintures pectorales complètement développées, les bras avaient donc des muscles puissants”, explique-t-il dans un communiqué.

    “Ils pouvaient utiliser leurs bras pour leur comportement reproductif, comme tenir la femelle pendant l’accouplement ou se soutenir pour se relever après une pause ou une chute”.

    “Il ressemblait à une gargouille”

    Les Meraxes ont vécu sur Terre il y a 90 à 100 millions d’années, pendant le Crétacé, à une époque où la région était plus humide, plus boisée et beaucoup plus proche de la mer, souligne Peter Makovicky. Ils pouvaient vivre jusqu’à une quarantaine d’années, un âge avancé pour des dinosaures. Ils chassaient vraisemblablement des sauropodes vivant à la même époque, dont des restes ont été découverts sur le site de fouilles.

    Avec son crâne truffé de crêtes, de sillons, de bosses et de petites cornes, Meraxes “avait certainement l’air très imposant, il ressemblait à une gargouille”, explique le paléontologue. “Ce sont les types de caractéristiques qui, chez les animaux vivants, font souvent l’objet d’une sélection sexuelle”, souligne le chercheur, précisant que ces espèces utilisaient leur crâne massif comme un “panneau d’affichage” pour se faire remarquer par des partenaires potentiels.

    À voir également sur Le HuffPost: Pourquoi certains dinosaures de Jurassic World ont des plumes et d’autres non?

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      Ce bébé mammouth laineux découvert au Canada est parfaitement conservé

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 26 June, 2022 - 08:56 · 1 minute

    Ce bébé mammouth laineux découvert au Canada est parfaitement conservé (Photo by GOVERNMENT OF YUKON / AFP) Ce bébé mammouth laineux découvert au Canada est parfaitement conservé (Photo by GOVERNMENT OF YUKON / AFP)

    ARCHÉOLOGIE - Événement rare. Des ouvriers des champs aurifères du Klondike, dans le Grand Nord canadien, ont découvert les restes momifiés d’un bébé mammouth laineux pratiquement complet, en creusant le permafrost au sud de Dawson City, dans le territoire du Yukon, frontalier de l’ Alaska américaine.

    Il “est magnifique et c’est l’un des animaux momifiés de l’âge de glace les plus incroyables découverts au monde”, a assuré dans un communiqué le paléontologue Grant Zazula, enthousiaste à l’idée d’en savoir bientôt plus sur ce bébé, vraisemblablement une femelle baptisée “Nun cho ga” pour “gros bébé animal” en langue autochtone, et dont la peau et le poil sont intacts.

    Mort il y a plus de 30.000 ans

    L’animal serait mort il y a plus de 30.000 ans quand la région était parcourue par des mammouths laineux , des chevaux sauvages, des lions des cavernes et des bisons des steppes géants.

    C’est le premier mammouth momifié presque complet et en si bon état de conservation retrouvé en Amérique du Nord. Une partie des restes d’un bébé mammouth surnommé Effie avaient été retrouvés en 1948 dans une mine d’or de l’Alaska, et un spécimen momifié vieux de 42.000 ans en Sibérie en 2007, surnommé Liouba, et de la même taille que le dernier découvert.

    Le territoire du Yukon est connu dans le monde pour ses fossiles d’animaux de l’ère glaciaire, mais “des restes momifiés avec peau et cheveux sont rarement déterrés”, a souligné le gouvernement du Yukon. En 2016, c’est le corps presque complet d’un louveteau qui avait été dans le permafrost du Yukon. Sa très bonne conservation avait permis aux chercheurs de tirer plusieurs conclusions sur l’animal retrouvé .

    À voir également sur Le HuffPost: Des adolescents découvrent un trésor datant de plus de 1000 ans

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      Comment le requin blanc a contribué à l'extinction du mégalodon

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 14:00 · 3 minutes

    Le requin blanc (Carcharodon carcharias) aurait été un trop Le requin blanc (Carcharodon carcharias) aurait été un trop "grand" concurrent pour le mégalodon dans la compétition alimentaire.

    ANIMAUX - Il s’agit d’un titan, l’un des plus féroces prédateurs que la terre ait porté, mais cela ne l’a pas pour autant aidé à survivre. L’espèce mégalodon (de son nom scientifique Otodus Mégalodon), s’est éteinte il y a environ 3,6 millions d’années, et si les circonstances de cette disparition sont encore floues, plusieurs hypothèses sont avancées par les chercheurs.

    L’une d’elles est notamment présentée dans une étude publiée ce mardi 31 mai dans la revue Nature Communications . Elle fait état de la concurrence opposée par une espèce apparue il y a 4 millions d’années, le grand requin blanc (Carcharodon carcharias). Si ce dernier fait figure de nain comparé au mégalodon, il a pourtant été un vrai challenger, participant ainsi à la disparition de l’un des plus grands carnivores de l’histoire.

    Compétition alimentaire

    Le régime alimentaire est un des fondements pour comprendre la place d’une espèce au sein de son écosystème . Et, c’est sur cet aspect que les chercheurs de cette nouvelle étude se sont penchés. Plus précisément, ils ont analysé diverses données afin de connaître le niveau trophique des différentes espèces, qui correspond à la place de chaque être dans la pyramide du vivant.

    Au total, l’étude porte sur vingt animaux différents , allant bien évidemment du mégalodon au grand blanc en passant par le requin taureau et le requin pèlerin. Les principales données fournies sont les isotopes (atomes) de zinc comme le montre le tableau ci-dessous .

    Cet élément chimique que l’on retrouve dans l’émail des dents des requins peut être utilisé comme indicateur pour comprendre le régime alimentaire d’un animal et en déduire son niveau trophique dans l’écosystème.

    Composition isotopique du zinc de dents et de râteaux branchiaux de la vingtaine de poissons analysés. Composition isotopique du zinc de dents et de râteaux branchiaux de la vingtaine de poissons analysés.

    Une guerre perdue d’avance ?

    Les chercheurs ont alors découvert que le grand requin blanc et le mégalodon occupaient un lieu similaire au sein de l’échelle alimentaire durant leur période de coexistence au Pliocène (entre – 5,3 à – 2,6 millions d’années). Visant les mêmes ressources alimentaires (mammifères marins, cétacés...). Les grands requins blancs auraient littéralement vidé l’assiette des mégalodons.

    Cependant, il ne s’agit probablement pas de la seule cause d’extinction, puisque le changement climatique pourrait également avoir pesé dans la balance, et surtout dans cette guerre alimentaire.

    À cette époque, un refroidissement généralisé a lieu, entraînant l’expansion des calottes glaciaires et des modifications tectoniques comme la fermeture de l’isthme de Panama entre l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud. De quoi bouleverser les circulations des courants océaniques et faire subir la biodiversité du Pliocène.

    En particulier, les baleines primitives, met de prédilection du mégalodon ont disparu. Comme l’explique pour Sciences et Avenir Guillaume Guinot, paléontologue spécialiste des requins anciens à l’Isem: “il semble probable que le mégalodon n’a pas pu se maintenir face à la baisse des ressources et à la réduction de son habitat préférentiel ”.

    À voir également sur le HuffPost : Il faut sauver l’orque aperçue seule dans la Seine

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      Ce ptérosaure surnommé le "dragon de la mort" est l'un des mieux conservés

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 15:26 · 3 minutes

    Voici les différents fossiles retrouvés des deux Voici les différents fossiles retrouvés des deux "dragons de la mort" argentins.

    DINOSAURES - C’est un véritable géant des cieux. Son nom, Thanatosdrakon Amaru, signifie “dragon de la mort” en grec. Il a également une signification en langue quechua puisqu’“Amaru” désigne une divinité inca, un serpent volant à deux têtes. Nul doute alors que son ombre menaçante devait semer la terreur du temps de son vivant, à savoir le Crétacé supérieur (il y a environ 86 millions d’années).

    Membre de la famille des azhdarchidés (appartenant au groupe des ptérosaures), deux spécimens découverts, fruit de recherches publiées le 12 avril 2022 par Elsevier . Il s’agit de la plus grande espèce jamais découverte en Amérique du Sud. Imposants, les deux fossiles font respectivement sept et neuf mètres d’envergure. Ils ont été découverts dans la province de Mendoza en Argentine, terre fertile pour les fossiles.

    Deux titans ailés

    En plus de sa taille, “les azhdarchidés étaient connus pour leurs très grands crânes (parfois plus grands que leurs corps) ainsi que leurs cous hyper allongés et leurs corps courts et robustes”, a déclaré pour Live Science Leonardo D.Ortiz David, auteur principal de cette nouvelle étude.

    Envergure des deux fossiles de Thanatosdrakon Amaru retrouvés. Envergure des deux fossiles de Thanatosdrakon Amaru retrouvés.

    D’après l’analyse des différents fossiles retrouvés, les chercheurs ont déterminé que les deux ptérosaures sont morts en même temps, alors que le plus petit n’était pas encore développé. Il est néanmoins difficile d’affirmer si les deux animaux faisaient partie de la même famille.

    “Il n’y a aucune indication dans les restes fossiles d’un degré de relation parentale”, a déclaré pour Live Science Ortiz David. Toutefois, “il peut être confirmé que les deux spécimens sont de tailles différentes, et que le plus petit est un juvénile subadulte, et qu’ils étaient ensemble lorsqu’ils sont morts il y a plus de 86 millions d’années.”

    Des fossiles fragiles...donc très rares

    C’est lors de fouilles dans l’optique d’un projet de construction civile que les deux fossiles ont été retrouvés. La région est en effet propice aux fossiles, alors que la province de Mendoza abrite notamment l’Aconcagua. Plus haute montagne des Amériques, elle est bien connue des paléontologues pour d’autres découvertes importantes, notamment le sauropode géant Notocolossus, présenté comme un bagarreur féroce dans le documentaire “Prehistoric Planet” d’AppleTV .

    Point d’importance, les différents fossiles retrouvés sont dans un remarquable état de conservation. Certains d’entre eux étaient complets, “comme les humérus (gros os du bras), les syncarpiens (un des os du pied) et les vertèbres dorsales” explique l’étude.

    Il s’agit là d’une surprise, car il est rare de trouver des fossiles de ptérosaure en si bon état. “Dès le début, deux faits ont retenu notre attention: le premier était la taille des restes et leur conservation en trois dimensions; le second était la quantité de restes trouvés sur le site, puisque les ptérosaures géants ne sont connus que par des restes fragmentaires (à quelques exceptions près)”, explique le chercheur.

    La raison à cela est simple, les os de ces animaux sont fragiles et se détériorent facilement. Dès lors, cette découverte est une chance pour les chercheurs. “La description de nouveaux spécimens est toujours importante pour la paléontologie des vertébrés , car ils éclairent les différents groupes étudiés. Dans ce cas particulier, les éléments 3D de grands ptérosaures sont rares, faisant de Thanatosdrakon une excellente étude de cas”.

    À voir également sur le HuffPost: Une orque aperçue dans la Seine en Normandie, entre le Havre et Rouen

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      "Prehistoric Planet" sur AppleTV: à la découverte de la "vraie" vie des dinosaures

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 18:00 · 5 minutes

    Les carnotaures mâles (carnivores de la famille des théropodes)  réalisaient de surprenantes parades nuptiales. Les carnotaures mâles (carnivores de la famille des théropodes) réalisaient de surprenantes parades nuptiales.

    DINOSAURES - A quoi ressemblaient les dinosaures et leur quotidien ? Telle est la question qui anime l’ensemble des chercheurs et paléontologues travaillant sur ces animaux disparus. Grâce aux nombreuses découvertes récentes (on parle à ce titre de nouvel âge d’or), les preuves permettant de mieux comprendre ce monde préhistorique s’accumulent.

    Dans le but de présenter au grand public ces nouveautés, une nouvelle série documentaire d’AppleTV, “Prehistoric Planet” a été produite. Prévue pour sortir au rythme d’un épisode par jour entre le 23 et le 27 mai, on y retrouve 95 espèces différentes, allant des fameux vélociraptors (recouverts de plumes) au gigantesque Titanosaure, en passant par l’intriguant Mononykus et sa tête semblable à une chouette effraie.

    Afin de les rendre le plus réaliste possible, Apple a mis les petits plats dans les grands. BBC studios et Natural History Unit sont à la production, tandis que l’on retrouve le naturaliste Sir David Attenborough à la narration. Coté musique, le célèbre compositeur Hans Zimmer est à la baguette.

    Particulièrement impressionnants, les effets spéciaux sont quant à eux l’œuvre de la société MPC ainsi que le producteur exécutif Jon Favreau - qui a par exemple déjà produit la série The Mandalorian . Tout cela permet de nous plonger il y a 66 millions d’années, au cœur du Crétacé .

    Ballet nuptial et nettoyage

    Composé de 5 épisodes d’une quarantaine de minutes chacun, on y observe ces animaux du passé dans plusieurs climats différents : les littoraux, les déserts, l’eau douce, les mondes de glace et enfin les forêts. Et, oui, si cela peut surprendre, les dinosaures occupaient tous les environnements. On retrouve par exemple en plein blizzard glacial un trio de Nanuqsaurus, cousins poilus du tyrannosaure affrontant un groupe de gros herbivores, des Pachyrhinosaurus.

    La série documentaire présente également de nombreux comportements jamais présentés, s’appuyant sur les découvertes des paléontologues mais aussi les connaissances des comportements de nos animaux actuels. On peut ainsi assister au ballet nuptial d’un Carnotaure (grand théropode), très similaire de celui de nombreux oiseaux comme le paradisier.

    Autre scène marquante, c’est la séance de nettoyage que s’offre un Mosasaure, l’ un des plus gros carnivores marins que la terre a porté. Ce comportement a déjà été observé de nos jours par exemple avec les hippopotames se faisant “nettoyer” par des poissons qui se nourrissent de peaux mortes etc.

    Un Mosasaure mâle s'offre une séance de nettoyage sur le litoral. Un Mosasaure mâle s'offre une séance de nettoyage sur le litoral.

    L’objectif est en effet de “découvrir des dinosaures présentés d’une toute nouvelle manière, avec des outils technologiques qui n’avaient jamais été utilisés pour ce genre de documentaire”, explique l’un des producteurs, Tim Walker.

    Il s’agit également de présenter autrement les dinosaures. Souvent dépeints dans un simple rapport de chasse, le travail ici mené est différent. Pour le paléozoologue Darren Naish, cela “a permis de transformer les fossiles découverts en animaux vivants, avec des comportements complexes et de la vie”.

    Pour créer cette authenticité, le tournage a été réalisé en pleine nature et non dans le monde réel. De la même manière de “vrais” animaux sauvages ont été intégrés dans la série documentaire. Comme l’explique Jon Favreau, “le but est de faire la technologie disparaître , pour créer quelque chose de réel et réaliste”.

    Une approche scientifique

    “Rien n’a été fait pour le spectacle, ce documentaire est entièrement basé sur la science”. Si les paroles de Jon Favreau sont empreintes d’une dose de promotion, elles n’en sont pas moins vraies. En effet, la communauté scientifique a été largement impliquée dans la réalisation de “Prehistoric Planet”. C’est le cas de Darren Naish , ou encore de l’illustrateur scientifique et paléoartiste Gabriel Ugueto.

    De nombreuses disciplines scientifiques ont d’ailleurs été modélisées, comme la modélisation du climat, la paléontologie ou encore la biologie contemporaine. “Nous sommes un peu comme Sherlock Holmes rassemblant les preuves d’un incident médico-légal”, a déclaré le producteur pour la BBC Mike Gunton .

    Dans un épisode on observe ainsi deux tyrannosaures en pleine intimité, semblant “s’embrasser”. Cela fait écho à une étude de 2017 publiée dans la revue Scientific Reports a trouvé des preuves que les tyrannosaures avaient un museau sensible qui les aurait aidés à adopter des comportements délicats.

    On retrouve également plusieurs Dromaeosauridés , famille de carnivores aussi connue sous le nom de raptors. Ces derniers sont pour la première fois dépeints tels que la science les imagine , avec un épais plumage . Le documentaire présente ainsi un Troodon pyromane attisant un feu de forêt pour chasser, mais aussi les fameux Vélociraptors, utilisant justement leur plumage dans un numéro de chasse/équilibriste en bordure de falaise.

    les dinosaures raptors de la famille des dromaeosauridés n'ont jamais étés aussi fidèlement représentés. les dinosaures raptors de la famille des dromaeosauridés n'ont jamais étés aussi fidèlement représentés.

    Cette série documentaire présente la vie des dinosaures sous un nouveau jour, alors que “nous sommes à une conjecture de nombreuses découvertes , sur la fourrure, les couleurs par exemple” explique Darren Naish. D’ou le choix également de se pencher sur une période précise, il y a 66 millions d’années. Cette époque est en effet celle ayant fourni le plus de renseignements sur ces animaux, et compte parmi certains dinosaures iconiques comme le Tricératops ou le roi des lézards tyrans, le Tyrannosaure.

    À voir également sur le HuffPost: Ce reptile volant est le plus grand jamais découvert au Jurassique

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      Les femmes préhistoriques aussi ont souffert de nos préjugés sexistes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 09:30 · 3 minutes

    PRÉHISTOIRE - On sait depuis une poignée d’années que le squelette qu’on a longtemps appelé “l’homme de Menton” découvert en 1872 est en fait “la Dame de Cavillon”. Mais combien y’a-t-il eu d’autres raccourcis ou erreurs de ce type ? Le documentaire Les femmes préhistoriques , diffusé ce dimanche 22 mai à 21h sur National Geographic et mené par Chlotilde Chamaussy (à la tête de la chaîne Passé sauvage sur Youtube), enquête sur les traces des femmes depuis le paléolithique jusqu’à la protohistoire . Et déconstruit au passage quelques préjugés .

    Pendant trop longtemps, on a imaginé les hommes préhistoriques occupés à la chasse, à la cueillette ou à la peinture tandis que les femmes, frêles, étaient recluses au fond des grottes. Sauf que de récentes études font voler ces archétypes en éclat, à l’image de celle publiée dans Science en 2018; elle avance qu’entre 30 et 50 % des chasseurs “de gros gibiers” auraient été des femmes. À travers des cas d’école comme “La Dame du Cavillon” ou “La Dame de Vix”, le documentaire entend donner de nouveaux éléments de réponse sur qui furent les femmes préhistoriques et leur rôle véritable.

    “Ils se sont dit que ça ne pouvait être qu’un homme”

    “Les chercheurs de l’époque n’avaient pas vraiment essayé de comprendre le sexe de l’individu, déjà trop époustouflés par le découverte de cette sépulture”, raconte la paléoanthropologue Marie Antoinette de Lumley à qui l’on doit les travaux sur la “Dame du Cavillon”. La taille des os de son bassin ne laisse pourtant pas de place au doute, mais comme le squelette, orné d’une coiffe en coquillage, semblait être celui d’un personnage important, “ils se sont dit que ça ne pouvait être qu’un homme”.

    Et cela n’a rien d’un cas unique, relève la préhistorienne Marylène Patou Mathis. “À partir du moment où un squelette était robuste, ou qu’il avait une parure témoignant de son importance ou de sa richesse, on l’attribuait forcément au genre masculin”, explique l’autrice de L’homme préhistorique est aussi une femme lors d’une avant-première du documentaire organisée à l’Institut de paléontologie humaine.

    Des femmes très robustes

    Chlotilde Chamaussy a d’ailleurs mené une étude très instructive; en comparant la densité de leurs os à celle de championnes de l’équipe de France d’aviron, elle a montré que les femmes du néolithique étaient plus robustes que ces athlètes de haut niveau. Preuve qu’elles étaient soumises à des activités physiques intenses comme le broyage du grain (qui rappelle le mouvement des rameuses) et ont largement participé à l’essor de l’agriculture notamment.

    Alors si les scientifiques, archéologues et autres chercheurs ont longtemps plaqué sur la Préhistoire les clichés de leur époque, les points de vue sont en train de changer. “Parce que la société s’interroge aujourd’hui, les chercheurs sont poussés à le faire à leur tour. À enlever leur a priori et à changer leur perspective”, assure encore Marylène Patou Mathis.

    Fruit d’un travail d’enquête de deux ans qui parcourt plusieurs sites archéologiques français, mais aussi au Pérou ou aux États-Unis, le documentaire Les femmes préhistoriques est diffusé sur la chaîne National Geographic ce dimanche 22 mai à 21h puis disponible pendant 30 jours en replay sur MyCanal.

    À voir également sur Le HuffPost: Comment les femmes ont été évincées de l’industrie de la bière

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      Ce documentaire de France 5 sur les dinosaures présente des découvertes inédites

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 5 May, 2022 - 16:31 · 5 minutes

    Le documentaire revient sur les nombreuses découvertes retrouvées sur le site de Tanis, dans le Dakota du Nord Le documentaire revient sur les nombreuses découvertes retrouvées sur le site de Tanis, dans le Dakota du Nord

    DINOSAURES - Un véritable trésor. Voilà ce sur quoi sont tombés les paléontologues sur le site à fossiles de Tanis dans le Dakota du Nord aux États-Unis . En effet, les chercheurs ont fait de nombreuses découvertes, entre une patte de dinosaure herbivore sur laquelle on a trouvé de la peau, ou encore un œuf de ptérosaure (reptile volant) avec un embryon particulièrement bien conservé.

    Diffusé ce jeudi 5 mai sur France 5, un documentaire réalisé en partenariat avec la BBC retrace ces nombreuses découvertes, qui dateraient du jour même de l’extinction des dinosaures. Les paléontologues affirment en effet que ces découvertes pourraient dater d’il y a 66 millions d’années, dans les heures entourant l’impact de la météorite à Chicxulub . Si aucune publication dans une revue avec un comité de lecture par les pairs n’a pour l’instant eu lieu, les scientifiques sont émerveillés par la découverte.

    Tanis, mine d’or à fossiles

    “La précision temporelle que nous pouvons obtenir sur ce site dépasse nos rêves les plus fous...”, a déclaré pour BBC Radio 4 Phillip Manning, professeur d’histoire naturelle à l’Université de Manchester. “Je n’ai jamais rêvé dans toute ma carrière que j’aurais l’occasion de regarder quelque chose (...) d’aussi beau, et qui raconte également une histoire aussi merveilleuse”, ajoute-t-il, illustrant l’excitation autour des découvertes réalisées sur le site de Tanis.

    On y retrouve de très nombreux fossiles, dans un état de conservation remarquable. Il y a tout d’abord cette patte de dinosaure, un petit herbivore nommé Thescelosaurus de la famille des Ornithopodes. Dans un parfait état, la jambe semblerait avoir été arrachée rapidement, sans aucune trace de maladie ni aucune preuve de prédation raconte Paul Barrett, un expert en dinosaures du Natural History Museum de Londres au Telegraph .

    D’autres restes trouvés à proximité incluent une tortue fossilisée empalée par un pieu en bois, de petits mammifères dans leurs terriers, de la peau appartenant à un tricératops ou encore un embryon de ptérosaure fossilisé à l’intérieur de son œuf. Concernant ce dernier, les rayons X ont déterminé que l’œuf de ptérosaure avait peut-être été enterré par la mère dans le sable, de la même manière que les tortues modernes enterrent leurs œufs, selon la BBC .

    Embryon de ptérosaure à l'intérieur d'un oeuf (à droite) et sa reconstitution en 3D (à gauche) Embryon de ptérosaure à l'intérieur d'un oeuf (à droite) et sa reconstitution en 3D (à gauche)

    Point commun à toutes ces découvertes, elles datent de la fin du Crétacé, et sembleraient avoir été aux premières loges du début de la fin. En effet, les fossiles découverts à Tanis présentent de nombreux éléments indiquant que ces animaux auraient assisté à la chute de l’astéroïde provoquant la disparition des dinosaures, à Chicxulub au Mexique.

    C’est ce qu’expliquait déjà une étude publiée le 1er avril 2019 dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS) , fruit de la collaboration de onze paléontologues.

    Des découvertes datant de la chute de l’astéroïde

    De nombreuses créatures aquatiques et terrestres ayant été fossilisées ensemble sur le site de Tanis semblent indiquer qu’elles seraient mortes au moment de la chute de la météorite.

    En effet, des débris ont été trouvés sur la jambe complète évoquée plus haut, ainsi que dans un ancien poisson. Il s’agit selon toute vraisemblance de minuscules morceaux de roche en fusion similaires à des éclats de verre soulevés par l’astéroïde, logés dans les branchies du poisson fossilisé .

    Ces morceaux, aussi appelés sphérules, ont été liés à l’emplacement de l’impact de l’astéroïde dans la péninsule mexicaine grâce à une datation radiométrique (la plus connue est par le carbone 14). Cela donne une mesure du choc, alors que la météorite s’est écrasée à environ 3000km de ce qui est aujourd’hui le Dakota du Nord. Voici une vidéo imageant ce cataclysme:

    Par ailleurs, il semblerait que des morceaux de l’astéroïde aient été retrouvés. En effet, des fragments ont étés retrouvés dans de l’ambre et après analyse, les chercheurs ont découvert qu’ils présentaient du fer, du chrome et du nickel, composition que l’on retrouve chez les astéroïdes.

    Devant tous ces éléments, le paléontologue Robert DePlama (chercheur de l’Université de Manchester qui dirige des projets de fouilles sur le site de Tanis) est admiratif. “Nous avons tellement de détails (...). Vous regardez la colonne rocheuse, vous regardez les fossiles là-bas, et cela vous ramène à ce jour”, comme il l’explique pour la BBC.

    Un besoin d’approfondissement

    Si ces découvertes en émerveillent plus d’un, certains paléontologues appellent à la mesure. En effet, les trouvailles sur le site de Tanis n’ont “pas encore été prouvées au-delà de tout doute raisonnable dans la littérature évaluée par des pairs”, explique Steve Brusatte paléontologue à l’Université d’Édimbourg pour la BBC.

    Le chercheur ajoute toutefois qu’il s’agit de recherches “intéressantes”, crédibilisées par le fait que des pontes de la discipline comme Walter Alvarez (père en 1980 de l’idée qu’un astéroïde avait provoqué l’extinction massive) se sont associés à l’étude.

    “Pour certaines de ces découvertes, importe-t-il même de savoir si ces animaux sont morts le jour de l’impact ou les années précédentes?” se demande finalement Steve Brusatte, ajoutant que “l’œuf de ptérosaure avec un bébé de ptérosaure à l’intérieur est extrêmement rare; il n’y a rien d’autre comme ça en Amérique du Nord”.

    À voir également sur le HuffPost: Ce reptile volant est le plus grand jamais découvert au Jurassique

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      Ce mégaraptor est surnommé "l'ombre de la mort" et ce n'est pas un hasard

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 4 May, 2022 - 13:23 · 4 minutes

    Silhouette de Maip macrothorax montrant les os conservés en blanc. ( B ), reconstruction de la cavité thoracique de Maip  au niveau de D6. ( C ), dessin interprétatif de la fouille de Maip montrant la disposition originale des ossements. Silhouette de Maip macrothorax montrant les os conservés en blanc. ( B ), reconstruction de la cavité thoracique de Maip au niveau de D6. ( C ), dessin interprétatif de la fouille de Maip montrant la disposition originale des ossements.

    DINOSAURES - Un super-prédateur, une véritable machine à tuer. Voilà des superlatifs caractérisant bien cette nouvelle espèce de dinosaure, le “Maip macrothorax”. Appartenant à la branche des Mégaraptors, il fait partie de la grande famille des théropodes, réunissant la majorité des dinosaures carnivores comme le T-Rex ou le vélociraptor.

    Découvert en 2019 dans le sud de la province de Santa Cruz en Patagonie par le paléontologue Mauro Aranciaga, ce nouveau spécimen a fait l’objet d’une étude du Laboratoire d’Anatomie comparée au Museum de sciences naturelles d’Argentine. Les résultats ont été publiés le 26 avril dans la revue Nature .

    Vieux d’environ 70 millions d’années, ce mastodonte carnassier mesurait entre 9 et 10 mètres de long, pour un poids avoisinant probablement les six tonnes. Positionné tout en haut de la chaîne alimentaire, ce mégaraptor était le super-prédateur de son écosystème. D’où son surnom “d’ombre de la mort”.

    “L’ombre de la mort”

    Les mégaraptoriens sont un groupe de dinosaures prédateurs qui ont habité l’Asie, l’Australie et l’Amérique du Sud durant une majeure partie du crétacé . Ses membres (l’Aerosteon ou Murusraptor par exemple) sont des carnivores présentant des tailles impressionnantes variant entre 8 et 9 mètres de long. De véritables colosses , parfaitement équipés pour tuer.

    Photo d'une réplique de fossile de Megaraptor namunhuaiquii, un des membre de la famille des mégaraptor.  Photo d'une réplique de fossile de Megaraptor namunhuaiquii, un des membre de la famille des mégaraptor.

    Le Maip macrothorax, poursuit cette lignée. Ce dinosaure disposait en effet de tout un panel d’ armes mortelles , tel que des énormes griffes sur son pouce et index. “Ils avaient trois doigts sur leurs mains, mais leurs griffes mesuraient près de quarante centimètres” comme l’explique pour l’AFP Fernando Novas.

    “De toute évidence, ces griffes devaient être utilisées pour capturer des proies, les déchiqueter et fouiller dans leurs entrailles”, ajoute le chercheur. D’où son nom de baptême. En effet, “Maip” est un mot tehuelche, peuple autochtone du sud de l’Argentine, qui fait référence à une entité maléfique de la mythologie qui représente “l’ombre de la mort”.

    Le plus grand des mégaraptors

    Les mégaraptors sont (très) grands. C’est particulièrement le cas du Maip macrothorax, plus grand représentant de ce groupe. Pour estimer sa taille, les chercheurs se sont penchés sur les vertèbres, côtes, morceaux de hanche, de queue et de bras qui ont été retrouvés. Ces éléments ont permis également d’avoir un aperçu du thorax de l’animal. Ce dernier mesurait jusqu’à 1,20 mètre de large, pour 1,50 mètre de long, selon les paléontologues.

    Ce dinosaure “avait un thorax si grand que les insertions des ligaments qui relient les vertèbres aux côtes ont été préservées. Cela nous permet d’aller un peu plus loin et de reconstituer des parties qui habituellement ne sont pas conservées”, explique pour l’AFP Mauro Aranciaga.

    Le paléontologue argentin Fernando Novas compare, les os fossilisés de Maip macrothorax, le dinosaure megaraptor nouvellement identifié. Le paléontologue argentin Fernando Novas compare, les os fossilisés de Maip macrothorax, le dinosaure megaraptor nouvellement identifié.

    “Lorsque que j’ai soulevé la vertèbre, j’ai vu qu’elle avait les caractéristiques d’un mégaraptor. Cela a vraiment été une énorme émotion, je voyais une vertèbre géante et cela voulait dire que nous avions affaire à un mégaraptor géant”, se souvient le jeune chercheur.

    Ces propos sont corroborés par Fernando Novas, directeur du laboratoire argentin à l’origine de cette étude et qui menait également les premières fouilles qui ont mené à la découverte du spécimen. “C’était un animal de grande taille, d’après les mesures et les comparaisons que nous avons faites (...) Il s’agit en outre d’un des derniers mégaraptors à avoir habité la planète avant l’extinction des dinosaures, il y a environ 66 millions d’années ”, explique le chercheur pour l’AFP.

    Régnant en maître dans son habitat, ce megaraptor dominait une région du monde constitué d’une forêt tropicale riche en biodiversité, aujourd’hui remplacée par les montagnes des Andes et leurs glaciers. Par ailleurs, cette découverte a eu lieu dans un gisement de fossiles , qui s’avère être l’un des plus importants du continent sud américain. Qui sait donc s’il ne reste pas d’autres super-prédateurs à découvrir.

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