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      Bonne nuit les petits et les grands

      news.movim.eu / Korben · Wednesday, 1 November - 19:40 · 2 minutes

    Parfois, quand vient la nuit, viennent les cauchemars… En tout cas, c’est ce qui arrive à la petite Alex une fois bien calée son lit et dans un profond sommeil. La pauvre ! Et si nous lui venions en aide, en empêchant les mauvais rêves de l’atteindre ? Bienvenue dans Sweet Dreams Alex ! 🤗🛌

    Financé à l’aide de Kickstarter et réalisé par une petite équipe de 3 personnes, Sweet Dreams Alex nous met dans la peau d’un « architecte des rêves », un peu comme dans Inception mais en pas pareil du tout. 😀 Bref : nous sommes en vue de dessus, un rendu en pixel art de toute beauté, d’où l’on voit Alex dans son lit. Tout autour du lit, nous sommes dans un rêve, le décor dépend de la journée d’Alex… Et les cauchemars commencent à apparaître.

    Une fois la phase « d’architecture » terminée, les monstres avancent, tour par tour, en direction du lit. Notre but, donc, dans la phase « d’architecture » : modifier la topologie des lieux pour ralentir au maximum les cauchemars. Très concrètement, au début du jeu, il s’agira de placer des cartons pour faire des murs, des obstacles, des labyrinthes, et faire en sorte que le chemin prit par les mauvais esprits, soit le plus long possible ! Ainsi, Alex se réveillera avant qu’ils n’aient pu l’atteindre.

    Ça peut sembler simple et bidon, dit comme ça, mais bien heureusement les choses évoluent par la suite pour nous rendre la tâche plus ardue : nombre de blocs limités, bien sûr différents types de blocs, esprits bienveillants qu’on veut laisser passer, interrupteurs, cauchemars + rapides…

    La progression est vraiment bien fichue, car on apprend de nouvelles choses régulièrement, le gameplay se complexifie mais aussi la difficulté des puzzles à résoudre. Ah oui, j’ai pas précisé dès le départ, mais voilà c’est un jeu de puzzle/réflexion ! Il faut trouver la façon optimale d’agencer le rêve (il y a parfois plusieurs solutions). 🙂

    Autour de la composante « puzzle », le jeu est très bien fait, très agréable, avec un sens du détail super satisfaisant. La musique LoFi est de très bon goût, relaxante à souhait. Les graphismes ultra mignons, l’animation et les contrôles… C’est tip-top. 👌 Il y a même une petite histoire, dont je ne dévoilerai rien, qu’on découvre au fur et à mesure en lisant le journal qu’Alex écrit avec ses parents.

    Tout est d’un charme et d’un bon goût extrêmement plaisant. 🤗 Le studio de dév a été généreux : 6 mondes, plus de 250 niveaux, un éditeur de niveau, et même des options inutiles (relooker Alex, décorer sa chambre…). C’est un jeu qui nous met dans un bon mood, qui relaxe, fait réfléchir tranquillement. Si vous aimez le genre, vraiment c’est très chouette ! Je lui met 🛌🛌🛌🛌/5 !

    Acheter Sweet Dreams Alex sur Steam

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      L’heure du Crime O’Clock

      news.movim.eu / Korben · Monday, 18 September, 2023 - 18:41 · 2 minutes

    — Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

    Oups, le continuum espace-temps est en danger ! Pour le réparer et que tout rentre dans l’ordre, il va falloir stopper des crimes avant qu’ils ne soient commis. Ouais, c’est un peu le concept de Minority Report mais en beaucoup plus mignon, que nous propose Crime O’Clock, jeu d’enquête dispo sur Nintendo Switch et PC (Steam) . Sortez votre plus grosse loupe et affutez votre esprit de déduction, c’est parti ! 🧐

    Alors au premier abord, ça ressemble simplement à un « Où est Charlie ? » en noir et blanc. Normal, c’est le principe de base sur lequel s’appuie le gameplay : fouiller l’environnement, retrouver des personnages… Mais aussi analyser leurs faits et gestes. 🤔 La (première) grosse différence, c’est que vous allez vous balader à différents moments, et voir ce qui se passait avant ou après telle ou telle action. Pratique pour découvrir le coupable, suivre son trajet, démasquer un complice, dévoiler une cachette, etc.

    D’autres outils d’analyse seront proposés, avec des petits puzzles à résoudre ou des mécanismes à activer, pour obtenir d’autres indices ou « filtres » nous permettant d’y voir plus clair. 🙈 On en découvre de nouveaux régulièrement, c’est bien expliqué et ça apporte un peu de variété, sympa ! On est guidé par une I.A. tout au long du jeu, pour découvrir les possibilités en douceur mais aussi avancer dans le scénario.

    Car oui, au-delà des différents crimes, y a ce problème de corruption de l’espace-temps, un fil rouge qui va lier toutes les petites histoires et nous faire voyager à travers 5 époques différentes et « affronter » différentes entités. Malheureusement, je trouve ce scénario « global » un peu faible, assez bavard et pas très prenant. C’est rigolo, y a même des bonnes blagues, mais je sais pas, je préfère suivre les petites histoires ici et là, donc ça me semble superflu.

    Graphiquement c’est mignon comme tout, plutôt clair et lisible, fluide, rien à redire. On s’amusera à dénicher certains personnages « connus »… 😉 La musique manque un peu de pêche et de variété, disons qu’il n’y a rien de remarquable, mais c’est propre. Niveau contenu, les développeurs ont été généreux, y a environ 14h de jeu tranquille, sans compter les quêtes secondaires je dirais.

    À noter que c’est un jeu tout public, accessible à n’importe quel âge, ça peut être sympa de le diffuser sur la grand télé du salon et fouiller l’écran en famille. 🕵️ Et je pense que les gamins se prendront facilement au jeu. Après, il faut aimer le genre. C’est assez spécial, assez « basique », mais j’aime bien, ça détend ! Ça se joue sans aucune pression, c’est agréable, je trouve que c’est un bon 🔎🔎🔎/5

    Retrouver Crime O’Clock sur Nintendo Switch & PC (Steam)

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      chapitre 17 À quoi sert l'école ? extrait 59

      Angélique Andthehord · Sunday, 18 December, 2022 - 15:34 · 1 minute

    Je ne sais pas si nous étions en cours de français mais, en tout cas, j'avais bien réussi à exprimer ce que j'avais sur le cœur ; même si l'émotion avait un peu fait dérailler ma voix par-ci par-là.

    Nulle élève ne leva le moindre petit doigt pour demander la parole. Tous les regards se tournèrent vers madame Jesaispluscomment qui, très ennuyée, ne put se raccrocher qu'à une affirmation basique :

    « Non, il ne faut pas vous suicider. Ce n'est pas la solution mais… euh… pour l'instant, je dois faire mon cours. Nous en reparlerons plus tard. C'est d'accord ? Vous voulez bien attendre ? Ça va aller ?

    - Oui. »

    Bien sûr que madame Jesaispluscomment n'allait pas me sortir une solution miracle de son chapeau. Elle n'avait même pas de chapeau. Je voyais bien qu'elle était dans l'embarras et je n'avais rien à exiger d'elle en l'occurrence. Sa seule compétence était d'enseigner sa matière. Moi, j'avais juste eu besoin de vider mon sac. Voilà, c'était fait. Je n'étais pas en proie à mes démons, je les dominais. Le cours pouvait reprendre normalement.


    extrait de : Juste une question

    et de : La vie en option


    #école #classe #ennui #professeur #attente #communication #intelligence #réflexion #comportement #espoir #courage #issue #solution

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      chapitre 17 À quoi sert l'école ? extrait 58

      Angélique Andthehord · Friday, 16 December, 2022 - 07:08 · 1 minute

    - Nan mais peu importe son nom. J'vous dis pas ça pour qu'èe soit punie. J'lui en veux pas. Èe m'a pas dit ça parce qu'èe voudrait que j'meure ; j'crois pas. En tout cas, èe voudrait pas que j'meure juste après qu'èe m'ait dit ça ; ça, j'en suis sûre. Le problème, c'est pas qu'èe m'ait dit ça. Le problème, c'est qu'èe m'ait dit ça parce qu'èe m'voit tout l'temps pleurer. C'est pas d'sa faute, si j'pleure. Et puis, p'têt qu'elle, si elle était à ma place, èe s'dirait qu'y faut qu'èe s'suicide. Èe y a pensé, en tout cas, alors que moi, ça ne m'était même pas venu à l'esprit parce que je veux vivre et je veux lui dire qu'il faut vivre malgré tout. Même si on est dans une situation comme la mienne et qu'on a de bonnes raisons de pleurer, faut pas s'suicider parce qu'on sait jamais c'que l'avenir nous réserve. Faut toujours rester optimiste. Même si, maintenant, ça va pas, y a toujours une issue. C'est c'que j'me suis toujours dit. Seulement, l'issue, j'l'ai jamais trouvée. Tous les jours, j'me creuse la tête pour trouver comment j'dois faire pour plus être obligée d'être à l'école et j'trouve jamais. Et puis, quand la fille m'a dit : "suicide-toi !", j'ai pas voulu l'écouter, évidemment mais, en même temps, on aurait dit qu'elle m'avait soufflé la solution que j'ai tant cherchée sans jamais la voir ; la seule solution, que j'voulais pas voir. Alors, c'est ça qu'est prévu par l'éducation nationale ? C'est c'que j'me demande. C'est pourquoi je vous pose la question : dans la mesure où l'école est obligatoire pour tous les enfants, quand un enfant sait qu'il est pas à sa place à l'école, est-ce qu'il doit se suicider ou est-ce qu'une autre issue est prévue ? »


    extrait de : Juste une question


    #école #ennui #enfance #règlement #tristesse #violence #obligation #souffrance #tourments #attente #communication #message #suicide #réflexion #espoir #courage #issue #solution

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      chapitre 17 À quoi sert l'école ? extrait 56

      Angélique Andthehord · Wednesday, 14 December, 2022 - 07:11 edit

    Pauvre madame Jesaispluscomment ! C'était toujours sur elle que ça tombait. Je n'avais rien contre elle, moi. Elle était bien gentille, cette prof-là. Ce n'était qu'un concours de circonstance qui avait placé son cours juste après que l'on m'eût dit : « suicide-toi ! » ; à moins que la fille eût fait exprès de placer sa remarque juste avant le cours de madame Jesaispluscomment. Toujours est-il que je ne pouvais pas garder ça pour moi. C'était trop grave. Il fallait qu'une grande personne fût au courant et c'est madame Jesaispluscomment qui était entrée la première dans notre salle de classe.


    extrait de : Juste une question


    #école #classe #ennui #tristesse #violence #souffrance #tourments #professeur #communication #adultes #message #suicide #intelligence #réflexion

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      chapitre 17 À quoi sert l'école ? extrait 55

      Angélique Andthehord · Tuesday, 13 December, 2022 - 05:49

    Ni tenant plus, je levai la main et madame Jesaispluscomment ne tarda pas à me donner la parole.

    « Dans la mesure où l'école est obligatoire pour tous les enfants…

    - Oui, coupa-t-elle vivement, comme si ces mots la mettaient en joie.

    - … Si un enfant sait qu'il est pas à sa place, à l'école, est-ce qu'il doit se suicider où est-ce qu'il y a une autre issue de prévue ? »


    extrait de : Juste une question


    #école #ennui #règlement #tristesse #violence #obligation #souffrance #tourments #attente #communication #message #suicide #réflexion #comportement #espoir #courage #issue #solution

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      chapitre 17 À quoi sert l'école ? extrait 53

      Angélique Andthehord · Sunday, 11 December, 2022 - 15:49

    Jusqu'à ce que, passant près de moi, elle se décida et me lâcha :

    « T'en as pas marre de rester là, comme ça ? Fait quelque chose ! Suicide-toi ! »

    Je la regardai fixement, en silence. Elle partit rejoindre ses copines, mes yeux devinrent secs et mon esprit plongea en état de réflexion profonde et froide.

    Puis sonna la cloche par laquelle l'école ordonnait à tous les enfants de revenir perdre leur temps en classe. Mes pensées étaient très claires dans ma tête froide. Je me levai du tronc d'arbre et marchai gravement jusqu'à ma classe.


    extrait de : L'issue sans secours


    #école #classe #ennui #enfance #tristesse #violence #obligation #obéissance #souffrance #tourments #communication #message #suicide #intelligence #réflexion

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      chapitre 17 À quoi sert l'école ? extrait 51

      Angélique Andthehord · Thursday, 8 December, 2022 - 07:13 edit · 1 minute

    Qu'est-ce que je devais faire pour faire comprendre aux adultes que je n'étais pas à ma place à l'école ?

    Qu'il fût maladroit de chercher à se faire comprendre par la désobéissance, ça, je le comprenais. En règle générale, la désobéissance n'a pour effet que de braquer les adultes et, après, ils refusent d'entendre raison. C'est pourquoi il vaut toujours mieux être obéissant et les laisser assumer la responsabilité de leurs ordres. Il faut être sage et patient et, tôt ou tard, on arrive à trouver un moment où les grandes personnes sont en assez bonnes dispositions d'esprit pour entendre nos demandes, en tenir compte et réajuster leurs exigences. Ça marche à la maison, avec les parents qui n'ont pourtant pas de diplômes pour exercer leurs fonctions. Pourquoi cela ne marcherait-il pas à l'école où les grandes personnes qui exercent sont tenues pour exemple en matière d'intelligence ?

    Moi, je ne désobéissais pas, je pleurais. À chaque récréation, j'allais m'asseoir là, sur ce gros tronc d'arbre couché, en bord du chemin, et je pleurais, pleurais, pleurais jusqu'à la fin de la récréation. Chaque professeur qui entrait dans l'établissement passait devant moi et me regardait pleurer tous les jours ; ou passait sans me regarder, n'importe. Moi, je ne désobéissais pas, je ne perturbais pas les cours ni ne faisais rien de mal. J'exprimais mon désarroi de façon passive, pacifique et sincère. Alors, ils allaient bien finir par comprendre que ça n'allait pas, qu'il ne fallait pas me retenir.


    extrait de : L'issue sans secours


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      chapitre 15 Mon choix extrait 107

      Angélique Andthehord · Friday, 25 March, 2022 - 16:28 · 1 minute

    Lorsque ce fut au point, nos deux heures de répétition journalière étaient écoulées. Ça me laissa le temps de réfléchir, toute seule dans un coin du jardin, à la manière dont j'allais interpréter la réplique suivante. Comme Berthe menaçait de pleurer, Marie acceptait d'aller lui chercher une robe et Berthe précisait vouloir : « la rose avec des petits volants ».

    « La rose avec des petits volants » ? Sur quel ton le dire ? Plusieurs options sont possibles, de l'exigence autoritaire à l'humble prière, feignant la tristesse ou la joie. Peut-on dire : « je vais pleurer » et manifester de la joie l'instant d'après ? Oui, c'est possible, j'avais déjà vu des enfants passer instantanément des larmes au rire mais moi, je n'étais pas comme ça. Moi, si je disais : « je vais pleurer » et qu'on m'accordait quelque consolation, mon cœur restait troublé car une consolation, ce n'est pas un cadeau joyeux mais un pansement sur une blessure ouverte. Restait à savoir si Berthe était plutôt comme moi ou plutôt comme les enfants qui passent subitement de la peine à la joie.

    Je feuilletai le script dans tous les sens pour essayer d'en savoir plus sur le tempérament de Berthe, sans succès. Quand j'arrivai à la répétition du lendemain, je fis part à ma mère de mes réflexions qui n'avaient abouti à rien, concernant la manière dont je devais dire : « la rose avec des petits volants ».


    extrait de : La rose avec des petits volants


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