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      Haters gonna hate – Inoxtag met une claque aux rabat-joie de l’Everest

      news.movim.eu / Korben · Thursday, 11 April - 14:00 · 4 minutes

    Je viens de tomber sur une vidéo de BFM TV qui m’a bien fait marrer dans laquelle les journalistes parlent de l’ascension du Youtubeur Inoxtag sur le mont Everest. Le gars a 22 ans, il est parisien et y’a un an, il s’est lancé le défi de monter tout là haut. Et au moment où j’écris ces lignes, il y est.

    Je suis pas abonné à sa chaîne, et je ne le connais pas, mais quand je tombe sur un bout de vidéo de lui sur les réseaux, j’éprouve direct de la sympathie, car je le trouve joyeux, positif, feel good comme on dit :). Ce que j’aime, c’est sa motivation et son optimisme à toute épreuve.

    Du coup, je suis ça de loin et j’espère vraiment qu’il va y arriver, qu’il n’aura pas de problème là-bas… etc. Perso, je trouve que c’est un super challenge qui de l’extérieur donne l’impression que c’est une mission suicide, mais comme le gars s’est quand même bien entraîné avant, qu’il s’est bien entouré, qu’il est intelligent et surtout motivé comme jamais et poussé par sa communauté, je pense qu’il a toutes les chances de son côté pour réussir.

    Du coup, ça me fait bien marrer de voir les vieux grigous, des « professionnels de la profession » de la Montagne ça vous gagne, qui passent sur BFM TV pour expliquer aux autres vieux grigous qui regardent cette chaîne, que ce projet d’Inox c’est de la merde.

    Alors si on n’a pas trop de cerveau, on pourrait les écouter et se dire : « Mais ils ont l’expérience, ils ont raison, faut respecter la Nature sauvage, ça ne se fait pas comme ça et bla bla bla bla… «

    Mais leurs arguments sont tout pétés et laissent transparaître leur seum. Ils disent par exemple que son ascension ne respecte pas « l’esprit et les valeurs de l’alpinisme « , que c’est devenu un « truc à cocher « … Y’en a même un qui dit carrément que c’est « violer l’Everest « . Bah putain…

    Perso, je crois que « l’esprit et les valeurs de l’alpinisme » ont déjà été bafoués depuis longtemps par la surcommercialisation et la surfréquentation de l’Everest à laquelle ils participent depuis des années. Et si on réfléchit un peu, on se rend compte que si l’Everest pue littéralement la merde, c’est quand même à cause de tous ces soi-disant « professionnels » qui durant des années en ont fait leur précarré, allant chier dans tous les coins, laissant leurs ordures sur place, exploitant les locaux jusqu’au péril de leur vie… Ce sont eux-mêmes qui ont dégradé la montagne pendant toutes ces années et Inoxtag ne fait que suivre la tendance qu’ils ont initiée.

    Après, faut reconnaître qu’il y a quand même des mecs sérieux et respectueux dans le lot, faut pas généraliser non plus. Mais ça n’enlève rien au ridicule de la situation. Il suffit qu’une seule fois, un noob débarque et se dise : « Azy moi je le fais « , pour que tout ce qui a été dégradé avant soit de sa faute. C’est pathétique, j’ai jamais vu ça.

    Ce qui leur fout les boules, je pense, c’est surtout qu’un gamin venant d’un univers qui leur est totalement étranger (Internet / Youtube), vienne marcher sur leurs plates-bandes et les ridiculiser avec seulement 1 an d’entraînement dans les pattes, eux, les vieux briscards, les experts, les « professionnels ».

    Et le pire dans tout ça, c’est qu’ils passent à côté de l’essentiel. Parce que l’ascension d’Inox, qu’elle réussisse ou non, elle aura au moins le mérite de rajeunir l’image de la montagne et d’intéresser un nouveau public à l’alpinisme. C’est plutôt une bonne nouvelle pour leur discipline, ils devraient être contents. Mais non, ils préfèrent jouer les vieux cons et chouiner dans les médias.

    Perso, ça m’énerve autant que ça me fait marrer .

    Donc pour ça, je dis merci Inox, et je croise très fort les doigts pour qu’il atteigne son objectif en toute sécurité. Et qui sait, peut-être que son ascension va finir par faire bouger les lignes et enclencher une prise de conscience chez tous ces dinosaures de la montagne.

    Il serait temps que les mentalités et les pratiques évoluent un peu là-haut, pour plus de respect de l’environnement et des populations locales.

    Ce serait ça, la vraie victoire d’Inoxtag.

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      50 idées pour améliorer votre vie

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Saturday, 4 February, 2023 - 04:15 · 4 minutes

    On ne vit qu’une fois et sans doute avons-nous tendance à l’oublier. The Monocle Companion, Fifty ideas to IMPROVE your LIFE , publié par l’équipe du magazine Monocle , ne propose pas une méthode en 50 étapes, mais 50 essais de membres de son équipe rédactionnelle internationale pour « améliorer tout, de vos vacances à vos vocations ».

    Monocle a été lancé en 2007 en tant que magazine imprimé, pour fournir des informations sur les affaires internationales , le business, la culture, le design et en tant que boutique en ligne offrant des vêtements et objets haut de gamme à sa marque, fabriqués de par le monde, souvent en Europe. « Nous étions convaincus, écrivent les rédacteurs, qu’il existait un public de lecteurs ouverts sur le monde, avides d’opportunités et d’expériences au-delà de leurs frontières nationales. »

    Le magazine paraît 10 fois par an. Il se vend dans plus de 80 pays, à plus de 80 000 exemplaires par numéro, et il compte 24 000 abonnés. Monocle produit aussi deux numéros spéciaux annuels, The Entrepreneurs et The Forecast , et des journaux saisonniers. Les sièges de l’entreprise sont établis à Londres et à Zurich et elle a des bureaux, des boutiques et des cafés à Tokyo, Hong Kong, Toronto et Los Angeles.

    Le Monocle Companion se présente à un format poche agrandi et puise ses 50 essais à de multiples sources, l’entreprise qui le publie étant elle-même une source d’inspiration pour quiconque dispose de l’esprit d’entreprise. Le livre a été rédigé sous la direction d’un rédacteur du magazine, Josh Fehnert, et imprimé en Allemagne. Par sa conception et sa présentation, il est lui aussi une source d’inspiration, pour un candidat auteur ou éditeur.

    Chaque essai, de deux à plusieurs pages, se présente avec une préface de deux ou trois lignes et une conclusion de trois ou quatre lignes sous la forme d’une note biographique à propos de son auteur.

    Le temps, douce souffrance

    Dans le premier essai, David Rooney, l’auteur d’un livre About Time : A History of Civilization in Twelve Clocks , évoque fort opportunément le temps : ne cessons-nous de nous répéter qu’il est précieux et ne cessons-nous pas d’en perdre à essayer souvent inopportunément de le « gérer », désormais assistés par des apps censées nous aider à en tenir compte mais en consommant beaucoup ?

    Poser la question, c’est certes y répondre mais ce n’est pas neuf : cette tragédie du temps (dé)compté commença en l’an 263 avant J.-C. lorsque Rome s’équipa, au désespoir du grand dramaturge Plaute, d’une première horloge solaire. Originaire de Sydney et ayant obtenu la nationalité française depuis peu, Alice Cavanagh évoque dans le deuxième essai les joies de l’attente (Camus en parlait comme d’une douce souffrance) et se réfère à deux autres auteurs qui prétendent que l’anticipation provoque de plus intenses émotions que la rétrospection.

    Les dix-huit mois de procédure administrative hérissée d’obstacles lui font écrire que les Français en ont consommé l’art. C’est un art qu’il vous appartient de pratiquer sous nos latitudes si – comme Taleb le suggère dans Skin in the game, Hidden Asymmetries in Daily Life à tous les jeunes qui veulent sauver l’humanité – vous projetez de « jouer votre peau » et de créer votre propre entreprise, à l’instar de Gynelle Leon qui relate, dans l’extrait d’une interview qu’elle avait donné au magazine, pourquoi et comment elle a changé de carrière et s’est transformée de banquière en commerçante (et auteur de livre) en ouvrant une boutique de cactus à Londres.

    L’enfer, ce n’est pas les autres

    « J’ai pris un énorme risque, j’ai quitté mon job, vendu mon appartement, signé un bail commercial de 15 ans, raconte-t-elle, mais je croyais vraiment à mon idée et, s’en apercevant, les gens ont envie de vous aider et j’ai reçu beaucoup de soutien. »

    Charmain Ponnuthurai, qui a créé Crane Cookware et s’apprêtait à récidiver en créant sa seconde entreprise, enchérit : « Créer une entreprise signifie d’être confrontée à des obstacles, l’argent par exemple. Mais, si vous y croyez, il existe toujours une voie. Focalisez-vous sur ce que vous faites, suivez vos intuitions et soyez tenace : le reste suivra. » Que c’est une femme qui le profère dénote la sagesse de ce conseil de patience et de persévérance.

    Le temps qui passe et l’esprit d’entreprise ne sont pas les seuls sujets chers à votre palingénésiste abordés dans ce recueil. Il y a, parmi d’autres, signée par Thomas Ribi, un journaliste du journal suisse Neue Zürcher Zeitung qui l’avait publiée en mai dernier, une réflexion sur la liberté d’expression à la suite du Digital Services Act, la nouvelle législation européenne visant l’usage des réseaux sociaux. Point n’est besoin d’un petit dessin.

    Certains, à commencer par la commissaire Margrethe Vestager, s’en réjouissent. À défaut d’avoir sa Big Tech, l’UE régule celle des autres. En l’occurrence, estime Thomas Ribi, c’est faire du tort à la démocratie. Celle-ci n’a nul besoin d’être policée comme une discussion à l’heure du thé dans un salon de bridge anglais. Elle peut être quelque peu indisciplinée, Wild West. L’enfer, c’est les autres, mais pas nécessairement. Instiller un peu d’esprit nordique dans vos relations entre voisins, de Freikörperkultur au bord du Danube, de Badi à la suisse ou de keyif à la turque dans votre vie de tous les jours vous en convaincra.

    The Monocle Companion, Fifty ideas to IMPROVE your LIFE , ouvrage collectif, 210 p, Monocle Books (monocle.com).

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      Réussir, et après ?

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 31 January, 2023 - 03:40 · 6 minutes

    Dans l’entreprise, surtout les grandes, mais aussi les autres, la réussite consiste à gravir les échelons, à être nommé à des postes de plus en plus élevés dans la hiérarchie toujours pyramidale de l’entreprise. Certains salariés passent leur vie à ce jeu, jusqu’à atteindre les sommets et à se demander ensuite ce qu’ils vont faire de leur vie.

    Mais cette « réussite » acquise échelon par échelon, c’est aussi le meilleur moyen d’ancrer des croyances qui peuvent justement empêcher d’aller plus loin. C’est le sujet du livre, et la spécialité de la pratique professionnelle de Marshall Goldsmith , expert coach en leaders qui ont réussi, pour les aider à aller plus loin, ce qu’il appelle « de la réussite à l’excellence ». Il permet de comprendre pourquoi certains n’arriveront jamais à se sortir de cette « réussite » sans pouvoir aller au-delà. Parce qu’il le dit dans le titre le l’édition originale en anglais : What got you here won’t get you there .

    Ces croyances sont au nombre de quatre et il est facile de les observer quotidiennement dans les comportements autour de nous ou en nous-mêmes si nous sommes concernés par cette griserie de la réussite.

    Première croyance : j’ai réussi

    Comment ne pas croire que la réussite n’est due qu’à l’habileté et au talent de celui qui a réussi ?

    D’où sa croyance intime qu’il possède les talents et habiletés qui en font un gagnant qui va continuer à gagner. Cela se remarque facilement dans les histoires qu’il aime bien raconter : celles de ses réussites, des contrats qu’il a gagnés, de grandes réalisations. Même lorsqu’il nous parle des réussites collectives d’une équipe, il garde cette conviction que sa contribution était quand même plus significative que ne pourraient le laisser entendre les faits.

    Cette croyance n’est pas si négative ; elle peut nous donner envie de prendre des risques, d’entreprendre. Mais elle peut aussi être un obstacle lorsqu’elle conduit certains à se comparer systématiquement aux autres en comme le dit Marshall Goldsmith, « faisant pencher la balance en leur faveur ».

    Deuxième croyance : je peux réussir

    C’est la conséquence logique de la croyance précédente.

    « C’est une autre façon de dire : je suis certain que je peux réussir ».

    C’est la manie de ceux qui ont connu le succès de croire qu’ils ont en eux la capacité de toujours réussir, que grâce à leurs talents ou leurs ressources intellectuelles, ils peuvent toujours faire basculer une situation en leur faveur. Leur croyance, c’est que le succès est un « gain » résultant de leur habileté, même lorsque ce n’est pas le cas, et qu’il y a toujours un lien entre ce qu’ils ont accompli et la position qu’ils occupent, même si rien ne démontre ce lien.

    L’erreur dans ce type de croyance c’est « Je réussis. J’adopte tel comportement. Donc je réussis à cause de ce comportement ! ». Alors que c’est peut-être l’inverse : ils réussissent parfois en dépit de ce comportement. Pas facile alors de les faire changer de comportement.

    Troisième croyance : je réussirai

    « C’est une façon de dire : j’ai la motivation qu’il faut pour réussir ».

    « Si j’ai réussi fait référence au passé, et je peux réussir au présent, alors je réussirai fait référence à l’avenir » .

    C’est cet optimisme inébranlable qui persuade que le succès est un dû à celui qui a réussi.

    Mais le revers de la médaille c’est de mettre la pression sur ses collaborateurs en leur faisant faire des promesses ou fixer des objectifs que même les plus dévoués ne parviendront pas à tenir. Cette attitude systématique peut même aller jusqu’à un surmenage des effectifs et une équipe qui s’affaiblit, obtenant de moins en moins de résultats.

    Quatrième croyance : je choisis de réussir

    C’est la croyance qui fait croire à ceux qui réussissent que ce qu’ils font résulte d’un choix personnel.

    Le risque, ici, est ce qu’on appelle la « dissonance cognitive » et que Marshall Goldsmith décrit ainsi :

    « C’est l’écart entre ce que nous croyons dans notre esprit et ce que nous vivons ou voyons dans la réalité. Plus nous voulons croire que quelque chose est vrai, moins il est probable que nous acceptions de croire que le contraire est vrai, même lorsque tout prouve que nous avons tort ».

    À lire Marshall Goldsmith, on comprend que ces quatre croyances cumulées peuvent faire de nous une personne moyennement, voire pas du tout appréciée de ses collaborateurs et de son entourage.

    Et comme ces croyances sont bien ancrées, il est très difficile d’en faire changer. D’où cette grande difficulté de passer de la réussite à l’excellence, c’est-à-dire de devenir un leader entraînant pour les autres, capable de développer l’intelligence collective et la puissance des équipes.

    Marshall Goldsmith a recensé les vingt habitudes, les mauvaises habitudes de ceux qui ont réussi et qui les empêchent d’aller plus loin. Toutes ces habitudes ne sont pas réunies dans une même personne et certaines sont moins néfastes que les autres. Tout est question de dosage. Mais toutes concernent des problèmes interpersonnels qui peuvent être agaçants en milieu professionnel, et peuvent ruiner notre réputation. Ce sont tous ces problèmes qui, malgré la « réussite », empêchent d’être admirés et aimés, et peuvent décourager les autres. Ce sont les habitudes qui rendent bien solitaires ces personnes qui ont réussi et se retrouvent entourées de collaborateurs et relations qui ne les supportent pas.

    Toutes ces habitudes tournent autour de l’information et de l’émotion.

    L’information : celle que l’on garde pour soi ou le genre de remarques pour doucher les propositions des autres, comme « ça ne marchera pas », « je le savais déjà », commencer ses phrases systématiquement par « Non », « Mais » ou « Cependant », vouloir toujours en rajouter (« c’est une bonne idée, mais ce serait mieux si tu… »).

    Parce que nous croyant plus intelligent que tout le monde, toutes ces habitudes nous font toujours en rajouter et répondre pour étaler notre intelligence. Nous pouvons croire que cela permet d’éduquer les autres, de les inspirer, alors que cela provoque au contraire les frustrations et le découragement.

    L’émotion : ce sont ces habitudes qui nous font mettre en colère un peu trop souvent, qui nous font omettre d’exprimer notre reconnaissance ou de dire simplement « Merci », qui nous font revendiquer des honneurs que nous ne méritons pas vraiment, qui nous font refuser d’exprimer des regrets.

    Les conseils de Marshall Goldsmith pour sortir de ces habitudes ont l’air simples : avant de s’exprimer, et lorsque nous partageons de l’information ou de l’émotion, il suffit de se demander si elle est appropriée et si elle est bien dosée .

    À tous ceux qui ont réussi et qui traînent ces mauvaises habitudes, parfois même sans s’en rendre compte, qui les empêchent d’aller plus loin, l’auteur adresse un message d’espoir :

    « Vous êtes ici.

    Vous pouvez choisir votre destination.

    Le voyage commence maintenant. »

    Sur le web

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      chapitre 15 Mon choix extrait 128

      Angélique Andthehord · Wednesday, 20 April, 2022 - 14:51

    Nani, ayant remarqué mon égarement, était restée auprès de moi. Elle me mena sur le devant de la scène où nous attendaient notre père, notre mère et notre frère ; sous les applaudissements du public devant lequel nous nous donnâmes la main.

    C'est à mon père que revint la fierté de dire :

    « La pièce que nous avons eu l'honneur d'interpréter devant vous ce soir est d'Eugène Labiche et s'intitule "La fille bien gardée". »

    Nous saluâmes sous les applaudissements nourris d'un public conquis, au réveillon du jour de l'an chez tonton Frédéric, sur le plus beau sommet du bonheur.

    Désormais, il ne me restait plus qu'à descendre de la montagne à cheval.

    Youpi ! Youpi ! Yé !


    extrait de : Réveil au sommet


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      chapitre 15 Mon choix extrait 127

      Angélique Andthehord · Tuesday, 19 April, 2022 - 12:43

    Ça y était, j'avais terminé. J'avais réussi.

    Allongée dans mon lit, j'entendais les dernières répliques de la pièce, j'entendais les rires du public. Je me laissais bercer, comme chaque soir, par les voix paisibles et apaisantes de mes proches, ces grands qui faisaient le nécessaire pour que moi, petite, je ne manque de rien… quand, soudain, le rideau de mon baldaquin fut tiré et ma mère parut devant moi. Ce n'était pas prévu. Que se passait-il ? Un accident ?

    « Angélique ! »

    murmura-t-elle en me secouant.

    Qui est Angélique ?

    « Tu viens saluer ! »

    ajouta Nani qui se tenait là ; tandis que je me réveillais du sommeil dans lequel j'avais glissé par inadvertance.

    Angélique et Berthe s'échangèrent un regard, Berthe retourna dans son monde et moi, Angélique, je me levai.


    extrait de : Réveil au sommet


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      chapitre 15 Mon choix extrait 126

      Angélique Andthehord · Saturday, 16 April, 2022 - 18:51

    En attendant, les secondes passaient et je n'avais toujours rien dit. Il fallait enchaîner. Je m'efforçai donc d'articuler, fort et distinctement :

    « Au revoir, Marie »

    mais mon cœur ne sut se taire. Il mit tant d'émotion dans ma voix que le merci que je n'avais pas dit s'entendit quand même.

    Ma mère parut touchée et ne put répliquer. Un long silence ému parcourut l'assistance.

    « Dormez, Mademoiselle ! »

    répondit enfin Marie avec l'humilité et la retenue d'une servante qui sait qu'exprimer ses sentiments serait inconvenant.

    Elle ferma le rideau de mon baldaquin.


    extrait de : Réveil au sommet


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