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      Le radar drone : nouveau cauchemar des automobilistes pour 2024 !

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Wednesday, 3 January - 10:30

    Sans Titre (43)

    La France, connue pour son approche rigoureuse en matière de sécurité routière, a récemment intégré une nouvelle technologie dans son arsenal : les radars drones.
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      Ces radars invisibles déployés dans toute la France sont prêts à vous piéger

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 10 October, 2023 - 12:30

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    Ces nouveaux radars invisibles sans flash vont vous donner du fil à retordre sur les routes.

    Ces radars invisibles déployés dans toute la France sont prêts à vous piéger

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      Des radars comme s’il en pleuvait : le nœud se resserre sur le cou de l’automobiliste

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 8 February, 2023 - 12:00 · 6 minutes

    On le dit, on le répète partout : d’ici 2030, les automobiles thermiques devront peu ou prou disparaître. Cela fait partie de l’ Agenda , et non, ce n’est pas ouvert à discussion, enfin voyons ; arrêtez de faire votre enfant. Ceci étant, d’ici là, d’autres jalons seront posés pour continuer l’âpre combat contre les méchants bouseux et autres pauvres, ces grands pollueurs avec leurs engins bruyants, puants et sales.

    Et parmi ces jalons, il y a bien sûr les Jeux Olympiques de 2024 qui deviennent progressivement, à mesure que l’échéance approche, une excellente raison pour passer de plus en plus de petites lois contraignantes. Et pour préparer celles-ci, pour réduire les résistances inévitables des gueux qui ne comprennent pas la nécessité de se faire calmement aplatir par l’élite autoproclamée, rien de mieux qu’un peu de propagande pas toujours discrète mais délicatement enrobée avec une étude qui sent la science (et l’inévitable titraille à base de « selon une étude ») ou un petit sondage mitonné (mythonné ?) avec des chiffres à virgule et un écart-type balancé nonchalamment.

    Par exemple, on pourra prendre le sujet de la sécurité et le triturer comme il faut sous tous les angles possibles, par exemple en laissant BFMTV lourdement pondérer dessus , et aboutir à la conclusion pratique que les Français sont particulièrement favorables à la multiplication de caméras de surveillance de plus en plus intrusives.

    cctv bucoliques - caméras de surveillance

    Bien sûr, tout ceci fait mine de s’inscrire dans le contexte pratique de ces Jeux Olympiques qui promettent de grands moments d’organisation pour la Mairie de Paris Et De Ses Surmulots , et d’aussi grands moments de récupération par le gouvernement qui y trouvera largement matière à dépasser ce contexte pour appliquer les bonnes recettes développées bien au-delà.

    Il suffit pour s’en convaincre de noter que la question porte sur l’expérimentation de « caméras intelligentes » (adjectif derrière lequel on pourra tout mettre, depuis chatGPT jusqu’à Bruno Le Maire, c’est dire) – caméras que les Français adouberaient donc à 74 % et plus en fonction de l’endroit où elles sont posées – alors que l’article de BFM s’empresse de noter que cette expérimentation durera bien au-delà des Jeux et jusqu’en 2025 (et plus si affinités qu’on trouvera certainement), suite à l’accord commode d’un Sénat décidément pas trop gêné par l’extension du flicage permanent des citoyens.

    La question aurait-elle obtenu la même approbation si cette extension bien au-delà des JO avait été mentionnée ? On peut raisonnablement en douter, d’autant que la CNIL a clairement rappelé aux autorités l’importance de proportionnalité dans les moyens déployés.

    Rassurez-vous, ces autorités vont proprement oublier les rodomontades molles de cette Commission croupion : c’est que, pour arriver à cadenasser pardon sécuriser toutes les villes et tous les citoyens au plus près d’ici 2030, il ne va pas falloir perdre de temps.

    Et si les JO servent de prétexte à de nouvelles fournées de caméras inquisitrices, la lutte contre le climat tout déréglé fournira un autre prétexte au moins aussi efficace à de nouvelles brochettes de radars : les prochains qui se bousculent déjà dans la règlementation qu’on ne va pas manquer de pondre seront destinés à vérifier que vous n’osez pas utiliser votre véhicule seul . Eh oui : dans la République française du Bisounoursland, rouler en voiture ne peut être un de ces plaisirs solitaires dont la pratique régulière entraînerait la surdité aux arguments pourtant limpides des écologistes, une sorte de perversion coupable qui amènerait, par un délitement de l’esprit citoyen, à l’égoïsme, au relâchement voire à la négation des problèmes climatiques.

    Dès lors, on va vous pister, vous flasher de différentes façons pour bien s’assurer que votre ceinture est bouclée, que vous ne roulez pas trop vite, que vous avez bien des passagers avec vous et, moyennant des capteurs thermiques, qu’ils sont bien vivants ; fini les poupées gonflables accompagnant le conducteur compulsivement seul ! On s’étonnera que la prolifération de radars, d’équipements d’indiscrétion officielle et de leurs ondes variées n’effarouche pas l’écoloboboïde qui semble ravi de voir ainsi se multiplier les dépenses énergétiques entraînées par l’analyse permanente du cheptel humain sous toutes ses coutures.

    Apparemment, tout va bien tant que ces gabegies existent sous le prétexte grotesque d’une lutte contre une pollution pourtant de moins en moins présente dans nos villes ou d’un climat dont la régulation n’a jamais été ni réaliste, ni même réellement envisagée par ces élites qui ne trouvent là qu’un moyen d’asservir un peu plus les gueux.

    Et une fois ces caméras placées, ces radars positionnés, une fois qu’on saura avec précision qui prend sa voiture, combien de temps, pour en faire quoi et où après avoir interdit les déplacements trop rapides, trop polluants, trop esseulés, alors il sera temps d’interdire définitivement les déplacements trop loin.

    Car oui, la suite évidente de l’actuelle multiplication de ces outils de surveillance de masse est la mise en place d’une prison sans barreaux et sans murs, une prison sécuritaire « pour votre bien », dans laquelle la propagande vous fera vous sentir douillettement protégé. Mais une prison malgré tout, habilement renommée « Ville des 15 minutes ».

    Concept aussi délétère qu’idiot puisqu’il s’agit de tout faire pour cantonner l’individu à un rayon de 15 minutes (à pied, bien évidemment) autour de chez lui, quitte à bloquer physiquement les accès aux voitures. Dans cette ville de 15 minutes , tout a été entièrement planifié (parce que la planification, ça marche, forcément !) afin que vos besoins essentiels – du reste définis par une entité arbitraire, mais certainement pas par vous, hein – puissent être satisfaits moyennant quelques minutes de marche ou, à la limite, de vélo.

    Bien évidemment, les villes actuelles ne répondant qu’assez peu à ces critères, tant du point de vue des autorités qui décident que depuis les habitants qui subissent, quelques aménagements musclés vont être proposés. En expropriant poussant un peu les commerces et les services ici ou là, en bloquant les routes, en badigeonnant quelques pistes cyclables, c’est sûr, on va y arriver. D’ailleurs, c’est pour le moment ce qu’entreprend de faire l’époustouflante équipe d’Anne Hidalgo à Paris avec un succès particulièrement visible.

    En tout cas, cette expérience est déjà en cours dans certaines villes du Royaume-Uni, avec cette impression pour les citoyens concernés qu’un nœud coulant est en train de se refermer très progressivement autour de leur cou. Il n’y a pourtant pas lieu de faire un lien quelconque avec la volonté affichée de certaines élites médiatiques de réduire la population actuelle au simple rang de consommateurs dociles, parqués, pucés, fliqués : ce serait parfaitement conspirationniste .

    Pas de doute, le plan est bien conçu : on vous vend de l’air pur, des petits oiseaux qui gazouillent et des villes aux « mobilités adoucies » (le tout susurré avec un fort accent teuton, cependant), ce qui permet de faire passer que dans le même temps on vous assigne à résidence, avec des circuits balisés de promenade surveillée, des activités normées, calibrées, une propriété puis une vie privée réduite à sa plus simple expression.

    D’ici 2030, la voiture sera un objet du passé. Celui qui devra s’en servir sera au mieux le chauffeur d’un nanti de la caste des privilégiés, ou au pire un livreur corvéable à merci. Au milieu, il n’y aura que vélos et trottinettes pour les bipèdes en résidence surveillée.

    Vous allez voir, ça va être supayr et ça va forcément très bien se passer.

    Sur le web

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      Radars locaux : les maires transformés en informateurs et collecteurs

      Yannick Harrel · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Monday, 9 November, 2020 - 04:40 · 5 minutes

    radars

    Par Yannick Harrel.

    Est-ce du cynisme politique ? Du réalisme fiscal ? Voire les deux ? Toujours est-il que la proposition du ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin publiée dans l’édition du 4 novembre dans Ouest France risque bien de jeter de l’huile sur le feu et placer les élus locaux dans une position inconfortable.

    Concrètement que propose le ministre ?

    Les maires autorisés à installer des radars sur leur commune

    Il propose d’intégrer un amendement autorisant les maires à se passer de l’accord préalable du préfet pour faire installer un radar, de quelque nature que ce soit (autonome ou fixe, verbalisant l’excès de vitesse, de pollution ou de bruit), sur leur commune.

    L’initiative ministérielle serait validée avec le vote des parlementaires lors du débat sur la loi dite Sécurité globale , dont l’étude accélérée est prévue le 16 novembre 2020 (et qui on le devine, va être un embrouillamini de dispositions variées).

    Pourquoi est-ce du cynisme politique ?

    Parce qu’il vise à donner d’une main ce que l’on reprend d’une autre et ensuite à placer les maires face à une décision que l’on sait impopulaire.

    L’État donnera d’une main et reprendra de l’autre : c’est une pression fiscale supplémentaire évidente que ces radars vont générer par leur multiplication à des endroits dont le déterminant sera moins le facteur accidentogène que celui du volume de fréquentation.

    Et dont le principal effet sera de compenser les pertes enregistrées par les contrôles automatisés depuis 2018 , pour cause de crise des Gilets jaunes puis de crise du coronavirus.

    Certes une partie des recettes fiscales provenant de ces automates va bénéficier aux collectivités territoriales, mais très partiellement et loin d’être la fraction substantielle du gâteau : selon les chiffres de 2019 publiés en octobre 2020 , régions, départements et communautés de commune perçoivent 15,7 % du total des recettes.

    Le reste est attribué comme suit : 13,2 % des recettes sont consacrés au désendettement, 33,9 % aux infrastructures de transport via l’AFITF, et enfin 37,2 % sont dévolus à l’entretien des radars automatisés et à la gestion du système de permis à points. Précisons encore que sur ces 120 millions d’euros actuels en faveur des collectivités, la ventilation doit ensuite s’effectuer entre les différents acteurs territoriaux, ce qui signifie qu’une commune qui penserait décrocher le jackpot devra en réalité apprendre à partager les miettes.

    Le cynisme ensuite c’est faire croire que l’on considère enfin (!) les doléances des maires réclamant davantage de décentralisation en leur offrant un moyen d’action sur les modalités de circulation sur leur commune.

    En réalité, c’est leur laisser plonger la main dans un panier d’osier rempli de serpents venimeux autour d’une pièce d’or. Car cette mesure est hautement impopulaire et viserait à réduire l’attachement positif des Français à leurs élus de proximité, bien que celui-ci s’érode comme l’ont démontré les dernières élections municipales, même en prenant en considération la situation sanitaire dans laquelle elles se sont déroulées.

    Ces mêmes représentants qui avaient été délibérément ignorés lors du controversé passage aux 80 km/h deviennent soudainement dignes d’intérêt pour l’État : comment ne pas subodorer un subterfuge bien grossier ?

    Les maires réduits au rôle d’informateurs et de collecteurs avec les radars

    En définitive, comme pour les entreprises, l’État central veut utiliser, ou plutôt transformer, les maires en informateurs et collecteurs. Le procédé est matois puisque le pouvoir central a bien retenu qu’ils sont les plus à même de savoir où implanter de tels dispositifs pour en optimiser les recettes.

    En adoubant cette mesure, les maires risquent d’y perdre crédibilité et popularité pour des gains budgétaires fortement aléatoires.

    Nul doute cependant que de nombreux élus vont franchir le pas comme ils l’ont déjà fait pour toutes les infrastructures transformant leur circonscription en un parcours d’obstacles . Mais oseront-ils se poser la question de savoir si l’opprobre généralisé qui va croître envers les derniers représentants élus épargnés par la défiance populaire en vaudra fondamentalement le prix ?

    Pourquoi exposer dorénavant les maires à une nouvelle crise sociale et économique ? Lorsque l’on se souvient que les Gilets jaunes ont ciblé nombre de ces postes de contrôle, symbole honni d’une fiscalité inique, on devine que cette mesure risque fort de nourrir à leur encontre un rejet très fort.

    Rappelons que depuis l’introduction des radars en 2003, la courbe de décès sur les routes s’est non seulement tassée au fil des ans, mais a même accusé un regain de 2014 à 2016 , attestant des limites de la politique de la trique, qui n’est pas sans évoquer la courbe de Laffer sur l’effet contre-productif de l’excès des impositions.

    Car au fond, pourquoi ne pourrait-on pas aller plus vite quand les axes et les conditions de circulation le permettent ? Là est en filigrane la vraie question : pourquoi ne pas avoir investi dans des infrastructures permettant de circuler plus loin et plus vite en lieu et place d’une bride permanente généralisée et injustifiée ?

    Les chiffres démontrent que les autoroutes sont les voies les plus sûres alors qu’elles sont pourtant les plus rapides, désavouant aisément le slogan martelant que la vitesse tue.

    Étrange gouvernement qui s’emporte lorsque des édiles sont contraints de défendre les forces vives de leur territoire tout en les incitant à implanter d’impopulaires bornes automatisées fiscales pour promouvoir une décentralisation punitive.