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      L'Ardèche à son tour touchée par un violent feu de forêt, l'incendie fixé dans l'Hérault

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 17:47 · 5 minutes

    Dans l'Hérault, l’incendie sur les communes de Saint-Bauzille-de-la-Sylve, Gignac et Aumelas est désormais fixé. (photo prise le 26 juillet 2022, près de Gignac) Dans l'Hérault, l’incendie sur les communes de Saint-Bauzille-de-la-Sylve, Gignac et Aumelas est désormais fixé. (photo prise le 26 juillet 2022, près de Gignac)

    INCENDIES - Alors que la France vit “très probablement le mois de juillet le plus sec ” depuis 1959, selon Météo France, de nouveaux feux en Ardèche ont déjà parcouru 900 hectares, tandis que l’incendie qui sévit près de Montpellier a été fixé, ce mercredi 27 juillet.

    “L’incendie sur les communes de Saint-Bauzille-de-la-Sylve, Gignac et Aumelas est désormais fixé”, a annoncé en fin d’après-midi la préfecture de l’Hérault, qui a ajouté qu’“aucune victime n’est à déplorer et aucune habitation n’a été touchée par le feu”. Au total, près de 650 pompiers ont été engagés sur cet incendie appuyés par d’importants moyens aériens, Canadairs et Dash.

    Le feu qui s’était déclaré mardi à deux endroits différents dans une zone peu peuplée, couverte de chênes verts et de vignes, a brûlé 800 hectares, a précisé la préfecture qui a levé sa cellule de crise. Par précaution, quelques 130 habitants sur 500 du secteur d’Aumelas avaient été évacués préventivement pour la nuit avec les 150 participants à un mariage dans le domaine. Mercredi, toutes “ont pu regagner leur domicile”, selon les autorités.

    900 hectares de terrain brûlés en Ardèche

    Mais en Ardèche, de nouveaux incendies qui se sont déclarés mercredi ont déjà ravagé 900 hectares de terrain et conduits à plusieurs centaines d’évacuations. Quelque 500 pompiers soutenus par cinq avions bombardiers d’eau Canadair, un avion Dash et un hélicoptère de la sécurité civile sont mobilisés.

    “Nous n’avons habituellement pas des feux aussi importants que dans le Grand Sud, mais cette année la sécheresse, les fortes chaleurs et le vent sont des facteurs aggravants”, a indiqué le préfet de l’Ardèche Thierry Devimeux au micro de BFMTV. “Cette année nous vivons des conditions climatiques extrêmes”, a-t-il poursuivi.

    Ces nouveaux feux interviennent quelques jours après les deux incendies “hors norme” qui ont ravagé pendant douze jours près de 21.000 hectares de forêts en Gironde et entraîné l’évacuation de quelque 36.000 personnes. Dans ce département de l’ouest de la France, quelque 500 pompiers sont encore sur place pour traiter “les lisières et les points chauds”, probablement encore pendant des semaines, a indiqué à l’AFP Thomas Couturier, porte-parole des pompiers de la Gironde.

    Décès d’un pompier volontaire de 54 ans

    La vigilance rouge pour les risques d’incendie a toutefois été levée et l’un des sites symboles du département, la dune du Pilat, a pu rouvrir mercredi , “dans des conditions sécurisées et avec des cheminements guidés”.

    Dans ce contexte sensible, l’annonce mercredi de la mort d’un pompier volontaire de 54 ans, victime d’une infection bactérienne, qui était intervenu mi-juillet sur un feu du sud d’Avignon a suscité de nombreux hommages dans la classe politique dont celui de la Première ministre Elisabeth Borne, qui a salué au Sénat l’engagement de “nos héros du quotidien”.

    Au plan judiciaire, “une enquête a été ouverte sur une hypothèse criminelle” à propos du feu de Gignac, a indiqué le procureur de Montpellier, Fabrice Bélargent. Toujours dans l’Hérault, dans une autre enquête pour “dégradations volontaires par incendie”, un sapeur-pompier volontaire a été placé en garde à vue mercredi , des témoins ayant vu son véhicule à proximité de plusieurs départs de feu sur plusieurs communes du département.

    Outre les mégafeux en Gironde, plusieurs incendies ont également touché le sud-est de la France cet été. 1600 hectares sont notamment partis en fumée au sud d’Avignon mi-juillet. Dans les Alpes-de-Haute-Provence, un feu qui s’est déclaré mardi à Rougon, un village perché sur les hauteurs du Parc naturel régional du Verdon, avait parcouru mercredi 170 hectares de forêt.

    Niveau de sécheresse record en France

    “Le travail de cette nuit a permis de contenir l’arrière du feu mais Il y a toujours une zone active sur l’avant gauche. Pour la traiter, des actions terrestres vont être menées”, a indiqué en fin d’après-midi la préfecture, évoquant des zones “difficilement accessibles”.

    Si les étés sont secs dans le sud, avec le réchauffement climatique , l’intensité de ces épisodes de sécheresse risque encore d’augmenter, selon les experts de l’ONU. En France, le niveau de sécheresse a atteint un record avec 91 départements sur 96 obligés d’imposer de restrictions sur l’usage de l’eau.

    Dans les Alpes-de-Haute-Provence, l’état de catastrophe naturelle ouvrant droit à des indemnisations a été reconnu à la commune de Céreste pour des “mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse”.

    En Corse, 1500 personnes ont été privées d’électricité à Ajaccio où “les fortes chaleurs intenses et cumulées ces dernières semaines” ont engendré “des pannes sur le réseau souterrain de distribution électrique”, a indiqué EDF Corse, en appelant les Corses à modérer leur consommation.

    À voir également sur Le HuffPost: Pourquoi l’origine des départs de feu doit devenir le centre du débat

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      Canicule: cette scène à la télé britannique est digne de "Don't Look Up"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 14:48 · 3 minutes

    RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE - S’il y a une suite à Don’t Look Up , John Hammond aura toute sa place au casting. Ce météorologue britannique était invité d’une télévision britannique le 14 juillet pour évoquer la vague de chaleur historique. Et il n’a pas du tout été pris au sérieux par l’animatrice qui lui a demandé de dédramatiser la situation, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

    La scène sidérante a été diffusée sur la chaîne ultra-conservatrice GB News. La présentatrice Bev Turner interrogeait le météorologue alors que le Royaume-Uni se préparait à enregistrer un pic de chaleur le 19 juillet, dépassant les 40°C, du jamais-vu chez nos voisins britanniques.

    “Un temps potentiellement mortel”

    John Hammond a tenu à prévenir les téléspectateurs que la vague de chaleur allait être d’une ampleur inédite, avec de graves conséquences, notamment pour les personnes âgées. “Au début de la semaine prochaine, oubliez 20 degrés. Ça pourrait bien être 40 degrés. Je pense qu’il y aura des centaines,  voire des milliers, de décès supplémentaires la semaine prochaine. Les graphiques que je peux voir sont effrayants. On aime tous le beau temps mais ce ne sera pas du beau temps. Ce sera un temps potentiellement mortel pendant quelques jours. Ce sera bref, mais ce sera brutal”, a-t-il alerté avant d’être brutalement interrompu par l’animatrice en plateau.

    “Oh John, je veux que nous soyons heureux de cette météo! Je ne sais pas si quelque chose est arrivé aux météorologues pour que vous soyez tous un peu fatalistes et annonciateurs de malheur”, a-t-elle ironisé.

    Une séquence qui fait instantanément penser au film Don’t Look Up d’Adam McKay. Dans ce film Netflix , deux scientifiques Kate Dibiasky (Jennifer Lawrence) et Randall Mindy (Leonardo DiCaprio) alertent l’opinion à propos d’une comète qui se dirige droit vers la Terre. Ils sont notamment invités sur le plateau du Daily Rip pour en parler. Mais les présentateurs incarnés par Cate Blanchett et Tyler Perry se moquent des scientifiques, préférant rire de la situation, plutôt que de comprendre les conséquences de leur découverte.

    Sur Twitter, les internautes ont été nombreux à faire le rapprochement, fustigeant la chaîne d’information GB News et sa présentatrice Bev Turner.

    “Ce niveau de stupidité sur une chaîne d’information devrait être illégal. Des clowns ignorants”

    “C’est terrifiant. GB News n’a clairement jamais vu Don’t Look Up. Tout le crédit à @hammondweather qui est resté 100% professionnel face à ces bêtises.”

    “Je ne pense pas que nous devrions en parler avec légèreté”

    Le météorologue John Hammond a refusé de minimiser l’impact de cette canicule, comme la présentatrice lui demandait.

    “Je ne pense pas que nous devrions parler avec légèreté du fait que beaucoup de gens vont mourir au début de la semaine prochaine à cause de la canicule. 40°C, je crains que ce pays ne soit tout simplement pas préparé à faire face à une telle température.”

    Comme l’annonçait John Hammond le 14 juillet, il a bien fait plus de 40°C au Royaume-Uni ce mardi 19 juillet. Soit 1,6°C de plus que le précédent record britannique, qui datait de juillet 2019 avec 38,7°C.

    En France aussi certains passages télévisés semblent tout droit sortir du film Don’t Look Up . Dans un extrait de l’émission 28 minutes datant d’octobre 2021, la journaliste Salomé Saqué avait été moquée alors qu’elle alertait sur la catastrophe climatique. Plus récemment, Sasha militante écologiste, avait été prise à partie par Apolline de Malherbe sur RMC, dans une séquence particulièrement violente.

    À voir également sur Le HuffPost: Dans “Don’t Look Up” sur Netflix, ces 5 détails vous ont peut-être échappés

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      Des bisons réintroduits au Royaume-Uni pour sauver l'écosystème

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 13:04 · 2 minutes

    Le bison fait son grand retour au Royaume-Uni Le bison fait son grand retour au Royaume-Uni

    ANIMAUX - Le bison pourrait bien sauver un écosystème. À l’aube ce lundi 18 juillet, un groupe de bisons sauvages européens a été réintroduit dans une réserve naturelle des forêts de Blean dans la région du Kent au sud-ouest du Royaume-Uni.

    Depuis plus de deux ans, les organisations britanniques Kent Wildlife Trust et Wildwood Trust travaillent sur ce projet baptisé “ The Wilder Blean Project ”. Objectif, la reproduction d’une espèce en danger mais également sauver la faune et la flore dans la région.

    Le bison n’a pas été choisi par hasard

    Avec une longueur de 3 mètres et pesant près de 800 kg, le bison est l’animal le plus imposant du continent et joue un rôle crucial dans l’écosystème. “Les comportements naturels des bisons - prendre des bains de poussière, manger de l’écorce et abattre des arbres - permettent à d’autres espèces de prospérer”, explique ainsi le Kent Wildlife Trust .

    Le bison se nourrit d’écorce ou se gratte à celle-ci pour éliminer son pelage hivernal. Ce comportement génère une quantité de bois au sol qui sert de nourriture aux insectes, qui peuvent à leur tour nourrir les oiseaux de la réserve. La taille imposante du bovin crée également des couloirs à travers la forêt, des espaces où d’autres espèces peuvent prospérer.

    Résultat, de nombreux microhabitats et écosystèmes pourraient voir le jour sans l’aide de l’homme. Pour certaines espèces d’arbres présentes dans ces bois depuis des milliers d’années, c’est le retour de vieux colocataires. Les bovins sauvages ont en effet longtemps sillonné les bois de la région avant de disparaître.

    Pendant longtemps, les forêts de Blean étaient exploitées pour leur bois avant d’être rachetée par le Kent Wildlife Trust. Dans de nombreuses zones du site, la nature a perdu son état naturel, et la biodiversité y est très appauvrie.

    Outre les bisons et la faune qu’ils pourraient contribuer à générer, le Kent Wildlife Trust a fait venir des bovins longhorn, des poneys Exmoor et des porcs qui joueront tous un rôle différent dans ce paysage. L’objectif reste le même: recréer un écosystème où les animaux jouent à la fois le rôle de prédateurs, de proies et de protecteurs du paysage.

    Signe de l’urgence du problème, les bisons ont été relâchés alors que cette journée devrait être la chaude jamais enregistrée dans la région. Le Met Office a émis une alerte météorologique orange avec des températures pouvant atteindre 35 degrés, soulignant à quel point les vagues de chaleur deviennent plus fréquentes et plus intenses à mesure que la crise climatique s’aggrave. Avec elle, la menace d’incendies, mais aussi de nouvelles disparitions d’espèces.

    À voir également sur Le HuffPost: Les bisons de Yellowstone n’aiment pas que les touristes les caressent

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      Marseille sera touché par un tsunami d'ici 30 ans, c'est quasi sûr selon l'Unesco

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 24 June, 2022 - 12:28 · 4 minutes

    Un équipement d'alerte aux tsunamis. Ce genre de dispositif devrait se développer sur les côtes méditerranéennes françaises. Cinq centres d'alerte sont placés en Grèce, Turquie, Italie, France et Portugal. Un équipement d'alerte aux tsunamis. Ce genre de dispositif devrait se développer sur les côtes méditerranéennes françaises. Cinq centres d'alerte sont placés en Grèce, Turquie, Italie, France et Portugal.

    DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE - Un tsunami pourrait bientôt frapper de grandes villes méditerranéennes , comme Marseille. Il s’agit même d’une quasi-certitude comme l’expliquait le 21 juin dernier lors d’une conférence de presse Vladimir Ryabinine, secrétaire exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco.

    Ce dernier a affirmé que les scientifiques estiment à plus de 95% la probabilité qu’un “tsunami ait lieu au cours des 30 prochaines années en mer Méditerranée”. Dès lors, de nombreuses villes se retrouvent en première ligne pour faire face à la catastrophe à venir , dont Marseille, Cannes, Alexandrie ou encore Istanbul.

    Problème, si les communautés du Pacifique et de l’océan Indien, où se produisent la plupart des tsunamis, sont conscientes des dangers , il reste généralement sous-estimé en Méditerranée. Un travail de prévention et préparation semble alors nécessaire. C’est d’autant plus vrai que le risque de tsunami devrait augmenter avec l’élévation du niveau de la mer.

    Extension du programme “Tsunami Ready” de l’Unesco

    Afin d’aider à la protection face aux Tsunamis, l’Unesco a décidé d’étendre son programme nommé “Tsunami Ready” à toutes les zones à risque dans le monde d’ici à 2030. Plusieurs milliers de sites seront ainsi concernés contre 40 villes situées dans 21 pays actuellement.

    L’objectif est de “s’assurer que 100% des populations côtières à risque soient prêtes à réagir” face à une catastrophe. Concrètement, cela signifie dresser un plan d’identification de la menace, de sensibilisation et de préparation des populations pour y faire face.

    “Les tsunamis de 2004 et 2011 ont été un signal d’alarme”, a déclaré pour The Guardian Bernardo Aliaga, expert en chef des tsunamis à l’Unesco. Balayant de nombreuses côtes de l’Océan Indien le 26 décembre 2004, le tsunami le plus meurtrier de l’histoire, avait tué environ 230.000 personnes dans 14 pays. En 2011, suite à un tremblement de terre au large du Japon, des vagues de près de 40 mètres ont tué environ 18.000 personnes.

    Ces catastrophes ont servi d’apprentissage dans la douleur. Comme l’explique pour The Guardian Bernardo Aliaga, “nous avons parcouru un long chemin depuis 2004. Nous sommes plus en sécurité aujourd’hui. Mais il y a des lacunes dans la préparation et nous devons nous améliorer. Nous devons nous assurer que les avertissements sont compris par les visiteurs et les communautés”.

    Manque actuel de préparation

    Pour se préparer au mieux, il faut tout d’abord pouvoir anticiper les tsunamis. À ce niveau, “des travaux ont été réalisés pour établir 12 centres d’alerte aux tsunamis couvrant la majeure partie de l’océan, y compris la Méditerranée”, relate Bernardo Aliaga. Parmi eux, cinq sont placés en Grèce, Turquie, Italie, France et Portugal.

    Néanmoins, le risque est régulièrement sous-estimé en Méditerranée. La cause? “Les événements ne sont pas très fréquents et le risque ne se traduit pas d’une génération à l’autre”, explique l’expert en chef des tsunamis à l’Unesco. Or, la question n’est plus si, mais quand aurait lieu un tsunami sur les côtes méditerranéennes.

    Car l’avertissement ne fait pas tout, il est aussi essentiel de préparer les populations en cas de catastrophe. Et c’est peut-être là qu’il reste le plus de chemin à faire, car les habitants des villes côtières n’ont jamais vraiment eu à faire face au risque de tsunami. Afin d’y remédier, en novembre dernier, la préfecture marseillaise a réalisé un exercice grandeur nature dans plusieurs communes (à Fos-sur-Mer et Martigues notamment).

    Concrètement, il s’agit de mettre en place des plans d’évacuation, avec des alertes via haut-parleurs ou même par message Whatsapp. L’objectif est d’évacuer rapidement. “S’il s’agit d’un tsunami local, vous avez 20 minutes maximum avant que la première vague ne frappe. La deuxième vague est plus importante et survient 40 minutes après la première”, synthétise Bernardo Aliaga.

    Dangerosité accrue par le dérèglement climatique

    Ces mises en situation sont essentielles, alors que la menace se précise. Depuis la catastrophe de 2004, le centre d’alerte aux tsunamis dans le Pacifique de l’Unesco (hébergé par les États-Unis), en a recensé 125 pour une moyenne de sept par an. Or, avec le dérèglement climatique et l’élévation du niveau des mers, les tsunamis voient leur dangerosité augmenter.

    C’est notamment ce qu’a présenté une étude de 2018 modélisant les tsunamis à Macao, en Chine. Elle a révélé que l’élévation du niveau de la mer permettait aux tsunamis de se déplacer plus loin à l’intérieur des terres. Même son de cloche pour Pascal Roudile, responsable du centre national d’alerte aux tsunamis (Cenalt) interrogé par Le Figaro durant l’exercice marseillais de novembre 2021.

    “Ce ne sont pas que des études . En mars 2021, un tremblement de terre de magnitude 6 dans le nord de l’Algérie a provoqué des vagues (...). Un degré de plus pourrait impacter nos côtes, avec une vague de plus d’un mètre qui (...) emporterait notamment voitures et piétons”. D’où l’importance de prendre conscience de la menace que représente un tsunami.

    À voir également sur Le HuffPost: Face à la canicule, les astuces pour se rafraîchir sans réchauffer la planète

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      Ce graphique résume l'emballement du réchauffement climatique

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 05:00 · 2 minutes

    CLIMAT - Bleu, blanc et surtout rouge. Ce mardi 21 juin, c’est le #ShowYourStripes , soit le jour où il faut partager les “bandes” de votre pays sur les réseaux sociaux. Attention, on ne parle pas du drapeau national, mais d’un spectre de couleurs illustrant l’accélération du changement climatique, réalisé chaque année par l’ Organisation météorologique mondiale. Dans le monde entier, les spectres deviennent écarlates à l’image du réchauffement, comme le montre la vidéo en tête d’article.

    Cette campagne mondiale s’appuie sur les données élaborées par le climatologue Ed Hawkins en 2016. Chaque bande représente la température annuelle moyenne d’un endroit du globe entre 1899 et 2021 et les points blancs permettent d’identifier l’année en cours.

    Celui ci-dessous illustre la France (de 1850 à 2100) et permet de constater qu’on tire de plus en plus vers le rouge. Cela signifie que les températures augmentent. Cette illustration simple permet à tout un chacun de mesurer l’accélération du réchauffement .

    Les Les "barres de réchauffement" deviennent de plus en rouges en France.

    Ces graphiques permettent aussi de mieux comprendre l’échelle de temps sur laquelle sont évalués les changements climatiques. Des climato-sceptiques et des politiques donnent parfois comme argument que le climat a toujours changé sur Terre. Par exemple, l’ancien président français Nicolas Sarkozy a affirmé en 2016: “Cela fait quatre milliards d’années que le climat change”.

    Un réchauffement climatique fulgurant

    Oui, en effet, le climat a toujours changé. Le soleil, le déplacement des continents, ou encore l’axe de rotation de la Terre font varier les températures du globe sur des millions voire des milliards d’années. Mais le réchauffement actuel est inédit par sa rapidité.

    Car aucune de ces variations naturelles ne peut expliquer la fulgurance du réchauffement qui résulte avant tout des activités humaines. En clair, seul l’homme modifie le climat aussi vite, en quelques dizaines d’années. Sur le graphique ci-dessous, on voit effectivement qu’en un peu plus de 30 ans, la hausse des températures a été très rapide. Depuis la fin du 19e siècle, la température moyenne mondiale a augmenté de +1.1 °C.

    Les températures augmentent fortement depuis plus de 30 ans à cause du réchauffement anthropique. Les températures augmentent fortement depuis plus de 30 ans à cause du réchauffement anthropique.

    Comme le rappelle le Giec, si nous ne parvenons pas à réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre avant 2030, le réchauffement planétaire dépassera les 1,5 °C, entraînant des conséquences en cascade sur les écosystèmes. Maintenir le réchauffement sous la barre des 2°C est encore possible mais exige une réduction des émissions immédiate, rapide et soutenue.

    À voir également sur Le HuffPost: Réchauffement climatique: aux pôles, l’autre catastrophe qui passe inaperçue