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      Face à la réforme des retraites, Laurent Berger met en garde contre une rentrée chaotique

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 13:01 · 2 minutes

    Laurent Berger met en garde contre une rentrée chaotique Laurent Berger met en garde contre une rentrée chaotique

    POLITIQUE - Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a pronostiqué ce jeudi 7 juillet “le chaos social” si le gouvernement annonçait à la rentrée le report de l’âge légal du départ à la retraite .

    “Annoncer à la rentrée le report de l’âge légal du départ à la retraite, c’est le chaos social. Il serait dingue de croire à un débat serein sur les retraites. On sera vent debout”, a affirmé le leader du premier syndicat français dans le quotidien Libération .

    Laurent Berger, opposé à cette promesse de campagne du candidat Macron , réagissait aux déclarations de la Première ministre Élisabeth Borne qui mercredi, dans sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, a réaffirmé l’impératif de “travailler progressivement un peu plus longtemps” sans toutefois donner de calendrier précis.

    Comme le montre notre vidéo ci-dessous , cette partie du discours a provoqué les huées des députés opposition, forçant Élisabeth Borne à s’interrompre et la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet à intervenir pour réclamer le calme.

    “Cette réforme n’aurait aucun sens dans cette période”

    “Cette réforme n’aurait aucun sens dans cette période”, assure Laurent Berger. Le responsable syndical considère que la “situation économique et sociale est très tendue en lien avec la situation géopolitique” et l’inflation galopante. Et s’il souligne que “tout n’est pas la faute d’Emmanuel Macron”, il met aussi en avant le ressenti des Français, déjà très peu satisfaits par la politique actuelle: seulement 29% disent avoir une opinion favorable de l’action d’Emmanuel Macron, selon notre sondage YouGov pour Le HuffPost réalisé fin juin.

    “Chez les travailleurs, l’inquiétude domine. Si vous rajoutez à ça l’idée de lancer une réforme des retraites, c’est intenable”, estime Laurent Berger. “Pour la CFDT, rien ne justifie aujourd’hui une réforme des retraites dans un système pas loin d’être à l’équilibre. Pour nous, il faut jouer sur le maintien dans l’emploi et la durée de carrière pleine”, ajoute-t-il.

    Le président de la République Emmanuel Macron, qui veut le report de l’âge de la retraite à 64 ans, voire 65 ans, à raison de quatre mois supplémentaires par an à partir de 2023, avait affirmé en mai son souhait de voir cette réforme mise en œuvre à l’été 2023. Ce qui impliquerait de démarrer les discussions à la rentrée de septembre.

    À voir également sur Le HuffPost: L’appel au “compromis” d’Élisabeth Borne vers l’opposition n’a pas porté ses fruits

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      Élisabeth Borne remet la réforme des retraites sur la table et suscite l'ire de l'opposition

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 14:22 · 2 minutes

    ASSEMBLÉE - Temps de tempête dans l’hémicycle. Lors de son discours de politique générale ce mercredi 6 juillet à l’Assemblée nationale , la Première ministre Élisabeth Borne a remis sur la table le sujet de la réforme des retraites.

    ″Pour la pérennité de notre système de répartition, oui, nous devrons travailler progressivement un peu plus longtemps! Notre pays a besoin d’une réforme de son système des retraites qui ne sera pas uniforme. Elle ne sera pas uniforme et devra prendre en compte les carrières longues”, a promis la cheffe du gouvernement précisant que cette réforme serait menée “dans la concertation avec les partenaires sociaux, en associant les parlementaires le plus en amont possible”.

    Une déclaration qui a provoqué un vive tollé dans les rangs de l’opposition de gauche, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

    Tentant de continuer sur sa lancée, Élisabeth Borne a néanmoins été interrompue à nouveau par des huées. Forcée de s’arrêter avant de pouvoir reprendre la parole, la Première ministre s’est tournée vers le perchoir et Yaël Braun-Pivet afin qu’elle intervienne. “S’il vous plaît mes chers collègues, laissez la première ministre continuer”, est finalement intervenue la présidente de l’Assemblée nationale.

    Une “ligne rouge” pour l’opposition

    Sur les réseaux sociaux, les élus de l’alliance NUPES sont immédiatement monté au créneau contre cette réforme annoncée, à l’instar du communiste Fabien Roussel, qui dénonce une “ligne rouge” franchie, ou encore de l’élue LFI de la Seine-Saint-Denis Raquel Garrido, qui commente: “JAMAIS”.  Alexis Corbières ou encore Danielle Simonnet leur ont également emboîté le pas sur les réseaux sociaux.

    Dans un entretien accordé à l’AFP, fin juin, Emmanuel Macron a redit sa volonté de mener à bien cette réforme, qui avait déjà fortement mobilisé contre elle via des grèves en décembre 2019. Dans cette interview, le chef de l’État jugeait notamment  que la réforme de retraites et la réforme vers le plein-emploi constituent “les deux grandes réformes que nous devons conduire dans la concertation, sans totem ni tabou, mais en gardant un cap d’ambition”.

    À voir également sur Le HuffPost: Le ministère des Outre-mer à l’Intérieur, qu’est-ce que ça change?

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      Pour Elisabeth Borne, la retraite à 65 ans "n'est pas un totem"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 07:28 · 3 minutes

    Elisabeth Borne, sur le perron de Matignon lors de la cérémonie de passation avec Jean Castex le 16 mai 2022.  Elisabeth Borne, sur le perron de Matignon lors de la cérémonie de passation avec Jean Castex le 16 mai 2022.

    POLITIQUE - La nouvelle Première ministre Elisabeth Borne défend ce dimanche 22 mai dans les colonnes du JDD le projet de réforme des retraites , insistant sur son vœu de “ne pas mentir” aux Français.

    “Ceux qui voudraient faire croire (que la réforme des retraites) n’est pas indispensable ne disent pas la vérité aux Français”, a tout de suite affirmé la cheffe du gouvernement. Emmanuel Macron a proposé pendant la campagne présidentielle de “décaler l’âge légal” de départ à la retraite “de 4 mois par an” pour le porter “en 2031 à 65 ans”, avec un dispositif de “carrières longues” et un autre de “pénibilité”.

    “L’enjeu, pour notre pays, est d’assurer la force de notre modèle social, de poursuivre le progrès social et d’investir, notamment dans la santé et l’éducation”, plaide Elisabeth Borne dans cette interview : “Le président de la République a pris des engagements clairs: ni hausse d’impôts, ni augmentation de la dette . Or, nous vivons de plus en plus longtemps, le rapport entre le nombre d’actifs et le nombre de retraités diminue… Si on veut préserver le système de retraite par répartition, auquel nos concitoyens sont attachés, il faudra progressivement travailler un peu plus longtemps”.

    La retraite à 65 ans “n’est pas un totem”, assure-t-elle encore, “mais il faut assurer le financement de notre modèle social. Et annoncer aux Français qu’ils vont travailler moins, brandir la retraite à 60 ans, c’est leur mentir. C’est ce qu’a fait le RN pendant des années. C’est aussi une mesure que l’on retrouve dans le programme de la Nupes et qui n’est pas crédible. Les promesses façon ‘demain, on rase gratis’, les Français n’y croient pas. Moi, je ne leur mentirai pas”.

    “Les bonnes réformes se bâtissent dans le dialogue”

    Très critiquée, la réforme des retraites voulue par le gouvernement laisse présager un retour des Français dans la rue. Sur la question, Elisabeth Borne se veut rassurante et souhaite faire preuve de pédagogie. “Cette réforme, comme les autres, se fera dans le dialogue. Il faut que chacun mesure les enjeux: si on ne travaille pas plus longtemps, on devra consacrer davantage de nos ressources publiques à financer la retraite. Or nous refusons de creuser le déficit, de baisser les pensions ou d’augmenter les impôts”, observe-t-elle.

    Afin de “financer ces mesures” et pour “dégager des moyens supplémentaires [...] nous devons ouvrir ce débat avec les organisations syndicales et patronales. Il y a besoin de pédagogie et de dialogue. Réformer les retraites, c’est préserver des marges de manœuvre pour agir sur des politiques essentielles”, abonde la Première ministre.

    Elle se dit “profondément convaincue que les bonnes réformes se bâtissent dans le dialogue avec tous les acteurs et en proximité” et ajoute que “dans chaque territoire, il y a des acteurs qui peuvent participer à construire des réponses”.

    Interrogée par ailleurs sur des questions plus personnelles au cours de cet entretien, Elisabeth Borne reconnaît qu’elle “doit beaucoup” à son pays grâce à son statut de pupille de la nation et estime que “si la République n’avait pas été à (s)es côtés, (elle) ne serait certainement pas ici” aujourd’hui.

    À voir également sur Le HuffPost: Travailler jusqu’à 65 ans? Pour ces retraités, “c’est ridicule”

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      La réforme des retraites s'invite dans la conversation entre Macron et un porte-drapeau

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 8 May, 2022 - 14:03 · 1 minute

    POLITIQUE - Durant les commémorations du 8 mai 1945, Emmanuel Macron ne s’y attendait pas, mais il a été contraint de parler (au moins écouter) politique intérieure le temps de quelques instants.

    Ce dimanche, le chef de l’État a effectué le traditionnel parcours des commémorations de la fin de la Seconde Guerre mondiale , avant de se rendre au pied de l’Arc de Triomphe pour passer en revue les troupes. C’est lors de cette étape protocolaire que le président français a été contraint de parler réforme des retraites avec un porte-drapeau, visiblement amusé de cette interaction avec le chef de l’État.

    Après avoir serré la main d’Emmanuel Macron, ce policier porte-drapeau a glissé sur le ton de l’humour: “Je suis toujours en activité à 65 ans ”. Surpris, le président fraîchement réélu esquisse un sourire avant de répondre: “Ça fait un bon exemple”. Les deux hommes ont poursuivi l’échange quelques instants de plus avant qu’Emmanuel Macron ne poursuive sa revue militaire.

    La séquence est visible dans la vidéo en tête d’article.

    Une remarque sur le ton de l’humour, mais qui fait directement référence à la réforme des retraites souhaitée par le président pour son second mandat .

    Contraint de reculer sur son ambition d’une refonte complète du système des retraites, qui avait suscité une forte opposition, Emmanuel Macron souhaite désormais une réforme plus “paramétrique” en jouant sur l’âge de départ. Une nouvelle version de la réforme qui consiste à relever progressivement cet âge à 65 ans en prenant également en compte la suppression des régimes spéciaux. Durant l’entre deux tours, le candidat Macron avait fait une première concession , évoquant un possible référendum en fin de mandat pour passer à 64 ans.

    À voir également sur Le HuffPost: Travailler jusqu’à 65 ans? Pour ces retraités, “c’est ridicule”

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      1er-Mai: reforme des retraites et élections législatives au programme des défilés

      Anthony Berthelier · news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 1 May, 2022 - 08:52 · 4 minutes

    Entre les élections et la réforme des retraites à venir, des défilés du 1er-Mai très politiques Entre les élections et la réforme des retraites à venir, des défilés du 1er-Mai très politiques

    POLITIQUE - Si les élections législatives sont le troisième tour, voici le deuxième et demi. Plusieurs dizaines de milliers de personnes vont défiler ce dimanche 1er mai pour la traditionnelle Journée des travailleurs à l’appel de nombreux syndicats et associations. Avec un souhait: faire entendre leur volonté d’une politique plus sociale et plus écologique une semaine après la victoire d’ Emmanuel Macron sur Marine Le Pen .

    “Il faut que la mobilisation du 1er-Mai soit la plus massive possible...”, a lancé le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, la veille dans Le Parisien , dans une forme d’appel général: “Les citoyens, au-delà des syndicats, doivent aller dans la rue pour que les exigences sociales et environnementales soient portées haut et fort”.

    Sur France Inter, le même parlait d’un “rendez-vous assez exceptionnel, une semaine après l’élection du président de la République”. “Il faut qu’il y ait du monde”, a-t-il insisté.

    Photo de famille à gauche?

    Deux cent cinquante-cinq points de rassemblement sont prévus dans le pays, selon la secrétaire confédérale CGT Céline Verzeletti, “vingt de plus” que l’année dernière. La dirigeante syndicale s’attend à une bonne mobilisation, même si ce 1er mai tombe un dimanche et pendant les vacances scolaires pour les zones A et C. La manifestation parisienne partira à 14 heures 30 de la place de la République, en direction de la place de la Nation.

    En 2021, les organisateurs avaient revendiqué plus de 170.000 manifestants, dont 25.000 à Paris. Le ministère de l’Intérieur avait quant à lui fait état de 106.650 manifestants en France, dont 17.000 dans la capitale.

    De nombreuses figures politiques de gauche sont attendues, au premier rang desquelles Jean-Luc Mélenchon, le leader des Insoumis. Le secrétaire national d’EELV Julien Bayou devrait également défiler dans la capitale, de même, sans doute, que son homologue du PS Olivier Faure. Le candidat PCF à la présidentielle, Fabien Roussel, sera à Lille.

    Dans le contexte de négociations difficiles pour parvenir à un accord de toute la gauche en vue des législatives, le patron des Verts a évoqué vendredi la possibilité pour la gauche de défiler sous une “bannière commune”, “en soutien aux syndicats”. Mais Jean-Luc Mélenchon a un peu douché ces ardeurs samedi, en estimant, dans le JDD , que “la photo de famille du 1er Mai, ce n’est pas le sujet! Le sujet, c’est le contenu du programme social qu’on appliquera”. Tous pourraient finalement soigneusement s’éviter à l’heure où les tractations tardent à se conclure.

    La réforme des retraites en ligne de mire

    Au premier rang des revendications de l’intersyndicale CGT-Unsa-FSU-Solidaires, auxquelles se sont jointes les organisations étudiante et lycéennes Unef, VL, MNL et FIDL, “les questions des salaires, des services publics, de protection sociale et de transition écologique”, selon un communiqué du 7 avril.

    Contrairement à l’année dernière, la confédération Force Ouvrière n’a pas signé cet appel national. En revanche, l’Union régionale Île-de-France FO a cosigné un tract commun avec ces organisations et le secrétaire général de FO Yves Veyrier participera au point presse en amont de la manifestation parisienne. Dans la matinée, ce dernier ira comme à l’accoutumée rendre hommage aux combattants de la Commune, devant le mur des Fédérés au cimetière du Père-Lachaise. Quant à la CFDT, premier syndicat de France, elle fait sans surprise bande à part, en organisant de son côté un “1er mai engagé pour le climat”.

    Dans la ligne de mire des organisations syndicales, la réforme des retraites, alors que le président Emmanuel Macron a fait du recul de l’âge légal de départ à 64 puis 65 ans un point cardinal de son programme. Leur inquiétude est d’autant plus vive que le ministre de l’Economie Bruno Le Maire n’a pas exclu lundi d’utiliser l’arme du 49-3 pour faire adopter la réforme.

    Les associations et ONG mobilisées sur les questions environnementales seront également de la partie, à l’appel du collectif Plus jamais ça.

    Les autorités seront par ailleurs attentives aux appels de l’ultra-gauche et de l’ultra-droite, alors que les dernières manifestations du 1er-Mai ont été émaillées d’incidents. L’an dernier, des militants et des véhicules syndicaux avaient été pris pour cibles place de la Nation. Cette année, la police attend à Paris quelque 300 activistes et “jusqu’à un millier de Gilets jaunes”.

    À voir également sur le HuffPost : Jean-Luc Mélenchon se voyait déjà gagner les législatives en 2017