• chevron_right

      Le tanghulu, une spécialité du nord de la Chine, est la sucrerie tendance des réseaux sociaux

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 12:18 · 1 minute

    FOOD - Si les réseaux sociaux inventent sans arrêt de nouvelles tendances, ils piochent aussi dans de l’ancien pour faire du nouveau. C’est le cas du tanghulu, que l’on trouve dans les petits commerces de rue de toute la Chine du nord, mais principalement dans les régions de Pékin et Tianjin où il est une spécialité hivernale. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, il s’agite de baies d’aubépine rouges trempées dans un sirop de sucre et servies sur une brochette de bambou.

    Bien que traditionnellement, ces brochettes soient offertes lors du Nouvel An lunaire, elles sont devenues très populaires sur TikTok . Sur le réseau social, le hashtag #tanghulu a été visionné plus de 1 milliard de fois. Mais parce que les baies d’aubépine rouges ne sont pas facilement trouvables, les internautes ont revisité la recette en y mettant d’autres fruits comme la fraise ou le kiwi.

    Pour cela, lavez vos fruits , séchez-les et disposez-les sur des brochettes. Dans une casserole, mettez deux tasses de sucre (environ 200g) et une tasse d’eau (environ 120ml). Portez à ébullition et remuez jusqu’à ce que le mélange atteigne 150°C et ait une consistance épaisse. Sinon, prenez une petite quantité du sirop sur un cure-dent et plongez-le dans l’eau glacée; s’il durcit immédiatement, le sirop est prêt. Trempez-y vos brochettes de fruits et immergez-les dans l’eau glacée pour former une coque dure. Et voilà un tanghulu fait maison!

    @nick.digiovanni

    anybody hear the strawberry say somethin’ ? #tanghulu #strawberry #masterchef

    ♬ original sound - nick.digiovanni

    À voir également sur Le HuffPost: La pastèque revisitée remplace le thon dans votre assiette

    • chevron_right

      Le patron d'Instagram défend la nouvelle version du réseau social

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 10:16 · 3 minutes

    An Instagram logo is shown on an iPhone screen, Friday, Feb. 5, 2021, in Derry, N.H. (AP Photo/Charles Krupa) An Instagram logo is shown on an iPhone screen, Friday, Feb. 5, 2021, in Derry, N.H. (AP Photo/Charles Krupa)

    RÉSEAUX SOCIAUX - Instagram est-il en train de devenir un nouveau TikTok ? Face aux vives critiques des internautes depuis sa récente mise à jour, Adam Mosseri, le patron du réseau social , a défendu la nouvelle version de l’application dans une vidéo publiée ce mardi 26 juillet sur son compte personnel.

    “Si vous avez vu une nouvelle version de page d’accueil en plein écran, ou que vous en avez entendu parler, sachez que c’est un test”, commence-t-il en s’adressant directement à la caméra.

    De nombreux internautes ont en effet remarqué et critiqué cette nouvelle mise en page , qui présente désormais des photos et vidéos de comptes auxquels ne sont pas abonnés les utilisateurs.

    Cette interface, prochainement vouée à être déployée pour l’ensemble des utilisateurs et utilisatrices, est considérée par le patron comme “plus plaisante et engageante”. Il reconnaît tout de même qu’elle ne peut pas être généralisée pour le moment.

    Instagram d’avantage “consacré à la vidéo”

    Adam Mosseri confirme néanmoins la volonté de l’entreprise d’opérer des changements sur le réseau social initialement dédiée aux photos, pour se tourner davantage vers la vidéo.

    “Je dois être honnête: je pense qu’Instagram sera de plus en plus consacré à la vidéo à l’avenir, même si on ne change rien”, affirme-t-il. “Nous allons continuer à supporter les photos, elles font partie de notre héritage. Mais (...) nous allons devoir nous pencher sur ces mutations”, ajoute-t-il.

    Concernant les recommandations de contenu, crées sous le modèle de TikTok , Adam Mosseri les justifie par une volonté de mettre en avant le travail des créateurs, “surtout les plus petits”. “Nous observons que les recommandations sont un des meilleurs moyens pour les aider à atteindre une nouvelle audience”, explique-t-il.

    “Si vous tombez sur du contenu dans vos recommandations qui ne vous intéressent pas, cela signifie que nous faisons mal notre travail, et que nous devons nous améliorer”, ajoute-t-il.

    Ces changements en vue ne font pas vraiment l’unanimité parmi les utilisateurs du réseau social. En plus des nombreuses réactions des internautes, des personnalités ont rejoint le mouvement de contestation, notamment des influenceurs dont l’activité repose en grande partie sur ce support.

    Parmi eux, Kim Kardashian et sa sœur Kylie Jenner, ont partagé dans leur story une publication réclamant le retour de l’ancienne version. “MAKE INSTAGRAM, INSTAGRAM AGAIN” (en français, “Faites d’Instagram ce qu’était Instagram”), est-il écrit en majuscules.

    “Arrêtez de vouloir en faire un autre Tiktok”, demandent en résumé les utilisateurs. “J’ai juste envie de voir des photos mignonnes de mes amis. Cordialement”, est-il également écrit sur le message liké par plus de 2 millions de personnes.

    En conclusion de sa vidéo, Adam Mosseri assure qu’Instagram “restera un endroit où le contenu de vos amis sera le plus possible mis en avant dans votre fil d’actualité et dans les stories. Mais nous allons également avoir besoin d’évoluer, car le monde change rapidement”.

    À voir également sur Le HuffPost: Meta: le métaverse de Facebook inquiète autant qu’il intéresse

    • chevron_right

      La mise à jour d'Instagram ne fait vraiment pas l'unanimité

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 09:46 · 4 minutes

    La nouvelle interface d'Instagram crée des remous. (Photo d'illustration) La nouvelle interface d'Instagram crée des remous. (Photo d'illustration)

    RÉSEAUX SOCIAUX - Kim Kardashian et sa sœur, la milliardaire Kylie Jenner , veulent retrouver leur bon vieux Instagram . Ce lundi 25 juillet, les deux stars de télé-réalité ont partagé une publication en story pour réclamer le retour à l’ancienne version du réseau social. “MAKE INSTAGRAM, INSTAGRAM AGAIN” (en français, “Faites d’Instagram ce qu’était Instagram”), est-il écrit en majuscules.

    Depuis le mois de mai, une mise à jour d’Instagram a modifié l’interface de nombreux utilisateurs. Inspirée de celle de TikTok, la nouvelle page d’accueil présente désormais en plein écran les photos et vidéos, y compris celles de comptes auxquels ne sont pas abonnés les utilisateurs. Elle est vouée à être adoptée par tout le monde.

    “Arrêtez de vouloir en faire un nouveau TikTok”

    Qui plus est, un léger swipe vers le bas est maintenant nécessaire pour passer à la publication suivante, ce qui oblige l’utilisateur à rester sur la publication, même quand c’est une publicité. Des changements qui ne font vraiment pas l’unanimité, comme en témoignent les réactions sur Twitter.

    “Arrêtez de vouloir en faire un nouveau TikTok. J’ai juste envie de voir des photos mignonnes de mes amis. Sincèrement, de la part de tout le monde”, signe l’autrice du message initial, une photographe du nom de Tati Bruening. “Je lance un mouvement”, a-t-elle écrit en légende de son post, publié sur la plateforme, samedi 23 juillet. Alors même que de nombreux utilisateurs ont commenté pour approuver et saluer l’initiative, ce message a été “liké” par plus de 1,5 million de comptes et partagé par plusieurs milliers de personnes.

    Ceci étant, il existe plusieurs astuces pour se rapprocher de l’ancienne version, comme l’explique ci-dessous la journaliste tech Lucie Ronfaut.

    Pour Tati Bruening, ça ne suffit pas. Parallèlement à son message, la photographe a lancé une pétition sur Change.org . Signée par plus de 130.000 personnes à l’heure où nous écrivons ces lignes, elle demande à ce qu’Instagram renoue avec ses racines, et notamment l’affichage chronologique.

    Une démarche signée Meta

    “Si nous avons TikTok, c’est pour une raison, et avouons-le, les seuls reels importés sur Instagram sont des TikToks recyclés et du contenu que le monde entier a déjà vu. Qu’est-ce qu’il y a d’innovant et d’unique dans un vieux contenu périmé? Rien”, s’emporte cette dernière.

    Cela peut-il faire plier Instagram? Pas sûr. La démarche s’inscrit dans une volonté plus globale du groupe Meta, qui subit plus que jamais la concurrence, de mettre en avant les créateurs numériques et le divertissement, s’éloignant toujours un peu plus des contenus traditionnels de ses réseaux sociaux.

    Facebook a récemment annoncé que l’onglet principal ou “Accueil” (“Home”) mélangerait désormais des messages de contacts de l’utilisateur avec des contenus de divers créateurs, en fonction de ses intérêts. Un nouvel onglet, baptisé “Fil de publications”, sera réservé aux billets publiés par les amis, la famille et les groupes.

    La maison mère de Facebook et Instagram, et numéro deux mondial de la publicité numérique, a besoin de valoriser ses “reels” pour ne pas céder trop de terrain à TikTok. “Notre transition vers les formats courts ne génère pas encore de revenus substantiels pour l’instant, mais nous sommes optimistes”, avait assuré Mark Zuckerberg, le patron du groupe, au mois d’avril dernier. Les travaux sont en cours.

    À voir également sur Le HuffPost : Le métaverse de Facebook inquiète autant qu’il intéresse

    • chevron_right

      Pourquoi est-il si difficile de débattre sereinement sur les réseaux sociaux? - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 08:43 · 4 minutes

    Certains prennent un malin plaisir à gangréner le débat sur les réseaux sociaux. Songeons aux trolls. Ceux-ci avancent masqués avec la ferme intention de parasiter des conversations, de polluer des fils de discussion. Certains prennent un malin plaisir à gangréner le débat sur les réseaux sociaux. Songeons aux trolls. Ceux-ci avancent masqués avec la ferme intention de parasiter des conversations, de polluer des fils de discussion.

    RÉSEAUX SOCIAUX - Débattre c’est enrichir et s’enrichir. C’est apprendre à s’ exprimer , à entendre, à convaincre. C’est un vaccin contre la crédulité, un remède contre le dogmatisme. Malheureusement, les discussions qui ont lieu sur les réseaux sociaux sont rarement à la hauteur de la noblesse du débat. Quelques-unes des causes de ce phénomène méritent que l’on s’y attarde.

    La pensée oppressée

    Dans un opuscule incisif intitulé Sur la Télévision , Bourdieu dénonçait le sort peu enviable que la télévision réserve à la pensée. Le sociologue y dressait notamment le constat suivant : la pensée présente une temporalité qui n’est pas compatible avec les exigences de l’audimat. Il faut en effet du temps pour construire un argument, du temps pour le présenter clairement. Avec les réseaux sociaux, l’immédiateté a pu asseoir son hégémonie. Nous sommes entrés dans l’ère de la « réaction ». Chaque actualité, qu’elle soit marquante ou non, suscite de nombreux commentaires. Sur le principe, rien de mal à cela. Toutefois, lorsqu’elle porte sur un évènement complexe dont les tenants et les aboutissants ne sont pas connus, la réaction devient problématique. Réagir consiste alors à préjuger d’une situation. Ce qui revient à sacrifier deux valeurs indispensables à toute pensée digne de ce nom : la prudence et le recul critique.

    Personnalisation du net et « communautarisme » des idées

    Dès leur apparition, les réseaux sociaux ont été présentés comme un espace offrant à des voix oubliées la possibilité de s’exprimer et d’échanger. Cette rencontre des points de vue devait nous enrichir et aiguiser notre esprit critique. Si séduisant soit-il, ce scénario ne s’est pas concrétisé. Les bulles de filtre ont abouti à une personnalisation du contenu. Celui-ci est désormais façonné à notre image, conforme à nos goûts et à nos préférences.

    Résultat : d’aucuns imaginent que le monde se résume à la perception qu’ils en ont. Grossière et dangereuse erreur !

    Le risque de basculer dans le dogmatisme est d’autant plus grand que les internautes peuvent former, grâce aux réseaux sociaux, des communautés fondées sur des opinions partagées. Cet entre-soi peut éroder notre tolérance, voire entraîner une radicalisation du discours. Toute opinion contraire est alors perçue comme une hérésie qu’il convient de condamner.

    L’interlocuteur parasite

    Certains prennent un malin plaisir à gangréner le débat sur les réseaux sociaux. Songeons aux trolls. Ceux-ci avancent masqués avec la ferme intention de parasiter des conversations, de polluer des fils de discussion.

    Les réseaux sociaux offrent une tribune aux prêcheurs de haine qui, autrefois, sévissaient au café du commerce.

    Les chercheurs de buzz , toujours prompts à s’immiscer dans des conversations à grand renfort de formules choc plus ou moins savamment distillées, sont également des obstacles à l’émergence d’une démocratie numérique. Eux cherchent avant tout à être entendus, connus et reconnus. Souvent à n’importe quel prix. Leur rêve ? Que leur nombre d’abonnés croisse sans fin…

    Les canaux de la haine

    Les réseaux sociaux offrent une tribune aux prêcheurs de haine qui, autrefois, sévissaient au café du commerce. Si tout un pan de notre législation nous permet de lutter contre les auteurs de propos haineux sur le net, la mise en œuvre de la réponse judiciaire n’est pas simple. D’une part, il est difficile de recenser tous les discours de haine qui circulent sur les réseaux sociaux. D’autre part, dans un contexte d’engorgement des tribunaux, des affaires de ce type ont peu de chances de déboucher sur un procès, encore moins sur une condamnation.

    Quoi qu’il en soit, la réponse pénale doit s’accompagner d’un volet éducatif. Il faut enseigner aux futurs citoyens les vertus du débat dès le plus jeune âge. À cet égard, la systématisation de « débats philo » dès l’école primaire paraît indispensable.

    Pour lutter contre cette violence virtuelle aux conséquences bien réelles, chacun doit admettre le principe suivant : débattre c’est aussi s’engager dans une voie dont on ne connait pas l’issue. Au lieu d’entériner des positions et des oppositions tranchées, l’échange peut permettre de dépasser le désaccord initial. Si les participants à un débat partent du postulat qu’ils ne changeront pas d’avis, la discussion risque de tourner au clash, lequel nourrit l’affaissement du débat public et abîme un peu plus notre démocratie…

    À voir également sur Le HuffPost: Cette gameuse remet parfaitement à sa place un troll misogyne

    • chevron_right

      Hashtags, tics, émojis, où est passé notre langage? - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 24 July, 2022 - 07:00 · 4 minutes

    Un selfie Un selfie " mort de rire " et un emoji "cœur" suffiront à constituer votre épitaphe.

    LANGAGE - L’été bat son plein, et avec lui, sa valse de vanités. Les réseaux sociaux ont ceci de vicieux qu’ils encouragent à la procrastination, à la facilité et aux phrases toutes faites. Ainsi, beaucoup se contentent de lire le titre d’un article pour le commenter et y déposer leur fiel. D’autres, instagrameurs de tout poil, pensent qu’il suffit de faire un selfie avec un hashtag “bonheur” pour être heureux. La vie se charge de le leur rappeler le contraire: ils n’auront gagné que la compulsion de vérifier le nombre de likes récoltés par leurs photos, symboles criants d’un néant existentiel, avec un hashtag “malheur” en prime. La facilité, l’ultra-simplification, la réduction drastique de l’intelligence sont de sortie dans tous les champs d’ expression .

    La méprise du langage

    Le SMS est toujours en peloton de tête. Aujourd’hui, avec le correcteur automatique, même ceux qui écrivent « sa va » ont la vie sauve. L’intelligence artificielle pallie toutes les énormités. Plus besoin de savoir écrire et de faire des phrases avec un sujet, un verbe et un complément. Un selfie « mort de rire » et un emoji « cœur » suffiront à constituer votre épitaphe. Le bisou est aussi mis à toutes les sauces. On fait des bisous tout le temps, on use l’emoji jusqu’à l’os. C’est tellement plus simple de liker une phrase que d’émettre une réponse à celle-ci, surtout quand on n’a rien à dire.

    Mais si seulement l’ultra-simplification s’arrêtait aux messages… La fabrique du crétin dont parle Jean-Paul Brighelli dans son livre éponyme, a de moins en moins de frontière définie. Elle s’immisce partout. J’entendais récemment une patiente me parler de son voyage au Maroc. Elle était allée passer trois jours à Marrakech dans un hôtel pension complète, où elle avait passé le plus clair de son temps à la piscine. « Mon mari et moi, on rêvait de faire le Maroc » commentait-elle, au terme de cette petite escapade. L’expression « Faire le Maroc » était on ne peut plus paradigmatique de la société instantanée à laquelle nous appartenons. Elle révèle l’amalgame dans lequel nous sommes enfermés quand nous pensons qu’un emoji « Cœur » a valeur de réponse et qu’un week-end de trois jours dans un hôtel est une manière de « faire » un pays.

    La facilité, l’ultra-simplification, la réduction drastique de l’intelligence sont de sortie dans tous les champs d’expression.

    Ah, si c’était si simple ! Seulement voilà : cette méprise se constate aussi dans de nombreuses autres expressions, qui n’en finissent pas de déformer la réalité, de lui donner un visage niais avec un nez raccourci. Prenez : « Faire un burn-out ». Depuis quelques temps, l’épuisement professionnel est le cache-misère des vraies causes du mal être. Plutôt que de s’explorer en profondeur et de débuter un travail sur soi-même, on démissionne de son entreprise après une extinction des feux. La solution est une fuite en avant, bien souvent source de reproductions des conduites d’échec.

    “Que vous est-il arrivé ?

    _ J’ai fait un burn-out.”

    Un univers sémantique de réductions à tout-va

    Et le problème est réglé. Pour peu que l’agresseur soit toujours l’autre et que nous n’ayons strictement rien à nous reprocher, les vaches sont bien gardées dans ce monde édulcoré de toutes formes de réflexions poussées. D’ailleurs, on ne pense plus, on « brainstorme », on « forwarde », on « partage », on « supervise ». Quant à nos enfants, ils doivent bien se résoudre également à entrer dans les nouvelles cases de l’ultra-simplification sous peine de passer pour des inadaptés. La plupart des parents manient les expressions « Haut potentiel » et « Hypersensibilité » avec une facilité qui défie les plus grands professeurs de médecine. Là encore, ce qui compte, c’est de savoir ce que l’on « est », quelle case on coche, sans craindre l’essentialisme. Nous sommes en quête de mots valises, de réponses immédiates, de commentaires expéditifs, mais surtout pas de vérités ontologiques. Celles-ci, trop complexes, sont « prise de tête ». Mieux vaut faire un smiley clin d’œil.

    Au fond, cet univers sémantique de réductions à tout va peut se regrouper en une phrase, une seule : « J’ai fait le Maroc avec mes enfants hauts potentiels juste après avoir fait mon burn-out et j’ai partagé plein de selfies sur mon Instagram avec des smileys Mort de rire pour dire qu’on s’amusait bien ». Ajoutez un hashtag hihihi ou ahahah et vous passerez un excellent été sous le soleil de 2022. Kiss.

    À voir également sur Le HuffPost: Les Boloss des belles lettres et Jean Rochefort sont de retour. Et pour 50 épisodes.

    • chevron_right

      Sandrine Rousseau réagit à la désactivation d'un compte Twitter la prenant pour cible

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 14:21 · 2 minutes

    Sandrine Rousseau photographiée à l'Assemblée nationale (illustration) Sandrine Rousseau photographiée à l'Assemblée nationale (illustration)

    POLITIQUE - “Ce n’est pas un compte parodique, c’est un compte de cyberharcèlement de la droite extrême”. Ce vendredi 22 juillet sur Twitter, la députée écologiste Sandrine Rousseau a tenu à faire cette mise au point après la désactivation d’un compte -qui se présentait comme parodique- la prenant pour cible. Comme le rapporte BFMTV , ce compte baptisé “Sardine Ruisseau” a été désactivé par son propriétaire.

    Une suppression volontaire -et non une intervention suspension décidée par Twitter- qui n’empêche pas toute une partie de l’extrême droite de hurler à la censure, à l’image de Samuel Lafont , en charge de la stratégie numérique d’Éric Zemmour, ou de l’ex-candidat Reconquête aux élections législatives Bruno Attal .

    “Twitter a toujours refusé de le sanctionner malgré le fait qu’il lance régulièrement des raids et malgré les très nombreux signalements. Qu’un député Renaissance s’appuie dessus pour faire le buzz en dit long sur la frontière poreuse entre l’extrême droite et lui”, a poursuivi la députée NUPES, en référence à un tweet publié par le macroniste Stéphane Vojetta faisant mention de ce compte, et ce en dépit des tweets racistes publiés par ce compte.

    Sitôt désactivé, la fachosphère s’est mobilisée pour faire monter le hashtag #SardineRuisseau à la première place des sujets les plus discutés sur le réseau social. À l’heure de la publication de cet article, le mot-dièse comptabilisait plus de 2500 tweets.

    Le compte avait été créé dans le sillage de la campagne d’investiture EELV pour la présidentielle, au mois de septembre 2021. Moquant les positions féministes et antiracistes de celle qui était alors candidate, le compte comptabilisait plus de 50.000 abonnés avant sa désactivation. Ce personnage “parodique” disposait également d’un compte sur Gettr, réseau social trumpien prisé de l’extrême droite .

    À voir également sur Le HuffPost: La promesse de débats apaisés du RN n’aura pas tenu longtemps

    • chevron_right

      Le "Vabbing": se parfumer aux sécrétions vaginales pour mieux séduire, la dernière tendance TikTok

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 13:53 · 3 minutes

    Sur TikTok, des femmes recommandent de se parfumer avec ses sécrétions vaginales pour optimiser ses chances de conclure. Sur TikTok, des femmes recommandent de se parfumer avec ses sécrétions vaginales pour optimiser ses chances de conclure.

    SEXUALITE - Celle-là, il fallait la trouver. Parmi les milliers de tendances que TikTok invente et reprend, certaines sont parfois complètement loufoques. La dernière en date? Le “vabbing”, qui consiste à se parfumer avec ses sécrétions vaginales . Son but? Séduire grâce aux phéromones -un composant chimique qui agit plus ou moins sur le comportement sexuel - présents dans ces fluides. Est-ce que ça marche? Et bien c’est impossible de le savoir.

    L’idée ne date pas d’hier. D’après le magazine en ligne Autostraddle , une auditrice du podcast humoristique Secret Keepers Club a essayé le vabbing après avoir écouté un homme qu’il l’avait fait avec sa sueur génitale. C’est d’ailleurs, selon toute vraisemblance, à elle que l’on doit ce terme. Une contraction de deux mots anglais: “vagina”, qui signifie “ vagin ”, et “dabbing” qui signifie “tamponner.”

    L’influenceuse Mandy Lee, suivie par presque 400 000 abonnés, a récemment (re)lancé la mode dans une vidéo qui a cumulé plus d’un million de vues, mais qui n’est aujourd’hui plus disponible sur le réseau social. Avant qu’elle ne soit supprimée, le New York Post a pu retranscrire les dires de la jeune femme. Son pouvoir d’attraction serait décuplé: “Je le jure, avec le vabbing, tu vas attirer des gens. Tu vas avoir des dates, des coups d’un soir ou juste des boissons gratuites toute la nuit.”, indique la retranscritption du site américain.

    Dans cette vidéo, elle expliquait aussi comment procéder. Selon elle, il s’agit de se frotter l’intérieur du vagin avec deux doigts puis se tamponner les zones que l’on parfume habituellement, comme derrière les oreilles, le poignet ou le long du coup. Voilà la recette idéale pour faire un carnage dans les boîtes de nuit.

    D’autres femmes ont tenté le coup. Ici, la tiktokeuse @jewlieah assure avec enthousiasme que le vabbing marche à “100%” car plusieurs mecs lui ont offert des verres et des cadeaux à la piscine.

    @jewlieah

    ♬ original sound - jewlieah

    L’utilisatrice @keni.mov retrace sa soirée ou elle a testé le vabbing: “C’est un succès. Trois mecs nous ont approchées et l’un d’entre eux m’a offert un verre.”

    @keni.mov

    ♬ Top Off - Gunna

    Bref, elles sont plusieurs à clamer haut et fort que le vabbing marche. Inutile de vous dire que l’on doute fort de sa réelle efficacité. Après tout, se faire offrir des verres ou approcher par 3 mecs en soirée quand on est une fille, n’est-ce pas assez courant?

    Qu’en dit la science?

    Les connaissances actuelles ne permettent pas de savoir si le vabbing affecte réellement le pouvoir d’attraction. Interviewée par le New York Post, Blair Murphy-Rose, une dermatologue new-yorkaise l’a expliqué: ″Nous ne pouvons pas affirmer avec certitude, sur la base de ces études, que les phéromones humaines affectent le comportement sexuel humain.″

    Elle précise que seules des observations sur des animaux ont été effectuées. Chez les humains, des chercheurs égyptiens ont conclu en 2021 que les études antérieures sur les phéromones sont faibles. Ils joueraient même un rôle assez mineur dans l’attraction.

    Puis la pratique n’est pas sans risques. “Les fluides vaginaux peuvent transmettre certains microbes à une autre personne par contact physique, y compris des IST comme la gonorrhée, la chlamydia et la trichomonase, bien que le risque de transmission soit certainement beaucoup plus élevé lors des rapports sexuels”, alerte la dermatologue.

    Mais alors, pourquoi @keni.mov et @jewlieah ont-elles eu tant de succès? Il semblerait que ces femmes aient bénéficié d’un effet placebo. Selon Blair Murphy-Rose, leur confiance a sans doute été boostée par leur croyance concernant les phéromones.

    Bref, vous connaissez maintenant les tenants et les aboutissants du vabbing. Libre à vous d’essayer avec votre crush. A vos risques et périls.

    A voir également sur le HuffPost : Ce couple français dédramatise les complexes en témoignant à cœur ouvert

    • chevron_right

      Facebook copie TikTok pour ne pas se faire distancer par la plateforme

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 08:48 · 2 minutes

    Facebook décide de se mettre aux Facebook décide de se mettre aux "reels" et proposer des contenus de "nouveaux créateur grâce aux recommandations", explique la plateforme dans un communiqué.

    RÉSEAUX SOCIAUX - Tous les réseaux s’y mettent. Après Instagram , c’est au tour de Facebook d’accueillir des formats issus de la plateforme à succès Tiktok . Subissant plus que jamais sa concurrence, Facebook a décidé de mettre en avant les créateurs numériques et le divertissement sur son application mobile, s’éloignant toujours un peu plus des contenus traditionnels.

    Le réseau social a annoncé ce jeudi 21 juillet que l’onglet principal ou “Accueil” (“Home”) mélangerait désormais des messages de contacts de l’utilisateur avec des contenus de divers créateurs, en fonction de ses intérêts. Un nouvel onglet, baptisé “Fil de publications”, sera réservé aux billets publiés par les amis, la famille et les groupes.

    “Le fil d’accueil devient un moteur de découverte qui vous permet de trouver de nouveaux contenus et de vous abonner à de nouveaux créateurs grâce aux recommandations”, a expliqué la plateforme dans un communiqué.

    Facebook se met aux “reels”

    Les usagers y trouveront notamment les “stories” de leurs amis (photos et vidéos éphémères sur le modèle de Snapchat ) et les “reels”, un format de vidéo copié à TikTok.

    La page d’accueil est personnalisée grâce à des algorithmes qui prennent en compte “des milliers de signaux”, pour “vous proposer ce qui nous semble le plus intéressant pour vous”, souligne Facebook.

    TikTok, une entreprise du groupe chinois ByteDance, a bâti son succès phénoménal sur son format (des vidéos courtes, avec des effets spéciaux et des airs entraînants, qui captent facilement l’attention) mais aussi sur ses algorithmes, qui identifient rapidement les goûts de l’utilisateur pour lui proposer des contenus de créateurs inconnus.

    Meta, maison mère de Facebook et Instagram, et numéro deux mondial de la publicité numérique, a besoin de valoriser ses “reels” pour ne pas céder trop de terrain. “Notre transition vers les formats courts ne génère pas encore de revenus substantiels pour l’instant, mais nous sommes optimistes”, avait assuré Mark Zuckerberg , le patron du groupe, lors d’une conférence téléphonique fin avril.

    Il a précisé sur son profil jeudi que le fil de publications séparé permettra aux usagers de ne pas manquer les annonces de leurs amis et groupes, qui s’afficheront chronologiquement, et sans “recommandations”.

    En janvier 2021, après une élection présidentielle américaine mouvementée, le milliardaire avait indiqué vouloir s’éloigner le plus possible des sujets politiques pour se concentrer sur les interactions “positives” - moins controversées et plus lucratives.

    Mardi 19 juillet, Meta a confirmé qu’elle redirigeait une partie des ressources de “Facebook News” (l’onglet dédié à la presse) et de sa newsletter “Bulletin” vers d’autres produits, après un article du Wall Street Journal sur le sujet.

    “Nous en faisons toujours plus pour que (les créateurs) puissent trouver leurs publics sur Facebook et y faire grandir des communautés actives”, a indiqué un porte-parole à l’AFP.

    À voir également sur Le HuffPost : Beyoncé arrive sur TikTok avec l’intégralité de son catalogue musical

    • chevron_right

      Ce couple français dédramatise les complexes en témoignant à cœur ouvert

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 14:57 · 1 minute

    COMPLEXES - Acné , “ monosourcil ”, fossette sur le menton, prise de poids... Autant de particularités physiques qui ont fait complexer Rayan et Alix, respectivement 21 et 22 ans. Et pourtant, ces derniers, en couple depuis deux ans, ont fait le choix de les montrer à leurs 330 000 abonnés sur TikTok . L’objectif? Dédramatiser les complexes.

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, à la mi-juin, ce couple d’étudiants a lancé une nouvelle série intitulée “1 jour, 1 complexe” dans laquelle ils soulignent un aspect physique ou psychologique dont ils ont déjà eu honte. “On souhaite en parler pour vous assurer que c’est normal d’avoir des complexes et que ça passera forcément, explique l’étudiante dans une vidéo postée sur le réseau social . Il faut arrêter de se comparer les uns aux autres, on est tous dans le même bateau!”

    Dans les commentaires, les internautes applaudissent l’initiative, qui leur permet de se sentir davantage compris. Voyant le succès de ce concept, le couple a annoncé vouloir l’étendre en invitant des amis et des abonnés à parler de leurs complexes.

    @rayalix

    1 jour 1 complexe 💖 abonnez-vous si ça vous plait #rayalix #pourtoi

    ♬ Je te laisserai des mots - Patrick Watson

    À voir également sur Le HuffPost: Une mannequin française harcelée à cause de ses poils sur le ventre