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comics.movim.eu / TheyCanTalk · Wednesday, 18 January - 02:19
Hopefully you’re resolutions are still going strong!
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Une résolution communiste sur Israël provoque la colère d'élus et associations
news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 15:01 · 5 minutes
POLITIQUE - Les polémiques s’enchaînent à gauche. Après le tweet de la députée LFI Mathilde Panot sur la rafle du Vel d’Hiv , c’est une proposition de résolution condamnant Israël et sa politique contre le peuple palestinien déposée par certains membres de la NUPES qui fait bondir des responsables politiques et associations ce vendredi 22 juillet.
Ce texte de 24 pages écrit par Jean-Paul Lecoq, député communiste et vice-président de la commission des Affaires étrangères, dénonce “l’instauration d’un régime d’apartheid par Israël à l’encontre du peuple palestinien (...) et en appelle à son démantèlement immédiat”.
Les signataires, dont Elsa Faucillon (PCF), Aurélien Taché (écologiste), Fabien Roussel (PCF) ou encore Adrien Quatennens (LFI), veulent que la France “prenne ses responsabilités” dans ce conflit. Selon eux, elle doit reconnaître “l’État de Palestine”, “la légalité de l’appel au boycott des produits israéliens”, aujourd’hui interdit, appeler à l’ONU à un embargo sur les fournitures d’armes à Israël, et à imposer des “sanctions ciblées” contre les responsables israéliens “les plus impliqués dans le crime d’apartheid”.
La résolution a fait réagir le député PS Jérôme Guedj. Sur Twitter, il dénonce des pages qui “transpirent la détestation d’Israël” et ne font pas avancer la paix. “C’est la pire manière d’aborder la question. Avec en plus, le risque (délibéré ?) d’importer les termes d’un conflit, et de l’instrumentaliser pour des motifs bien éloignés de la cause défendue. Sans moi”, ajoute-t-il. Il précise que la résolution n’est pas une initiative de la NUPES, seulement celle de députés qui l’ont signée “individuellement”.
1) J’ai pris connaissance hier de ce projet de résolution. Ces 24 pages transpirent la détestation d’Israël. S’il est toujours légitime de contester la politique d’un Gouvernement, je ne comprends pas en quoi une telle mise au ban d’un État fait avancer d’un millimètre la paix pic.twitter.com/Gp13bam0Jw
— Jérôme Guedj (@JeromeGuedj) July 22, 2022
À droite aussi, les critiques fusent. “La nausée. Appeler à la haine d’Israël dans le contexte actuel de résurgence de l’antisémitisme est indigne et irresponsable. Honte aux 37 députés NUPES qui ont apposé leur signature sur ce texte”, a accusé le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand .
“La #NUPES c’est l’extrême-gauche sectaire et rétrograde. Autoritaires et violents ils défendent leurs obsessions idéologiques dangereuses pour la démocratie! Leur résolution sur Israël prouve un antisémitisme latent et une volonté de détruire”, s’indigne aussi le maire RN de Perpignan Louis Alliot.
La nausée. Appeler à la haine d’Israël dans le contexte actuel de résurgence de l’antisémitisme est indigne et irresponsable.
Honte aux 37 députés NUPES qui ont apposé leur signature sur ce texte. Les Présidents des groupes PC, PS, EELV et LFI doivent condamner sans délai. pic.twitter.com/mE8KosTRbI— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) July 22, 2022
La #NUPES c’est l’extrême-gauche sectaire et rétrograde. Autoritaires et violents ils défendent leurs obsessions idéologiques dangereuses pour la démocratie ! Leur résolution sur Israël prouve un antisémitisme latent et une volonté de détruire ! https://t.co/kYlNypnlcR pic.twitter.com/BB53embwLt
— Louis Aliot (@louis_aliot) July 22, 2022
Même discours du côté des associations. “Dans un texte scandaleux et mensonger, un groupe de députés ose qualifier un peuple de ‘groupe racial’. Nous ne laisserons pas s’exprimer cet antisémitisme obsessionnel d’une certaine ‘gauche’, qui déshonore la République et cherche à enflammer l’opinion”, s’emporte la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra).
Le nouveau président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Yonathan Arfi qualifie la résolution de “mensongère” et “haineuse”. “Elle traduit la montée en puissance en France de l’extrême-gauche tendance Corbyn, mêlant clientélisme et obsession d’Israël. Démarche irresponsable et dangereuse”, pointe-t-il.
Une critique que partage son prédécesseur Francis Kalifat, pour qui la résolution “importe le conflit israélo-palestinien avec les conséquences que l’on connaît pour les Français Juifs et fait entrer le nouvel antisémitisme à l’Assemblée Nationale”.
La résolution sur Israël proposée à l'AN est mensongère sur le fond et haineuse sur la forme.
Elle traduit la montée en puissance en France de l'extrême-gauche tendance Corbyn, mêlant clientélisme et obsession d'Israël.
Démarche irresponsable et dangereuse.— Yonathan Arfi (@Yonathan_Arfi) July 22, 2022
Au mépris de la résolution de l’IHRA votée par l’AN la résolution haineuse de l’extrême-gauche contre Israël importe le conflit israélo-palestinien avec les conséquences que l’on connaît pour les Français Juifs et fait entrer le nouvel antisémitisme à l’Assemblée Nationale.
— Francis Kalifat (@FrancisKalifat) July 22, 2022
Pour être débattu dans l’hémicycle, il faudrait que le texte soit inscrit à l’ordre du jour par le groupe communiste à l’occasion d’une journée réservée à ses textes.
À voir également aussi sur le Huffpost: La promesse de débats apaisés du RN n’aura pas tenu longtemps
Et si ne pas tenir ses bonnes résolutions du confinement pouvait s’avérer positif sur le long terme? - BLOG
Fanny Parise · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 19 June, 2020 - 02:44 · 6 minutes
BLOG - Le confinement s’est révélé être un terreau fertile pour une prise de conscience consumériste et environnementale (agir différemment pour soi, pour les autres, pour la planète). Certains événements, liés à la ruée dans les magasins dès leur réouverture ou à l’engouement pour prendre un verre en terrasse à partir du 2 juin, semblent laisser penser que ces bonnes résolutions sont déjà loin derrière nous. En réalité, le phénomène serait plus complexe et le devenir de ces “résolutions” moins incertain qu’il n’y paraît au premier abord.
Prendre une bonne résolution est un rituel de promesses interpersonnel qui n’a rien de nouveau. Les premiers engagements auraient été pris par les Babyloniens dans l’Antiquité, puis par les Romains . Il s’agissait d’un principe d’effacement par la promesse de remboursement des dettes dans une dynamique de maintien de l’ordre social. Une sorte de remise à zéro des compteurs face aux dieux qui laissaient entrevoir un futur où l’individu serait une meilleure version de lui-même .
Même si la peur de Dieu s’est substituée progressivement à la peur de la maladie pour invoquer les bonnes résolutions, les individus semblent toujours aspirer à sauver leur âme par l’intermédiaire de ces rituels. Lorsque le confinement fait naître une envie de consommation alimentaire plus éthique et plus responsable , il permet indirectement de sauver notre âme par l’intermédiaire de notre corps, grâce au principe d’incorporation (je suis ce que je mange).
Ce rituel est imbriqué au sein de rites de passage qui touchent l’ensemble d’une communauté: changements de saison (Nouvel An), événements calendaires (rentrée des classes), ou même catastrophe, comme la crise initiée par COVID-19. Une bonne résolution, qu’elle soit tenue ou non ( dans la majorité des cas, elle ne l’est pas ), a une fonction sociale non négligeable: se faire une promesse, c’est faire preuve d’initiative, mais c’est avant tout compenser avec l’imprévisibilité du futur et de son incertitude .
Même si dire n’est pas faire, en disant, on se donne accès à une réalité qui permet d’atteindre des objectifs ou des aspirations nouvelles afin de rendre plus acceptable le confinement. En ce sens, prendre de bonnes résolutions pendant cette période s’inscrit dans une logique de survie: il s’agit de se projeter dans un après perçu comme plus positif que la situation vécue sous contraintes, une sorte de ” résistance au présent ″. En aspirant à un futur plus positif, le temps de l’attente du déconfinement devient ainsi plus supportable.
La mise en action d’une bonne résolution peut être entrevue suivant une dynamique similaire à celle de la diffusion d’une innovation . Il s’agit d’un processus non linéaire en 3 étapes (invention, diffusion, réception) où l’acceptation d’une invention (ou la réalisation d’une bonne résolution) est corrélée à 10 grandes contraintes (matérielles, sociales, symboliques) pouvant perturber son intégration au sein des routines quotidiennes.
Trois éléments principaux permettent d’expliquer le faible taux de concrétisation des bonnes résolutions:
Étymologiquement, la résolution (du latin resolvere) signifie “défaire ce qui est noué”, autrement dit “dissiper les problèmes”. Le rituel de la promesse peut être considéré comme un rite de désagrégation . Pourquoi? Parce que la bonne résolution ne peut se faire qu’en se défaisant, d’où la violence symbolique de la mise en place d’une résolution en apparence anodine. Sa mise en pratique peut alors être liée au contexte, favorisant sa réussite, ou encore à certaines périodes de la vie d’un individu.
Ainsi, un contexte de confinement au sein duquel les habitudes sont bouleversées rend plus facile l’instauration de nouvelles pratiques ( décisions de confort ). De même, les ruptures de cycles de vie (mariage, séparation, maladie, déménagement) marquent des évolutions dans le quotidien et représentent des opportunités, pour l’individu, d’intégrer (durablement) de nouvelles routines liées aux bonnes résolutions.
Plus spécifiquement en période COVID-19, les individus déjà engagés dans une dynamique de changement (notamment consumériste) vont témoigner d’une plus grande facilité à tenir les promesses du confinement. À l’inverse, pour ceux qui inscrivent leur quotidien dans une relative stabilité et qui n’aspiraient pas à changer avant le confinement, le déconfinement marque le retour progressif à la vie d’avant, loin des bonnes résolutions des semaines précédentes .
Le déconfinement ne signifie pas pour autant la fin de la crise, compliquant le bilan sur la tenue ou non des bonnes résolutions. L’après-confinement peut également pousser les individus à l’assouvissement d’ un “besoin éphémère de plaisir” par la consommation. Il s’agit d’un phénomène normal à la fin du confinement. “La sobriété contrainte pousse à l’achat du superflu”. Il s’agit d’une phase provisoire de défoulement (compenser le temps perdu et les perspectives anxiogènes de l’après) , renvoyant une image trompeuse de l’évolution des pratiques individuelles amorcées et répétées pendant le confinement (valoriser le fait-maison, passer plus de temps en famille, pratiquer plus de sport, etc.).
Même si le bilan semble prématuré, les bonnes résolutions du confinement peuvent être analysées comme des prises de conscience qui ont donné du sens à la crise pour rendre plus acceptable notre quotidien. Suivant cette dynamique, le plus important ne semble plus être de savoir si la résolution prise sera suivie d’actes, mais davantage de comprendre comment ces prises de conscience (et/ou ces microchangements) multiples vont s’infuser dans nos vies, jusqu’à, peut-être un jour, faire société.
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