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      Nouveau gouvernement: Ces ministres qui quittent l'exécutif

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 16:07 · 2 minutes

    Marlène Schiappa, ici en juillet 2020, quitte le gouvernement où elle est entrée dès 2017 et a occupé deux postes, secrétaire d'Etat à l'Égalité femmes-hommes puis ministre déléguée chargée de la Citoyenneté. REUTERS/Benoit Tessier Marlène Schiappa, ici en juillet 2020, quitte le gouvernement où elle est entrée dès 2017 et a occupé deux postes, secrétaire d'Etat à l'Égalité femmes-hommes puis ministre déléguée chargée de la Citoyenneté. REUTERS/Benoit Tessier

    POLITIQUE - Cinq ans, parfois moins, et puis s’en vont. Après une semaine dans l’incertitude sur leur avenir, les ministres, ministres délégués et secrétaires d’État de l’équipe de Jean Castex sont enfin fixés. La constitution du gouvernement d’Élisabeth Borne ce vendredi 20 mai marque la fin de l’aventure politique d’une partie des figures emblématiques du premier quinquennat d’ Emmanuel Macron .

    Marlène Schiappa, figure de la grande cause du quinquennat à sa nomination, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation, Frédérique Vidal, à l’Enseignement supérieur, ou encore Jean-Yves Le Drian aux Affaires Étrangères ... tous vont plier bagage dans la soirée pour faire place à leurs successeurs.

    Certains, comme le ministre des Transports ou le secrétaire d’État en charge de l’Enfance, n’ont pas attendu la démission de Jean Castex pour annoncer qu’ils ne souhaitaient pas rempiler. Au total, ce sont plus d’une vingtaine de membres qui quittent leurs fonctions.

    Avant même la prise de parole d’Alexis Kohler, Sophie Cluzel, ancienne secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, a annoncé son départ, en même temps qu’un heureux événement. Julien Denormandie, en charge de l’Agriculture, va lui se consacrer à sa famille. Marlène Schiappa a aussi dit “son émotion” dans un long communiqué revenant sur son bilan au secrétariat d’État à l’Égalité Femmes-Hommes et à Beauvau. D’autres ont choisi la reconversion dans le privé, à l’instar de Jean-Baptiste Djebarri .  Annick Girardin, ministre des Outre-mer puis de la Mer, s’en retourne à Saint-Pierre-et-Miquelon.

    Retrouvez, dans notre diaporama ci-dessous, les visages du gouvernement Castex que vous ne verrez plus.

    À voir également sur Le HuffPost: Nommée Première ministre, Elisabeth Borne dédie son discours ”à toutes les petites filles”

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      Jean Castex a démissionné, un nouveau Premier ministre attendu

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 15:07 · 2 minutes

    Entré à Matignon le 3 juillet 2020, Jean Castex quitte ses fonctions de Premier ministre. Entré à Matignon le 3 juillet 2020, Jean Castex quitte ses fonctions de Premier ministre.

    POLITIQUE - Au revoir, monsieur le Premier ministre. Ce lundi 16 mai, après un an, dix mois et une dizaine de jours passés à Matignon , Jean Castex a remis sa démission et celle du gouvernement au président de la République réélu Emmanuel Macron, qui l’a acceptée.

    Jean Castex quitte officiellement ses fonctions sans que l’on connaisse pour l’instant le nom de son ou sa successeur. Trois semaines après sa réélection et alors que sa cérémonie d’investiture a déjà eu lieu, Emmanuel Macron fait durer le suspense, bien qu’il a déclaré le 9 mai depuis Berlin avoir fait son choix.

    Jean Castex, qui voulait démissionner rapidement en cas de victoire d’Emmanuel Macron , a donc été Premier ministre jusqu’aux derniers instants (et même un peu plus) du premier quinquennat qui s’est achevé vendredi 13 mai. “N’oubliez jamais que nous ne sommes que des serviteurs! L’action politique est une action collective. Les ambitions sont légitimes, mais elles ne valent que si elles sont au service du collectif”, avait-il dit, selon un participant, lors de ses adieux aux ministres qui lui ont offert une ovation debout et un maillot de rugby.

    Retour au calme pour Castex après Matignon

    Le destin de Jean Castex, jusqu’alors maire de Prades (Pyrénées-Atlantiques) et inconnu du grand public, a pris un tournant national lors de la crise du coronavirus. Il a d’abord été le “monsieur Déconfinement” du gouvernement, avant d’accéder à Matignon en juillet 2020, en remplacement d’Édouard Philippe.

    Son séjour à l’hôtel de Matignon aura été en grande partie marqué par la crise sanitaire, avec des apparitions télévisées régulières en début de soirée pour faire le point sur la situation et annoncer de bonnes ou de moins bonnes nouvelle. “Je sais que pour beaucoup de Français, je resterai associé à cela. J’ai essayé de prendre les meilleures décisions possibles, sans jamais mentir”, a-t-il confié au Parisien la veille de son départ.

    Et ensuite? Désormais libéré du poids du gouvernement, Jean Castex n’a manifesté à ce stade aucune ambition politique. Il n’a pas souhaité être candidat aux élections législatives de juin, et n’aurait pas non plus d’ambitions pour les sénatoriales à venir. Dans les colonnes du quotidien, il explique “aspirer à faire un pas de côté par rapport à la vie politique nationale, à faire de la politique autrement”. Et dans l’immédiat, ce sera un retour tranquille au bercail: “Je vais retourner dans mes Pyrénées, il faut que je repeigne mes volets et ma rambarde qui ont pris un coup pendant deux ans”, s’amuse le Premier ministre.

    À voir également sur Le HuffPost: Pour son dernier conseil des ministres, Emmanuel Macron a tenu à remercier Jean Castex

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      Pour sa cérémonie d'investiture, Emmanuel Macron confrontés aux défis du temps

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 7 May, 2022 - 10:50 · 5 minutes

    Emmanuel Macron a été officiellement investi pour un second mandat ce samedi 7 mai à l'Elysée. Le général Puga lui présente ici le collier de la légion d'honneur.  Emmanuel Macron a été officiellement investi pour un second mandat ce samedi 7 mai à l'Elysée. Le général Puga lui présente ici le collier de la légion d'honneur.

    POLITIQUE - En l’absence de successeur à qui passer la main, le tapis rouge a été raccourci, mais les personnalités politiques, syndicales, religieuses ou proches du président se sont pressées toute la matinée à l’Elysée pour assister à la cérémonie d’investiture d’ Emmanuel Macron ce samedi 7 mai.

    Cinq ans jour pour jour après son élection de 2017, Emmanuel Macron a choisi, comme ses prédécesseurs réélus Jacques Chirac et François Mitterrand, une cérémonie qui se voulait “sobre”, a minima, sans remontée des Champs-Élysées ni moment à la mairie de Paris, comme il y a cinq ans.

    La maire de Paris, Anne Hidalgo, est là, au second rang. Pas loin, Édouard Philippe, ancien Premier ministre avec qui les relations ne sont pas au beau fixe. Tout près du grand collier de la Légion d’honneur et de Brigitte Macron qui accompagne Richard Ferrand et Jean Castex, le gouvernement est au premier rang. Les têtes de Bruno Le Maire et d’Olivier Véran dépassent. Devant eux, le tailleur-pantalon vert de Roselyne Bachelot est très remarqué.

    Les anciens présidents, Nicolas Sarkozy et François Hollande sont côte à côte, mais vraisemblablement pas très heureux de se voir. Ils seront tous les deux remerciés pour leur présence par Emmanuel Macron lors de son discours.

    Paix, climat et démocratie, trois défis selon Fabius

    En proclamant les résultats, Laurent Fabius a usé d’un ton grave pour décliner face au président réélu les trois grands défis qui l’attendent. “La paix ou la guerre réimposée de façon criminelle sur notre continent”, “l’absolue urgence pour le climat et la biodiversité”, ainsi que “la démocratie” et son “corollaire, la justice sociale” dans les territoires de métropole et d’Outre-mer. C’est aussi l’ancien président de la Cop 21 et de l’accord historique de Paris en 2015 qui parle.

    Comme en écho, le discours du président de la République d’une dizaine de minutes ( visible en tête d’article ) a débuté sur ces mots: “rarement notre monde et notre pays n’ont été confrontés à une telle conjonction de défis”. Sur le fond, Emmanuel Macron a repris beaucoup des idées de son discours de victoire, le 24 avril au Champ de Mars.

    Rappelant les “sirènes des idéologies dont nous pensions avoir fini à la fin du siècle dernier” pour qualifier sans le nommer le projet de sa concurrente du second tour Marine Le Pen, le président s’est félicité que le peuple français ait choisi “un projet d’avenir, fidèle à l’esprit des Lumières qui s’inscrit dans l’histoire de notre République”. “Ce choix souverain m’oblige”, a-t-il redit, comme au soir de sa victoire.

    Les Français ont fait le choix d'un projet d'avenir. Emmanuel Macron, lors de son discours d'investiture

    Dans la veine de ses promesses d’une nouvelle forme de gouvernance, le président réélu a décrit ainsi la situation: “Le peuple français n’a pas prolongé le mandat (...) Ce peuple nouveau, différent, a confié à un président nouveau un mandat nouveau”. Une façon de poursuivre la réinvention qu’il a promise tout au long de l’entre-deux-tours, sans vraiment en dessiner les contours à ce stade.

    Quelques mots-clés permettent d’y voir un peu plus clair - et lui seront forcément ressortis en cas de promesse non tenue -, alors que le projet pour l’école et la réforme des retraites crispent déjà ses opposants. “Rassemblement, respect considération et association de tous”, a décrit le président sortant. Il promet encore “une méthode nouvelle, loin des rites usés” et “un nouveau contrat” avec l’engagement de tous.

    “Agir” en anaphore

    Pour autant, “rassembler et pacifier ne sauraient signifier accepter de ne plus rien faire”, a-t-il déclaré, en énumérant ses prochaines actions avec le verbe “agir”, en anaphore. Agir pour “le plein emploi”, pour “faire de notre pays la grande puissance écologique” ou encore pour “réunir et rassembler nos territoires”.

    Un discours qui devait “donner du sens”, selon l’Élysée quelques jours plus tôt et qui a parfois pris des airs de politique générale, pourtant censée être évitée. “Ça été ajouté à la dernière minute”, a décrypté auprès HuffPost Jonathan Guémas, plume du président qui écoutait le discours sans regarder les écrans, concentré sur les paroles auxquelles il contribue. “C’est toujours le président”, a-t-il évacué de manière réservée, mais souriante.

    Dans ce discours qui marque le début du second quinquennat, Emmanuel Macron a multiplié les promesses. “Chaque jour du mandat qui s’ouvre; je n’aurai qu’une boussole: servir”, a-t-il proclamé. “À nos enfants et notre jeunesse, je fais le serment de léguer une planète plus vivable et une France plus vivante et plus forte”, a-t-il conclu, devant notamment une classe de collégiens de l’Oise accompagnée de leur professeur. Des soignants étaient aussi dans l’assistance pour rappeler la crise du Covid traversée par le pays ainsi que l’emblématique président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy.

    Parmi les invités, Marisol Touraine, ancienne ministre de François Hollande en charge des Affaires sociales et récent soutien d’Emmanuel Macron a pris le temps d’échanger longuement avec le président au moment des salutations après le discours, jusqu’à alimenter les indices que beaucoup cherchent alors que le nom du Premier ministre ne sera pas connu avant le 13 mai, veille de la fin du premier mandat d’Emmanuel Macron.

    À voir également sur Le HuffPost: Toutes ces fois où Emmanuel Macron a promis de changer sa manière de gouverner

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      Laurent Fabius comment une petite erreur lors de l'investiture d'Emmanuel Macron

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 7 May, 2022 - 10:10 · 1 minute

    POLITIQUE - Il a voulu apprendre son texte par cœur et s’en mord peut-être les doigts. Premier à prendre la parole lors de la cérémonie d’investiture d’Emmanuel Macron ce samedi 7 mai, Laurent Fabius a commis une petite erreur.

    Le président du Conseil constitutionnel était chargé de proclamer les résultats de l’élection présidentielle dont le deuxième tour a eu lieu le 24 avril. Après un moment d’hésitation, que vous pouvez voir dans la vidéo en tête d’article , Laurent Fabius a évoqué 18.678.639 voix en faveur d’Emmanuel Macron.

    Seulement il a oublié une petite centaine de milliers puisque ce sont 18.768.639 électeurs qui ont glissé son bulletin dans une urne, soit 58,5% des voix contre 13.288.686 pour Marine Le Pen (41,5%).

    Laurent Fabius a rappelé les mots qu’il avait prononcés au même endroit en 2017, ceux de Châteaubriant. “Pour être l’homme de son pays, il faut être l’homme de son temps.”  Seulement cinq ans plus tard, il a souhaité y adjoindre ceux de Victor Hugo. “En ces temps troublés, soyons les serviteurs du droit
    et les esclaves du devoir.”

    Il a ainsi évoqué trois défis qui s’offrent au chef de l’État pour son second mandat: “Celui de la paix et de la guerre, criminellement réintroduite sur notre continent 77 ans après le 8 mai. Celui de la lutte, urgentissime, contre le réchauffement climatique et pour la préservation de la biodiversité. Celui, enfin, du renforcement concret de notre démocratie.”

    Avant de prendra la parole, Emmanuel Macron a ensuite signé le procès-verbal d’investiture.

    À voir également sur Le HuffPost: L’intégralité du discours d’Emmanuel Macron pour son investiture

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      La cérémonie d'investiture d'Emmanuel Macron en direct

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 7 May, 2022 - 08:33 · 1 minute

    Comme en 2017, Emmanuel Macron se verra présenter le collier de la Légion d'honneur par le général Puga. Comme en 2017, Emmanuel Macron se verra présenter le collier de la Légion d'honneur par le général Puga.

    POLITIQUE - Sobre et court. Voilà les deux mots qui, selon l’entourage du président de la République, résument le mieux la cérémonie d’investiture organisée ce samedi 7 mai. Emmanuel Macron va être officiellement investi pour un second mandat, deux semaines après sa victoire face à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.

    Comme en 2017, l’essentiel de la cérémonie se tient à l’Élysée, dans la salle des fêtes pour un protocole immuable (en présence de Nicolas Sarkozy, François Hollande et 450 invités) puis dans les jardins. Une vingtaine de coups de canon seront également tirés depuis les Invalides. Mais contrairement à ce qu’il s’est passé il y a cinq ans, Emmanuel Macron ne poursuivra pas la journée par une remontée des Champs-Élysées ou par une réception à l’Hôtel de Ville de Paris.

    10h15 - Les premiers invités sont arrivés

    Depuis 10 heures, les invités (ils sont 450) commencent à arriver à l’Élysée. Il y a non seulement des personnalités politiques (les anciens présidents, d’ex-ministres, l’actuel gouvernement et des soutiens du Président comme Christian Estrosi, Éric Woerth) mais aussi es membres de la société civile. Les partenaires sociaux ont ainsi été conviés de même que des représentants des soignants, des sportifs (Estelle Mossely, Brahim Asloum), des artistes (François Cluzet, Guillaume Gallienne), et une classe de collégiens qui sera au premier rang.

    À voir également sur Le HuffPost: Toutes ces fois où Emmanuel Macron a promis de changer sa manière de gouverner

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      Valérie Rabault explique pourquoi elle a refusé Matignon

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 3 May, 2022 - 12:57 · 1 minute

    Valérie Rabault, présidente du groupe socialiste à l'Assemblée nationale a refusé Matignon. Valérie Rabault, présidente du groupe socialiste à l'Assemblée nationale a refusé Matignon.

    POLITIQUE - Est-ce un poste qui se refuse? Emmanuel Macron a en tout cas bien du mal à convaincre certaines personnalités issues du Parti socialiste de devenir Première ministre .

    Après Véronique Bédague, ancienne directrice de cabinet de Manuel Valls à Matignon, qui a décliné la proposition selon nos confrères du Parisien , c’est Valérie Rabault, actuelle présidente du groupe socialiste à l’Assemblée nationale qui vient de dire non à l’un des postes les plus prestigieux de la République, occupé une seule fois par une femme, Édith Cresson, en 1991-1992.

    “Je suis toujours fidèle à mes idées”, explique la députée du Tarn-et-Garonne au HuffPost , confirmant les informations de BFMTV. Contactée la semaine dernière, la spécialiste des finances publiques a décliné en raison de la réforme des retraites.

    “Je suis toujours fidèle à mes idées”

    “Ils feront la retraite à 65 ans, c’est contraire à mes convictions”, explique la responsable politique de 49 ans. “Je suis élue d’une circonscription rurale, quand je vois les petites retraites des agriculteurs, je ne peux pas défendre un tel texte”, ajoute-t-elle auprès du HuffPost .

    À propos de l’accord en cours de négociation par le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, avec les Insoumis en vue des élections législatives, la députée du Tarn-et-Garonne évacue: “je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il y a dans cet accord”.

    Dans son département, Marine Le Pen est arrivée en tête au premier et au second tour avec 52,2% des voix le 25 avril dernier face à Emmanuel Macron. Dans sa circonscription, au premier tour, la candidate de son parti, Anne Hidalgo n’ a recueilli que 2,2% des voix.

    À voir également sur Le HuffPost : Le résultat d’Anne Hidalgo signe une déroute historique du PS