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      Robert Ménard fâche (encore) son camp

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 11:14 · 2 minutes

    Robert Ménard photographié à la Convention de la droite à Paris en septembre 2019 Robert Ménard photographié à la Convention de la droite à Paris en septembre 2019

    POLITIQUE - Robert Ménard poursuit sa mue. Dans une tribune publiée dans Le Figaro ce mardi 12 juillet, le maire de Béziers s’éloigne encore plus de ce qu’il conviendrait désormais d’appeler son ancienne famille politique. Dans cet appel à la modération, ce qui était loin d’être sa marque de fabrique durant les premières années de son action politique , l’édile élu en 2014 et en 2020 avec le soutien du Front national puis du RN envoie quelques piques à l’extrême droite, avec laquelle il a jadis volontiers navigué.

    “En 2022, la nouvelle norme, c’est d’être figé, pétrifié dans sa pensée. D’avoir raison depuis toujours, de ne jamais se tromper, de ne jamais changer, de toujours retomber sur ses pattes. De se carapater dans un monde fermé à double tour”, écrit Robert Ménard , qui s’en prend aux “haineux de Twitter qui détestent autant la complexité que la modération”.

    “Rêver d’Europe”

    “Ils s’imaginent en rébellion contre le ‘système’, ce vilain mot inventé par les nazis pour parler de la démocratie de Weimar, alors qu’ils sont les nouveaux conservateurs, aigris, rances”, enfonce l’élu biterrois, avant de promouvoir une vision du monde qui ferait bondir autant les supporters de Marine Le Pen que ceux d’Éric Zemmour: ”Être punk, c’est rêver d’Europe, aimer la bannière bleue étoilée. Être punk, c’est préférer l’Otan à l’alliance des salles de tortures Moscou-Damas-Pékin. Être punk, c’est admettre ses erreurs. Être punk, c’est refuser de se vautrer dans la démagogie ou le complotisme”.

    Plus loin, Robert Ménard s’en prend aux “racailles de la pensée, d’extrême gauche ou d’extrême droite” et déplore que la “vie politique hexagonale” soit devenue “le terreau de la violence verbale qui gangrène les réseaux”. Dans son viseur, le “front des radicaux qui insultent leurs adversaires” et qui forme selon lui un ensemble homogène: “Ils sont généralement tous antivaccin, anti-passe sanitaire, antiaméricains viscéraux, poutinolâtres, tout en qualifiant Macron de… dictateur”.

    Sans surprise, et même si Robert Ménard s’interdit de citer nommément ceux qu’il vise, la tribune a manifestement touché sa cible. “Encore un petit effort et le ministère vous tend les bras”, a ironisé dans un tweet Damien Rieu, ex-candidat de Reconquête! dans les Alpes-Maritimes et acteur influent de la galaxie zemmouriste durant la campagne présidentielle.

    Également candidate pour Reconquête! lors des dernières législatives, Cécile Scheffen a quant à elle qualifié Robert Ménard de “boomer” , tout comme Garen Shnorhokian . Des réactions épidermiques qui devraient conforter l’auteur de la tribune dans son analyse.

    À voir également sur Le HuffPost: Les députés RN, des députés comme les autres? On a posé la questions à leurs collègues

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      Robert Ménard va faire son retour dans les médias avec un billet sur LCI

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 09:59 · 3 minutes

    Robert Ménard après une réunion entre les représentants des familles des rapatriés d'Algérie de 1962 et le président Emmanuel Macron au palais de l'Élysée à Paris, le 26 janvier 2022. Robert Ménard après une réunion entre les représentants des familles des rapatriés d'Algérie de 1962 et le président Emmanuel Macron au palais de l'Élysée à Paris, le 26 janvier 2022.

    TÉLÉVISION - Les grilles de rentrée des chaînes de télé se dévoilent au fil des jours. M6 a annoncé une quintuple dose de Stéphane Plaza et France Télévisions a, entre autres, présenté un grand changement pour Des chiffres et des lettres . Ce jeudi 8 juillet c’était au tour de LCI de faire de même.

    La chaîne d’info en continue du groupe TF1 a dévoilé les nouveaux visages qui seront à l’antenne dès septembre prochain, dans une interview à nos confrères de 20 Minutes .

    Parmi les annonces majeures, l’arrivée de Robert Ménard . Le cofondateur de Reporters sans frontières (RSF) présentera un billet tous les mercredis dans 24h Pujadas , diffusé de 18h à 20h. L’émission présentée depuis août 2017 par David Pujadas est le programme phare de la chaîne.

    “Il faut entendre différentes voix sur LCI”

    Il s’agit d’un retour dans le monde des médias pour Robert Ménard, maire de Béziers depuis 2014 et soutien de Marine Le Pen. Sur sa commune, l’élu a fait couler beaucoup d’encre en mettant en œuvre une politique d’extrême droite controversée.

    En juin 2018, il avait notamment interdit de fumer la chicha dans l’espace public “près des écoles, des équipements sportifs et culturels”, avant d’interdire l’année suivante les drapeaux étrangers les jours de mariage. L’élu avait par ailleurs prôné le besoin “d’ un régime autoritaire ” pour lutter contre l’insécurité en novembre 2020 sur CNews.

    “Il a été assez proche de l’extrême droite. Aujourd’hui, il est en train d’évoluer”, a justifié auprès de 20 Minutes Fabien Namias, le directeur général adjoint de LCI, qui se classe 3e chaîne info de France, derrière BFM TV et CNews. “Il faut entendre différentes voix sur LCI. Du moment qu’elles s’exercent dans le cadre républicain, elles ont voix au chapitre”.

    Robert Ménard a opéré ces derniers mois un virage politique radical en faisant son mea culpa sur ses positions passées à propos des migrants de Syrie et d’Irak. “J’ai dit, écrit, publié à Béziers un certain nombre choses au moment des combats en Syrie, en Irak et l’arrivée des migrants chez nous que je regrette, que j’ai honte d’avoir dit et fait parce que ce n’était pas bien”, avait-il déclaré, déjà sur le plateau de David Pujadas, ou il est déjà intervenu à plusieurs reprises ces dernières années.

    Celui qui a lancé le site d’information conservateur Boulevard Voltaire rejoint l’équipe de chroniqueurs de 24h Pujadas composée, entre autres, de Caroline Fourest, Luc Ferry et Daniel Cohn-Bendit.

    Parmi les autres nouveautés de la grille de LCI, on note l’arrivée d’Élizabeth Martichoux, à la tête de la tranche 9-12h. Elle sera remplacée à la présentation de l’interview politique de la matinale par Adrien Gindre, patron du service politique de TF1. Stéphane Etchevery animera seul la matinale après le départ d’Hélène Mannarino pour C Canteloup sur TF1.

    À voir également sur Le HuffPost:“Les Minions 2: il était une fois Gru”: des séances perturbées par des jeunes en costume

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      Robert Ménard n'exclut pas d'entrer au gouvernement si Macron le lui propose

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 27 June, 2022 - 06:55 · 3 minutes

    Robert Ménard est maire de Béziers depuis 2014 (illustration) Robert Ménard est maire de Béziers depuis 2014 (illustration)

    POLITIQUE - Robert Ménard, futur ministre du “gouvernement d’action” souhaité par Emmanuel Macron? C’est une possibilité que n’a pas écartée sur LCI, ce dimanche 26 juin, le maire de Béziers , qui a soutenu Marine Le Pen à la présidentielle après avoir hésité avec Éric Zemmour .

    “Je ne suis pas au Rassemblement national, mais exclure le Rassemblement national des solutions qu’on doit apporter à la France, ce n’est pas sérieux”, a estimé Robert Ménard, en réponse au chef de l’État qui a écarté, samedi, le parti d’extrême droite du champ des partis de gouvernement. Une position “stupide”, pour le maire de Béziers, parce que “Marine Le Pen [...] a fait plus de 40% des voix au second tour de la présidentielle.

    À titre personnel, l’ex-journaliste a déclaré qu’il ne refuserait pas de discuter d’une entrée dans le gouvernement d’Élisabeth Borne, notamment s’il peut trouver un accord sur les thèmes de l’immigration et de la sécurité. “Je suis pragmatique, a affirmé l’élu. [...] J’ai besoin d’améliorer les choses, si je peux les améliorer avec les uns et les autres, je le ferai sans hésiter.”

    “Quand j’ai eu la Légion d’honneur, tout un tas de gens m’ont moqué”, a ajouté Robert Ménard. “On me disait ‘qu’est ce que c’est que ce truc, tu n’as pas honte?’ [...] Vis-à-vis de mon père jamais je n’aurais refusé la Légion d’honneur.” Pour une entrée au gouvernement, “ce serait un peu la même réponse. Il y a des choses qu’on ne balaie pas d’un revers de main”.

    “Je ne suis pas macroniste”

    Le soir du second tour des législatives, il avait espéré sur TF1 qu’il y ait “un avenir pour une droite indépendante”, “réaliste”, “qui écoute les autres” et “capable de faire” un “certain nombre de compromis”, avant de douter de cette possibilité “connaissant la classe politique, malheureusement”.

    Soutien critique de Marine Le Pen, Robert Ménard s’était mis en retrait de la campagne présidentielle de la leader du RN en raison de “désaccords”, précisant toutefois que “ce n’est pas pour autant un ralliement à Emmanuel Macron”. Début juin, il estimait que le report de l’âge de départ à la retraite à 65 ans , réforme souhaitée par le président de la République, relève “du bon sens”.  “Je suis d’accord avec Emmanuel Macron sur ce point, mais je ne suis pas macroniste”, avait-il dit.

    À voir également sur Le HuffPost : “Il doit changer de méthode”: après l’appel de Macron, l’opposition riposte