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      Sauvetage spectaculaire dans un navire coupé en deux par un typhon

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 3 July, 2022 - 08:44 · 1 minute

    HONG KONG - Vingt-sept personnes sont portées disparues le naufrage d’un navire en mer de Chine . Trois membres d’équipage ont pu être secourus par un hélicoptère, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article .

    Le bateau d’ingénierie se trouvait au sud-ouest de Hong Kong lorsqu’il a été pris dans la tempête Chaba ; il “a subi des dommages importants et s’est brisé en deux morceaux”, a précisé le Hong Kong Government Flying Service.

    Les secours ont été dépêchés sur place après avoir été notifiés vers 07h25 heure locale. Des images fournies par les autorités de Hong Kong montrent une personne en train d’être hélitreuillée tandis que des vagues s’écrasent sur le pont du navire à moitié submergé.

    Selon les trois survivants, d’autres membres de l’équipage ont pu être emportés par les vagues avant l’arrivée du premier hélicoptère, a rapporté un communiqué du gouvernement hongkongais.

    Le typhon Chaba s’est formé au centre de la mer de Chine méridionale et a touché terre samedi après-midi dans la province du Guangdong, dans le sud de la Chine. L’endroit où se trouvait le navire a enregistré des vents de 144 kilomètres par heure et des vagues atteignant 10 mètres de haut, ont indiqué les autorités. Les secouristes vont élargir la zone de recherche “en raison du grand nombre de personnes disparues” et prolonger l’opération dans la nuit si les conditions le permettent.

    À voir également sur Le HuffPost: Sauvetage à haut risque sur un cargo à la dérive aux Pays-Bas

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      Comment l'orque en danger dans la Seine va être guidée vers la Manche

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 28 May, 2022 - 07:02 · 3 minutes

    Une orque est coincée dans la Seine depuis plusieurs jours (photo d'illustration). Une orque est coincée dans la Seine depuis plusieurs jours (photo d'illustration).

    ANIMAUX - Première tentative de sauvetage. L’orque en difficulté dans la Seine entre Rouen et Le Havre va être attirée vers la mer à l’aide de stimuli sonores, a annoncé vendredi 27 mai la préfecture de Seine-Maritime .

    Sur la base des propositions faites par un groupe d’experts et pour tenir compte de l’état de santé dégradé de l’orque, “la décision a été prise de privilégier une méthode d’intervention douce”, a précisé la préfecture dans un communiqué.

    Elle vise à assurer un suivi ”à distance de l’animal par le recours à un drone, coordonné avec une intervention visant à assurer une diffusion de stimuli sonores (sons émis par une population d’orques) pour attirer et guider l’animal vers la mer”, son milieu naturel.

    “Le recours à ces méthodes peu invasives, à plusieurs centaines de mètres de distance, permet d’éviter l’intervention de navires à proximité immédiate de l’animal, qui pourraient aggraver son état de stress et mettre en danger sa survie, comme la sécurité des intervenants”, justifie la préfecture.

    Aider l’orque à revenir à la mer

    Cette solution a été retenue à l’issue d’une réunion qui s’est tenue vendredi, sous l’autorité du préfet, associant l’ensemble des acteurs et partenaires impliqués. C’est la première fois que cette opération est réalisé en France, précise le Monde , mais elle a déjà été couronnée de succès auparavant en Norvège.

    Selon la préfecture, pour “essayer d’identifier une solution permettant d’inciter l’animal sauvage à reprendre le chemin de la mer”, un groupe de travail était réuni jeudi associant des experts nationaux et internationaux des mammifères marins.

    Jeudi encore, l’ONG Sea Shepherd avait expliqué qu’ intervenir était extrêmement compliqué et reposait sur un dilemme: soit aider l’orque à rejoindre la mer, ce qui pourrait causer du stress et l’intervention humaine pourrait être fatale; soit la laisser s’approcher seule de la mer, ce qui comporte aussi des risques, car l’orque n’est pas faite pour vivre en eau douce.

    L’organisation félicite donc “cette première tentative moins invasive qu’un drive avec des manœuvres de bateaux (qui) augmente ses chances de survie, en réduisant le stress induit. Nous espérons que l’expérience sera concluante”. Et de rappeler qu’il ne faut surtout pas d’attroupement lors de ce sauvetage, au risque de causer la perte de l’animal.

    Pronostic vital engagé

    Aperçu pour la première fois le 16 mai entre Honfleur et Le Havre, près du Pont de Normandie, l’orque, qui mesure entre 4 et 5 mètres, est “très probablement arrivée déjà affaiblie vers l’estuaire de la Seine”, avait indiqué à l’AFP Gérard Mauger, vice-président du GECC.

    “Le pronostic vital est engagé. On est vraiment très très inquiets”, soulignait-il. La préfecture avait aussi rappelé que cet animal “n’a naturellement pas vocation à évoluer séparé de son groupe, ni dans des cours d’eau douce. Il pourrait être blessé ou malade”. Les associations tentaient néanmoins de rassurer, indiquant que l’orque n’était pas à l’agonie et arrivait à se nourrir bien qu’elle ait perdu du poids.

    Appelant à ”éviter tout rassemblement ou affluence à sa proximité” qui pourrait “mettre cet animal sauvage en danger mais surtout représente un risque pour les personnes”, la préfecture déjà avait annoncé mercredi la prise de mesures d’interdiction reposant juridiquement sur un avis à la navigation, “afin que le cétacé ne soit pas approché”.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Une orque aperçue dans la Seine entre le Havre et Rouen

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      Orque en danger dans la Seine: pourquoi les associations ne peuvent pas intervenir?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 27 May, 2022 - 13:05 · 4 minutes

    Une orque est coincée dans la Seine depuis plusieurs jours (photo d'illustration). Une orque est coincée dans la Seine depuis plusieurs jours (photo d'illustration).

    ANIMAUX - Il faut sauver l’orque coincée dans la Seine. Depuis plusieurs jours, un cétacé est en très grande difficulté entre Le Havre et Rouen . Il a été aperçu pour la dernière fois à proximité de la ville de Trait, en Seine-Maritime. Son pronostic vital est engagé mais le jeudi 26 mai, Sea Shepherd a indiqué qu’il était très difficile de lui venir en aide.

    Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, l’ONG a détaillé le dilemme des autorités et associations: soit aider l’orque à rejoindre la mer, ce qui pourrait causer du stress et l’intervention humaine pourrait être fatale; soit la laisser s’approcher seule de la mer, ce qui comporte aussi des risques, car l’orque n’est pas faite pour vivre en eau douce.

    “Tout revient donc à évaluer le rapport bénéfices/risques pour l’animal, dont le seul intérêt doit rentrer en compte”, résume Sea Shepherd. L’ONG se veut pour le moment rassurante puisque “l’orque a été observée en train de chasser, bien qu’amaigrie elle ne se laisse donc pas mourir de faim (...)”.

    L’intervention humaine, “opération de la dernière chance”

    Alexandre Gannier, président du Groupe d’études des cétacés du Cotentin (GECC) interrogé sur Franceinfo ce vendredi 27 mai, confirme que “l’orque n’est pas à l’agonie”. Il “est affaibli, il a probablement perdu quelques kilos mais il semble avoir encore de la tonicité”.

    Ces éléments conduisent Sea Shepherd à rester optimiste. “Il y a une fenêtre de quelques jours pour espérer qu’elle se rapproche de la mer par elle-même, ce qui serait de loin sa plus grande chance de survie et lui épargnerait le stress d’une intervention humaine, qui serait vraiment l’opération de la dernière chance”, analyse-t-elle.

    Et si l’intervention humaine est inévitable? D’après Alexandre Gannier, c’est possible sans nuire à l’orque. Il évoque la possibilité, pour les sauveteurs professionnels, d’utiliser “un canot semi-rigide, avec beaucoup de douceur, beaucoup de patience, gentiment suggérer à l’orque la direction à prendre pour sortir de ces méandres de la Seine”. Sea Shepherd a d’ailleurs proposé ses bateaux à l’État: “Nous sommes prêts à nous relayer jour et nuit s’il le faut pour l’aider à regagner le large.”

    Une consigne: ne pas approcher l’orque

    Le dilemme entre intervention ou non n’explique pas à lui seul pourquoi les associations comme Sea Shepherd sont limitées dans leur action. Dans son communiqué, cette dernière explique qu’elle n’est pas “dans les réunions organisées par le préfet” et manque d’informations sur l’état de santé de l’orque. “Et nous n’avons par ailleurs aucune autorisation pour approcher l’animal et encore moins pour intervenir”, ajoute-t-elle.

    Dernier point à retenir: il en faut en aucun cas s’approcher de l’animal. La préfecture de Seine-Maritime a annoncé mercredi prendre des “mesures d’interdiction afin que le cétacé ne soit pas approché. Elles reposent juridiquement sur un avis à la navigation, à valeur réglementaire”. Des actions de surveillance de l’orque ont aussi été mises en place.

    Sea Shepherd rappelle également que “la priorité est que chacun garde ses distances”. Et d’insister: “La loi interdit de déranger intentionnellement les mammifères marins mais nous en appelons aussi à tout ceux qui ‘lui veulent du bien’. Aimer les animaux sauvages, c’est les aimer de loin. C’est particulièrement le cas pour les animaux blessés, malades ou en détresse pour qui une dose supplémentaire de stress peut être fatale.”

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