• chevron_right

      Sea Shepherd offre 10.000 euros pour trouver qui a tiré sur l'orque de la Seine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 08:35 · 2 minutes

    Sea Shepherd offre 10.000 euros pour trouver qui a tiré sur l'orque de la Seine (Photo prise le 26 mai 2022 par REUTERS/Pascal Rossignol) Sea Shepherd offre 10.000 euros pour trouver qui a tiré sur l'orque de la Seine (Photo prise le 26 mai 2022 par REUTERS/Pascal Rossignol)

    ANIMAUX - Avis de recherche: offre récompense contre informations. Ce dimanche 17 juillet, l’association de défense des océans Sea Shepherd lance, via Le Parisien , un avis de recherche pour retrouver la personne qui a tiré sur l’orque qui s’était perdue dans la Seine en mai dernier. L’ONG annonce ainsi offrir 10.000 euros à quiconque pourra lui révéler des informations utiles et qui pourront aboutir à l’identification et aux poursuites du tireur. Une enquête a par ailleurs été ouverte.

    Le cadavre a été retrouvé flottant le dimanche 30 mai dans la Seine. Alors qu’on n’avait encore jamais observé d’orque dans le fleuve, qu’on n’avait pas imaginé qu’elle mourrait si vite, l’autopsie a permis de retrouver… une munition humaine dans ses chairs”, indique l’association dans les colonnes du quotidien. Le mystère demeure sur la date et le lieu du tir en question.

    Une stratégie qui a déjà fait ses preuves en France

    Selon Lamya Essemlali, présidente de l’ONG, l’hypothèse la plus probable est celle d’un tir de pêcheur. “La pratique est méconnue, mais souvent orques, dauphins, phoques se font tirer dessus, à cause de la compétition pour la pêche Et comme cela survient en pleine mer, c’est en quasi-impunité”.

    Cette tactique de la récompense contre des informations a déjà fait ses preuves dans le Finistère, rappelle Lamya Essemlali. Elle évoque le cas, en 2019, des phoques décapités à Concarneau par des marins. Ces derniers ont depuis été identifiés, retrouvés et jugés.

    L’orque, repérée pour la première fois le 16 mai près du Pont de Normandie, entre Honfleur et Le Havre, avait été retrouvée morte le 30 mai malgré les multiples efforts pour essayer de lui venir en aide.

    L’orque n’est pas morte par balle

    Cela dit, ce n’est pas cette balle qui a causé la mort du cétacé explique au Parisien Sophie Poncet, de l’Office français pour la biodiversité: “On sait seulement que la balle n’a pas causé la mort, qu’elle a été tirée de loin car elle n’a pas touché les os, puisque les tissus ne portaient plus de trace. Le reste n’est que supputation”.

    Les premiers résultats des examens post-mortem ont “amené à privilégier l’hypothèse selon laquelle l’animal est mort d’inanition (état de faiblesse causé par le fait que l’animal ait cessé de s’alimenter)”, selon un communiqué de la préfecture de Seine-Maritime, publié le 6 juillet.

    Cet état de faiblesse pourrait s’expliquer par l’isolement du cétacé, qui évolue habituellement en groupe. La nécropsie -un examen post-mortem réalisé sur un animal- effectuée le 31 mai confirme la “mauvaise condition physique” de l’orque, une femelle “immature” de plus de quatre mètres et de 1100 kg, peu avant sa mort.

    L’enquête est toujours en cours pour découvrir pourquoi le cétacé s’est perdu dans la Seine et n’était plus capable de s’orienter .

    À voir également sur Le HuffPost: Une orque aperçue dans la Seine entre le Havre et Rouen

    • chevron_right

      Z Event 2022: Sea Shepherd et WWF France parmi les 5 associations choisies par les internautes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 19:51 · 3 minutes

    L'édition 2019 du Z Event. L'édition 2019 du Z Event.

    TWITCH - La liste des cinq associations qui bénéficieront des fonds récoltés lors du marathon de streaming du Z Event 2022 a été dévoilée ce mercredi 13 juillet, une semaine après la polémique entourant le choix initial des organisateurs de l’événement. La fondation GoodPlanet avait notamment été accusée de “greenwashing” .

    Ce sont les internautes qui ont choisi les cinq associations qui se partageront les dons récoltés au cours de l’événement caritatif - fait de parties de jeux vidéo, défis, quizz, karaoké ou encore débats, et retransmis en direct sur les chaînes Twitch des streamers- qui se tiendra du 8 au 11 septembre à Montpellier (Hérault). Les résultats ont été annoncés sur Twitter par l’un des co-organisteurs du Z Event, Adrien Nougaret, connu sous le pseudonyme “ZeratoR”.

    Sea Shepherd, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), WWF France, Time for the Planet et The SeaCleaners ont été sélectionnés parmi 22 organisations à l’issue d’un vote. “Merci à tous d’avoir exprimé votre opinion dans cette cause importante pour le ZEVENT”, a déclaré sur Twitter ZeratoR. “Que vous aimiez les 5 associations ou pas, nous allons être très attentifs à l’utilisation des fonds (comme tous les ans), a ajouté le streamer. On ne changera pas le passé/présent d’une asso. Compromis et concessions.”

    Streamers absents et accusations de greenwashing

    La polémique autour du Z Event 2022 est née après la décision des organiseurs de choisir la fondation française GoodPlanet comme bénéficiaires des dons. Plusieurs internautes ont accusé la fondation de faire du greenwashing en raison de ses liens avec Total ou encore BNP Paribas. “J’ai refusé par rapport à l’association qui ne me convenait pas”, avait notamment expliqué sur Twitter la streameuse de jeux vidéo Maghla pour justifier son absence.

    “Les polémiques qui animent Twitter depuis quelques jours desservent la cause pour laquelle chacun de nous, salarié, bénévole, partenaire de terrain, travaillons sans relâche”, avait réagi samedi Albane Godard, directrice de GoodPlanet, dans un message où elle annonce le retrait de la fondation du Z Event.

    En outre, l’absence de plusieurs streamers, dont Squeezie , Kameto ou encore Fred du Joueur du Grenier avait aussi fait réagir les internautes. “Pour les streamers ne pouvant pas venir au ZEVENT, ne leur tombez pas dessus, on a envoyé la plupart des invitations le 4 mai pour être exact, avait expliqué ZeratoR. Quand c’est un problème de planning c’est pas de chance mais on ne peut pas tout décaler et on pensait que prévenir 5 mois à l’avance serait suffisant.”

    Lors de l’édition 2021 du Z Event, plus de 10 millions d’euros avaient pu être récoltés au bout d’un marathon caritatif de 50 heures au profit d’Action contre la faim. Une cinquantaine de streamers avaient participé. Ce record mondial pour un événement de ce type avait été salué par Emmanuel Macron.

    À voir également sur Le HuffPost: “Sur Twitch, cette course cycliste virtuelle (mais physique) cartonne”

    • chevron_right

      L'orque égarée dans la Seine n'est pas morte d'une maladie, Sea Shepard porte plainte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 12:17 · 3 minutes

    L'orque égarée dans la Seine va être euthanasiée pour L'orque égarée dans la Seine va être euthanasiée pour "mettre fin à ses souffrances" (Photo prise de l'orque dans la Seine le 26 mai 2022 par REUTERS/Pascal Rossignol)

    ANIMAUX - L’orque égarée dans la Seine , en mai, n’est pas morte des suites d’une maladie , révèle la nécropsie (une autopsie réalisée sur un animal) dont les résultats ont été publiés ce mercredi 6 juillet par la préfecture de la Seine-Maritime. Victime d’un état de grande faiblesse, l’animal avait été également été la cible d’un tir à une date indéterminée. L’ONG Sea Shepherd spécialiste de la protection des animaux marins a annoncé qu’elle déposait plainte contre X ”pour tentative de destruction d’ espèce protégée ”.

    “Les premiers résultats de la nécropsie et des analyses amènent à privilégier l’hypothèse selon laquelle l’animal est mort d’inanition (état de faiblesse causé par le fait que l’animal ait cessé de s’alimenter)”, conclut la préfecture de la Seine-Maritime dans un communiqué.

    La nécropsie réalisée le 31 mai, peu après la découverte du cadavre du cétacé indique, en effet, que l’orque “présentait une mauvaise condition” mais aussi que “son estomac était vide, à l’exception de quelques griffes et vibrisses de phoque retrouvées, confirmant qu’elle ne s’était pas alimentée récemment”. Début juin, la préfecture affirmait déjà que le mammifère marin “ne s’était pas nourrie depuis plusieurs semaines” avant de s’égarer dans la Seine.

    “Les examens et analyses menés n’ont pas confirmé le diagnostic initialement envisagé de mucormycose [une mycose rare]”, expliquent les autorités ce mercredi. Fin mai, le corps du cétacé avait été retrouvé dans un très mauvais état. “Sa peau était ulcérée. Elle devait souffrir le martyr, avait décrit Gérard Mauger, vice président du Groupe d’Etude des Cétacés du Cotentin (GECC). Des morceaux de peau tombaient, il n’y avait plus rien à faire.”

    L’orque a été la cible d’un tir

    À ce stade, les scientifiques qui ont analysés l’orque n’ont pas pu déterminer à quel moment l’animal a été la cible d’un tir. “Dans les tissus, à la base du crâne de l’animal”, les scientifiques qui ont effectué la nécropsie ont aussi identifié “la présence d’une munition”, peut-on lire dans le communiqué de la préfecture, qui précise que les résultats d’autres analyses sont attendus.

    Après la publication des premiers résultats de la nécropsie, Sea Shepherd a fait savoir sur son compte Twitter qu’elle portait plainte contre X “pour tentative de destruction d’espèce protégée”. “Sedna, l’orque errante dans la Seine est morte de faim, déplore l’ONG. On lui avait par ailleurs tiré une balle dans la tête plusieurs semaines/mois auparavant.”

    L’orque en difficulté avait erré plusieurs jours dans la Seine entre Rouen et Le Havre. Après que les opérations pour la guider vers la mer à l’aide de stimuli sonores ont échoué, les autorités avaient décidé de l’euthanasier . Son décès avait finalement été constaté le 30 mai.

    À voir aussi sur Le HuffPost: La mort des poissons dans le golfe de Gascogne due à un filet brisé

    • chevron_right

      L'orque perdue dans la Seine a été retrouvée morte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 12:19 · 3 minutes

    L'orque bloquée dans la Seine et qui devait être euthanasiée a été retrouvée morte par les militants de l'ONG de protection des animaux marins Sea Shepherd (photo d'illustration prise en Nouvelle-Zélande à l'été 2021). L'orque bloquée dans la Seine et qui devait être euthanasiée a été retrouvée morte par les militants de l'ONG de protection des animaux marins Sea Shepherd (photo d'illustration prise en Nouvelle-Zélande à l'été 2021).

    ANIMAUX - Triste épilogue. L’orque qui se trouvait en difficulté dans la Seine depuis plusieurs jours a été retrouvée morte, a annoncé ce lundi 30 mai l’ONG spécialiste de la protection des animaux marins Sea Shepherd. Elle va désormais être remorquée par les services de l’État pour subir une autopsie, a fait savoir la préfecture de Seine-Maritime dans un communiqué.

    ″À la suite d’une observation réalisée par un marin et relayée par la capitainerie Haropa du port de Rouen, les investigations menées ont permis aux embarcations de Sea Shepherd France de repérer l’animal à la surface, puis de constater son décès”, a précisé la préfecture dans son texte.

    C’est un cargo norvégien, qui remontait la Seine en direction de Rouen, qui a repéré le mammifère marin, qui devait être euthanasié.

    Un animal qui “devait souffrir le martyr”

    Sur Twitter, l’association Sea Shephard a confirmé avoir “retrouvé le cadavre de l’orque (ce lundi) matin à 11h48”. L’ONG ajoute: “Nous sommes actuellement avec elle pour empêcher que son corps ne soit percuté par un navire, ce qui compromettrait l’autopsie. Nous attendons l’équipe mobilisée par l’État pour la récupérer.”

    “L’animal était couché sur le flanc, ce n’était pas très bon signe”, a déclaré à l’AFP Gérard Mauger, vice-président du GECC, une association basée à Cherbourg missionnée pour l’étude et la préservation des mammifères marins en Manche.

    “On parlait plutôt d’un fantôme d’orque tellement sa peau était ulcérée. Elle devait souffrir le martyr. Des morceaux de peau tombaient, il n’y avait plus rien à faire”, a décrit Gérard Mauger, qui a pu observer l’orque samedi soir.

    Une autopsie pour en savoir davantage sur sa maladie

    Le groupe de travail des experts chargé du suivi de l’animal avait décidé dimanche d’euthanasier l’animal après l’échec des opérations pour la guider vers la mer à l’aide de stimuli sonores . “Tout était prêt pour l’euthanasier” lorsqu’elle a été retrouvée morte, selon le fondateur du GECC.

    Son corps va désormais être remorqué vers les berges de la Seine, “où des moyens de levage seront mis en place afin de permettre à des vétérinaires et biologistes experts d’assurer une autopsie et des opérations de prélèvement, visant à recueillir un maximum d’informations et tenter d’établir les causes de l’errance et de la mort de cette orque”, précise la préfecture.

    L’autopsie doit notamment permettre “d’en apprendre davantage sur la pathologie, une mycose très particulière, et sur les causes de la mort”, a encore précisé Gérard Mauger. En revanche, les autorités ont fait savoir que qu’elles ne communiqueraient pas sur la position de l’animal et sur le lieu de l’autopsie, cherchant à éviter des rassemblements qui pourraient perturber le travail des scientifiques.

    À voir également sur le HuffPost : Une orque aperçue dans la Seine entre le Havre et Rouen

    • chevron_right

      Orque en danger dans la Seine: pourquoi les associations ne peuvent pas intervenir?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 27 May, 2022 - 13:05 · 4 minutes

    Une orque est coincée dans la Seine depuis plusieurs jours (photo d'illustration). Une orque est coincée dans la Seine depuis plusieurs jours (photo d'illustration).

    ANIMAUX - Il faut sauver l’orque coincée dans la Seine. Depuis plusieurs jours, un cétacé est en très grande difficulté entre Le Havre et Rouen . Il a été aperçu pour la dernière fois à proximité de la ville de Trait, en Seine-Maritime. Son pronostic vital est engagé mais le jeudi 26 mai, Sea Shepherd a indiqué qu’il était très difficile de lui venir en aide.

    Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, l’ONG a détaillé le dilemme des autorités et associations: soit aider l’orque à rejoindre la mer, ce qui pourrait causer du stress et l’intervention humaine pourrait être fatale; soit la laisser s’approcher seule de la mer, ce qui comporte aussi des risques, car l’orque n’est pas faite pour vivre en eau douce.

    “Tout revient donc à évaluer le rapport bénéfices/risques pour l’animal, dont le seul intérêt doit rentrer en compte”, résume Sea Shepherd. L’ONG se veut pour le moment rassurante puisque “l’orque a été observée en train de chasser, bien qu’amaigrie elle ne se laisse donc pas mourir de faim (...)”.

    L’intervention humaine, “opération de la dernière chance”

    Alexandre Gannier, président du Groupe d’études des cétacés du Cotentin (GECC) interrogé sur Franceinfo ce vendredi 27 mai, confirme que “l’orque n’est pas à l’agonie”. Il “est affaibli, il a probablement perdu quelques kilos mais il semble avoir encore de la tonicité”.

    Ces éléments conduisent Sea Shepherd à rester optimiste. “Il y a une fenêtre de quelques jours pour espérer qu’elle se rapproche de la mer par elle-même, ce qui serait de loin sa plus grande chance de survie et lui épargnerait le stress d’une intervention humaine, qui serait vraiment l’opération de la dernière chance”, analyse-t-elle.

    Et si l’intervention humaine est inévitable? D’après Alexandre Gannier, c’est possible sans nuire à l’orque. Il évoque la possibilité, pour les sauveteurs professionnels, d’utiliser “un canot semi-rigide, avec beaucoup de douceur, beaucoup de patience, gentiment suggérer à l’orque la direction à prendre pour sortir de ces méandres de la Seine”. Sea Shepherd a d’ailleurs proposé ses bateaux à l’État: “Nous sommes prêts à nous relayer jour et nuit s’il le faut pour l’aider à regagner le large.”

    Une consigne: ne pas approcher l’orque

    Le dilemme entre intervention ou non n’explique pas à lui seul pourquoi les associations comme Sea Shepherd sont limitées dans leur action. Dans son communiqué, cette dernière explique qu’elle n’est pas “dans les réunions organisées par le préfet” et manque d’informations sur l’état de santé de l’orque. “Et nous n’avons par ailleurs aucune autorisation pour approcher l’animal et encore moins pour intervenir”, ajoute-t-elle.

    Dernier point à retenir: il en faut en aucun cas s’approcher de l’animal. La préfecture de Seine-Maritime a annoncé mercredi prendre des “mesures d’interdiction afin que le cétacé ne soit pas approché. Elles reposent juridiquement sur un avis à la navigation, à valeur réglementaire”. Des actions de surveillance de l’orque ont aussi été mises en place.

    Sea Shepherd rappelle également que “la priorité est que chacun garde ses distances”. Et d’insister: “La loi interdit de déranger intentionnellement les mammifères marins mais nous en appelons aussi à tout ceux qui ‘lui veulent du bien’. Aimer les animaux sauvages, c’est les aimer de loin. C’est particulièrement le cas pour les animaux blessés, malades ou en détresse pour qui une dose supplémentaire de stress peut être fatale.”

    À voir également aussi sur le Huffpost: Une orque aperçue dans la Seine entre le Havre et Rouen