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      L'orque égarée dans la Seine n'est pas morte d'une maladie, Sea Shepard porte plainte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 12:17 · 3 minutes

    L'orque égarée dans la Seine va être euthanasiée pour L'orque égarée dans la Seine va être euthanasiée pour "mettre fin à ses souffrances" (Photo prise de l'orque dans la Seine le 26 mai 2022 par REUTERS/Pascal Rossignol)

    ANIMAUX - L’orque égarée dans la Seine , en mai, n’est pas morte des suites d’une maladie , révèle la nécropsie (une autopsie réalisée sur un animal) dont les résultats ont été publiés ce mercredi 6 juillet par la préfecture de la Seine-Maritime. Victime d’un état de grande faiblesse, l’animal avait été également été la cible d’un tir à une date indéterminée. L’ONG Sea Shepherd spécialiste de la protection des animaux marins a annoncé qu’elle déposait plainte contre X ”pour tentative de destruction d’ espèce protégée ”.

    “Les premiers résultats de la nécropsie et des analyses amènent à privilégier l’hypothèse selon laquelle l’animal est mort d’inanition (état de faiblesse causé par le fait que l’animal ait cessé de s’alimenter)”, conclut la préfecture de la Seine-Maritime dans un communiqué.

    La nécropsie réalisée le 31 mai, peu après la découverte du cadavre du cétacé indique, en effet, que l’orque “présentait une mauvaise condition” mais aussi que “son estomac était vide, à l’exception de quelques griffes et vibrisses de phoque retrouvées, confirmant qu’elle ne s’était pas alimentée récemment”. Début juin, la préfecture affirmait déjà que le mammifère marin “ne s’était pas nourrie depuis plusieurs semaines” avant de s’égarer dans la Seine.

    “Les examens et analyses menés n’ont pas confirmé le diagnostic initialement envisagé de mucormycose [une mycose rare]”, expliquent les autorités ce mercredi. Fin mai, le corps du cétacé avait été retrouvé dans un très mauvais état. “Sa peau était ulcérée. Elle devait souffrir le martyr, avait décrit Gérard Mauger, vice président du Groupe d’Etude des Cétacés du Cotentin (GECC). Des morceaux de peau tombaient, il n’y avait plus rien à faire.”

    L’orque a été la cible d’un tir

    À ce stade, les scientifiques qui ont analysés l’orque n’ont pas pu déterminer à quel moment l’animal a été la cible d’un tir. “Dans les tissus, à la base du crâne de l’animal”, les scientifiques qui ont effectué la nécropsie ont aussi identifié “la présence d’une munition”, peut-on lire dans le communiqué de la préfecture, qui précise que les résultats d’autres analyses sont attendus.

    Après la publication des premiers résultats de la nécropsie, Sea Shepherd a fait savoir sur son compte Twitter qu’elle portait plainte contre X “pour tentative de destruction d’espèce protégée”. “Sedna, l’orque errante dans la Seine est morte de faim, déplore l’ONG. On lui avait par ailleurs tiré une balle dans la tête plusieurs semaines/mois auparavant.”

    L’orque en difficulté avait erré plusieurs jours dans la Seine entre Rouen et Le Havre. Après que les opérations pour la guider vers la mer à l’aide de stimuli sonores ont échoué, les autorités avaient décidé de l’euthanasier . Son décès avait finalement été constaté le 30 mai.

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      L'orque perdue dans la Seine a été retrouvée morte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 12:19 · 3 minutes

    L'orque bloquée dans la Seine et qui devait être euthanasiée a été retrouvée morte par les militants de l'ONG de protection des animaux marins Sea Shepherd (photo d'illustration prise en Nouvelle-Zélande à l'été 2021). L'orque bloquée dans la Seine et qui devait être euthanasiée a été retrouvée morte par les militants de l'ONG de protection des animaux marins Sea Shepherd (photo d'illustration prise en Nouvelle-Zélande à l'été 2021).

    ANIMAUX - Triste épilogue. L’orque qui se trouvait en difficulté dans la Seine depuis plusieurs jours a été retrouvée morte, a annoncé ce lundi 30 mai l’ONG spécialiste de la protection des animaux marins Sea Shepherd. Elle va désormais être remorquée par les services de l’État pour subir une autopsie, a fait savoir la préfecture de Seine-Maritime dans un communiqué.

    ″À la suite d’une observation réalisée par un marin et relayée par la capitainerie Haropa du port de Rouen, les investigations menées ont permis aux embarcations de Sea Shepherd France de repérer l’animal à la surface, puis de constater son décès”, a précisé la préfecture dans son texte.

    C’est un cargo norvégien, qui remontait la Seine en direction de Rouen, qui a repéré le mammifère marin, qui devait être euthanasié.

    Un animal qui “devait souffrir le martyr”

    Sur Twitter, l’association Sea Shephard a confirmé avoir “retrouvé le cadavre de l’orque (ce lundi) matin à 11h48”. L’ONG ajoute: “Nous sommes actuellement avec elle pour empêcher que son corps ne soit percuté par un navire, ce qui compromettrait l’autopsie. Nous attendons l’équipe mobilisée par l’État pour la récupérer.”

    “L’animal était couché sur le flanc, ce n’était pas très bon signe”, a déclaré à l’AFP Gérard Mauger, vice-président du GECC, une association basée à Cherbourg missionnée pour l’étude et la préservation des mammifères marins en Manche.

    “On parlait plutôt d’un fantôme d’orque tellement sa peau était ulcérée. Elle devait souffrir le martyr. Des morceaux de peau tombaient, il n’y avait plus rien à faire”, a décrit Gérard Mauger, qui a pu observer l’orque samedi soir.

    Une autopsie pour en savoir davantage sur sa maladie

    Le groupe de travail des experts chargé du suivi de l’animal avait décidé dimanche d’euthanasier l’animal après l’échec des opérations pour la guider vers la mer à l’aide de stimuli sonores . “Tout était prêt pour l’euthanasier” lorsqu’elle a été retrouvée morte, selon le fondateur du GECC.

    Son corps va désormais être remorqué vers les berges de la Seine, “où des moyens de levage seront mis en place afin de permettre à des vétérinaires et biologistes experts d’assurer une autopsie et des opérations de prélèvement, visant à recueillir un maximum d’informations et tenter d’établir les causes de l’errance et de la mort de cette orque”, précise la préfecture.

    L’autopsie doit notamment permettre “d’en apprendre davantage sur la pathologie, une mycose très particulière, et sur les causes de la mort”, a encore précisé Gérard Mauger. En revanche, les autorités ont fait savoir que qu’elles ne communiqueraient pas sur la position de l’animal et sur le lieu de l’autopsie, cherchant à éviter des rassemblements qui pourraient perturber le travail des scientifiques.

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