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      Sécurité : vous n’imaginez pas tout ce que TikTok peut faire avec votre smartphone

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Monday, 12 June, 2023 - 10:30

    template-jdg-2023-06-12t110745-455-158x105.jpg Audition TikTok sénat

    TikTok a été entendu en fin de semaine dernière par le Sénat, et les réponses formulées étaient assez lunaires.

    Sécurité : vous n’imaginez pas tout ce que TikTok peut faire avec votre smartphone

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      Covid-19: Le projet de loi sanitaire définitivement voté au Parlement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 19:40 · 5 minutes

    Fin des mesures d'exception, tests aux frontières… La loi sanitaire définitivement votée (Photo d'illustration: des clients attablés dans un café montrent leur QR Code le 24 janvier 2022 à Paris AP Photo/Thibault Camus) Fin des mesures d'exception, tests aux frontières… La loi sanitaire définitivement votée (Photo d'illustration: des clients attablés dans un café montrent leur QR Code le 24 janvier 2022 à Paris AP Photo/Thibault Camus)

    CORONAVIRUS - Après des débuts compliqués à l’Assemblée nationale, le projet de loi, qui met explicitement fin le 1er août au pass sanitaire et autres mesures d’exception contre le Covid-19 , a définitivement été adopté ce mardi 26 juillet, par un ultime vote du Sénat. Le texte prévoit toutefois la possibilité d’un test obligatoire aux frontières .

    “Ce texte est un bouclier nécessaire face à une épidémie de Covid-19 qui n’a pas encore dit son dernier mot”, a souligné le ministre de la Santé François Braun. “Dans une situation politique inédite”, il est “le résultat d’une méthode” qui “répond à deux maîtres mots: le dialogue et le compromis sans compromission”, a-t-il affirmé.

    Abstention des écologistes et des socialistes

    Premier projet de loi validé sous la nouvelle législature, ce texte avait été voté une dernière fois lundi par l’Assemblée nationale, dans sa version issue du Sénat ensuite approuvée en commission mixte députés-sénateurs. Il porte la marque de la nouvelle configuration parlementaire qui oblige le gouvernement à rechercher des accords au-delà de la majorité présidentielle, en particulier avec Les Républicains, premier groupe du Sénat.

    Le Sénat l’a approuvé par 209 voix contre 30. Les groupes LR, centriste et RDPI à majorité En Marche ont voté très majoritairement pour, de même que le groupe RDSE à majorité radicale. Mais 14 sénateurs LR ont voté contre et 12 se sont abstenus, ainsi que quatre élus de la majorité présidentielle. Le groupe CRCE à majorité communiste a voté contre. Écologistes et socialistes se sont abstenus, alors que les députés PS ont voté le texte.

    Le projet de loi prévoit l’abrogation expresse à compter du 1er août des régimes d’exception - état d’urgence et gestion de la crise sanitaire. “En cas de crise sanitaire à l’avenir, si le gouvernement a besoin de pouvoirs exceptionnels, il devra les négocier un par un avec le Parlement”, a déclaré le rapporteur LR Philippe Bas.

    “Un chemin vers la réintégration” des personnels suspendus

    Seule réserve, le gouvernement pourra imposer, dans des cas bien précis, un test de dépistage au Covid négatif à l’embarquement en direction du territoire français et pour les voyages Outre-mer. Ce certificat sanitaire de voyage ne pourrait être activé pour les voyages internationaux qu’en cas d’apparition d’un variant du Covid particulièrement dangereux dans un pays. Ou pour les voyages vers les collectivités ultramarines en cas de risque de saturation des hôpitaux.

    Deux points ont été particulièrement discutés: l’âge d’application, dès 12 ans, et surtout le fait que les sénateurs n’ont retenu comme document valide que le test de dépistage négatif. Exit le certificat de vaccination ou de guérison.

    Le centriste Philippe Bonnecarrère a déploré que le texte ne comporte “plus aucune référence à la vaccination, ce qui est une manière d’adresser une forme de contre-message à nos concitoyens”. “Le débat laisse le champ libre aux antivax”, a renchéri Véronique Guillotin (RDSE).

    “Je réaffirme solennellement que le vaccin est indispensable parce qu’il atténue la gravité de la maladie et évite de l’attraper dans certains cas”, avait cependant déclaré Philippe Bas pour tenter de couper court aux critiques.

    Autre point très polémique, la question de la réintégration des soignants non vaccinés. Le Sénat a “créé un chemin vers la réintégration” des personnels suspendus, selon les termes de son rapporteur. Mais pour la socialiste Marie-Pierre de La Gontrie, le dispositif “a été parfaitement compris par ceux qui sont concernés et par les antivax comme étant la porte ouverte à cette réintégration qui serait totalement choquante”.

    La HAS contre la réintégration des soignants non vaccinés

    À l’opposé, la présidente du groupe CRCE Éliane Assassi a affirmé que “ces personnels devraient être immédiatement réintégrés”. Selon le texte, l’obligation vaccinale des soignants sera suspendue dès que la Haute autorité de santé jugera qu’elle n’est plus justifiée, et les personnels soignants non vaccinés seront alors “immédiatement réintégrés”.

    Ce ne sera en tout cas pas pour demain. La HAS a pris les devants vendredi en se disant “favorable au maintien de l’obligation de vaccination contre (le) Covid-19 des personnels exerçant dans les établissements de santé et médico-sociaux”.

    Le texte permet enfin de prolonger les outils de suivi de l’épidémie SI-DEP et Contact Covid. Philippe Bas a souhaité que le travail sur ce projet de loi puisse “illustrer un processus dans lequel le Sénat joue pleinement son rôle stabilisateur”.

    A contrario, Marie-Pierre de La Gontrie a jugé que “le rôle du Parlement et singulièrement du Sénat s’en est trouvé abaissé”. “Il n’y a pas eu de compromis, il n’y a pas eu de dialogue, ou en tout cas avec certains groupes seulement de cette assemblée”, a-t-elle déploré.

    À voir également sur Le HuffPost : Pourquoi la vaccination des plus de 60 n’a rien de superflu

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      Projet de loi sanitaire: La NUPES divisée sur le contrôle aux frontières

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 19:13 · 5 minutes

    Les bancs de la gauche à l'Assemblée nationale durant une prise de parole du socialiste Olivier Faure (illustration) Les bancs de la gauche à l'Assemblée nationale durant une prise de parole du socialiste Olivier Faure (illustration)

    POLITIQUE - Un “bilan désastreux” de la gestion de la crise sanitaire du Covid-19 pour l’Insoumis Antoine Léaument contre un “texte de compromis” pour le socialiste Philippe Brun: l’accord trouvé entre l’Assemblée nationale et le Sénat sur le projet de loi sanitaire , ce lundi 25 juillet, a montré les divisions de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (NUPES).

    En première lecture, les oppositions de droite et de gauche avaient infligé un revers au gouvernement , qui n’a qu’une majorité relative dans l’hémicycle, en rejetant le possible contrôle aux frontières lors de la première lecture le 12 juillet. Lors du passage du projet de loi, qui entérine la fin des mesures d’exception face au Covid-19, au Sénat, les élus avaient finalement rétabli cette mesure.

    Abstention des écologistes

    En commission mixte paritaire (CMP), ce lundi, un accord a été trouvé sur un nouveau texte entre les deux chambres. Le vote a été acquis par 184 voix contre 149. Les socialistes et LR ont voté pour avec la majorité, les groupes RN, LFI, communiste se prononçant contre. Les écologistes se sont abstenus.

    Le député LFI Antoine Léaument a fustigé le “bilan désastreux” de la gestion de la crise sanitaire, et annoncé un recours devant le Conseil constitutionnel sur les dispositions concernant les Outre-mer. De son côté, le socialiste Philippe Brun a, en revanche, soutenu un “texte de compromis” issu d’une “nouvelle méthode de travail” pour trouver des majorités.

    Saluant le fait que cette nouvelle version du projet de loi sanitaire entérine “la sortie de l’état d’urgence sanitaire”, la députée écologiste a estimé “qu’en n’incluant pas la prolongation de la gratuité des tests et des masques, par exemple, [elle] ne permet toujours pas une égalité de toutes et tous face à l’épidémie”.

    Cette version désormais validée par l’Assemblée nationale doit être définitivement approuvée mardi par les sénateurs. La CMP a globalement conservé la version du texte retenue en première lecture par le Sénat, dominé par la droite.

    François Braun salue un “texte équilibré”

    Elle prévoit l’abrogation expresse, et non plus implicite, des régimes permettant l’instauration de restrictions aux libertés, tels que confinement, couvre-feu ou pass sanitaire.

    Sur Twitter, le ministre de la Santé François Braun s’est félicité “de l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre la Covid-19”. Il a salué un “texte équilibré [...] fruit de compromis trouvés avec les parlementaires, autour d’un but commun: protéger la santé des Français”.

    La rapporteure Caroline Abadie (Renaissance, ex-LREM) a salué un dispositif final ”équilibré et pertinent”. Chez LR, Philippe Gosselin s’est, quant à lui, félicité d’un “travail intéressant avec le gouvernement et la majorité”. Thomas Ménagé, pour le RN, a à l’inverse accusé l’exécutif d’avoir “magouillé” avec le Sénat, et réclamé une nouvelle fois une réintégration immédiate des soignants non-vaccinés.

    Abrogation des régimes permettant l’instauration de restrictions aux libertés

    Le projet de loi, dans sa version actuelle, prévoit l’abrogation expresse, et non plus implicite, des régimes permettant l’instauration de restrictions aux libertés, tels que confinement, couvre-feu ou pass sanitaire.

    Le nouveau dispositif de contrôle sanitaire aux frontières prévoit qu’en cas d’apparition d’un nouveau variant du Covid particulièrement dangereux, le gouvernement pourra imposer la présentation d’un test négatif à l’embarquement, et non un pass sanitaire. Un dispositif identique pourra s’appliquer pour les voyages en provenance ou à destination des collectivités ultramarines, “en cas de risque de saturation” de leur système de santé.

    Le gouvernement pourra mettre en place ce contrôle sanitaire par décret pour deux mois. Au-delà, un vote du Parlement sera nécessaire. Le texte crée par ailleurs “un chemin” pour une réintégration des soignants suspendus, une fois que l’obligation vaccinale ne sera plus justifiée médicalement. Le texte permet enfin de prolonger les outils de suivi de l’épidémie SI-DEP (jusqu’au 30 juin 2023) et Contact Covid (jusqu’au 31 janvier 2023).

    À voir également sur Le HuffPost : Covid-19: La réintégration des soignants non vaccinés fait polémique à l’Assemblée

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      Covid: Sur le projet de loi sanitaire, le Sénat valide un possible contrôle des voyageurs

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 07:32 · 4 minutes

    Au Sénat, à Paris, le 21 mars 2019 (image d'illustration) Au Sénat, à Paris, le 21 mars 2019 (image d'illustration)

    CORONAVIRUS - La possibilité de recours à un contrôle sanitaire des voyageurs en cas d’émergence d’un variant dangereux du Covid-19 a fait son retour au Sénat , dominé par la droite. Les élus de la chambre haute du Parlement ont validé en première lecture, dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 juillet, l’article que l’Assemblée nationale avait supprimé .

    Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a estimé, ce jeudi sur Franceinfo, que la décision du Sénat marquait un “retour à un peu de sérieux”. “Les sénateurs ne pouvaient pas décemment reprendre la version de l’Assemblée nationale [où l’article] avait été supprimé notamment par les députés LR [...], ils ont fait un travail de re-rédaction qui permet d’aller vers les dispositions essentielles”, s’est réjoui l’ex-ministre de la Santé. “L’essentiel est sauf”, a-t-il ajouté.

    Le texte, qui entérine l’expiration au 1er août des régimes d’exception mis en place pour lutter contre l’épidémie de Covid , a été voté par 189 voix contre 33. Les groupes PS, écologiste, RDSE à majorité radicale et Indépendants se sont abstenus. Le groupe CRCE à majorité communiste a voté contre. 14 sénateurs LR (sur 145) ont également voté contre, et 13 se sont abstenus.

    François Braun “prêt” à un “compromis sans compromission”

    Députés et sénateurs tenteront dès ce jeudi de s’accorder sur une version commune en commission mixte paritaire (CMP). En cas d’accord, il devra encore être voté une dernière fois par les deux chambres. “Nous irons demain à la CMP avec une position de rassemblement”, a indiqué le sénateur du groupe RDPI à majorité En Marche Alain Richard. En cas d’échec, la navette se poursuivra.

    À l’Assemblée nationale, le projet de loi “de veille et de sécurité sanitaire” avait été amputé de son article-clé, par une conjonction de votes du RN, de LR et d’une majorité de l’alliance de gauche Nupes. Un premier revers législatif pour la majorité présidentielle, qui a placé le Sénat en position de force.

    Devant les sénateurs, le ministre de la Santé François Braun s’est déclaré “prêt” à construire un “compromis sans compromission”.  Relevant “une nouvelle donne politique et parlementaire”, le président du groupe LR  Bruno Retailleau s’est félicité de l’“affirmation d’un bicamérisme qui sera désormais plus équilibré”.

    Le Sénat a approuvé le dispositif resserré proposé par le rapporteur LR Philippe Bas, amendé en séance et qui se décline en deux dispositifs distincts. Le premier concerne les voyageurs en provenance de pays étrangers. En cas d’apparition d’un nouveau variant du Covid particulièrement dangereux, le gouvernement pourrait imposer la présentation d’un test négatif à l’embarquement. Cela pour un mois, un vote du Parlement étant nécessaire au-delà.

    Débat sur la réintégration des soignants non vaccinés

    Un second dispositif similaire pourrait s’appliquer pour les voyages vers les collectivités ultramarines “en cas de risque de saturation” de leur système de santé. À l’initiative de Philippe Bonnecarrère (centriste) et Thani Mohamed Soilihi (RDPI), a été introduite la possibilité d’un contrôle pour les personnes en provenance des collectivités ultramarines.

    Autre sujet qui a fait débat, la question de la réintégration des soignants non vaccinés, alors que les différentes autorités scientifiques oscillent entre réserves et “ferme opposition” face à une telle éventualité.

    “Nous créons un chemin vers la réintégration”, a expliqué Philippe Bas, pour qui “la décision doit être médicale, elle le sera”. Selon la proposition du rapporteur, l’obligation vaccinale des soignants sera suspendue dès que la Haute Autorité de santé jugera qu’elle n’est plus justifiée, et les personnels soignants non vaccinés seront alors “immédiatement réintégrés”.

    Le ministre, qui a fait état de 2605 suspensions dans le secteur sanitaire, a jugé le dispositif  ”équilibré”. Pour Bernard Jomier (PS), “ce n’est qu’un message politique qui est envoyé et qui prend place dans le cadre des nouveaux équilibres de nos assemblées”. Parmi les sénateurs LR, Alain Milon s’est opposé à cette disposition, craignant qu’elle ne crée “un précédent” pour d’autres obligations vaccinales.

    Les sénateurs ont par ailleurs prévu explicitement dans le texte l’abrogation des régimes permettant l’instauration de restrictions aux libertés, tels que confinement, couvre-feu ou pass sanitaire.

    À voir également sur Le HuffPost : Covid-19: La réintégration des soignants non vaccinés fait polémique à l’Assemblée

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      Sur le pass sanitaire, le Sénat fait un (petit) pas vers le gouvernement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 13:31 · 3 minutes

    Avant le pouvoir d'achat, le projet de loi sanitaire fait grincer des dents à l'Assemblée nationale Avant le pouvoir d'achat, le projet de loi sanitaire fait grincer des dents à l'Assemblée nationale

    POLITIQUE - Les sénateurs ont adopté ce mardi 19 juillet en commission le projet de loi sanitaire , après avoir explicitement prévu l’abrogation des restrictions aux libertés face à l’épidémie de Covid-19 (le confinement, le couvre-feu,...) et rétabli une possibilité limitée de recours à un “certificat sanitaire” aux frontières et outremer.

    Le texte ainsi réécrit à l’initiative du rapporteur LR, Philippe Bas, sera examiné mercredi 20 juillet en première lecture dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg, dominé par l’opposition de droite.

    À l’Assemblée nationale, la semaine dernière, le projet de loi avait été amputé de son article-clé par une conjonction de votes du RN, de LR et d’une majorité de l’alliance de gauche Nupes.

    Le pass sanitaire rétabli, mais limité

    La commission des Lois du Sénat a voté mardi les six amendements proposés par Philippe Bas. Le texte serait ainsi renommé “projet de loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie liée à la Covid-19”. Il abrogerait formellement, et non plus seulement implicitement, les régimes dérogatoires, impliquant “la fin définitive” des mesures limitant les libertés de déplacement, a précisé Philippe Bas à l’AFP.

    Les sénateurs ont rétabli en commission, dans une rédaction beaucoup plus limitative, l’article 2 qui prévoyait la possibilité, si nécessaire, de rétablir un pass sanitaire pour les voyages “extra-hexagonaux”. Le nouvel article propose deux dispositifs distincts, le rapporteur préférant parler de “certificat sanitaire de voyage” pour bien signifier la disparition du pass sanitaire, tel qu’il a été en vigueur dans les restaurants ou autres lieux publics.

    Le premier concerne les voyageurs en provenance de pays étrangers. En cas d’apparition d’un nouveau variant du Covid particulièrement dangereux, le gouvernement pourrait imposer la présentation d’un test de dépistage négatif à l’embarquement.

    Un second dispositif similaire pourrait s’appliquer pour les voyages vers les collectivités ultramarines “en cas de risque de saturation” de leur système de santé. La Corse n’est plus mentionnée.

    Selon une source dans la majorité, il n’est pas possible de “rester sur quelque chose de bancal” sans l’article sur la protection sanitaire aux frontières. “Il faut trouver une sortie élégante pour les politiques”, mais “sans compromissions”, ajoute-t-on.

    La réintégration des soignants au menu

    Un autre amendement concerne la question sensible d’une éventuelle réintégration des soignants non vaccinés. Il prévoit que l’obligation vaccinale des personnels soignants soit suspendue dès qu’elle ne sera plus justifiée au vu de l’évolution de l’épidémie ou des “connaissances médicales et scientifiques”. En conséquence, les personnels soumis à cette obligation vaccinale et suspendus car non vaccinés seraient alors “immédiatement réintégrés”.

    Avant le Sénat, les débats à l’Assemblée s’étaient tendus sur cette question . Une partie de l’opposition la réclame, contre l’avis du gouvernement. Le ministre de la Santé François Braun s’est cependant engagé à saisir la Haute autorité de santé (HAS) et du Conseil national d’éthique (CCNE) sur ce “sujet épineux”. Assurant vouloir “suivre l’avis des scientifiques”, le ministre entend ensuite réunir “très rapidement” les syndicats de soignants “pour leur présenter ces avis et discuter des suites à donner”, afin “que chacun prenne ses responsabilités, non pas sur des idées mais des arguments scientifiques précis”.

    Selon le gouvernement, “environ 12.000” personnes sont concernées par cette sanction, dont 600 infirmières, 75 médecins et pharmaciens et une centaine d’infirmières en Ehpad.

    Une fois le projet de loi adopté en première lecture par le Sénat en séance, députés et sénateurs tenteront jeudi de s’accorder sur une version commune du texte. En cas d’accord, il devra encore être voté une dernière fois par les deux chambres. En cas d’échec, une nouvelle lecture sera organisée, l’Assemblée nationale ayant le dernier mot.

    À voir également sur Le HuffPost: Covid-19: La réintégration des soignants non vaccinés fait polémique à l’Assemblée

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      Bruno Retailleau appelle le gouvernement à "quitter sa posture hautaine vis-à-vis du Sénat"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 05:00 · 2 minutes

    Bruno Retailleau, ici prononçant un discours au Sénat, le 23 février 2022. Bruno Retailleau, ici prononçant un discours au Sénat, le 23 février 2022.

    POLITIQUE - Le président des sénateurs LR Bruno Retailleau a appelé le gouvernement à “quitter sa posture hautaine vis-à-vis du Sénat”, assurant que son groupe était prêt à “réécrire” l’article du projet de loi sanitaire évincé à l’Assemblée cette semaine, dans une interview au JDD .

    Alors que le projet de loi sanitaire arrive mardi au Palais du Luxembourg, “il est hors de question de rétablir l’article supprimé tel que le gouvernement l’avait rédigé”, a affirmé Bruno Retailleau au Journal du Dimanche , arguant que cela reviendrait à “aboutir à un même échec en seconde lecture à l’Assemblée”.

    “Nous allons donc le réécrire”, a-t-il poursuivi, en plaidant pour ne garder que “le strict nécessaire pour protéger la population”.

    Le texte avait été amputé mardi soir à l’Assemblée d’un article clé sur un possible retour du pass sanitaire aux frontières, auquel se sont opposés le RN, LFI et LR.

    “Le contrôle aux frontières d’un certificat sanitaire doit être possible en cas de mutation grave du virus, et nous veillerons à un contrôle étroit du gouvernement par le Parlement”, a précisé l’élu de Vendée.

    Il soutient Laurent Wauquiez pour prendre la tête de LR

    Bruno Retailleau a aussi ouvert la porte à une future réintégration des soignants non-vaccinés, qui constitue un point de crispation entre l’exécutif et une partie des oppositions. La “possibilité” doit être inscrite “dans la loi”, charge incombant au gouvernement de prouver que “nous sommes toujours en phase épidémique” et que le retour des ces soignants n’est donc pas souhaitable.

    Plus généralement, Bruno Retailleau a exhorté l’exécutif à “quitter sa posture hautaine vis-à-vis du Sénat”, observant que faute de majorité absolue pour le chef de l’État à l’Assemblée, “le Sénat va peser dans la fabrique de la loi”.

    Élisabeth Borne ne peut pas à la fois proclamer son amour de notre chambre dans sa déclaration de politique générale et ne pas écouter les présidents de groupes”, a-t-il aussi fait valoir, précisant qu’il serait reçu à Matignon “cette semaine”.

    Face aux projets du gouvernement, “on ne dit ni ‘oui’ par discipline macronienne, ni ‘non’ par réaction pavlovienne”, a-t-il renchéri, en se projetant sur le projet de loi pouvoir d’achat qui arrive lundi à l’Assemblée.

    Dans ce cadre, Bruno Retailleau a souhaité des “mesures d’encouragement du travail” et “la fin du ‘quoi qu’il en coûte’” avec une “réduction des dépenses”.

    Enfin, Bruno Retailleau a dit soutenir Laurent Wauquiez pour prendre la tête de LR. “Il est très attendu. S’il faisait un pas de côté, la déception serait très grande”, a-t-il souligné.

    À voir également sur Le HuffPost : Caroline Cayeux, de sénatrice anti-mariage pour tous à ministre sur la sellette

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      L'échange très tendu entre ces deux sénateurs sur les "Uber files"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 09:15 · 2 minutes

    "Je comprends que tu sois aigri", l'échange très tendu entre deux sénateurs sur les Uberfiles (ici une photo de Patrick Kanner)

    POLITIQUE - Les deux ont beau se tutoyer, ils ne se ménagent pas. François Patriat, le chef de file des sénateurs marcheurs s’en est pris vertement a son collègue socialiste Patrick Kanner, mercredi 13 juillet, l’accusant d’être jaloux du destin d’Emmanuel Macron. Le parlementaire socialiste venait de fustiger le rôle du chef de l’État dans l’affaire dite des Uber Files .

    “Dans l’enquête, rien aujourd’hui ne montre qu’il y a eu compromission ou intérêt personnel pour le président”, a ainsi pesté l’élu de Côte-d’Or avant de diriger ses coups contre son interlocuteur, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

    “Quand j’entends parler de loyauté, de probité... Patrick, excuse-moi de te le dire comme tel, mais j’entends bien ta rancœur. Tu as été ministre avec Emmanuel Macron , lui est devenu président au premier coup à 39 ans, toi tu es redevenu sénateur, alors je comprends que l’on soit un peu aigri... Tu l’es aujourd’hui”, a-t-il ainsi lâché, provoquant un certain froid sur le plateau de Public Sénat, habitué aux échanges courtois.

    Une saillie un brin perfide, “lamentable”, selon les mots du principal visé. “Et bien supprimons le Parlement alors, vive Vulcain, vive Jupiter”, a ainsi répondu Patrick Kanner à François Patriat quand celui-ci s’indignait de voir les oppositions agiter le spectre d’une commission d’enquête sur le sujet.

    La Macronie minimise, Macron “assume”

    Dans le cadre des “Uber Files”, des investigations reposant sur des milliers de documents internes à Uber, Le Monde a conclu à l’existence d’un “deal” secret entre Uber et Emmanuel Macron quand il était à Bercy. Le quotidien montre aussi que l’ancien lobbyiste en Europe de l’entreprise, à l’époque “conseiller senior du conseil d’administration”, avait contribué en 2016 à lever des fonds pour la campagne du futur président.

    Un problème pour les oppositions dont certaines accusent le chef de l’État d’avoir défendu les intérêts d’Uber à l’époque où l’entreprise développait son implantation en France, alors que lui-même était ministre de l’Économie de François Hollande (2014-2016). La NUPES, l’alliance des partis de gauche à l’Assemblée nationale, veut mener l’enquête.

    Pas de quoi inquiéter ni Emmanuel Macron ni son entourage. Le chef de l’État, lui, s’est dit “hyper-fier”, mardi, pour sa seule réaction à ce dossier, et “assume à fond” avoir entretenu des liens privilégiés avec la firme américaine au nom de l’emploi: “Je le referai demain et après-demain.”

    À voir également sur Le HuffPost: La grande interview de la nouvelle ministre de l’Égalité femmes-hommes

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      Finale de la Ligue des Champions au Stade de France: le rapport du Sénat publié

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 10:42 · 1 minute

    Liverpool fans show tickets and wait in front of the Stade de France prior the Champions League final soccer match between Liverpool and Real Madrid, in Saint Denis near Paris, Saturday, May 28, 2022. Police have deployed tear gas on supporters waiting in long lines to get into the Stade de France for the Champions League final between Liverpool and Real Madrid that was delayed by 37 minutes while security struggled to cope with the vast crowd and fans climbing over fences. (AP Photo/Christophe Ena) Liverpool fans show tickets and wait in front of the Stade de France prior the Champions League final soccer match between Liverpool and Real Madrid, in Saint Denis near Paris, Saturday, May 28, 2022. Police have deployed tear gas on supporters waiting in long lines to get into the Stade de France for the Champions League final between Liverpool and Real Madrid that was delayed by 37 minutes while security struggled to cope with the vast crowd and fans climbing over fences. (AP Photo/Christophe Ena)

    FOOTBALL - C’était il y a moins de deux mois. Le Stade de France accueillait la finale de la Ligue des Champions. Mais de ce samedi 28 mai, on se souvient moins de la victoire du Real Madrid sur Liverpool que du fiasco sur les conditions de l’organisation dans l’enceinte francilienne. Les incidents survenus ce soir-là qui avaient notamment conduit au report du coup d’envoi étaient la conséquence d’un “enchaînement de dysfonctionnements”.

    Telle est la conclusion du rapport intitulé “un fiasco inévitable” et présenté ce mercredi 13 juillet au Sénat par le président de la commission Culture. Laurent Lafon évoque des “défaillances” aussi bien “dans l’exécution” que dans la “préparation” de l’évènement.

    Lors d’un point-presse de présentation de ce rapport, le sénateur centriste a estimé que ce jour-là, “chacun était dans son couloir, sans véritable coordination”.

    Plus d’informations à suivre...

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      Ligue des champions: le préfet Lallement reconnaît un "échec" qu'il assume (en partie)

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 10:02 · 8 minutes

    Au cours de son audition au Sénat, le préfet de police Didier Lallement a reconnu un Au cours de son audition au Sénat, le préfet de police Didier Lallement a reconnu un "échec" dans l'organisation de la finale de la Ligue des champions. Mais il a toutefois assumé les décisions prises, en particulier celle d'avoir eu recours à des gaz lacrymogènes.

    LIGUE DES CHAMPIONS - C’était l’heure des explications. Ce jeudi 9 juin, près de deux semaines après la finale de Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, le préfet de police Didier Lallement était auditionné au Sénat pour donner des éléments de compréhension sur la manière dont a été gérée la soirée par les forces de l’ordre.

    Un exercice auquel le haut fonctionnaire s’est livré en faisant acte de contrition, du moins en façade. Ainsi, Didier Lallement a commencé son intervention face aux commissions de la Culture et des Lois en le reconnaissant d’emblée: “Je suis le seul décisionnaire et le seul responsable en matière de sécurité publique à Paris et en petite couronne. Et ce qu’il s’est passé ce soir-là est à l’évidence un échec.” Avant d’ajouter déplorer que la situation ait ”ébranlé l’image de la France” à l’international.

    Voilà pour le propos liminaire, et pour le ton de l’intervention du préfet de police qui a répété à plusieurs reprises “assumer” ce qu’il s’est passé le soir du 28 mai aux abords du stade de France.

    Le gaz lacrymogène comme seul recours

    C’est notamment le cas sur le sujet brûlant des gaz lacrymogènes employés contre les supporters, parmi lesquels des familles, massés à l’entrée de l’enceinte dans l’attente de pouvoir enfin y pénétrer. “J’assume complètement avoir fait usage de gaz lacrymogène , qui est, je le répète, le seul moyen au plan policier de faire reculer une foule, sauf à la charger”, a-t-il notamment déclaré. “Et je pense que ça aurait été une erreur grave de charger une foule.”

    En effet, Didier Lallement assure que du fait d’une présence massive de supporters de Liverpool munis de faux billets, c’est une foule bien trop nombreuse qui s’est pressée avant la finale dans le dispositif policier et de vérification des billets. “Les personnes rejetées essayaient soit de passer à tout prix, soit de reculer et elles n’y arrivaient pas”, décrit-il. Ce qui lui a “fait craindre un drame par écrasement” au sein de cette foule massive, le poussant à lever certains dispositifs de préfiltrage, situés plus loin du stade, pour se concentrer sur l’enceinte en soi et éviter des intrusions massives.

    Avec pour conséquence directe la formation d’une masse de gens trop nombreuse aux abords du stade, et donc l’emploi de gaz lacrymogène pour la faire reculer. “Je ne nie pas qu’il y ait eu des gestes inappropriés”, a-t-il toutefois nuancé, reconnaissant que certains fonctionnaires avaient pu faire un usage inapproprié de gaz lacrymogène “après avoir repoussé des gens qui s’étaient introduits” dans l’enceinte du stade.

    Le chiffre des 30 à 40.000 faux billets n’est pas un sujet, pour Didier Lallement

    Autant d’éléments qui ont fait dire au préfet de police, comme à Gérald Darmanin lorsqu’il avait lui aussi été entendu par le Sénat, que “le comportement des policiers et gendarmes a évité un drame”. “Nous avons fait en sorte que personne ne soit blessé gravement ou mort, et que le match puisse se tenir”, s’est-il ainsi félicité, assurant qu’en cas d’annulation de la rencontre de football, le gestion d’un public de 70.000 personnes agacées aurait été encore plus délicate en matière de sécurité publique.

    Un argumentaire que l’on a retrouvé au moment d’évoquer le nombre remarquable de supporters de Liverpool qui se seraient présentés au stade de France, contribuant à rendre inopérant le dispositif de sécurisation des lieux. En effet, s’il a là encore déclaré qu’il “assumait” avoir donné le chiffre de 30 à 40.000 personnes, martelé depuis par les responsables politiques du pays , Didier Lallement a rapidement cherché à créer un contre-feu. “On peut discuter de ce chiffre, il n’est pas essentiel”, a-t-il ainsi clamé, assurant que l’afflux de quelques milliers de personnes sur une file d’attente n’attendant aucunement une telle foule aurait déjà été un risque.

    S’il a assuré être “le seul responsable de ce chiffre ”, qu’il a d’ailleurs précisé en évoquant “34.000 personnes munies de faux billets”, le préfet de police a d’ailleurs tenté de l’expliquer. Étant également responsable de la police des transports à Paris et en petite couronne, “j’avais à la fois des chiffres remontant des opérateurs et des constats de la part des effectifs de terrain, qui évaluaient par rapport à ce qu’ils connaissent”, a-t-il déclaré.

    Avant d’en revenir à son argument principal: le chiffre n’était de toute façon pas important. “C’est un chiffre qui n’avait pas de valeur scientifique, mais qui permettait de dresser un constat: il y avait beaucoup plus de personnes que de contenance dans le stade.” Et de poursuivre: “Peut-être me suis-je trompé. Mais jamais je n’ai prétendu que ce chiffre était à quelques milliers parfaitement juste. Il n’a jamais été dit que la présence de ces 30 à 40.000 personnes étaient aux abords immédiats du stade, devant les portes du stade. Mais nous non plus. On les subodorait sur les abords du stade.”

    Des faux billets, mais pas d’interpellations?

    Tout cela avant de tenter d’éteindre une dernière fois le débat, qui a pourtant tant fait parler et alimenté les accusations de “mensonge” des autorités françaises venues notamment d’Angleterre: “Bien évidemment, y’avait pas 30 à 40.000 personnes devant les portillons du stade. C’est évident, je ne sais pas d’où vient ce débat.”

    D’ailleurs, au passage, sur le sujet des faux billets, Didier Lallement en a profité pour démonter un autre chiffre beaucoup revenu ces derniers jours pour justifier l’argument des propriétaires de faux billet comme responsables des dysfonctionnements: celui des “ 70% de faux billets ” aux points de précontrôle avant l’accès au stade. “Personne n’a dit qu’il y avait 70% de faux billets, il y avait un problème de contrôle sur les précontrôles”, a assuré Didier Lallement ce jeudi, précisant que les organisateurs de la rencontre avaient des difficultés avec les “stylos chimiques” servant à vérifier la validité des billets, qui produisaient selon lui “jusqu’à 70% d’erreurs”.

    D’ailleurs, autre point sur lequel le préfet de police a “assumé” les décisions prises samedi 28 mai: le bilan relativement maigre en ce qui concerne les interpellations de possesseurs de “faux billets”, en nombre pourtant massif à en croire la communication de l’exécutif, Gérald Darmanin ayant dénoncé une “fraude massive, industrielle de faux billets”. Ce à quoi Didier Lallement a répondu ce jeudi: “J’assume de ne pas avoir interpellé des supporters qui avaient des faux billets. Au moment où se passaient les choses, nous ne pouvions pas savoir s’il s’agissait d’une infraction ou d’un délit.” En clair, les forces de l’ordre auraient manqué d’éléments légaux et judiciaires pour pouvoir procéder à des interpellations.

    Malgré tout cela, Didier Lallement a toutefois refusé de se prononcer sur les conséquences que le fiasco du stade de France pourrait avoir sur son avenir. “Je ne suis pas sûr que ma situation personnelle soit le sujet, mais je vous y répondrai en privé si vous le souhaitez”, a-t-il répondu à la sénatrice socialiste Marie-Pierre de la Gontrie. Et de s’agacer même, une fois relancé sur le sujet “Quelle importance? Je suis un haut fonctionnaire, je suis révocable tous les mercredis... Quel est votre problème?” Ambiance.

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