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      Jamel Debbouze: "Je suis convaincu que la France n'est pas raciste"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 04:00 · 2 minutes

    Jamel Debbouze, ici au festival des Vieilles Charrues, le 18 juillet 2019. Jamel Debbouze, ici au festival des Vieilles Charrues, le 18 juillet 2019.

    PEOPLE - Invité de l’émission Sept à huit sur TF1 dimanche 3 juillet, Jamel Debbouze s’est confié dans une interview, notamment sur le prénom de ses enfants.

    “Le choix des prénoms de vos enfants (Léon et Lila), certains l’ont vu comme une preuve d’assimilation, d’autres comme une trahison, vous le comprenez ça?”, lui demande notamment la journaliste face à lui.

    “Je comprends que l’opinion publique a son avis, et qu’elle dit ce qu’elle veut, quand elle veut, au moment où elle doit le dire. Après, quand d’autres en font commerce pour nous diviser ou pour nous monter les uns contre les autres, c’est ridicule...”, répond l’humoriste de 47 ans ( à écouter en vidéo dans le tweet plus bas ). “Je ne rentre pas là-dedans du tout. Ce que j’ai fait à travers ça, c’est juste aimer ma femme ( Mélissa Theuriau, NDLR ) et créer une famille. Je suis né en France, je suis Français, et c’est la résultante de tout ça quoi.”

    Jamel Debbouze est ensuite relancé sur le sujet des prénoms en général en France. Là-dessus, “vous avez l’impression qu’on avance ou qu’on recule?”, lui demande la journaliste. “J’ai l’impression qu’on progresse d’une manière générale. C’est très lent, c’est très subtil, mais on progresse”, estime-t-il. “Après, j’ai le sentiment qu’on fait le commerce de tout ce qui n’avance pas et de tout ce qui ne progresse pas, et nous opposer fait vendre.”

    Les dernières présidentielles , on avait l’impression qu’un Français sur deux était raciste , parce qu’ils ont voté Le Pen; mais moi je suis convaincu que la France n’est pas raciste”, déclare encore l’humoriste qui présentera la prochaine édition du “Marrakech du rire”, diffusée le 19 juillet sur M6. “Je suis sûr que c’était un vote de misère. C’était plus une plainte contre Macron , et dire combien c’est anormal cette mauvaise répartition des richesses”, développe-t-il. “Donc je ne veux pas croire que la France soit raciste. Ça m’est impossible de penser ça, puisque j’ai fait 25 fois le tour de la France et j’ai joué partout.”

    “Alors évidemment, je suis l’arbre qui cache la forêt, je suis considéré différemment et je viens faire rire, certes”, nuance Jamel Debbouze. “Mais nos grands-parents et nos parents ont passé notre temps à essayer de rassurer cette France, qui est une vieille dame, qui a juste peur, un peu. Il faut juste la rassurer”.

    À voir également sur Le HuffPost : La mère de Bilal Hassani raconte comment elle a aidé son fils à surmonter le harcèlement

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      Yannick Noah raconte sa vie de chef de village au Cameroun

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 8 May, 2022 - 13:57 · 2 minutes

    Yannick Noah, le 1er décembre 2021 à Paris. Yannick Noah, le 1er décembre 2021 à Paris.

    PEOPLE - Devenu chef de son village à Yaoundé, ville dans laquelle il a passé une partie de son enfance, l’ancien tennisman Yannick Noah , 61 ans, raconte dans l’émission de TF1 Sept à Huit sa nouvelle au Cameroun , ce dimanche 8 mai.

    Depuis plusieurs mois, Yannick Noah, qui est né en France, est le nouveau chef du village d’Etoudi, devenu un quartier de la capitale camerounaise. Sa nouvelle fonction, il la résume ainsi: “aider comme je peux” la “dizaine de milliers de personnes” qui vivent dans le village. “Alors, je reçois un petit peu les problèmes, explique-t-il à la journaliste Audrey Crespo-Mara. Il y a des doléances.” “Il n’y a pas la carte vitale là-bas, ajoute-t-il. [...] Quand on n’a pas l’argent, on vous laisse crever.”

    Une nouvelle vie “qui [lui] paraît un peu étrange” car il se sent “très Français”. Pour endosser ce nouveau costume, après la mort de son père, il a toutefois pu compter sur “les conseils des anciens”. Mais pour le seul Français à s’être imposé à Roland Garros , en 1991, le tennis n’est jamais loin. Au Cameroun, il entraîne des enfants à ce sport et à déjà repéré un talent.

    Le rêve de son père

    “J’ai notamment une petite jeune qui joue vraiment, vraiment, bien, qui a des qualités extraordinaires”, rapporte Yannick Noah, dont le “rêve fou” avec les parents de la fillette est de la voir jouer sur “le central” des Internationaux de France.

    Au cours de l’entretien, il revient également sur sa relation avec son père, notamment le jour de sa victoire à Roland Garros. “Papa a eu cette idée de mettre encore plus d’émotion en sautant sur le terrain, se souvient-il. [...] Je souhaite à tout le monde d’avoir la chance de pleurer de joie dans les bras de son père.”

    En janvier, lors d’une rencontre avec le média Brut , il avait dit que son retour au Cameroun c’était notamment pour réaliser le rêve de son père, décédé en 2017. “Son rêve fou, c’était que je vienne [...], je pense que je n’aurais pas pu venir il y a trois ans, c’était pas le moment, avait-il confié. Et là, tout d’un coup, c’était le moment.”

    À voir également sur Le HuffPost: Yannick Noah gêné du “silence” des sportifs blancs sur le racisme

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      "Sept à Huit": Carole Bouquet explique pourquoi elle n'aura jamais recours à la chirurgie esthétique

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 1 May, 2022 - 21:17 · 1 minute

    PEOPLE - Interviewée dans l’émission Sept à Huit sur TF1 ce dimanche 1er mai, Carole Bouquet , aujourd’hui âgée de 64 ans, a été questionnée sur le vieillissement des actrices.

    “Je pense que pour les femmes, ce n’est pas facile (de vieillir), et que pour une actrice, oui, parce qu’on n’arrête pas de vous regarder”, répond celle qui joue dans un épisode de la saison 2 d’ En thérapie .

    Mais elle reste catégorique: pour elle, le recours à la chirurgie esthétique , c’est non ( à écouter dans la vidéo plus bas ).

    “Quand je verrais quelqu’un où je ne vois pas qu’il ait fait quelque chose... Le problème, c’est que je vois toujours et je le remarque”, confie Carole Bouquet, qui prend pour exemple Madonna : “Pardon, mais j’ai vu des images -et elle a du talent- de Madonna, ça m’affole! Ça me fait peur! Je me dis: ’mais comment elle se regarde dans le miroir le matin?’, et c’est pas elle! C’est vraiment quelqu’un d’autre. Or, quand on est seul avec son miroir...”

    “Donc moi, je ne peux pas, je ne pourrais pas. Et tant pis! Et je ne suis pas ravie d’avoir le visage qui commence à se marquer”, continue l’actrice.

    “Non mais que faire? Le mieux, c’est de ne pas se regarder trop, tant qu’à faire, le moins possible devant son miroir”, ajoute-t-elle dans un sourire.

    À voir également sur Le HuffPost : Muriel Robin en larmes pour un hommage à “l’immense Michel Bouquet”