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      Amazon Prime Video va augmenter ses prix en septembre en France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 07:56 · 2 minutes

    Les abonnements Prime Vidéo vont passer de 5,99 à 6,99 euros par mois en France d'ici la rentrée. Les abonnements Prime Vidéo vont passer de 5,99 à 6,99 euros par mois en France d'ici la rentrée.

    PLATEFORMES - Un euro de plus par mois. Amazon , qui avait augmenté les tarifs de son abonnement Prime aux États-Unis en début d’année, va en faire de même à compter du 15 septembre prochain en France, en Allemagne, en Angleterre, en Espagne et en Italie, a annoncé le groupe en France à l’AFP, ce mardi 26 juillet.

    Dans le détail, les prix passeront en France de 5,99 à 6,99 euros par mois et de 49 à 69,90 euros par an. Au Royaume-Uni, de 7,99 livres à 8,99 (environ 10,6 euros) et de 79 à 95 livres (environ 112 euros). En Allemagne, de 7,99 à 8,99 euros et de 69 à 89,9 euros. En Espagne et Italie, de 3,99 à 4,99 euros par mois et de 36 à 49,90 euros par an. Les abonnés doivent en être notifiés depuis ce mardi 16 juillet, à1h du matin, selon un porte-parole d’Amazon France auprès de l’AFP.

    Pas de désengagement aux États-Unis

    Le groupe assure devoir faire face à une “augmentation des frais d’expédition”, notamment avec la hausse des prix du carburant, de l’énergie ou encore des “frais d’emballage”.

    Amazon France explique aussi avoir ”énormément élargi le service depuis son lancement en 2008″, évoquant notamment le nombre de produits éligibles à la livraison rapide ou le service de courses alimentaires ultrarapides en partenariat avec Monoprix, proposé dans une petite dizaine de villes en France.

    Amazon ne communique pas sur le nombre de ses abonnés par pays et se borne à indiquer compter “plus de 200 millions” de membres Prime dans le monde. Le géant américain avait annoncé en février augmenter le prix de Prime aux États-Unis, un précédent qui lui permet de se montrer confiant face à un risque de désabonnements dans un contexte de fortes préoccupations des consommateurs sur leur pouvoir d’achat.

    “De ce qu’on a pu voir aux États-Unis, il n’y a pas eu de phénomène d’opt-out (désengagement, ndlr) parce qu’on apporte de plus en plus de services via Prime et que ce service permet malgré tout aux consommateurs de réaliser des économies extrêmement importantes”, a indiqué la même source à l’AFP.

    Début juillet, le groupe a simplifié la procédure permettant le désabonnement de “Prime”, “suite à un dialogue avec la Commission européenne et les autorités nationales de protection des consommateurs”, avait indiqué Bruxelles au début du mois. Une démarche qui faisait suite à une plainte de plusieurs associations de consommateurs.

    À voir également sur Le HuffPost: “Emily in Paris” et “Lupin”: Netflix fait visiter ses lieux de tournage à Paris

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      "Plus belle la vie" prend le sujet des incendies très au sérieux, la preuve

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 08:25 · 1 minute

    Baptiste (Bryan Trésor), ici à droite, a récemment rejoint les pompiers dans Baptiste (Bryan Trésor), ici à droite, a récemment rejoint les pompiers dans "Plus belle la vie".

    SÉRIES - Une fois de plus, Plus belle la vie nous rappelle qu’elle suit l’actualité de près. La série télé de France 3 a décidé de se pencher sur la question des incendies en France dans son épisode de ce lundi 25 juillet, selon les informations du Parisien .

    Alors que la fiction développe depuis la mi-juillet une intrigue autour d’un de ses personnages qui fait ses premiers pas chez les pompiers, elle va plus loin, ce lundi, avec la mise en scène de l’arrière-pays marseillais en proie aux flammes. Certains éléments de l’enquête laissent à penser qu’il pourrait s’agir d’un incendie provoqué par un pyromane.

    Les équipes ont pris très au sérieux le sujet. “J’ai rencontré des gens, volontaires ou professionnels, investis à 100%”, assure au quotidien Bryan Trésor, qui interprète Baptiste dans Plus belle la vie . L’épisode s’intitule Été brûlant. Son récit a été écrit en association avec le Service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône pour des besoins de réalisme. Le capitaine Pierre-Claude Pastor était, lui, présent sur le tournage pour discuter des gestes techniques et de la déontologie.

    Tandis que le Finistère et la Gironde ont été victimes de violents incendies, qui ont ravagé plusieurs dizaines de milliers d’hectares, un autre incendie a été déclaré, ce dimanche, dans le département du Gard. Sous contrôle ce lundi, il a brûlé 40 hectares.

    Le feuilleton phare de France 3 est connu pour couvrir l’actualité pour dérouler son récit et ses intrigues, comme ce fut le cas avec le mariage pour tous, la GPA, la mort de Bernard Tapie ou de Samuel Paty, mais aussi les attentats. Après 18 ans d’existence, la série doit bientôt tirer sa révérence.

    À voir également sur Le HuffPost : Laurent Kerusoré en larmes pour la fin de “Plus Belle la vie”

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      (Re)voir "The Handmaid's Tale" fait froid dans le dos après l'abrogation du droit à l'avortement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 24 July, 2022 - 16:00 · 3 minutes

    SÉRIE - Il y a tout pile un mois, le 24 juin dernier, la très conservatrice Cour Suprême votait la révocation le droit à l’avortement aux États-Unis . La situation est devenue la même que 50 ans en arrière, avant la mise en vigueur de l’arrêt “Roe v. Wade” de 1973, où chaque État a le choix d’autoriser ou d’interdire l’ IVG .

    30 jours plus tard, l’avortement est interdit ou extrêmement limité et dans l’attente d’une interdiction dans près de la moitié des États du pays. Des conditions de vie pour les femmes qui rappellent tristement The Handmaid’s Tale comme on vous le raconte dans notre vidéo en tête d’article.

    La série basée sur le livre La Servante Écarlate écrit par Margaret Atwood en 1985 est une dystopie. L’histoire se déroule dans futur proche où les pollutions environnementales et les MST ont considérablement diminuer la fécondité. La République de Gilead prend le pouvoir et le pays tombe dans les mains d’une secte religieuse, les “Fils de Jacob”.

    Les seules femmes encore fertiles sont réduites à l’esclavage et n’ont qu’une utilité pour le régime en place: procréer. Servantes à la tenue écarlate, leur statut de citoyenne leur est retiré et leur seul rôle est d’assurer une descendance. À l’image de la protagoniste June Osborne, jouée par Elisabeth Moss, ces dernières sont torturées et violées.

    La révocation du droit à l’avortement chez l’Oncle Sam n’a donc pas manqué de rappeler la série. D’autant que nombre des États interdisent l’IVG même si la grossesse suit un viol. Pendant les protestations qui ont eu lieu après le vote de la Cour Suprême, des manifestantes se sont présentées vêtues de la fameuse tenue rouge vif des servantes. Des pancartes “Ce n’est pas de la fiction” étaient déployées, faisant comprendre que la série devenait une réalité.

    Une figure de la lutte pour les droits des femmes

    Cela fait en réalité depuis 2017, année où la première saison du programme est sortie, que les codes du programme sont repris lors des manifestations. En témoigne ces deux femmes faisant passer le message “ The Handmaid’s Tale n’est pas un mode d’emploi” en 2018.

    En 2019, le casting de la série s’était déjà engagé contre les lois anti-avortement . Dans une vidéo tournée par le magazine Harper’s Bazaar en partenariat avec “Planned Parenthood”, l’équivalent américain du planning familial, les acteurs dénoncent les conséquences de ces lois.

    ″Ce n’est pas une série télé, ce n’est pas un livre, c’est l’Amérique, c’est notre réalité”, alertaient-ils. “Refuser l’accès à des soins d’avortement sécurisés et légaux est dangereux et mortel. Bannir l’avortement ne va pas arrêter l’avortement. Bannir l’avortement va uniquement arrêter les avortements légaux et sécurisés”.

    “Quand nous commençons à restreindre l’accès à l’avortement, notre pays se rapproche un peu plus de Gilead. Et nous ne pouvons pas laisser cela arriver. Les soins d’avortement sont des soins de santé. La santé des femmes est la santé”, concluait le casting.

    La saison 5 de The Handmaid’s Tale arrive ce 15 septembre en France sur OCS, dans une période où les femmes voient leurs droits dangereusement se rapprocher de ce qu’imagine la série.

    À voir également sur Le HuffPost : Aux Etats-Unis, les pro-IVG se mobilisent en invitant les femmes à venir “camper” là où c’est légal

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      Les plateformes de streaming n'attirent pas que les jeunes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 24 July, 2022 - 08:00 · 5 minutes

    46% des plus de 55 ans sont abonnés à au moins une plateforme de streaming, selon un récent sondage YouGov publié par Le HuffPost 46% des plus de 55 ans sont abonnés à au moins une plateforme de streaming, selon un récent sondage YouGov publié par Le HuffPost

    PLATEFORMES - Parce que le bingewatching n’a pas d’âge, les plus de 50 ans s’y sont mis, eux aussi. Malgré des idées reçues indiquant qu’elles n’attirent que les jeunes, les plateformes de streaming se sont largement démocratisées en France. Pour preuve, 46% des plus de 55 ans sont abonnés à l’une d’entre elles, selon un récent sondage YouGov pour Le HuffPost .

    Il faut dire que du choix, il y en a: Netflix, Disney+, Amazon Prime, Apple Tv+, ou encore MyCanal... Les plateformes se multiplient dans le monde entier dans un contexte de crise des salles obscures, dont la fréquentation ne remonte pas depuis la crise du covid. Elles s’invitent même aux cérémonies traditionnelles récompensant le cinéma. L’Oscar du meilleur film a été notamment décerné à CODA , un film Apple TV+ en mars dernier.

    Pour prendre une telle ampleur, elles ont su séduire un public plus large que leur cible initiale. Suite à notre appel à témoignages, des lecteurs de plus de 50 ans ont expliqué au HuffPost les raisons pour lesquelles ils préfèrent les petits écrans aux grands.

    “Le cinéma est un luxe dorénavant”

    Tous les témoignages que nous avons reçus, sans exception, mentionnent d’abord des places de cinéma trop chères. Cette réticence s’est également manifestée dans notre sondage YouGov: 54% des plus de 55 ans qui affirment aller moins souvent au cinéma, le justifient par le prix des places. C’est également le cas de 62% des 45-54 ans.

    “Je suis allé voir Thor: love and Thunder . 14,80€, sans compter le prix du parking et l’essence pour trente minutes de route, tout cela pour 25 minutes de publicités et un mauvais film que j’aurais arrêté si je l’avais regardé chez moi”, s’exaspère Fabrice, 57 ans, qui garde un souvenir amer de sa dernière expérience au cinéma.

    Comme lui, de nombreux lecteurs témoignent d’une lassitude des salles de cinéma. “10 à 15 euros pour une place, il faut vraiment que le film nécessite d’être vu sur grand écran pour que je me déplace”, explique Nathalie, 57 ans. “Le cinéma est un luxe dorénavant”, approuve Luc, 51 ans.

    Le streaming devient alors une option de repli pour continuer de regarder des films avec un plus petit budget. Pour certains, le streaming est même une expérience plus agréable que celle vécue avec les autres dans une salle obscure. “Entre les gens qui parlent et le bruit des paquets de chips... au moins chez moi, c’est calme et je vis vraiment le film”, lance Pierre, 54 ans.

    “Un vidéo club sans bouger de chez soi”

    Ayant également l’avantage d’alterner formats court et longs métrages, les plateformes ont séduit les utilisateurs grâce à leur propositions variées de contenu en libre accès. Peaky Blinders sur Netflix, Euphoria sur OCS, ou encore Le bureau des légendes sur MyCanal... De nombreuses séries récompensées envahissent également les plateformes et augmentent leur crédibilité.

    Elles deviennent alors des supports pour regarder du contenu de qualité “sans bouger de chez soi”, explique Stéphen, 51 ans, qui retrouve dans le streaming une version améliorée des vidéo club. Ayant connu leur âge d’or dans les années 90, avant de pratiquement disparaitre de la circulation au cours des années 2000, ces lieux étaient en effet basés sur cette même expérience de “film à la maison”.

    Néanmoins, Stéphen admet qu’il faut ”être abonné à plusieurs plateformes pour vraiment avoir du choix. Entre ce qui n’est pas intéressant et ce qu’on a déjà vu, on a quand même vite fait le tour”.

    D’autres affirment également se sentir parfois en décalé avec une partie du contenu proposé, ce qui limite ainsi leurs choix. “J’ai l’impression qu’il est principalement à destination des jeunes ados. C’est donc plus difficile, il me semble, pour un cinquantenaire comme moi de trouver son bonheur”, affirme Luc, qui a fini par se désabonner de Netflix pour passer à Amazon Prime.

    Facilité d’accès et absence de publicités

    Malgré ces limites, les programmations des plateformes sont pourtant plus valorisées que celles des salles de cinéma dans les témoignages reçus par Le HuffPost . “ Je ne vois pas quoi aller voir au cinéma. Ce sont soit des blockbusters insipides, soit des films d’auteurs sur des gens qui leur ressemblent, soit des comédies françaises type Les Tuche ”, déplore Sylvie, 54 ans.

    D’autres mentionnent également des programmes télé qui perdent totalement leur attention au fil des années, les poussant à se tourner vers les plateformes. “Les programmes TV sont désespérants. Beaucoup de télé-réalité à laquelle je n’adhère absolument pas, peu de bons films et des séries françaises aux jeux d’acteurs et dialogues mauvais”, résume Florence, 53 ans.

    Avec leur facilité d’accès, l’absence de publicités, la possibilité d’aller à son rythme et de choisir ses horaires, les plateformes auront su convaincre une bonne partie d’une nouvelle tranche d’âge.

    À noter que les confinements leur auront donné un petit coup de pouce, permettant de gagner des abonnés au détriment des salles de cinéma alors fermées. C’est par exemple le cas de Nicolas, 53 ans, qui s’est abonné à Netflix durant le premier confinement. “Essayer c’est l’adopter, j’y vais tous les jours depuis”, conclut-il.

    À voir également sur Le HuffPost : “Emily in Paris” et “Lupin”: Netflix fait visiter ses lieux de tournage à Paris

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      Comic-Con: "Seigneur des anneaux" contre "Game of Thrones", un duel de séries fantasy déjà épique

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 23 July, 2022 - 16:09 · 4 minutes

    "Le Seigneur des Anneaux: Les Anneaux de Pouvoir" et "Game Of Thrones: House of the Dragon" vont jouer des coudes auprès des fans de fantasy.

    CULTURE - Chacun place ses pions. Avec des séries aux budgets XXL, la rentrée s’annonce particulièrement excitante sur le petit écran pour les amateurs de fantasy .

    Ce samedi 23 juillet, la San Diego Comic-Con (SDCC), grand-messe de la pop-culture , n’a pas été avare en contenu promotionnel. À cette occasion, les deux géants du streaming Amazon Prime Video et HBO se sont livrés une première bataille à distance, avant le lancement à venir de leurs séries respectives. Et c’est la série tirée du Seigneur des Anneaux qui a dégainé en premier avec de premières images inédites de Sauron (agrémentées de grondements de Balrog), depuis le célèbre Hall H de la SDCC.

    Dans le coin droit, House of the Dragon , premier spin-off de Game of Thrones inspiré de l’univers de George R.R. Martin. Ce samedi, le show d’HBO répondra à son rival depuis San Diego avec de nouvelles images et informations exclusives. Prévue pour une sortie mondiale le 21 août, cette série très attendue par les fans doit lever le voile sur le passé de la Maison Targaryen, près de 200 ans avant les événements relatés dans “GoT”.

    Dans le coin gauche, Le Seigneur des Anneaux: Les Anneaux de Pouvoir , première série adaptée de l’œuvre immense de J.R.R. Tolkien . Une série dotée d’un budget pharaonique qui suivra elle aussi le passé de personnages bien connus du public comme Galadriel ou Elrond, longtemps avant les événements du Seigneur des Anneaux et du Hobbit .

    Synergie commune...

    Ces deux séries sortiront avec seulement deux semaines d’écarts: le 21 août pour House of the Dragon , le 2 septembre pour Les Anneaux de Pouvoir . Un véritable duel à distance sur fond de fantasy grand public sachant que la diffusion hebdomadaire des deux séries devrait permettre de mesurer l’ampleur du phénomène provoqué par les deux géants du petit écran, au fur et à mesure des semaines.

    Deux œuvres similaires à la sortie quasi-simultanée, mais dont la synergie commune pourrait permettre une certaine émulsion autour du genre de la fantasy. Un avis partagé par l’écrivain George R.R. Martin , interrogé sur la potentielle concurrence entre les deux séries dans les semaines à venir.

    “Plus nous avons de succès dans des univers fantastiques, plus nous avons de chances d’avoir de grandes œuvres fantastiques”, a-t-il écrit sur son blog, plutôt réjoui à l’idée de voir ces deux univers cohabiter.

    ... ou rivalité farouche?

    Mais les deux diffuseurs semblent plutôt jouer la concurrence à en croire le rythme de sortie annoncé par Amazon Prime. Ce dernier étant plutôt habitué à dévoiler plusieurs épisodes d’un coup avant de retrouver le rythme d’un épisode par semaine pour ces séries phares (comme avec la saison 3 de The Boys début juin).

    Ainsi, avec ces huit épisodes, la série Seigneur des Anneaux , dévoilera son final le vendredi 21 octobre 2022, soit deux jours avant la fin de la série sur le passé de la famille de Daenerys Targaryen, qui compte, elle, dix épisodes. De quoi éclipser (un peu) la conclusion du spin-off de Game of Thrones .

    Les fans de fantasy encore en appétit n’auront alors qu’un mois de plus à attendre pour découvrir la série Willow sur Disney + (qui ne compte pas se faire distancer de la sorte), adaptation en série d’un classique de la fantasy, adapté du film de Ron Howard de 1988.

    Le cinéma ne sera pas en reste

    (Re)popularisée par la série Stranger Things , dont le jeu de rôle Donjons et Dragons était central dans l’intrigue initiale de la série Netflix , la franchise de jeu de plateau s’offre un nouveau film au casting de stars (Hugh Grant, Michelle Rodriguez, Chris Pine et Justice Smith), surfant sur cette même mode de la fantasy.

    Intitulé Dungeons & Dragons: Honor Among Thiefs ( Donjons et Dragons: l’Honneur des Voleurs ), ce film, également présenté durant la SDCC a dévoilé sa première bande-annonce et semble épouser pleinement l’héritage de Stranger Things par son aspect pop, sur fond d’épopée de fantasy.

    Si l’incontournable Game of Thrones est passé par là dans la décennie 2010, Stranger Things et par extension Netflix semblent aujourd’hui être devenu un vecteur non-négligeable du retour en grâce de ce genre sur nos écrans. Derniers exemples en date, le film Thor Love and Thunder qui flirte avec la fantasy pop inspirée des années 80, ou le projet de série Dark Crystal: Le Temps de la résistance en 2019, prolongeant l’histoire du film éponyme de Jim Henson et Frank Oz, sorti en 1982.

    À voir également sur Le HuffPost: Emily in Paris” et “Lupin”: Netflix fait visiter ses lieux de tournage à Paris

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      Avec "Outer Banks" sur Netflix, découvrez les États-Unis autrement cet été

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 23 July, 2022 - 16:00 · 4 minutes

    La série La série "Outer Banks" a été lancée en 2020 sur Netflix.

    NETFLIX - Les plages paradisiaques de Californie, les eaux scintillantes de Miami, la vertigineuse New York ou encore les trésors des déserts du Nevada, il est peu dire que ces paysages font saliver le monde entier. Ils ne sont pourtant pas les seuls aux États-Unis à valoir le coup d’oeil.

    Parmi les moins connus: ceux des Outer Banks , îles barrières étendues sur plus de 300 kilomètres au large de la Caroline du Nord. Coucher de soleil, surf, cet archipel a tout d’un paradis terrestre. Et cela tombe bien, puisque ses alentours font office de décor à une série phare de Netflix , qui porte le même nom.

    Lancée en avril 2020 et composée de deux saisons (la troisième est attendue dans quelques mois), Outer Banks met en scène l’histoire d’un groupe d’amis, qui n’ont pas un sou, se mettant en chasse d’un trésor légendaire. Celui-ci est lié à la disparition du père du personnage principal John B. -incarné par Chase Stokes- qui y a consacré une partie de son existence.

    Ce dernier et ses acolytes, Kiara (Madison Bailey), Pope (Jonathan Daviss), JJ (Rudy Pankow), appelés les “Pogues”, se lancent ici dans une aventure hors du commun, qui à coup sûr va changer leur vie.

    Voici la bande-annonce de la saison 1 d’ Outer Banks ci-dessous:

    Cet été, le service culture du HuffPost partage ses coups de cœur. On vous propose une série d’œuvres (à lire, à regarder ou à écouter) pour voyager même lorsqu’on ne part pas en vacances. Allemagne, Espagne, Japon ou États-Unis… Il ne vous reste plus qu’à vous installer confortablement pour embarquer dans ces histoires.

    Mystères, rebondissements et rivalité

    À mi-chemin entre les Goonies et Riverdale , le programme, adapté d’un roman de Shannon Burke, ne se veut pas révolutionnaire mais son intrigue est efficace. Empreinte de mystères et de rebondissements, celle-ci nous pousse à nous attacher et à nous imaginer à la place de ces adolescents téméraires. En effet, qui n’a pas rêvé un jour de mettre la main sur un trésor? De plus, leur rivalité avec un autre clan, les “Kooks”, qui vivent eux dans la partie luxueuse de l’île, apporte son lot de péripéties supplémentaires.

    Les quatre Les quatre "Pogues" sur le tournage de la première saison d'"Outer Banks".

    Rires, larmes, et même frissons par moment, aucune émotion n’est laissée de côté au fil des épisodes. Tous les codes des séries d’ado et d’aventure sont repris. Le tout, qui sent très bon l’été il faut le dire, est bien sûr magnifié par le cadre idyllique proposé par la série. Son tournage n’a pas exactement eu lieu dans les Outer Banks (ce qui était initialement prévu), mais à Charleston, en Caroline du Sud, soit une centaine de kilomètres plus bas.

    “Créer notre monde fictif à nous”

    La raison? Une loi adoptée en 2016 (annulée depuis) obligeant les personnes transgenres à utiliser les toilettes des bars, restaurants et autres lieux publics du côté du sexe assigné à leur naissance.

    “Quand nous avons écrit la série, c’est Wilmington que nous avions en tête à 100%. C’est là-bas que nous voulions filmer mais Netflix a pris la bonne décision en insistant sur l’importance de l’inclusivité”, a confié Jonas Pate, co-créateur du programme, à Allociné en 2020. “Charleston est une superbe ville, mais elle est aussi en pleine expansion, alors il a fallu que l’on choisisse des endroits très précis, privilégier des angles étroits et les rassembler pour créer notre monde fictif à nous.”

    Certains lieux visibles à l’écran et explorés par les héros d’ Outer Banks existent pourtant bel et bien. C’est notamment le cas du phare. Situé à Morris Island, il a été construit en 1767 puis reconstruit en 1876. Même chose pour le restaurant The Wreck, qui appartient à la famille de Kiara dans la fiction, ouvert depuis 2011 à Outer Banks. Le port de plaisance de Shem Creek est quant à lui indissociable du programme et il est également possible de s’y rendre.

    Alors, envie de vous évader sur ces îles? Les deux saisons de la série, composées de dix épisodes chacune, sont disponibles sur Netflix. De quoi patienter jusqu’à la saison 3.

    À voir également sur Le HuffPost: 5 détails de “Don’t Look Up” (Netflix) que vous avez peut-être manqués

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      APPEL À TÉMOIGNAGES - Vous avez plus de 50 ans et préférez regarder des films et séries en streaming? Racontez-nous

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 12:54 · 2 minutes

    Si vous avez plus de 50 ans et que vous êtes un(e) adepte des plateformes de streaming, votre témoignage nous intéresse. Si vous avez plus de 50 ans et que vous êtes un(e) adepte des plateformes de streaming, votre témoignage nous intéresse.

    PLATEFORMES - Netflix, Disney+, Amazon Prime, Apple tv+, ou encore MyCanal... Et vous, pour quelle(s) plateformes de streaming avez-vous opté? Largement démocratisées en France, les plateformes de streaming touchent des publics de tous âges, n’en déplaise aux idées reçues indiquant qu’elles n’attirent que les plus jeunes.

    Pour preuve, 46% des plus de 55 ans sont abonnés à l’une d’entre elles, selon un récent sondage YouGov que Le HuffPost a publié . Vous faites alors peut-être partie des 10 millions d’abonnés français revendiqués par Netflix, ou des 6 millions de clients MyCanal?

    Du choix, ce n’est pas ce qui manque depuis que les plateformes se sont multipliées ces dernières années partout dans le monde. De plus en plus nombreuses, elles font de l’ombre aux salles obscures et s’invitent aux cérémonies traditionnelles récompensant le cinéma. L’Oscar du meilleur film a été notamment décerné à CODA , un film Apple TV+ en mars dernier.

    Parce qu’elles s’imposent d’avantage dans le paysage cinématographique et touchent toujours plus de Français, Le HuffPost s’intéresse au rapport des plus de 50 ans aux plateformes.

    ➡️ Parce que le streaming n’a pas d’âge, si vous avez plus de 50 ans et que vous êtes un(e) adepte des plateformes, racontez-nous!

    • À quelles plateformes de streaming êtes vous abonné(e)?
    • À quelle fréquence regardez-vous des films et séries en ligne?
    • Qu’est ce qui vous attire dans les plateformes de streaming?
    • Trouvez-vous votre bonheur sur les plateformes, ou vous sentez-vous en décalé avec le contenu proposé?
    • Alliez-vous beaucoup au cinéma avant l’éclosion des plateformes?
    • Continuez-vous d’y aller depuis votre abonnement sur une ou plusieurs plateformes?
    • Trouvez-vous les places de cinéma trop chères? Cela a-t-il influencé votre démarche d’abonnement aux plateformes de streaming?

    ✍️ Vous pouvez nous écrire à l’adresse suivante:

    temoignage.culture@huffpost.fr

    __________________

    Votre témoignage pourra bien sûr rester anonyme si vous nous le demandez. Merci pour votre aide!

    À voir également sur Le HuffPost: À Paris, Netflix s’invente guide touristique pour les fans de “Emily in Paris” et “Lupin”

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      Canicule: ces films et séries pour se rafraîchir pendant les fortes chaleurs

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 04:30 · 5 minutes

    Everest, sorti en 2015, retrace une désastreuse tentative d'ascension de la plus haute montagne du monde Everest, sorti en 2015, retrace une désastreuse tentative d'ascension de la plus haute montagne du monde

    CANICULE - Le France affronte sa deuxième canicule en l’espace d’un mois. Depuis ce lundi 11 juillet, l es températures grimpent à nouveau de façon anormale , à commencer par le sud-ouest du pays.

    Pendant une bonne semaine, de longues journées à fuir le soleil se profilent. Alors quand les parcs et les terrasses à l’ombre ne suffisent plus pour se rafraichir, il reste encore les films et les séries à regarder volets fermés.

    Le HuffPost vous propose une liste non exhaustive de contenus givrés à consommer sans modération pendant toute la période de canicule, et les prochaines qui s’annoncent plus fréquentes et plus intenses. Heureusement, d e la neige et de l’eau, ce n’est pas ce qui manque au cinéma.

    • Everest

    La température tombe à -40°C, le niveau d’oxygène diminue de 60%. Au sommet de la plus haute montagne du monde , des grimpeurs luttent contre le froid pour leur survie.

    Inspiré d’une histoire vraie, le film retrace leur tentative d’ascension de l’Everest alors que les plus violentes tempêtes de neige que l’Homme ait connues s’abattent sur eux. Rien qu’à les regarder, la force des vents, le brouillard et la glace s’incrustant sur leurs visages suffisent à provoquer de petits frissons.

    Disponible sur Netflix

    • L’Âge de Glace

    Vous l’avez sûrement déjà vue des dizaines de fois, mais quand il s’agit de se rafraîchir l’esprit, la saga L’Âge de Glace fait largement l’affaire. Rien de tel qu’un voyage vingt mille ans en arrière, en pleine ère glacière, pour oublier les pics de températures.

    Alors que tous ses confrères mammouths émigrent vers le sud pour échapper au froid, Manny choisit d’aller vers le nord, bientôt rejoint par Sid le paresseux. Le duo n’en fait qu’à sa tête et c’est tant mieux, car le dessin animé offre ainsi une grande quantité d’images remplies de neige, de stalactites et d’eau glacée, que l’on accepte volontiers.

    Disponible sur Disney+

    • Le jour d’après

    Un nouvel âge de glace, le climatologue Jack Hall en avait prédit un, mais ne pensait certainement pas qu’il arriverait aussi tôt. À New York, la température atteint les -20°C, et la statue de la liberté est ensevelie par la neige . Rafraîchissant, mais terrifiant.

    Le jour d’après offre certes sa dose de neige et de fraicheur, mais il ne permet sûrement pas d’oublier le dérèglement climatique. Ici, la Terre ne rôtit pas sous la chaleur, au contraire elle se glace. Un changement de climat imprévu et violent entraîne inondations, grêle, tornades et températures extrêmes.

    Disponible sur Disney+

    • Un jour de pluie à New York

    Une journée de pluie sans pause: aujourd’hui, ce ne serait pas de refus. Woody Allen tombe alors à pic, et nous offre une averse d’une heure et demie. À l’écran, les parapluies sont de sortie, les essuie glaces ne chôment pas et la buée envahit les vitres.

    Au milieu des trombes d’eau, un couple d’étudiants, Gatsby ( Timothée Chalamet ) et Ashleigh (Elle Fanning) débarquent dans la ville en prévoyant un week-end à deux. Mais rien ne se passe comme prévu: à peine arrivés, la pluie ne s’arrête pas de tomber, tout comme les imprévus et les rencontres fortuites qui vont rapidement les séparer.

    Disponible sur MyCanal

    • The Shining

    Embauché dans un grand hôtel en plein cœur du Colorado, l’écrivain Jack Torrance espère enfin trouver l’inspiration. Au lieu de cela, il découvre de terribles secrets dans le lieu et bascule dans une folie meurtrière, s’en prenant même à sa famille. Une histoire à glacer le sang.

    Arrivé au summum de sa folie, le personnage s’aventure en pleine nuit dans un labyrinthe enneigé muni d’une hache, et signe ainsi une des scènes les plus mythiques du film. Lui au moins ne transpirera pas cette nuit.

    Disponible sur MyCanal

    • Le monde de Dory

    Elle s’appelle Dory, et a des troubles de la mémoire immédiate. Ce petit poisson chirurgien bleu saura également vous faire oublier la chaleur le temps d’un film. De toutes façons, dans le récif de Marin et Nemo situé en pleine mer, aucune chance de se déshydrater.

    L’intrigue se déroule un an après le premier volet, Le monde de Nemo , sorti en 2003. En pleine quête d’identité, Dory se lance à la recherche de son passé, en traversant le courant de Californie avec ses deux amis poissons clowns.

    Disponible sur Disney+

    • Le monde de Narnia

    Vous pouvez tenter d’ouvrir votre placard en espérant y trouver une immense forêt enneigée, mais si jamais l’essai n’aboutit pas, vous pouvez toujours vivre l’expérience par procuration en regardant Le Monde de Narnia .

    Lorsque la jeune Lucy le découvre, Narnia est plongé dans un hiver qui dure depuis un siècle, imposé par les sombres pouvoirs de la Sorcière Blanche. La jeune fille et ses frères et sœurs vont alors tenter d’y mettre fin. Mais d’ici là, le film dispose d’une bonne quantité d’images bleutées par le froid.

    Disponible sur Disney+

    • Game of Thrones

    L’hiver vient. En attendant, les aventures issues de l’imagination de George R.R. Martin suffiront à refroidir l’atmosphère . Le Mur, le Roi du Nord, Winterfell et ses rudes températures... Game Of Thrones garde de nombreux atouts bien au frais pour affronter la chaleur de ces prochains jours.

    C’est donc le moment parfait pour (re)voir toutes les saisons. D’autant plus qu’il reste un peu plus d’un mois avant la sortie de House of Dragons . À Westeros, l’intrigue de cette nouvelle série se déroule 200 ans avant les événements de la saison 1 de Game of Thrones . Composée de 10 épisodes, elle sera disponible sur OCS à partir du 21 août prochain.

    Disponible sur MyCanal

    À voir également sur Le HuffPost: Face à la canicule, les astuces pour se rafraîchir sans impacter le climat

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      La série "Miss Marvel" change (enfin) la représentation des musulmans à l'écran

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 16:00 · 7 minutes

    La série Miss Marvel met en scène Kamala Khan, adolescente américaine de confession musulmane, qui se découvre de superpouvoirs. La série Miss Marvel met en scène Kamala Khan, adolescente américaine de confession musulmane, qui se découvre de superpouvoirs.

    SÉRIES - “Pour moi, cette série fait énormément de bien”, appuie Yanisse, joint par téléphone, en évoquant “Miss Marvel”. La nouvelle série de la franchise Marvel , qui est diffusée sur Disney+ depuis juin, est saluée par la presse anglo-saxonne pour sa représentation de la religion musulmane et de ceux qui la pratiquent.

    On y suit Kamala Khan, une adolescente pakistano-américaine de confession musulmane de Jersey City, une ville proche de New York, aux États-Unis, se découvrir des pouvoirs similaires à ceux des super-héros qu’elle admire. D’héroïne de bande dessinée, le personnage de Kamala Khan devient donc la première super-héroïne musulmane représentée à l’écran.

    À l’occasion de la diffusion du dernier épisode ce 13 juillet, Yanisse, 26 ans, et Thalia, 17 ans, tous deux musulmans, racontent au HuffPost ce que leur apporte Miss Marvel . Une série également jugée “plutôt réussie” par le chercheur Thomas Richard, auteur d’un article sur la représentation des personnages musulmans dans le cinéma occidental depuis le 11 septembre 2001 .

    “Ça m’a tout de suite plu”

    “J’aime les séries Marvel donc, quand celle-ci est sortie, je l’ai regardée tout naturellement, sans trop me poser de questions, je ne connaissais pas la super-héroïne”, débute Yanisse, qui dit s’être ensuite “identifié à la série” et “attaché au personnage” en la visionnant.

    Originaire de Lorraine, il explique: “Même si on a eu Black Panther avec un super-héros noir et la représentation de la communauté asiatique avec Shang-Chi , je trouvais qu’il y avait encore un manque de diversité chez Marvel. La plupart des super-héros sont blancs. J’ai toujours trouvé qu’il manquait la teinte de personnages musulmans mais c’est ce que j’ai retrouvé avec Miss Marve l, donc ça m’a tout de suite plu”.

    “Fan” aussi de Marvel depuis l’enfance, Thalia, qui vit en Alsace, a regardé la série dès sa sortie. “J’avais peur qu’on caricature la religion ou qu’on ne dise que quelques fois qu’elle est musulmane, mais en fait ils le montrent, ils montrent sa vie, ses coutumes”, souligne-t-elle. “C’était beau à voir pour quelqu’un qui a grandi avec cette religion”, complète-t-elle.

    Une représentation juste des musulmans

    Pour Yanisse et Thalia en effet, la série “Miss Marvel” représente l’ Islam positivement, et sans stéréotypes. “Par exemple, il y a un mariage musulman - pakistanais également - et on voit réellement ce à quoi ça correspond. C’est loin des clichés sur les mariages forcés, on voit que c’est un mariage d’amour, un mariage heureux”, illustre Yanisse. “Ça fait plaisir”, ajoute le Lorrain.

    “La série ne montre pas forcément les choses les plus ‘énormes’ de la religion musulmane. Au début de l’épisode, elle prononce plusieurs fois ‘ bismillah ’. Personnellement, je le dis aussi avant de commencer quelque chose de difficile, pour me porter bonheur”, accentue de son côté Thalia, pour qui la famille de Kamala ressemble “beaucoup” à la sienne.

    “Ce qui est bien aussi, c’est qu’on ne parle pas de la religion tout du long mais par teintes”, poursuit Yanisse. Un avis partagé par Thomas Richard. “Si on est juste un personnage positif et musulman, ça finit par donner quelque chose qui est vide tandis que là [...] on a rempli le personnage”, met-il en avant.

    Si on est juste un personnage positif et musulman, ça finit par donner quelque chose qui est vide tandis que là [...] on a rempli le personnage Thomas Richard, chercheur en sciences politiques et en cinéma

    Le chercheur en sciences politiques et en cinéma, qui s’était déjà intéressé au personnage de Miss Marvel en bande dessinée, développe: “Avant que la série ne soit lancée, on avait une vision de Kamala qui était un décalque de teenager américaine, sauf qu’elle était musulmane, mais il n’y avait pas énormément de différences par rapport à d’autres personnages”.

    “La question de la série, à l’origine, c’était ‘on va faire un personnage positif musulman’ mais ce n’est pas une identité à part entière, c’est une religion [...]. Là, notre personnage n’est pas tant musulman que Pakistanais, Sud-asiatique plus globalement”, poursuit-il. “L’islam fait partie de l’univers de Kamala mais c’est l’une des choses parmi d’autres de celui-ci”, poursuit Thomas Richard.

    “Un bon exemple pour les petites filles musulmanes”

    Si Kamala est musulmane et d’origine pakistanaise, elle est aussi une jeune fille de 16 ans. Un détail qui compte pour Thalia: “Je pense que c’est un bon exemple pour les petites filles, et surtout pour les petites filles musulmanes. Je sais que ma petite sœur grandit avec cette série et ça fait du bien de savoir qu’elle peut se représenter un personnage qui lui correspond”.

    Je sais que ma petite sœur grandit avec cette série et ça fait du bien de savoir qu’elle peut se représenter un personnage qui lui correspond Thalia, 17 ans

    “Avec le personnage de Kamala, on retrouve cette vision du héros qui doit apprendre, se débrouiller et qui n’est pas héros juste parce qu’il est héros. Elle se détache de la tendance parfois à retomber sur les stéréotypes du héros parfait pour les héroïnes féminines, dont la question est devenue majeure ces dernières années”, appuie, quant à lui, Thomas Richard.

    Le chercheur souligne par ailleurs que le personnage de Kamala Khan a une partie autobiographique. L’une des productrices de la série, Sana Amanat, est en effet elle aussi d’origine pakistanaise et a grandi à New Jersey. “On a aux commandes une équipe mixte, à la fois américaine, pakistanaise, indienne, britannique, qui connaît parfaitement bien ce qui a déjà été fait sur l’Asie du Sud et ce qui a été fait sur les teenagers américains”, souligne Thomas Richard.

    Le spécialiste résume: “Vous avez ici des entreprises qui savent ce qu’elles font et qui se donnent les moyens, ainsi qu’un casting fait avec soin”. Iman Vellani, qui interprète Kamala Khan et qui est pakistano-canadienne, a d’ailleurs expliqué au Guardian “s’y connaître” sur le personnage avant même les auditions.

    Une représentation encore rare

    “C’est rare cette représentation, surtout que c’est une adolescente qui est musulmane et qui a à peu près mon âge. C’est sûr que je suis touchée par ce personnage en particulier”, poursuit Thalia. Yanisse, lui aussi, n’a pas de films ou de séries en tête “mettant un personnage musulman autant en avant”.

    “On n’a pas énormément de personnages musulmans au cinéma”, approuve Thomas Richard. “Et ce sont des sorties limitées. Le film Amerrika , par exemple, est considéré comme du cinéma moyen de gamme en France. Miss Marvel tranche un peu parce qu’on rentre dans la grosse machinerie hollywoodienne mais c’est une série, et du streaming pour le moment”, continue le chercheur.

    En juin 2021, une étude du think thank USC Annenberg Inclusion Initiative soulignait en ce sens que sur 200 films populaires sortis entre 2017 et 2019 aux États-Unis, Royaume-Uni, Australie et Nouvelle-Zélande, 181 ne comptaient aucun personnage musulman.

    “Au cinéma, il y a beaucoup d’a priori sur les musulmans. À chaque fois, ils sont associés au terrorisme, aux choses mauvaises ou alors il y a une connotation moqueuse. Au contraire, ici, Kamala Khan est une super-héroïne et est le personnage principal”, illustre Yanisse.

    De la même manière, pour Thomas Richard, les stéréotypes qui peuvent exister dans la série sont surtout liés à la représentation du Pakistan. “Les scènes dites au Pakistan dans la série ont par exemple été tournées en Thaïlande. Il peut aussi avoir quelques stéréotypes mais ça reste ponctuel, ou des parties de la partition entre l’Inde et le Pakistan qui sont laissées de côté”. “C’est une représentation plus globale de l’Asie du Sud (Inde, Pakistan, Bangladesh) qui est faite, pour qu’on puisse s’identifier plus largement”, ajoute-t-il.

    Pour le chercheur, si un film Marvel se dédie à Kamala Khan, il serait “possible” que ce soit la première grande sortie cinéma avec un personnage musulman de premier plan. “Mais les gens n’iront pas forcément le voir parce que c’est un personnage musulman, pour que ça marche, il faut que ce soit Miss Marvel, avec toute son histoire”. En attendant, Yanisse, lui, espère que la mini-série aura pu “montrer aux gens qu’on est comme tout le monde”.

    À voir également sur Le HuffPost: “La série Marvel “She-Hulk” dévoile sa première bande-annonce”