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      Rafle du Vel d'Hiv: Macron appelle “les forces républicaines” à “redoubler de vigilance” face à l'antisémitisme

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 15:34 · 1 minute

    Emmanuel Macron a commémoré le 80e anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv à Pithiviers, ce dimanche 17 juillet. Emmanuel Macron a commémoré le 80e anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv à Pithiviers, ce dimanche 17 juillet.

    COMMÉMORATION - Emmanuel Macron a appelé ce dimanche 17 juillet “les forces républicaines” à “redoubler de vigilance” face à un antisémitisme “encore plus brûlant” et “rampant” qu’il y a vingt ans. Le président de la République commémorait le 80e anniversaire de la Rafle du Vel d’Hiv dans un discours à Pithiviers (Loiret) .

    “Ni Pétain, ni Laval, ni Bousquet, ni Darquier de Pellepoix, aucun de ceux-là n’a voulu sauver des Juifs. C’est une falsification de l’histoire que de le dire”, a également martelé le chef de l’Etat, critiquant en creux des déclarations d’Éric Zemmour pendant la campagne présidentielle . “Ceux qui s’adonnent à ces mensonges ont pour projet de détruire la République et l’unité de la Nation”.

    Emmanuel Macron a inauguré, en compagnie de rescapés, un nouveau lieu de mémoire dans l’ancienne gare de Pithiviers, d’où sont partis huit convois pour Auschwitz-Birkenau.

    À voir également sur Le HuffPost: Face aux antivax et à leurs étoiles jaunes, ce rescapé du Vel d’Hiv crie son indignation

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      Rafle du Vel d'Hiv: Panot lâchée par des élus de gauche après son tweet sur Pétain

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 14:01 · 4 minutes

    À gauche, plusieurs élus se désolidarisent de Mathilde Panot après son tweet sur Pétain (Illustration: Daniel Pier/NurPhoto Via Getty Images // Twitter) À gauche, plusieurs élus se désolidarisent de Mathilde Panot après son tweet sur Pétain (Illustration: Daniel Pier/NurPhoto Via Getty Images // Twitter)

    POLITIQUE - La polémique Panot continue d’enfler. Un tweet de la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot , reprochant notamment à Emmanuel Macron d’avoir “rendu honneur à Pétain” en 2018, suscite une volée de réactions indignées dans la majorité et au-delà, au jour des commémorations de la Rafle du Vel d’Hiv ce dimanche 17 juillet. Même à gauche, plusieurs membres de la Nupes se désolidarisent de ses propos.

    “Il y a 80 ans, les collaborationnistes du régime de Vichy ont organisé la rafle du Vel d’Hiv . Ne pas oublier ces crimes, aujourd’hui plus que jamais, avec un président de la République qui rend honneur à Pétain et 89 députés RN”, a tweeté samedi Mathilde Panot. En 2018, Emmanuel Macron avait qualifié Philippe Pétain de “grand soldat” durant la Première Guerre mondiale, même s’il a ensuite “conduit des choix funestes”.

    Si, du côté de la majorité et du RN, on crie à l’indignation, le message a également du mal à passer du côté de la gauche et auprès de certains membres de la Nupes. C’est le cas du socialiste Jérôme Guedj, député socialiste de la Nupes.

    “Quand on s’offusque légitimement des équivalences hasardeuses et injurieuses, on s’abstient soi-même d’y céder. Donc de la même manière que LFI≠RN, Macron≠Pétain. Et surtout en une journée de commémoration et donc d’union nationale, produire de la polémique dessert la cause”, écrit-il sur Twitter.

    Un message qui a été approuvé et repartagé par l’un des hommes forts de la Nupes: Olivier Faure , premier secrétaire du Parti socialiste.

    Soutien de la Nupes, le sénateur socialiste de Paris David Assouline a également pris ses distances avec Mathilde Panot. “En ce jour, être digne c’est le minimum…”, a-t-il tweeté.

    Sa collègue écologiste Esther Benbassa a également mis le holà sur Twitter pour recadrer la députée, appelant à “laisser les morts en paix”, sans les “instrumentaliser”. Elle souligne aussi que “le macronisme”, bien qu’il soit leur adversaire, “n’est pas Vichy”. Et d’ajouter: “Dans votre tweet, je ne vois pas le mot ‘juifs’, c’est eux que la rafle a concernés.”

    Autre députée élue avec le soutien de la Nupes, Valérie Rabault a, à la manière d’Olivier Faure, repartagé un message très critique à l’encontre de l’insoumise. Il s’agit en l’occurrence de la réaction de Carole Delga, présidente PS de la région Occitanie et opposante notoire à l’union entre son parti et La France insoumise. L’élue a ainsi déclaré avoir “mal à (sa) France (...), celle qui ne confond pas tout, ne brouille pas les destins, qui se souvient, transmet, sans instrumentaliser”.

    “Ce tweet est une honte absolue. Ça, ce n’est pas ma gauche. Ça, ce n’est pas la gauche”, s’est également indigné le maire PS de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, également opposé à la Nupes.

    “On peut avoir des désaccords politiques sans verser dans la haine, le confusionnisme et l’indignité”, a-t-il ajouté.

    À voir également sur Le HuffPost : Rafle du Vél d’Hiv’ : il y a 80 ans, “La France a perdu un peu de son âme”, rappelle Borne

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      Rafle du Vél d'Hiv' : il y a 80 ans, "la France a perdu un peu de son âme", déclare Borne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 11:15 · 2 minutes

    HOMMAGE - “Le travail de mémoire, c’est de ne jamais laisser passer le moindre geste, le moindre mot.” La Première ministre Élisabeth Borne s’est rendue sur l’ancien site du Vélodrome d’hiver , dans le 15e arrondissement de Paris, ce dimanche 17 juillet. C’est là, il y a 80 ans jour pour jour, qu’ont été rassemblés des milliers de Juifs, hommes, femmes et enfants, avant d’être déportés vers des camps nazis, dont la plupart ne sont pas revenus.

    Si la Première ministre a insisté sur le devoir de mémoire des Français, elle a aussi réaffirmé la responsabilité de l’État français dans la rafle du Vel d’Hiv, “qui est allé plus loin que l’exigences des Nazis, en livrant notamment des enfants”.

    L’État français responsable

    “Ce sont bien nos lois qui ont imposé le fichage des juifs, leur mise au ban, a-t-elle martelé, devant une foule de responsables politiques, d’associations et d’enfants de rescapés. C’est bien notre police qui a cherché et arrêté des milliers de familles, sans distinction d’âge ou d’état de santé (...). Oui, ces jours de juillet, comme lors des rafles qui ont suivi, la France a perdu un peu de son âme.”

    Saluant le travail des historiens et les témoignages des rescapés au fil des années, Élisabeth Borne a rappelé l’importance des mots de Jacques Chirac, il y a trente ans, le 16 juillet 1995. Le président français reconnaissait pour la première fois la responsabilité de l’Etat dans la déportation et l’extermination de milliers de Juifs. “Ces paroles restent ancrées profondément en chacun de nous, car pour garder son honneur, notre pays devait et doit regarder son histoire en face,” a affirmé la Première ministre.

    Dimanche après-midi, c’est au tour d’Emmanuel Macron de prononcer un discours depuis l’ancienne de gare de Pithiviers, où sera inauguré un nouveau mémorial, là où des milliers de Juifs ont transité vers le camp d’Auschwitz.

    À voir également sur le HuffPost : Face aux antivax et à leurs étoiles jaunes, ce rescapé du Vel d’Hiv crie son indignation

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      Pourquoi la Rafle du Vel d'Hiv est devenue le symbole de la déportation des juifs

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 16 July, 2022 - 09:39 · 3 minutes

    Pourquoi la Rafle du Vel d'Hiv, il y a 80 ans, est devenue le symbole de la déportation des juifs (Photo de la ministre de la Défense Florence Parly (2nd à droite) lors de la cérémonie d'hommage au Vélodrome d'Hiver le 21 juillet 2019 par Lionel BONAVENTURE / AFP) Pourquoi la Rafle du Vel d'Hiv, il y a 80 ans, est devenue le symbole de la déportation des juifs (Photo de la ministre de la Défense Florence Parly (2nd à droite) lors de la cérémonie d'hommage au Vélodrome d'Hiver le 21 juillet 2019 par Lionel BONAVENTURE / AFP)

    HITOIRE - La rafle du Vel d’Hiv il y a 80 ans, qui sera commémorée dimanche 17 juillet par le président Emmanuel Macron sur le site de l’ancienne gare de Pithiviers, est devenue le symbole de la déportation des Juifs sous l’Occupation en France.

    Le 16 juillet 1942 et les jours suivants, à la demande des Allemands, plus de 13.000 Juifs - dont 4115 enfants - sont arrêtés à leur domicile à Paris et en banlieue par 9000 fonctionnaires français, dont environ 5000 policiers sous les ordres de René Bousquet, chef de la police de Vichy.

    Entassées dans des autobus, 8160 personnes, y compris les vieillards et les malades, sont conduites au stade du Vélodrome d’Hiver , sur le quai de Grenelle (XVe arrondissement de Paris).

    Quelques dizaines de survivants sur 13.000 personnes

    Le 22 juillet, elles sont évacuées vers les camps de Drancy (Seine-Saint-Denis, banlieue nord), de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande (Loiret, à une centaine de km au sud de Paris) puis envoyées en camps d’extermination. Quelques dizaines d’adultes seulement survivront .

    L’armistice signé en 1940 obligeait la police française à exécuter les ordonnances de la puissance occupante. La police du gouvernement de Vichy devient ainsi un bras armé des Allemands. Lors de la rafle, le nombre des personnes arrêtées a été bien inférieur aux attentes des Allemands. Des fuites dans la police ont permis à beaucoup d’y échapper.

    Cette rafle représente toutefois à elle seule plus du quart des 42.000 Juifs déportés de France à Auschwitz en 1942, dont seuls 811 reviendront chez eux après la fin de la guerre.

    Refus de reconnaître la responsabilité de l’État français

    De Gaulle, à la Libération puis lors de son retour au pouvoir de 1958 à 1969, et ses successeurs à l’Élysée, jusqu’au socialiste François Mitterrand, se refusent à reconnaître la responsabilité de la France dans la déportation des juifs. Pour eux, il n’y eut, durant l’Occupation allemande, qu’une seule France légitime, celle de la France libre représentée par de Gaulle, en exil à Londres.

    Mais les travaux des historiens, la parole libérée des survivants et les procès d’Adolf Eichmann en Israël, de Klaus Barbie, Paul Touvier et Maurice Papon en France, contribuent à faire progressivement évoluer l’attitude des autorités françaises.

    Le président François Mitterrand instaure en 1993 une “journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait dite ‘gouvernement de l’État français’ (1940-1944)”. Cette commémoration est fixée à la date anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv.

    “La vérité, c’est que ce crime fut commis en France, par la France”

    Enfin, pour la première fois au plus haut sommet de l’État, un président, Jacques Chirac, reconnaît la responsabilité de la France dans les déportations de Juifs. “Oui, la folie criminelle de l’occupant a été secondée par des Français, par l’État français”, dit-il le 16 juillet 1995.

    En juillet 2012, le président François Hollande va plus loin : “la vérité, c’est que ce crime fut commis en France, par la France”. Il soulève les critiques de responsables de droite (Henri Guaino) et de gauche (Jean-Pierre Chevènement) tandis qu’au Front national, on appelle à “cesser de culpabiliser les Français”.

    En juillet 2017, Emmanuel Macron, nouvellement élu président, réaffirme, pour le 75e anniversaire de la rafle, la responsabilité de la France et prononce un plaidoyer contre l’antisémitisme et le racisme, en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

    Après avoir affirmé, en avril 2017, que la France n’était “pas responsable du Vel d’Hiv” , la patronne du Rassemblement national (ex-Front national) Marine Le Pen change radicalement de discours en juillet 2020, saluant la “mémoire” des victimes de la rafle du Vel d’Hiv et dénonçant “ les nouveaux prêcheurs de haine ” qui “s’en prennent à nos compatriotes juifs”.

    À voir également sur Le HuffPost: Macron appelle les Français à partager leurs archives de la Shoah

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      Mathias Poujol-Rost ✅ · Wednesday, 2 February, 2022 - 17:51

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