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      Pour préserver la planète, ces sportifs de haut niveau ont changé leurs pratiques

      alt.movim.eu / LaReleveEtLaPeste · Wednesday, 10 April - 09:25

    « En prenant l'avion, j'ai compris que je participais à la destruction d'un environnement qui me procurait du plaisir. Ça ne pouvait plus durer »

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      Pour la première fois, une course de voiliers respecte des zones de protection pour les cétacés

      alt.movim.eu / LaReleveEtLaPeste · Friday, 12 January - 14:44

    La surface étant normalement un lieu de repos et de respiration pour les cétacés (qui plongent, nagent et chassent en apnée), ils n’ont pas l’habitude de devoir fuir à ces endroits.

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      Titouan Pilliard s’attaque à un monde obsédé par la performance et à l’impact carbone exponentiel : la course au large

      alt.movim.eu / LaReleveEtLaPeste · Thursday, 28 December - 15:40

    “Aujourd’hui les nouveaux bateaux de course au large cherchent uniquement la performance pure, les bateaux sont allégés, ils cassent beaucoup plus rapidement, ils sont beaucoup moins fiables” alerte le jeune skipper.

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      La MAMMO veut composter les excréments humains en ville pour économiser l’eau et revenir à un système agricole vertueux

      alt.movim.eu / LaReleveEtLaPeste · Thursday, 7 December - 16:30

    "Les urines ont été valorisées avec un acteur du territoire qui s'appelle « Toopie organics » et qui crée des biostimulants, un fertilisant à base d'urine humaine. Les matières fécales étaient envoyées à une plateforme de compostage qui les compostait industriellement et à l'issue, en mélange avec d'autres matières, il en ressortait un compost qui pouvait être vendu."

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      Le Vercors devient une « réserve internationale de ciel étoilé »

      alt.movim.eu / LaReleveEtLaPeste · Friday, 3 November - 10:16

    Seulement 4 autres territoires ont bénéficié de ce label en France : le Pic du midi de Bigorre, le Parc national des Cévennes, le Parc national du Mercantour, et le Parc naturel régional de Millevaches en Limousin.

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      Une sobriété qui s’appelle famine

      h16 · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 11 January, 2023 - 12:00 · 6 minutes

    Pour paraphraser un petit poulet un peu trop gonflé de sa propre importance, « l’abondance, c’est fini ». Apparemment, il va falloir tenir compte d’une réalité de terrain quelque peu bousculée : lorsqu’on regarde certains indicateurs avancés, on se rend compte qu’effectivement la sobriété va s’abattre sur le monde plus ou moins mollement selon les régions.

    Bien évidemment, il n’est ici pas question de cette sobriété ridicule qui nous est actuellement marketée (pour faire du bon français) par les frétillantes équipes communicantes de l’ Élysée : cette sobriété qui consiste à se déplacer avec parcimonie, à réduire son chauffage de quelques degrés et à mettre un pull à col roulé en cachemire assorti à des chaussettes épaisses mais élégantes ou à réduire l’utilisation de sa voiture de fonction n’est qu’une nouvelle forme de mépris de classe que la caste jacassante inflige au reste du peuple avec la morgue qui fait maintenant sa marque de fabrique.

    Non, la sobriété à laquelle il est fait ici référence en est une autre forme, le parfum « non consenti », qu’on appelait jadis pénurie il y a un ou deux siècles en Europe de l’Ouest et socialisme soviétique il y a quelques décennies en Europe de l’Est , celle où les rayons des magasins se vident, celle où l’on doit commencer à faire des queues et perdre son temps en paperasserie administrative pour toucher des coupons et autres tickets de rationnements ou ces chèques-brioches distribués par un pouvoir en manque de pain. Tickets, temps perdu, paperasserie et rayonnages vides sont autant de marques du collectivisme appliqué avec aveuglement et c’est exactement ce vers quoi nous nous dirigeons plus ou moins consciemment.

    Et ce n’est pas une exagération. J’en veux pour preuves différents éléments glanés ici et là qui laissent présager d’une année 2023 qui va se placer sous la lettre D, celle des mots débrouille, démerde et vraisemblablement disette pour certains produits.

    Ainsi, aux États-Unis, les récoltes 2022 sont mauvaises. Il faut dire que la météo y fut assez défavorable et les dégâts sur les pousses et les troupeaux sont notables. Assez logiquement, le prix des aliments (légumes, céréales, viande) devrait donc continuer à grimper encore cette année. Les Américains vont les payer plus cher et ce qui sera exporté devrait aussi nettement augmenter, le coût du transport (et de l’énergie) s’ajoutant à ces prix déjà élevés.

    Ainsi, l’Europe a connu pendant l’été 2022 une sécheresse carabinée qui, dans certaines régions d’Europe centrale, a fait baisser le niveau des rivières au point que des « pierres de la faim » ont été découvertes pour la première fois depuis des siècles. Les rendements de différentes céréales en ont été affectés . C’est un constat similaire pour les légumes avec des pertes entre 25 et 35 % . En Angleterre, le constat est le même .

    Sans surprise, les productions céréalières en Europe n’ont pas été flamboyantes cette année : si pour le colza par exemple, on observe malgré tout une croissance des quantités récoltées par rapport à 2021, il manquera 3 à 4 % de la récolte de blé ce qui n’améliorera pas son prix lequel, nonobstant l’apaisement de sa flambée de cet été (le quintal a doublé entre février et juillet pour heureusement retomber en août), a beaucoup monté ces dernières années (gagnant 50 % en 5 ans). Quant à la récolte de maïs, la production a subi une perte de 20 % en 2022 par rapport à 2021.

    Ailleurs dans le monde cela ne se présente pas superbement mieux non plus.

    Comme l’ONU l’a du reste mentionné , l’Afrique de l’Est risque vraisemblablement de subir des famines tant à cause de récoltes céréalières médiocres que d’une perte notable de ses troupeaux .

    En Chine, les épisodes d’inondations d’un côté et de sécheresses de l’autre ont là encore fait des dégâts et certains n’hésitent pas à évoquer une situation qui n’aurait pas été vue depuis des centaines d’années dans l’empire du Milieu. Voilà un élément de plus sur l’agenda déjà chargé de Xi alors que le pays se débarrasse de sa politique (idiote) du zéro covid.

    Du côté du Pakistan, les inondations n’aident pas non plus le Moyen-Orient. Et en Inde, là encore, la sécheresse provoque une baisse des rendements dans la récolte de riz par rapport aux années passées. La situation n’y est pas catastrophique mais le gouvernement indien a tout de même arrêté les exportations et consacre la récolte actuelle à nourrir l’Inde en priorité ce qui ne manque pas d’alimenter (en plus des ventres indiens) une hausse des prix du riz à l’international.

    À ces éléments essentiellement liés aux intempéries et aux performances volatiles de l’agriculture dans le monde s’ajoutent des choix essentiellement politiques dans différents domaines dont on savait pourtant qu’ils provoqueraient des résultats catastrophiques.

    Par exemple, difficile de passer à côté des choix énergétiques opérés sans relâche depuis deux ou trois décennies : les énergies dites renouvelables à gogo, la dépendance au gaz russe , l’obstination à vouloir se passer des énergies pétrolières provoquent déjà des tensions énormes sur les marchés les plus directement concernés par ces décisions arbitraires et dénuées de toute base scientifique, ce qui entraîne des carburants plus chers (et labourer avec un vélo électrique n’est vraiment pas simple), et des engrais rapidement inabordables (on estime que certains ont doublé pendant que d’autres ont triplé de prix)…

    De même, on devra s’interroger sur la pertinence des choix écologiques ayant consisté à diminuer volontairement les surfaces et les rendements au profit de certaines productions de niche coûteuses qui peuvent contenter un temps une élite bobo détachée des réalités économiques mais qui ne parviendront pas à prendre le relai en cas de disruptions majeures toujours possibles comme les informations ci-dessus le laissent penser.

    Enfin, certains choix économiques et plus précisément monétaires ne pouvaient aboutir qu’à ce genre de désastre : l’injection de « capital gratuit » par les banques centrales a multiplié les investissements peu vertueux ou carrément néfastes au détriment des investissements nécessaires. Ces bidouilles pro-inflationnistes accumulées depuis plus de 10 ans finissent par produire une inflation solide et mal contrôlée (pour le dire gentiment).

    Parallèlement, l’augmentation de l’usage du crédit chez les ménages ( américains notamment ) pour « financer » leurs achats alimentaires quotidiens laisse présager d’un petit moment délicat lors des remboursements, les intérêts croissant aussi à rythme soutenu.

    Qu’on ne s’y trompe pas : que cette « sobriété » soit fortuite, résultat d’erreurs de politiques idiotes et de coups du sort imprévisibles ou plus machiavéliquement provoquée par une série de décisions planifiées, calculées pour infliger certains types de stress et obtenir des résultats précis sur les populations, peu importe puisque le résultat sera le même : on va manifestement tous maigrir un grand coup.

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      Sobriété, pénurie, délestage : où allons-nous avec notre secteur électrique ?

      Loïk Le Floch-Prigent · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Monday, 5 December, 2022 - 04:00 · 7 minutes

    D’abord un constat : tout le monde a vu que malgré les rodomontades des dirigeants actuels ou passés, il est à craindre que dès l’hiver prochain notre pays manque d’électricité.

    Devenus désormais importateurs d’électricité, les Français sont donc avertis par leur gouvernement que certains d’entre eux peuvent se retrouver « dans le noir » dans quelques semaines. C’est un changement car on leur avait dit que le pays était exportateur et qu’en conséquence il ne fallait pas trop investir dans la production largement majoritaire d’électricité d’origine nucléaire.

    Le réveil est donc difficile et c’est le retour au registre des peurs et des restrictions comme lors du covid .

    La question de savoir comment nous en sommes arrivés là est désormais dans tous les esprits à condition d’avoir pris la peine de s’y intéresser. Les responsables se défendent mollement, inutile de les accabler encore plus, d’autant que leurs propos passés passent en boucle sur les réseaux sociaux. Il est plus intéressant de savoir comment s’en sortir si nous le voulons vraiment, c’est-à-dire si l’objectif est bien d’éviter les pénuries et les drames et non de punir les Français des décisions antérieures qu’ils ont accepté par ignorance, lassitude, idéologie…

    Un pays maintient son niveau de vie s’il dispose d’une énergie abondante, bon marché et souveraine. Il est clair que ce n’est plus le cas et le fait de poursuivre l’idée que nous allons être désormais dans une situation future d’énergie restreinte, chère et dépendante de producteurs et de matériels étrangers est un abandon consternant de volonté de conserver notre prospérité. Ces propos sont donc inacceptables tout comme les égarements qui en découlent.

    Les mesures sur le court terme pour augmenter la production, réduire les prix et maintenir une indépendance ont-elles été prises ?

    La réponse est clairement non.

    Les centrales nucléaires, l’hydroélectricité, le gaz, les installations charbon/pellets n’ont pas bénéficié de toutes les mesures d’urgence que la situation actuelle pouvait faire espérer. On a simplement voulu accélérer le passage au Parlement de l’urgence des énergies renouvelables éoliennes et solaires dont nous savons tous qu’elles n’ont aucune efficacité car intermittentes et nécessitant des installations pilotables complémentaires. Cumuler ces deux exigences à échéance de quatre années est cher puisqu’elles exigent des investissements lourds en modifications majeures de réseaux.

    Le solaire et l’éolien ne peuvent pas « remplacer » les centrales pilotables dans de bonnes conditions économiques puisque leur présence nécessite leur « doublage » par des centrales pilotables pour la continuité du service de l’électricité et l’absence de délestages.

    En ce qui concerne les centrales nucléaires ont été cumulés un programme de maintenance retardé par le covid avec un avatar lié à la « corrosion sous contrainte » d’éléments du secteur secondaire dans sept centrales en les arrêtant par précaution de « contagion ». C’est une manifestation de la peur et non de la raison ! Avant de se précipiter dans ce drame de sous-production pour l’hiver 2023 il aurait fallu un examen plus approfondi et non émotif. Celui qui arrête des centrales est félicité, celui qui accepte leur poursuite d’activités est trainé dans la boue… On connaît le résultat.

    La vie industrielle est une succession de risques et celui qui n’en prend pas doit changer de métier.

    On pourrait multiplier les commentaires : sur les grèves surprises en pleine urgence à EDF, sur les attaques de l’écologie politique sur les barrages et les réserves d’eau , l’absence de déclaration d’urgence sur les travaux à entreprendre, les retards dans les appels d’offres et les financements, les économies de bouts de chandelle demandés aux uns et aux autres, et surtout les déclarations fracassantes de tous les médias sur le fait que l’hiver prochain allait être sauvé par l’éolien et le solaire !

    Il se trouve que ni le vent ni le soleil ne sont au rendez-vous de l’hiver européen et donc de la demande des consommateurs depuis plus de quinze ans et que tout le monde peut le dire et le montrer.

    Par ailleurs et toujours sur le court terme on n’a pas examiné de façon systématique comme dans tous les autres pays européens comment remettre en fonctionnement les centrales à charbon ou à fioul, par exemple Le Havre et Porcheville en ce qui concerne EDF.

    De même pour 2024 aucun examen sérieux n’a été réalisé sur la réouverture de Fessenheim , une des meilleures centrales existantes. Enfin, pour utiliser au mieux les centrales actuelles et limiter les dépenses la priorité donnée aux énergies éolienne et solaire sur les réseaux est absurde et mériterait d’être révisée. Elle n’a été donnée au secteur intermittent que pour mieux justifier des investissements inutiles et coûteux, la France s’appuyant sur 75 % d’électricité d’origine nucléaire. On n’a pas non plus demandé une ouverture en urgence de Flamanville 3 qui semble désormais au point !

    Un marché de l’électricité faussé

    Enfin le marché de l’électricité créé par idéologie pour justifier la présence de parasites entre les producteurs, transporteurs, clients et consommateurs se doit d’être supprimé pour que l’on revienne à la politique des tarifs qui a montré son efficacité depuis des dizaines d’années.

    L’Espagne et le Portugal, non connectés au reste de l’Europe, se sont écartés de ce marché piloté à Leipzig. En conséquence ces deux pays disposent d’une énergie électrique trois fois moins chère que chez nous alors que c’est notre coût de production qui est le plus bas de tous, soit environ la moitié du leur !

    Tant que l’on n’entre pas dans cette grille de lecture de l’approche de notre hiver on n’a pas le droit de faire peur à la population sur un hiver rigoureux et des restrictions y compris celle de l’ouverture des écoles . La responsabilité régalienne c’est de fournir une énergie abondante, bon marché et souveraine et donc de prendre toutes les mesures d’urgence susceptibles d’y parvenir sans mentir effrontément sur la capacité de l’éolien et du solaire pour le réaliser dès les deux hivers prochains ! On veut accélérer les programmes de ces deux sources pour éviter des pénalités européennes acceptées bien que stupides puisque dans le même temps l’Allemagne va se fournir cet hiver presqu’intégralement avec des centrales à gaz ou charbon avec les félicitations de la Commission européenne.

    Sur le moyen terme on sait qu’il va falloir accélérer les programmes de maintenance des centrales actuelles en les dopant, en leur prolongeant de dix à vingt années supplémentaires tout en se décidant d’en construire de nouvelles, non en 15 ans comme annoncé dans les journaux mais en 5 ans comme en Chine avec nos plans, nos techniciens et nos entreprises ! Il faudra commencer par celles qui sont dans les cartons mais ensuite apprécier la possibilité d’en faire des plus petites (dites SMR) ou des centrales à neutrons rapides (RNR) dont nous avons arrêté stupidement la construction et l’étude deux fois : Superphénix en 1997 et Astrid en 2019.

    La réflexion sur un outil complémentaire hydroélectrique sera sûrement utile.

    À coté de l’outil du nucléaire qui fonctionne en base continue, il faut du pilotable flexible et c’est l’hydraulique le plus performant et renouvelable, correspondant entre 11 et 15 % de la production nationale.

    La géothermie, la méthanisation et les énergies solaire et éolienne doivent continuer à assurer les productions pour circuits courts et donc être étudiées en améliorant les rendements et en utilisant les smart grids pour éviter les surcoûts de réseaux. Souvenons-nous aussi que nous importons désormais du gaz de schiste américain alors que nous pourrions en deux ans utiliser celui de notre sous-sol pour environ 15 % de notre consommation.

    Conclusion

    Les erreurs commises par le passé sont suffisamment lourdes de conséquences dramatiques pour que l’on accepte de réfléchir en gommant les positions émotionnelles et idéologiques. Il faut passer les hivers prochains et prendre les bonnes décisions.

    La sobriété c’est la pénurie, le déclin et la poursuite de la désindustrialisation, la fuite des cerveaux et l’antichambre du désespoir de l’ensemble de la population. On ne peut s’y résoudre avant même d’avoir entrepris toutes les solutions aveuglantes ici juste esquissées.