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      Résultats Législatives 2022: Stanislas Guérini conserve son siège à Paris

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 21:19 · 1 minute

    Stanislas Guerini, député sortant et candidat dans la 3e circonscription de Paris. Stanislas Guerini, député sortant et candidat dans la 3e circonscription de Paris.

    POLITIQUE - Stanislas Guérini peut souffler. Le député sortant de la 3e circonscription de Paris , candidat Ensemble en ballottage défavorable au premier tour, a annoncé sa victoire ce dimanche 19 juin face à la candidate NUPES Léa Balage El Mariky dans un second tour serré.

    Au premier tour, Léa Balage El Mariky avait surpris en devançant son adversaire de six points. Un succès qu’elle n’a pas réitéré ce dimanche. Selon des estimations de l’institut de sondage Ifop-Fiducial, le candidat de la majorité présidentielle est arrivé devant Léa Balage El Mariky avec 51,3% des suffrages, contre 48,7% pour la NUPES.

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    Proche du chef d’EELV Julien Bayou, dont elle a dirigé la campagne aux régionales d’Île-de-France, Léa Balage El Mariky, 32 ans, incarne la nouvelle génération d’écologistes qui aurait pu être balayée par l’échec de Yannick Jadot à la présidentielle, mais qui a poussé et négocié pour l’accord avec LFI et la création de la Nouvelle union populaire écologique et sociale.

    Mais elle n’a pas réussi à conserver son avance du premier tour, le ministre profitant sans doute du report de voix de la candidate LR, arrivée troisième au premier tour dans la 3e circonscription de Paris.

    Stanislas Guérini jouait sa place récemment acquise au gouvernement. Marcheur de la première heure aux côtés d’Emmanuel Macron, délégué général d’En Marche, il a obtenu le portefeuille de la Fonction publique dans le gouvernement Borne. Le voilà assuré de le conserver.

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      Aux législatives, le cas Jérôme Peyrat embarrasse la Macronie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 18 May, 2022 - 13:56 · 4 minutes

    Jerôme Peyrat photographié lors des élections municipales de 2014 Jerôme Peyrat photographié lors des élections municipales de 2014

    POLITIQUE - C’est ce qui s’appelle “remettre une pièce dans la machine”. Ce mercredi 18 mai sur franceinfo, le délégué général de La République en Marche, Stanislas Guérini , s’est lancé dans une défense hasardeuse du candidat Jérôme Peyrat, investi, un temps, par la majorité présidentielle dans la 4e circonscription de Dordogne. Une investiture qui est mal passée, le maire de La Roque-Gageac ayant été condamné en septembre 2020 à une amende de 3000 euros avec sursis dans une affaire de violence envers une ex-compagne.

    Mise à jour: depuis la publication de notre article, Jérôme Peyrat a annoncé retirer sa candidature aux législatives .

    Symbole désastreux, cet ex-UMP, conseiller influent dans l’appareil macroniste, a été désigné au détriment de Jacqueline Dubois , députée LREM sortante. Évincer une femme au profit d’un homme condamné pour violences conjugales: une démarche qui s’accommode mal de l’égalité homme femme, érigée “grande cause du quinquennat” écoulé (et à venir) par Emmanuel Macron. Surtout quand Stanislas Guérini se dit “infiniment convaincu” que Jérôme Peyrat n’est pas “capable de violences”, malgré les 14 jours d’Incapacité Temporaire Travail (ITT) qui ont été octroyés à l’ex-compagne du candidat au moment des faits.

    “Les masques tombent”

    Résultat: une avalanche de réactions indignées après les propos de Stanislas Guérini mercredi matin. “La question n’est donc pas la justice (en l’espèce elle est passée et elle a condamné) mais la protection des hommes violents. Merci Stanislas Guérini de le dire avec autant de clarté. Au moins, les masques tombent”, a taclé l’écologiste Sandrine Rousseau, alors que la militante féministe Caroline de Haas (poche de la NUPES) a lancé une pétition exigeant le retrait de l’investiture à Jérôme Peyrat.

    La suite logique d’une séquence qui s’observe depuis plusieurs jours, notamment au niveau local. Comme le rapporte Le Monde , des membres LREM du département ont exprimé leur “stupéfaction” après le choix fait par la Commission d’investiture de sacrifier Jacqueline Dubois pour faire la place à Jérôme Peyrat. “Un candidat peut-il donner envie aux citoyennes de s’impliquer alors qu’il prend la place de la première femme élue députée de notre circonscription?”, interrogent-ils dans un communiqué diffusé dimanche 15 mai.

    Un malaise qui se fait désormais ressentir jusqu’à l’Assemblée nationale, où des élus LREM apprécient moyennement l’opération sauvetage tentée par Stanislas Guérini. “S’il pouvait de temps en temps fermer sa gueule...”, grince un marcheur historique, particulièrement sévère à l’égard du choix Peyrat: une “erreur” car “indéfendable” sur le plan symbolique.

    Dissidence

    “En plus, c’est cruel pour Jacqueline Dubois, ce n’est pas une députée qui posait problème au sein du groupe”, renchérit une élue influente, également dubitative sur les choix faits par la commission d’investiture. “On a lourdé de bons députés, et on en a gardé des gens problématiques”, soupire-t-elle, citant notamment le cas de Sira Sylla, accusée par un ex-collaborateur de harcèlement moral . “Tout le monde (ou presque) est indigné et en colère mais personne ne parle par crainte de représailles”, enfonce une source parlementaire.

    Alors que l’embarras commence à infuser dans les troupes macronistes, certains imaginent que cette investiture ne puisse résister longtemps. “Si ça continue comme ça, ce n’est pas impossible qu’il soit débranché d’ici vendredi (ce qui a été confirmé, NDLR)”, observe un député LREM à propos de Jérôme Peyrat, quand un autre s’en remet au jugement des urnes: “les bons conseillers de l’ombre ne font pas forcément de bons candidats”.

    Sur le plan électoral, la situation est de toute façon complexe, avec une candidature dissidente: celle de Jacqueline Dubois, qui compte bien se représenter. “La candidature de Monsieur Peyrat affaiblit la République en marche, son honneur serait de se retirer. Il a fait une triple erreur, sous-estimer l’impact de sa condamnation, la deuxième, c’est la trahison d’une amitié, la troisième c’est de me sous-estimer. Il m’a dit : ‘là tu es en colère, demain ça ira mieux’. Eh bien ça va mieux, et je suis candidate”, a-t-elle déclaré ce mercredi sur France bleu .

    Et de citer pour mot Élisabeth Borne sur Twitter : “rien ne doit freiner le combat pour la place des femmes dans notre société”. De quoi alimenter le malaise des troupes macronistes.

    À voir également sur Le HuffPost: À Besançon, le boulanger Stéphane Ravacley en campagne pour les législatives

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      Législatives 2022: Stanislas Guérini soutient Jérôme Peyrat, candidat LREM, condamné pour violences conjugales

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 18 May, 2022 - 09:14 · 4 minutes

    Stanislas Guérini a défendu ce mercredi 18 mai l'investture LREM de Jérôme Peyrat, comdamné pour violences contre son ex-femme Stanislas Guérini a défendu ce mercredi 18 mai l'investture LREM de Jérôme Peyrat, comdamné pour violences contre son ex-femme

    POLITIQUE - Défendre le condamné, telle était la mission de Stanislas Guérini ce mercredi 18 mai. Le premier marcheur a soutenu l’investiture, par LREM , de Jérôme Peyrat , condamné pour violences contre son ex-compagne, dans la 4e circonscription de Dordogne.

    “Si j’avais la conviction –ou même le soupçon– qu’on ait affaire à quelqu’un qui puisse être violent et coupable de violences sur les femmes, jamais je n’aurais accepté cette investiture”, déclare le délégué général d’En Marche sur franceinfo, à propos de Jérôme Peyrat. “C’est un honnête homme. Je ne le crois pas capable de violence sur les femmes”, répète-t-il sans sourciller, quelques minutes plus tard.

    Mise à jour: depuis la publication de notre article, Jérôme Peyrat a annoncé retirer sa candidature aux législatives .

    Stanislas Guérini assure avoir “pris son temps pour savoir si on pouvait avoir affaire à quelqu’un capable de violences volontaires. Je crois et je suis même infiniment convaincu que ce n’est pas le cas.”

    La justice n’est pas du même avis. Jérôme Peyrat, ancien conseiller de l’Élysée, a été condamné en septembre 2020 à une amende de 3000 euros avec sursis dans une affaire de violence envers une ex-compagne. Selon France Bleu, cette femme avait pour sa part été condamnée à des amendes de 500 et 800 euros pour des appels et SMS malveillants à Jérôme Peyrat et des proches.

    Dans ce contexte, comment justifier le soutien des cadres du parti présidentiel, alors qu’Emmanuel Macron a fait de l’égalité hommes-femmes la grande cause de ses deux quinquennats? Sans compter que cette investiture se fait aux dépens de la députée macroniste sortante Jacqueline Dubois.

    “Je suis conscient du caractère symbolique et, par mes propos, je ne veux jamais donner l’impression qu’on pourrait empêcher la libération de la parole des femmes” ou “la minimiser”, a déclaré à plusieurs reprises Stanislas Guérini sur franceinfo.

    Affaire “complexe” et pas d’inélégbilité: les arguments LREM

    Le chef d’En Marche a malgré tout trouvé trois arguments pour justifier l’investiture de Peyrat. D’une part, la “complexité” de l’affaire, où les deux parties ont été condamnées. Puis, la condamnation en elle-même, où l’inégibilité n’a pas été prononcée. Enfin, la réélection de Jérôme Peyrat lors des municipales de mars 2020, preuve – selon lui – de la confiance que lui accord les électeurs. Le délégué général d’En Marche oublie cependant qu’au moment de ces élections locales, Jérôme Peyrat n’avait pas encore été condamné.

    “Il se soumettra au jugement des Français, le seul qui vaille à travers une élection”, maintient Stanislas Guérini.

    Auprès de l’AFP le 17 mai, Jérôme Peyrat a dit ne “pas penser” que cette affaire “mérit[ait] des amalgames et des généralisations”. ”Ça ne sert pas la cause, qui est de lutter contre les violences faites aux femmes.” “Le sursis, ça veut dire quelque chose. J’ai considéré que je ne devais pas faire appel et qu’il n’était pas impossible de continuer une vie publique”, poursuit l’ex-directeur général de l’UMP et actuel maire de La Roque-Gageac (Dordogne).

    La défense hasardeuse de la majorité a immédiatement provoqué l’indignation des auditeurs et des personnalités engagées pour la lutte contre les violences conjugales. “14 jours d’ITT, alors ferme-la, merci”, a taclé Valérie Damidot, en référence à l’arrêt de travail prescrit à l’ex-compagne de Jérôme Peyrat.

    Même au sein de la majorité, l’affaire crispe. Soutiens de Jacqueline Dubois, des militants locaux LREM ont diffusé, dimanche 15 mai, un communiqué de protestation. “Un candidat peut-il donner envie aux citoyennes de s’impliquer alors qu’il prend la place de la première femme élue députée de notre circonscription ? (...) Enfin, pourra-t-il défendre la grande cause du quinquennat, justement celle des femmes ?”, écrivent-ils.

    Le cas Peyrat n’est pas une exception dans les candidatures LREM . Plusieurs autres investis sont empêtrés dans des situations pudiquement considérées comme “délicates”: mises en examen, harcèlement moral... Ce qui ne gêne pas en interne, comme le montre notre vidéo ci-dessous.

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      Législatives 2022: LREM deviendra Renaissance quand elle se sera élargie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 10 May, 2022 - 10:50 · 2 minutes

    Edouard Philippe, Richard Ferrand, François Bayrou et Stanislas Guérini, le 5 mai 2022 lors du lancement des législatives Edouard Philippe, Richard Ferrand, François Bayrou et Stanislas Guérini, le 5 mai 2022 lors du lancement des législatives

    POLITIQUE - LREM ou Renaissance? La confusion est de nouveau permise, depuis que Politico a révélé ce mardi 10 mai que Stanislas Guérini a sans doute parlé un peu vite. Jeudi 5 mai le délégué général de LREM avait annoncé que sa formation politique changeait de nom pour devenir “Renaissance”.

    L’annonce a surpris tout le monde, et pour cause, ce n’était pas franchement le moment selon une source interrogée par l’infolettre: “Tu ne changes pas de nom un mouvement avec 400.000 adhérents comme ça…”.

    Dimanche, sur RTL , Stanislas Guérini a d’ailleurs confirmé que LREM ne change pas encore totalement de nom, mais “s’appellera Renaissance”, au futur. “Ce n’est pas encore fait, mais cela rassemblera des partis politiques. C’est la proposition que nous allons faire à nos partenaires, je pense à Agir, à Territoires de progrès pour créer un parti politique élargi”.

    “Nouveau parti populaire et ouvert”

    C’est donc bien ce qui se joue et qui conditionne la naissance de “Renaissance”, à la place de LREM: l’absorption en son sein de petits mouvements de droite - Agir, dirigé par le ministre délégué au Commerce extérieur, Franck Riester - et de gauche, Territoires de Progrès emmené par le ministre délégué chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt. “Quoi qu’il arrive, ce ne sera pas une absorption, mais une fusion”, tient à préciser le sénateur Xavier Iacovelli, délégué général de Territoires de Progrès.

    Contacté par Le HuffPost , un membre de Agir confirme, sous couvert d’anonymat, que “des discussions sont en cours” pour “organiser toutes ces sensibilités”. Du côté de Territoires de Progrès, on semble moins avancé. “Les discussions n’ont pas commencé. Un élargissement vers La République en Marche, pourquoi pas? Mais il faut d’abord avoir une majorité à l’Assemblée. Les questions d’appareil viendront ensuite, après les législatives”, déclare au HuffPost Xavier Iacovelli, délégué général de Territoires de Progrès.

    Contacté par Le HuffPost , l’entourage de Stanislas Guérini précise: “Il s’agit bien de la restructuration et de la création d’un nouveau parti qui est en cours. Il rassemblera des personnalités de la gauche et de la droite, des élus locaux et des partis politiques”. Ils promettent un nouveau parti ”élargi, populaire et ouvert”.

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