• chevron_right

      Qui est The Exploration Company, la start-up qui veut conquérir la Lune ?

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Friday, 28 July, 2023 - 13:00

    the-exploration-company-158x105.jpg the-exploration-company

    The Exploration Company vient de réussir son permiet test moteur, une grande avancée pour cette start-up franco-allemande.

    Qui est The Exploration Company, la start-up qui veut conquérir la Lune ?

    • Co chevron_right

      Le cercle vicieux du quiet quitting et du déclin de l’organisation

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 15 March, 2023 - 03:40 · 5 minutes

    Le « quiet quitting » est la nouvelle expression en vogue. Elle décrit le fait pour des employés de quitter leur entreprise discrètement, sans faire d’esclandre, sans même parfois prévenir. Un jour, ils ne sont plus là. Ce n’est pas simplement un problème de ressources humaines car il peut mettre en danger toute l’organisation et entraîner son déclin à plus ou moins court terme. Il constitue donc un enjeu stratégique.

    Pour comprendre ce qui est en jeu, on peut utiliser les travaux d’Albert Hirschman, auteur du fameux Défection et prise de parole . Hirschman étudie la loyauté des individus à une institution. Il observe qu’une personne insatisfaite a trois options : elle peut soit prendre la parole et protester, soit se taire et supporter l’insatisfaction, soit faire défection, c’est-à-dire partir sans protester.

    Prendre la parole et protester a un coût qui peut parfois être très important. Lorsque nous sommes dans un restaurant médiocre et que le chef nous demande si tout va bien, il est bien plus simple pour nous de répondre Oui avec un grand sourire que de lui dire la vérité. Nous serons partis dans quelques minutes pour ne plus jamais revenir ; à quoi bon se lancer dans un échange où il est probable que le chef prendra mal nos observations ?

    Nous n’avons pas intérêt à investir dans la relation, le coût perçu est trop élevé. Sans le savoir, le chef se prive d’un feedback précieux pour améliorer sa prestation.

    Dans d’autres contextes, la prise de parole peut être durement pénalisée. C’est évidemment le cas dans les régimes dictatoriaux et à un moindre degré dans certaines organisations. Beaucoup d’entre elles ne veulent objectivement pas de prise de parole malgré leurs affirmations. Ainsi ce consultant me racontait qu’un de ses clients menait des sondages très réguliers sur l’ambiance de ses collaborateurs, et que ces sondages étaient anonymes. Le fait que ces sondages soient anonymes, lui fis-je remarquer, ne dit-il pas tout ? Ne faut-il pas implicitement reconnaître qu’il y a un risque à parler pour garantir l’anonymat ? C’est pour cela que la défection est plus intéressante.

    La défection est plus intéressante

    Elle l’est d’autant plus que depuis quelques années, les portes de sortie se sont développées.

    Désormais, changer d’employeur n’est plus vu comme une tare. On peut également rejoindre une startup ou se lancer comme indépendant. En résumé, le grand changement de ces dernières années est que les bons éléments disposent désormais de nouvelles options à la fois faiblement risquées et potentiellement très intéressantes. Le coût de prise de parole reste élevé tandis que le risque lié à la défection diminue, et son gain potentiel augmente. Pas étonnant que le « quiet quitting » ait le vent en poupe.

    Mais on ne peut pas toujours partir facilement, comme dans un restaurant. Certains employés insatisfaits auront du mal à trouver un autre emploi. Le risque peut être d’autant plus élevé qu’ils ont par ailleurs des contraintes financières (prêt immobilier par exemple). Quand on n’est pas un « bon élément » (au sens où on trouverait facilement autre chose), on reste coincé dans une organisation non performante. On ne peut pas prendre la parole car c’est trop risqué et on ne peut pas partir car c’est également trop risqué. Pas étonnant qu’il s’en déduise une forte frustration et une aliénation vis-à-vis de l’organisation : on voit celle-ci à la fois comme la cause de sa misère et comme une bouée de sauvetage.

    Le cercle vicieux du quiet quitting et du déclin de l’organisation

    C’est ainsi que se met en place un cercle vicieux très dommageable pour l’organisation.

    À tout moment, il existe un niveau de performance acceptable pour les membres. Si ce niveau baisse, les plus performants deviennent insatisfaits. Ils ont alors deux options : prendre la parole ou partir. Si le coût de prise de parole est jugé élevé, cette option est abandonnée et ils partent. Privée de ses meilleurs éléments, l’organisation voit à nouveau son niveau de performance baisser d’un cran.

    Cette baisse de performance rend insatisfaite une nouvelle cohorte de membres, les plus performants après le départ des précédents et le cycle se répète. Il s’accélère même car rapidement ne restent que ceux qui ne peuvent pas aller ailleurs. Les meilleurs éléments sont partis depuis longtemps. La probabilité qu’il y ait prise de parole diminue avec le temps et donc la possibilité pour l’organisation de réagir aussi. Elle est prise dans une spirale de déclin, elle se vide littéralement de sa substance. Chaque cycle rend plus difficile son redressement.

    Ce qui était au début un problème de ressources humaines est devenu un problème stratégique, mais lorsque la prise de conscience de la nature stratégique du problème se produit, il est généralement trop tard.

    Briser le cercle vicieux

    Un cercle vicieux est par définition difficile à briser. Au bout d’un moment, ceux qui restent ne sont ni disposés ni capables de prendre la parole de façon constructive. Ceux qui le pouvaient sont partis.

    Pour la direction générale la seule façon pour s’en sortir est de recréer un contexte pour ce faire. Il faut agir de façon déterminée pour que la prise de parole redevienne possible et intéressante. Elle doit s’engager de façon crédible et cet engagement doit être la base du recrutement de nouveaux employés qui s’inscriront dans cette posture de vérité, et en priorité des leaders.

    « Il n’est de richesse que d’hommes » disait Jean Bodin . Les stratèges feraient bien de ne pas oublier cette leçon de sagesse.

    Sur le  web

    • Co chevron_right

      De la Start-Up nation à la Black-Out nation

      Yannick Harrel · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Monday, 12 December, 2022 - 04:30 · 5 minutes

    Une dépêche du 7 décembre rédigée par l’AFP et reprise par la presse généraliste a signalé le déroulement d’une conférence organisée par RTE (Réseau de transport de l’électricité) et les syndicats GIMELEC (groupement des entreprises de la filière électronumérique) et IGNES (Industrie du génie numérique, énergétique et sécuritaire). L’objectif de ladite conférence était de préparer les professionnels à s’adapter à une nouvelle donne énergétique, pilotée par le baromètre EcoWatt .

    Si les écogestes (sous-entendu en opposition aux pollugestes que nous pratiquons depuis des décennies) ont été réitérés, c’est surtout un mode opératoire qui a été promotionné durant cette conférence pour chaque catégorie de bâtiment concerné. Mais plus qu’une volonté d’éveiller les consciences, ce serait plutôt une volonté sous-jacente de tout connecter qui retient l’attention du lecteur :

    « Les solutions existent pour réduire la consommation électrique. Ce mercredi 7 décembre, le président du directoire du gestionnaire du réseau de transport d’électricité français (RTE) Xavier Piechaczyk, a appelé au déploiement « massif » d’installations connectées et intelligentes, de contrôle du chauffage ou de l’éclairage notamment – transformer sa maison en « smart home » afin de mieux réagir en cas de tensions sur le réseau. »

    Le sophisme énergétique de l’hyperconnectivité

    Étrange plaidoyer s’il devait s’avérer que celui-ci a été prononcé puisque le principe repose sur une double aporie :

    1. Comment inciter à une connectivité décuplée puisque la problématique est précisément le risque de cessation d’approvisionnement en courant électrique mettant hors service tout notre appareillage électro-numérique ?
    2. Quelle organisation, publique ou privée, pourrait piloter et gérer tout cet amas de données parfois très intrusives, sachant que les fermes de serveurs sont considérées comme hautement énergivores ?

    Questions incidentes : ne devrait-on pas prôner la sobriété technologique en corollaire de la sobriété énergétique ? Ne serait-il pas plus judicieux de préparer à un mode de fonctionnement dit « dégradé » en cas de survenance d’une coupure électrique ?

    L’on pourrait m’objecter que les bâtiments concernés pourraient basculer sur un système de batteries stationnaires (a contrario des batteries mobiles). Seulement le fond du problème demeurerait identique, uniquement déplacé : ces batteries doivent être chargées préalablement et rechargées postérieurement à leur emploi, et plus leur autonomie serait conséquente, plus leur charge serait énergivore. Sachant qu’une famille en maison individuelle peut consommer facilement 10 kWh/jour (sans omettre le coût assez élevé d’un tel système, de plusieurs milliers d’euros, guère à la portée de tous les ménages et même de professionnels), la majorité desdites batteries ont une énergie disponible entre 2 et 6 kWh (exception faite du Powerwall Tesla qui peut culminer jusqu’à 13,5 kWh). Alors imaginez-vous le nombre de batteries en série nécessaires pour un immeuble où plusieurs foyers vivent en son sein, d’autant qu’il est très fortement probable qu’un tel édifice soit équipé d’un ascenseur.

    L’on notera aussi que les véhicules électriques font l’objet d’une attention toute particulière puisqu’il est recommandé au sein du manuel sur les écogestes de les réapprovisionner uniquement en heures creuses. Du reste, la Suisse envisage même leur interdiction de recharge en cas de stress énergétique sur le réseau électrique helvète cet hiver 2022-2023, très dépendant de l’approvisionnement par ses voisins français et allemands. Au sein de ma propre thèse d’ingénierie, j’ai démontré que l’électromobilité s’accompagnait d’un surplus (superflu) technologique souvent rédhibitoire pour la consommation énergétique et aggravant l’émission de divers polluants en sus d’autres maux comme le dysfonctionnement (ou détournement) électronique.

    Les écogestes, cache-misère du suicide civilisationnel

    Au passage, le même président du directoire ressasse le mantra gouvernemental (ou du cabinet de conseil mandaté) en répétant que les coupures ne sont pas une fatalité. Oubliant au passage de préciser que la situation pitoyable du secteur énergétique repose sur un défaut de production et non de consommation ! Et que des gouvernants avisés auraient ajusté prévisionnellement la production à la consommation et non l’inverse ! Encore aurait-il fallu avoir des stratèges et des ingénieurs aux commandes. Un peu comme ces élus et ces décideurs politiques qui décident de réduire la vitesse sur les axes de circulation au nom de la sécurité parce qu’ils n’ont plus les moyens de sécuriser le réseau routier alors que le principe serait la capacité, et dont la liberté, d’aller toujours plus vite et toujours plus loin selon les besoins des usagers.

    Et en filigrane, ce plaidoyer pour une automatisation de l’environnement professionnel et domestique ne manque pas d’interroger sur la problématique de la cybersécurité inhérente, d’autant que le réseau serait raccordé à une grille électrique intelligente ( Smart Grid ). Et quid des données collectées : qui, quand, quoi, où, pourquoi, comment et combien ?

    En définitive, toute notre civilisation qui repose sur une énergie accessible et à coût modéré est en train de voler en éclats non du fait de limitations techniques de production et d’acheminement ou d’incapacité du personnel qualifié à œuvrer mais par la volonté d’un personnel politique dirigeant, national et surtout européen, de satisfaire des appétits oligarchiques appuyés par les idiots utiles de l’écologisme politique.

    Comment ne pas abonder dans le propos d’un Nicolas Meilhan qui énonce abruptement et froidement que la France et l’Europe sont en voie de tiers-mondisation ? Je veux bien insister sur ce propos : c’est plus qu’une erreur politique, c’est un suicide civilisationnel. Là est la nuance et tous les écogestes n’y feront rien, surtout avec une surdose de technologisme, car le bon sens prévaut d’avertir qu’il ne faut attendre aucune bonne solution de ceux qui ont provoqué et amplifié les maux de notre temps.

    • chevron_right

      Elizabeth Holmes sentenced to 11.25 years in prison for Theranos fraud

      news.movim.eu / ArsTechnica · Friday, 18 November, 2022 - 22:15

    Elizabeth Holmes (C), founder and former CEO of blood testing and life sciences company Theranos, walks with her mother Noel Holmes and partner Billy Evans into the federal courthouse for her sentencing hearing on November 18, 2022, in San Jose, California.

    Enlarge / Elizabeth Holmes (C), founder and former CEO of blood testing and life sciences company Theranos, walks with her mother Noel Holmes and partner Billy Evans into the federal courthouse for her sentencing hearing on November 18, 2022, in San Jose, California. (credit: Getty | Amy Osborne )

    Elizabeth Holmes has been sentenced to 11.25 years in federal prison, plus three years of supervision for her conviction in January on four counts of defrauding investors of her failed blood-testing company, Theranos. Restitution in the case will be determined at a later hearing, not yet set.

    The sentencing is less than the maximum of 20 years set by federal sentencing guidelines, but still more than the nine-year prison sentence recommended by the probation officer in Holmes' case.

    Federal prosecutors had sought 15 years of imprisonment and for Holmes, 38, to pay roughly $804 million in restitution to defrauded investors. Holmes' lawyers, meanwhile, requested just 18 months of house arrest and argued that she has "essentially no assets" and could not pay a nine-figure fine.

    Read 14 remaining paragraphs | Comments

    • chevron_right

      Elizabeth Holmes loses bid for new trial despite bizarre visit from key witness

      news.movim.eu / ArsTechnica · Tuesday, 8 November, 2022 - 23:16

    Former Theranos CEO Elizabeth Holmes (center) arrives at federal court with her father, Christian Holmes, and partner, Billy Evans, on October 17 in San Jose, California. Holmes appeared in federal court related to an attempt to overturn her fraud conviction.

    Enlarge / Former Theranos CEO Elizabeth Holmes (center) arrives at federal court with her father, Christian Holmes, and partner, Billy Evans, on October 17 in San Jose, California. Holmes appeared in federal court related to an attempt to overturn her fraud conviction. (credit: Getty | Justin Sullivan )

    Elizabeth Holmes, the disgraced founder of the defunct blood-testing startup Theranos, lost her bid for a new fraud trial. That's despite the dramatic twist in the case last month, with Holmes winning a last-minute hearing over a bizarre incident in which the government's star witness against her showed up distraught and disheveled at her home.

    Holmes, who was convicted in January on four counts of criminal fraud for deceiving investors, is now scheduled for sentencing on November 18.

    In a ruling filed late Monday, US District Judge Edward Davila flatly denied Holmes' motions for a new trial, concluding that they didn't include new information relating to her case or establish any misconduct by government prosecutors.

    Read 10 remaining paragraphs | Comments

    • chevron_right

      Procès Theranos : le bras droit d’Elisabeth Holmes lui aussi jugé coupable

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Monday, 11 July, 2022 - 09:00

    disney-no-exit-12-158x105.jpg the drop out disney+

    L'affaire Theranos vient de vivre un nouveau tournant. Après la condamnation d'Elisabeth Holmes, c'est Sunny Balwani qui vient de tomber.

    Procès Theranos : le bras droit d’Elisabeth Holmes lui aussi jugé coupable

    • chevron_right

      L'UFC-Que Choisir porte plainte contre Back Market pour "pratiques commerciales trompeuses"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 08:46 · 2 minutes

    L'UFC-Que Choisir porte plainte contre Back Market pour L'UFC-Que Choisir porte plainte contre Back Market pour "pratiques commerciales trompeuses", le 15 juin 2022.

    JUSTICE - Un succès économique français dans le viseur d’UFC-Que Choisir. L’association de consommateurs va déposer plainte ce mercredi 15 juin contre la start-up Back Market , spécialisée dans la revente d’objets électroniques reconditionnés , en lui reprochant “de nombreuses entorses au droit de la consommation”, selon un communiqué.

    La plainte pour “pratiques commerciales trompeuses” doit être déposée devant le Tribunal judiciaire de Paris, explique l’UFC-Que Choisir. Cette dernière explique que, “si l’économie circulaire doit être encouragée, encore faut-il que celle-ci respecte les droits fondamentaux des consommateurs”.

    L’UFC-Que Choisir, pour qui les “prix (sont) trop beaux pour être vrais”, reproche plusieurs pratiques à l’entreprise française. Elle est par exemple accusée de faire croire aux clients qu’ils font une bonne affaire en affichant le prix de vente du produit reconditionné à côté du prix du produit neuf, alors que celui-ci n’est pas vendu sur le site. “Il ne s’agit pas de promotions”, souligne l’association.

    Frais de service et garantie aussi dans le viseur d’UFC-Que Choisir

    Elle dénonce en outre des “frais de service” systématiquement facturé aux consommateurs, pouvant atteindre 5,99 euros, et qui n’apparaissent “qu’à l’étape du paiement”.

    Enfin, “Back Market propose aux consommateurs une garantie contractuelle de 12 mois, en laissant croire à un avantage considérable offert par l’entreprise”, alors qu’en réalité “cette garantie est imposée par la loi, mais surtout dure 24 mois, y compris pour les produits reconditionnés”.

    Autre grief adressé au site, la réglementation des cookies, ces fichiers qui enregistrent vos passages et vos préférences sur un site Internet. “Notre équipe de juristes a constaté que des cookies de tracking étaient déposés alors même que l’internaute les avait refusés”, pointe UFC-Que Choisir.

    L’association de défense des consommateurs précise qu’il s’agit de “la première plainte en Europe d’une association de consommateurs contre le géant du reconditionné”, même s’il a déjà été épinglé par d’autres associations, comme VZBV en Allemagne.

    Back Market parmi les rares licornes françaises

    Et le président de l’UFC-Que Choisir Alain Bazot, d’expliquer que l’association “souhaite que la ‘licorne du reconditionné’ continue de mettre des paillettes dans la vie des consommateurs, sans que sa communication ne soit que de la poudre aux yeux”.

    La start-up Back Market, créée en 2014, s’est imposée depuis sa création comme la place incontournable de l’électronique reconditionné, un secteur en plein boom, porté par les discours écologique qui prônent une baisse de l’impact environnemental des produits électroniques.

    En janvier dernier, elle avait annoncé avoir levé 450 millions d’euros, un tour de table qui la propulsait alors, avec une capitalisation de 5,1 milliards d’euros, sur le podium des licornes françaises. Elle comptait alors plus de 650 salariés et prévoyait d’en recruter 400 en 2022.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Macron célèbre la French tech et sa moisson de licornes

    • At chevron_right

      Padlet

      raspbeguy · pubsub.gugod.fr / atomtest · Monday, 7 September, 2015 - 22:00 · 2 minutes

    Un billet rapide présentant un service apparemment tout sauf nouveau, enfin nouveau quand même dans ma tête sachant que je n'en avais jamais entendu parler. Il s'agit de Padlet, un paperboard collaboratif. Il s'agit d'une boîte (eh oui, c'est pas libre) que je qualifierais d'éternelle start-up, vous...

    Un billet rapide présentant un service apparemment tout sauf nouveau, enfin nouveau quand même dans ma tête sachant que je n'en avais jamais entendu parler. Il s'agit de Padlet, un paperboard collaboratif.

    Il s'agit d'une boîte (eh oui, c'est pas libre) que je qualifierais d'éternelle start-up, vous savez ces nouvelles boîtes informatique (mais pas que) qui essayent de proposer des trucs simples et innovants sur un marché déjà surpeuplé.

    Niveau simplicité, Padlet a donc vu juste, car il n'est question ici que de réinventer le bon vieux principe du tableau blanc, ou de la façade de frigo. Le service met en effet à disposition des surfaces ou les gens autorisés peuvent placer des mémos, billets, photos ou autre contenu multimédia ou pièce jointe.

    Chaque tableau est personnalisable, et même s'il faut passer à la caisse pour déverrouiller toutes les options, on peut déjà bien faire mumuse avec un compte gratuit. On peut notamment changer le fond du tableau parmi une sélection de textures proposées et on peut charger son logo.

    Niveau confidentialité, vous pouvez rendre un tableau uniquement accessible pour vos collaborateurs, ou bien publiques en lecture ou en écriture, et même en modération (c'est à dire que vous autorisez les utilisateurs à supprimer les messages d'autres personnes).

    Sinon, on peut se demander à quels usages est destiné ce service. Bien évidemment, il peut s'agir d'un outil de productivité, et son organisation graphique est bien adaptée aux réunions de type brainstorming, car il est aisé de positionner les messages selon des colonnes de rangement à sa propre sauce, comme "urgent / pas urgent" ou encore "must have / nice to have". Vous comprendrez donc ici que dans ce cas il est judicieux de restreindre la modification, voire la lecture, à ses collaborateurs.

    Mais il est évident que si la mayonnaise prends vraiment très fort (ce qui n'a pas l'air d'être le cas pour l'instant), des community managers, politicards, publicitaires et autres blogueurs pourraient utiliser ce service à grande échelle, en organisant un lâcher de commentaire dans tous les sens et de toutes les couleurs. Ça pourrait faire office de forum ou de canal IRC.

    Visiblement, la sauce n'a pas pris, comme nous le montre par exemple l'extension Wordpress abandonnée depuis plus de 2 ans, et son apparente absence des... comment dire... conventions sociales et ethnologiques modernes.

    Juste pour l'essai, rien que pour voir, voici un petit padlet dédié à votre site web préféré. Lâchez-vous, parlez-nous de n'importe quoi. C'est cadeau.

    Created with Padlet

    • Ha chevron_right

      Padlet

      raspbeguy · pubsub.gugod.fr / hashtagueule · Monday, 7 September, 2015 - 22:00 · 2 minutes

    Un billet rapide présentant un service apparemment tout sauf nouveau, enfin nouveau quand même dans ma tête sachant que je n'en avais jamais entendu parler. Il s'agit de Padlet, un paperboard collaboratif. Il s'agit d'une boîte (eh oui, c'est pas libre) que je qualifierais d'éternelle start-up, vous...

    Un billet rapide présentant un service apparemment tout sauf nouveau, enfin nouveau quand même dans ma tête sachant que je n'en avais jamais entendu parler. Il s'agit de Padlet, un paperboard collaboratif.

    Il s'agit d'une boîte (eh oui, c'est pas libre) que je qualifierais d'éternelle start-up, vous savez ces nouvelles boîtes informatique (mais pas que) qui essayent de proposer des trucs simples et innovants sur un marché déjà surpeuplé.

    Niveau simplicité, Padlet a donc vu juste, car il n'est question ici que de réinventer le bon vieux principe du tableau blanc, ou de la façade de frigo. Le service met en effet à disposition des surfaces ou les gens autorisés peuvent placer des mémos, billets, photos ou autre contenu multimédia ou pièce jointe.

    Chaque tableau est personnalisable, et même s'il faut passer à la caisse pour déverrouiller toutes les options, on peut déjà bien faire mumuse avec un compte gratuit. On peut notamment changer le fond du tableau parmi une sélection de textures proposées et on peut charger son logo.

    Niveau confidentialité, vous pouvez rendre un tableau uniquement accessible pour vos collaborateurs, ou bien publiques en lecture ou en écriture, et même en modération (c'est à dire que vous autorisez les utilisateurs à supprimer les messages d'autres personnes).

    Sinon, on peut se demander à quels usages est destiné ce service. Bien évidemment, il peut s'agir d'un outil de productivité, et son organisation graphique est bien adaptée aux réunions de type brainstorming, car il est aisé de positionner les messages selon des colonnes de rangement à sa propre sauce, comme "urgent / pas urgent" ou encore "must have / nice to have". Vous comprendrez donc ici que dans ce cas il est judicieux de restreindre la modification, voire la lecture, à ses collaborateurs.

    Mais il est évident que si la mayonnaise prends vraiment très fort (ce qui n'a pas l'air d'être le cas pour l'instant), des community managers, politicards, publicitaires et autres blogueurs pourraient utiliser ce service à grande échelle, en organisant un lâcher de commentaire dans tous les sens et de toutes les couleurs. Ça pourrait faire office de forum ou de canal IRC.

    Visiblement, la sauce n'a pas pris, comme nous le montre par exemple l'extension Wordpress abandonnée depuis plus de 2 ans, et son apparente absence des... comment dire... conventions sociales et ethnologiques modernes.

    Juste pour l'essai, rien que pour voir, voici un petit padlet dédié à votre site web préféré. Lâchez-vous, parlez-nous de n'importe quoi. C'est cadeau.

    Created with Padlet