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      Streaming, transport, électricité : voici ce qui augmente en 2024

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Friday, 15 December - 14:30

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    L'inflation a beau profiter d'une tendance baissière, elle n'empêchera pas les prix d'augmenter l'année prochaine.

    Streaming, transport, électricité : voici ce qui augmente en 2024

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      La Nouvelle-Zélande interdit la vente de cigarettes aux personnes nées après 2008

      Reason · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Monday, 19 December, 2022 - 04:00 · 2 minutes

    Par Emma Camp.

    Le Parlement néo-zélandais a adopté mardi une loi interdisant l’achat de cigarettes à toute personne née après le 31 décembre 2008.

    Cette loi est conçue pour éradiquer définitivement le tabagisme dans le pays en « vieillissant » les fumeurs actuels. En 2040, par exemple, les adultes âgés de 31 ans n’auront toujours pas le droit d’acheter des cigarettes, des cigares et des produits similaires. Si la loi est toujours en vigueur en 2122, aucune personne vivante en Nouvelle-Zélande ne sera légalement autorisée à acheter du tabac à fumer.

    Cependant, cette politique alimentera un marché noir pour ces produits et créera de nouveaux vecteurs de violence d’État contre les individus.

    La loi a été conçue pour réduire considérablement le taux de tabagisme dans le pays, qui est déjà à un niveau historiquement bas, avec seulement 8 % des adultes fumant quotidiennement. Elle réduira également le nombre de détaillants autorisés à vendre des produits du tabac combustibles, de 6000 à 600 et elle prévoit d’imposer une réduction du taux de nicotine dans les produits du tabac. Elle n’interdira pas la vente de produits de vapotage.

    Ayesha Verrall, ministre associée de la Santé de Nouvelle-Zélande a déclaré :

    « Ce projet de loi entraînera un changement de génération et laissera un héritage de meilleure santé à nos jeunes. Des milliers de personnes vivront plus longtemps et en meilleure santé, et le système de santé se portera mieux de 5 milliards de dollars en n’ayant pas besoin de traiter les maladies causées par le tabagisme. »

    Cette nouvelle législation qui fait de la Nouvelle-Zélande le deuxième pays au monde à interdire la vente de tabac ouvre un nouveau front troublant dans la guerre contre la drogue – un front où l’interdiction de certaines substances est censée protéger les générations futures sans que l’on tienne vraiment compte des exemples montrant comment la prohibition a créé des externalités négatives qui l’emportent sur les avantages de la dissuasion.

    Par exemple, le cannabis est illégal et constitue la quatrième substance la plus consommée en Nouvelle-Zélande après la caféine, l’alcool et le tabac. S’il existe un marché noir important pour le cannabis, il va de soi qu’une substance plus populaire aura un marché noir plus important.

    Dans Reason en mai dernier, au sujet des effets d’une éventuelle interdiction des cigarettes aux États-Unis, Jason Grier a écrit :

    « En contraignant les acheteurs et les fournisseurs à s’engager sur des marchés illicites, ils créent de la criminalité là où elle n’existait pas auparavant. Même si la possession de produits du tabac reste légale, de nombreux petits revendeurs seront probablement attirés par le commerce illicite. Cela les exposera au harcèlement policier, à des confrontations potentiellement violentes, à l’arrestation et à l’incarcération. »

    La loi sera bientôt approuvée par le gouverneur général de Nouvelle-Zélande, le représentant du souverain britannique dans le pays.

    Sur le web

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      L'industrie du tabac et ses dégâts colossaux sur l'environnement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 08:37 · 3 minutes

    This photograph shows a multitude of cigarette butts in an ashtray. The cigarettes are unbranded. This photograph shows a multitude of cigarette butts in an ashtray. The cigarettes are unbranded.

    ENVIONNEMENT - En plus de son impact sur la santé publique, l’industrie du tabac est aussi la cause de dégâts environnementaux considérables, a averti mardi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Entre montagnes de pollution et émissions de gaz à effet de serre contribuant au changement climatique , l’industrie du tabac est “l’un des plus grands pollueurs que nous connaissons”, a expliqué à l’AFP le directeur de l’OMS pour la promotion de la santé, Rüdiger Krech, présentant un rapport aux conclusions “assez désastreuses”.

    Le document, intitulé Le tabac, poison pour notre planète , se penche sur l’empreinte environnementale du secteur dans son ensemble, de la culture des plants à la fabrication des produits du tabac, en passant par la consommation et les déchets. Alors que l’industrie est responsable de la perte de 600 millions d’arbres, la culture du tabac utilise chaque année 200.000 hectares de terres et 22 milliards de tonnes d’eau, et émet environ 84 millions de tonnes de CO2, selon le rapport.

    L’OMS veut interdire les filtres

    Une part importante des émissions globales de gaz à effet de serre provient en outre de la transformation et du transport du tabac – l’équivalent d’un cinquième de l’empreinte carbone du transport aérien.

    L’OMS alerte également sur les produits dérivés du tabac – cigarettes, tabac sans fumée et e-cigarettes – qui contribuent de manière significative à l’accumulation de la pollution plastique dans le monde.

    Les filtres de cigarettes contiennent des traces des micro-plastiques , ces petits fragments retrouvés dans les océans du monde entier, y compris au fond de la fosse des Mariannes, la plus profonde du monde – ce qui en fait la deuxième plus importante source de pollution plastique au monde. Contrairement à ce que prétend l’industrie du tabac, il n’y a pourtant pas de preuves que ces filtres ont un effet bénéfique sur la santé, souligne l’OMS. L’agence onusienne exhorte donc les responsables politiques du monde entier à traiter ces filtres comme des plastiques à usage unique, et à envisager leur interdiction.

    L’agence déplore également que les coûts gigantesques du nettoyage des déchets de l’industrie du tabac soient supportés par les contribuables du monde entier. D’après le rapport, la Chine dépense chaque année environ 2,6 milliards de dollars pour traiter les déchets issus des produits du tabac. Pour l’Inde, la facture s’élève à 766 millions de dollars, alors que le Brésil et l’Allemagne doivent s’acquitter de 200 millions de dollars chacun.

    4500 milliards de mégots par an

    “Les produits du tabac, qui sont les détritus les plus souvent jetés de la planète, contiennent plus de 7000 composés chimiques qui, une fois jetés, se répandent dans l’environnement”, poursuit Rüdiger Krech. Chacun des 4500 milliards de mégots de cigarettes qui finissent chaque année dans la nature peut polluer jusqu’à 100 litres d’eau, souligne-t-il.

    D’après le rapport, le tabac est souvent cultivé dans les pays plutôt pauvres, où l’eau et les terres cultivées sont souvent rares, et où ces cultures prennent la place d’une production alimentaire cruciale. La culture du tabac est aussi responsable pour environ 5% de la déforestation dans le monde, et contribue à l’épuisement de précieuses réserves d’eau.

    L’OMS insiste donc pour que davantage de pays suivent l’exemple de la France et de l’Espagne en adoptant le principe du pollueur-payeur. Pour Rüdiger Krech, il est important que “l’industrie paie vraiment pour les dégâts qu’elle est en train de créer.”

    À voir également sur Le HuffPost: Coronavirus: “Le tabac tue” rappelle Olivier Véran après la sortie d’une étude sur la nicotine

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      Pourquoi ne "fumer qu'en soirée" pour arrêter est une fausse bonne idée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 08:35 · 3 minutes

    Cet attachement à la cigarette “festive” est aussi, pour certains gros fumeurs, une stratégie pour commencer à arrêter: avant de supprimer totalement le tabac de leur vie, ils commencent par réduire à certaines occasions Cet attachement à la cigarette “festive” est aussi, pour certains gros fumeurs, une stratégie pour commencer à arrêter: avant de supprimer totalement le tabac de leur vie, ils commencent par réduire à certaines occasions

    SANTÉ - Vous avez certainement dans votre entourage cet ami qui “ne fume qu’en soirée”. Accro à la cigarette, lui? Jamais! Capable de s’enfiler dix clopes en quelques heures avec une bière à la main, il peut aussi ne pas en toucher une pendant les trois semaines qui vont suivre.

    Cet attachement à la cigarette “festive” est aussi, pour certains gros fumeurs, une stratégie pour commencer à arrêter: avant de supprimer totalement le tabac de leur vie, ils commencent par réduire à certaines occasions. Mais est-ce une bonne idée? On fait le point à l’occasion de la journée mondiale sans tabac, ce mardi 31 mai.

    Pas de différence entre fumeurs occasionnel et régulier

    “Dans tous les cas, un fumeur occasionnel encourt autant de risques cardiovasculaires qu’un non-fumeur. Il n’existe pas de différence entre un fumeur régulier et occasionnel”, affirme d’emblée Jean-Philippe Santoni, pneumologue et pathologiste bénévole à la Fondation du souffle . Il n’existe pas de seuil en dessous duquel le tabac n’est pas nocif pour la santé.

    Comme le souligne également Loïc Josseran , président de l’Alliance contre le tabac et professeur de santé publique à l’Université de Versailles Saint-Quentin, “dans tous les cas, un fumeur ingère des produits qui ne sont pas bons pour la santé. Il subit les mêmes effets vasculaires que les fumeurs réguliers”.

    Tous deux insistent par ailleurs sur le possible effet addictif d’une telle pratique: ne fumer qu’en soirée, c’est prendre le risque de mettre en place une consommation de plus en plus fréquente, jusqu’à ce qu’elle devienne quotidienne. C’est déjà une forme d’addiction.

    Addiction sociale

    Quant à ceux qui envisagent d’arrêter complètement mais préfèrent commencer par limiter leur consommation à un cadre festif, c’est aussi une fausse bonne idée selon Loïc Josseran. “C’est loin d’être la solution idéale. Le problème, c’est que ces personnes entretiennent une addiction”, affirme-t-il. Quand on est fumeur, les récepteurs à la nicotine sont en éveil. Tout l’enjeu de l’arrêt de la cigarette est de les endormir (ils ne disparaissent jamais). Quand on fume, même occasionnellement, alors qu’on a été un fumeur régulier, on fait prospérer ces capteurs, on les empêche de s’endormir.

    Par ailleurs, c’est tout le côté festif de la cigarette qui est entretenu. Et comme le souligne Jean-Philippe Santoni, “on développe ainsi une addiction sociale. À chaque fois qu’on se retrouve en groupe, on a envie de fumer et l’addiction se renforce au fil du temps, c’est un cercle vicieux”. Mais le spécialiste tempère: il s’agit déjà selon lui d’une première prise de conscience.

    Cocktail explosif

    C’est sans compter l’effet conjugué du tabac et de l’alcool en soirée. Associés, les deux forment un cocktail redoutable pour la santé . “Les cellules deviennent plus perméables, absorbent plus de composés et deviennent potentiellement plus cancéreuses”, alerte Loïc Josseran. Les risques de développer un cancer des voies aérodigestives supérieures (bouche, pharynx, larynx...) augmentent. Mieux vaut donc, autant que faire se peut, éviter cette combinaison.

    Évidemment, tout ceci est plus facile à dire qu’à faire, d’autant plus avec l’arrivée des beaux jours et les terrasses au soleil qui se profilent.

    À voir également sur Le HuffPost: Voici ce qui se passe dans votre corps lorsque vous arrêtez de fumer


    Alors nous avons fait le tour des conséquences de l'arrêt de la cigarette sur votre corps: votre cœur, vos poumons et... votre espérance de vie.">