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      Le nouveau rapport des salaires Tech 2023 de talent.io

      news.movim.eu / Korben · Thursday, 4 May, 2023 - 07:10 · 4 minutes

    — Article en partenariat avec talent.io

    Vous vous souvenez que début 2022 je vous ai partagé le rapport des salaires dans le milieu Tech européen , issu des recherches de talent.io ? Et bien aujourd’hui nous allons voir ce qui a bien pu changer en un peu plus d’une année. Au vu du contexte de l’emploi (grosses vagues de licenciements chez Twitter, Meta, Google, Amazon & co), de l’inflation galopante et des nouvelles technologies qui arrivent sur le marché (IA & Co), c’est plutôt intéressant de savoir se situer.

    Ce rapport s’adresse toujours aux 2 bouts de la chaine du recrutement. Autant le salarié qui a envie de connaitre le marché dans sa discipline et le salaire auquel il peut prétendre, que le recruteur qui doit comprendre comment créer sa grille de rémunération pour être compétitif. Rémunération des devs (full stack, backend, frontend …), des métiers data (engineer, scientist …), des ingénieurs DevOps, designers UX/UI … mais aussi les postes les plus demandés du moment, les différents salaires en fonction de votre expérience, s’il est plus intéressant de passer en freelance, etc. Tout est abordé avec un focus sur 3 pays principaux : France, Allemagne et Pays-Bas. Et pour une fois la différence est faite entre Paris et le reste du pays (ce qui permet une plus grande précision).

    salaires médians bruts

    Alors je vais commencer par vous dire que le rapport 2023 est encore plus complet que celui de l’an dernier (91 pages vs 60). Talent et Figures creusent donc encore un peu plus loin, même si le rapport reste très facile d’accès. C’est très bien présenté avec de nombreuses illustrations qui donnent les points essentiels de cette compilation de données (basée sur plus de 100 000 offres d’emplois et plus de 1000 entreprises).

    Ce rapport est une exclusivité pour les membres de la communauté talent club. En vous inscrivant (c’est gratuit !) vous pourrez récupérer le fichier et participer à la vie du club aux côtés des 75000+ membres.

    Au niveau des technologies les plus demandées , je ne pense pas que ce sera une surprise pour vous. React en frontend et Node.Js en backend. Cela reste derrière les devs Full-Stack (le rôle le plus recherché chez nous) et ce n’est pas pareil dans tous les pays et régions, donc si vous avez envie de vous expatrier, pensez à vous renseigner avant.

    Par exemple un dev frontend gagne en moyenne 10% de plus à Paris que dans d’autres villes. Mais le coût de la vie parisienne est sans doute au-delà de 10% plus cher. Peut-être qu’il serait intéressant de tenter le full-remote ailleurs ou chercher votre prochain job dans une boite de la capitale même si vous n’y habitez pas.

    D’ordre général, quel que soit le métier concerné, Paris rémunère entre 10 et 20% mieux que les autres villes. Un écart qui n’existe quasi pas en Allemagne ou aux Pays-Bas (une grande ville ou une autre paie quasi la même chose).

    Quelles différences sur ces 12 derniers mois ?

    Déjà en termes de salaires, pas de baisse à déplorer (heureusement !). Par contre il y a des restrictions sur leur augmentation, ce qui fait qu’ils ne suivront pas l’inflation. Ce qui est d’autant plus dommageable que dans l’hexagone les emplois Tech sont déjà la plupart du temps moins bien payés que dans les autres pays européens.

    Sans surprises la place des développeuses reste minoritaire, surtout en France où elle ne représente que 12% du total (14% aux Pays-Bas et 17% en Allemagne).

    Au rayon bonnes nouvelles on va remarquer que le fait de travailler sur site (souvent dans une grande ville) est de moins en moins indispensable. Télétravailler n’impacte pas le salaire et est donc un réel gain pour le salarié (pour rappel j’ai publié un guide du télétravailleur si ça vous intéresse). Et ça, c’est plutôt sympa à savoir pour un éventuel déménagement.

    Voilà, j’espère que le rapport vous aidera à trouver des tas d’informations et d’idées dans vos recherches. Ou que vous pourrez vous situer de manière plus précise et (parfois) réaliste dans tout ça. Et surtout, n’oubliez pas la finalité première du site talent.io, qui est de vous offrir la possibilité de créer un profil afin de trouver un nouveau job dans les 3 semaines (en moyenne)

    Si vous voulez découvrir toutes ces choses intéressantes sur le marché de l’emploi …

    Je vous invite à télécharger le rapport ici .

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      Comment évoluer d’un profil de développeur à celui de tech lead ?

      news.movim.eu / Korben · Thursday, 2 March, 2023 - 10:41 · 6 minutes

    Devenir tech Lead

    — Article en partenariat avec talent.io

    Il y a quelques semaines, je vous ai proposé un article sur comment effectuer une transition professionnelle vers le métier de responsable du produit ( devenir product manager ). Et comme cela a semblé vous plaire, j’enchaine aujourd’hui avec un billet sur une autre transition : passer d’un profil développeur à celui de tech lead (ou lead développeur).

    Si c’est quelque chose qui vous intéresse, il faut déjà commencer par se dire que cela ne veut pas dire « quitter le code » totalement pour passer à autre chose. Si votre temps de code va diminuer de 30, 40 ou 50%, il y en aura toujours. Il faut aussi arrêter de penser que seul le meilleur dev d’une équipe (ou celui qui a le plus d’ancienneté) peut avoir la place.

    Un tech lead doit savoir gérer un ensemble de responsabilités, pas uniquement techniques , et aimer l’échange. Surtout que le job est assez flexible, la délimitation des tâches étant souvent fonction de la société dans laquelle vous travaillez. Mais on va voir tout ça ensemble, pas de panique 😉

    Un tech lead ça fait quoi ?

    Sur le papier son rôle est simple puisqu’il va devoir s’assurer de la bonne avancée des projets au niveau de l’équipe technique. Au quotidien il va donc suivre le projet, faire de l’organisation et définir un planning, trouver des solutions lorsque ça coince et communiquer avec tous les intervenants pour que le projet avance selon les délais.

    Vous voyez donc maintenant pourquoi un pur développeur barbu antisocial va avoir un peu de mal la plupart du temps, aussi doué soit-il techniquement. L’expertise ne suffit pas, il faut aussi savoir coacher et former son équipe, être à l’écoute, motiver les troupes, repérer les comportements et actions anti-constructives. Ainsi qu’être bon en communication (interne comme externe si le projet se greffe à une stratégie plus globale) et savoir prendre ses responsabilités lorsqu’un choix qui n’a pas fait l’unanimité doit être appliqué. Tech lead c’est un combo de connaissances techniques et de sensibilité managériale. Il faudra accepter d’être interrompu régulièrement dans vos propres tâches, car c’est vers vous que tout le monde va se tourner dés qu’il y aura des questions.

    J’aime bien l’illustration présentée par talent sur son site (via Culture Code – OCTO Technology) et qui liste un peu les savoir-faire indispensables, utiles ou superflus (voir les choses à éviter carrément, comme de vouloir tout faire par soi-même).

    La majorité de votre temps va se passer entre coder (vous savez déjà de quoi il retourne si vous bossez comme dev), communiquer, former et prendre des décisions en concertation avec les autres intervenants. Mais encore une fois, la part de chacune de ces activités va dépendre de l’environnement dans lequel vous évoluerez. En termes de pourcentage de travail, une répartition 40/20/20/20 ou un 20/30/20/30 sur ces 4 pôles ce n’est pas vraiment la même chose. Donc si c’est vers ce job que vous voulez aller, n’hésitez pas à poser des questions et à vous renseigner afin de voir comment cela se présente précisément là où vous postulez.

    En temps que tech lead vous pourrez aussi être amené à représenter la branche technique auprès des autres départements. Pour revenir aux responsables produits (dont je parlais en début d’article), ils risquent de vous consulter pour savoir ce qu’il est possible de réaliser et dans quel délai.

    Alors en tant que dev, quelles sont les raisons principales de quitter son job pour devenir tech lead ?

    Comme on vient de le voir, il y a un tas de raisons qui pourraient donner envie de passer du statut de développeur à celui de tech lead : améliorer le relationnel et la fluidité au sein de la team et/ou avec les autres services de l’entreprise, intervenir plus tôt dans le processus de création du produit, endosser plus de responsabilités, créer un environnement de travail plus efficace, etc.

    Cela commence à te peser d’être solo dans ton coin, seul avec tes pensées et tes mains dans le cambouis à longueur de journée ? Envie de brainstormer en équipe et de mettre en place des stratégies gagnantes ? Alors ce sera peut-être un taf fait pour toi.

    Je fais un petit aparté du point de vue de l’entreprise. Si vous n’avez pas de tech lead, cela pourrait être intéressant de créer la position. Surtout pour des missions longues ou pour des équipes d’une certaine ampleur. Disposez de ce genre de profil va apporter de nombreux bénéfices : moins d’hésitations dans les choix et la priorisation des composants, communication et coordination améliorée, mentoring des nouveaux venus, distribution de l’information plus efficace, amélioration des processus …

    Mais du coup comment faire pour tenter l’aventure ?

    Déjà la base ce sera de faire connaitre votre motivation. Attendre que l’on vous propose le job et rester dans votre coin ne sera pas suffisant, même si vous êtes très doué. Soyez curieux, participez aux discussions techniques, proposez des solutions … mettez-vous dans la peau d’un décideur en essayant de comprendre les points de vues de chacun, etc.

    Bref faites « comme si », ça vous permettra de vous imaginer dans la peau d’un tech lead et voir si ça vous parait jouable ou si, au contraire, il y a des aspects avec lesquels vous ne vous sentez pas à l’aise et que vous devez travailler. Un tech lead c’est une sorte de couteau suisse, donc n’hésitez pas à renforcer vos points faibles pour avoir une bonne base partout. Ce sera autant de points à faire valoir auprès d’un employeur. Enfin, soyez patient, car il vous faut emmagasiner de l’expérience et elle ne viendra qu’avec le temps.

    Cet article a été rédigé en partenariat avec talent.io . Ils ont eux-même rédigé un article sur le sujet que vous pouvez lire ici : https://www.talent.io/p/fr-articles/quest-ce-quun-tech-lead

    Si le genre de sujet carrière abordé aujourd’hui vous intéresse, je vous invite à rejoindre le talent club – la communauté tech qu’ils ont créée – pour recevoir des conseils sur la gestion de carrière tech toutes les 2 semaines. Le gros avantage, c’est qu’ils invitent des experts de boites comme Deezer, Google, ou encore Datadog à participer aux articles, ce qui les rend d’autant plus intéressants.

    Vous pourrez aussi poser anonymement vos questions carrière à la communauté (plus de 70 000 membres) pour obtenir les meilleurs conseils, et avoir accès à du contenu exclusif comme des études des salaires dans la tech en Europe.

    (Et c’est gratuit)

    Rejoignez la communauté talent club en suivant ce lien

    Il n’y a pas vraiment d’études ou de formations pour devenir tech lead. Il faudra donc être capable de vous éduquer sur les différentes aptitudes par vous-mêmes. Non seulement via l’expérience sur le terrain bien entendu, mais aussi grâce à votre curiosité et vos échanges sur le lieu de travail. Et ne lésinez pas sur les lectures (il existe de nombreux livres sur le sujet) ou en dénichant un mentor qui pourra vous guider.

    Je ferai la même analogie que pour le product manager (parce que j’en suis fier, si si) : passer de développeur à tech lead, c’est comme passer d’un sport en solitaire, à un sport d’équipe. Finit le temps ou vous étiez cantonné dans votre coin, bonjour le relationnel et les échanges quotidiens avec les différents intervenants.

    Et si vous voulez recevoir des offres de job + salaire sur mesure, ça se passe directement sur talent.io . Vous pourriez aussi être intéressé par leur étude des salaires de la tech en 2022 , cela vous aidera à situer un peu mieux les choses.

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      A la découverte de Bun, le futur remplaçant de NodeJS ?

      news.movim.eu / Korben · Monday, 19 September, 2022 - 05:14 · 5 minutes

    — Article en partenariat avec talent.io —

    Tout le monde en parle mais peu l’ont encore testé. Je vous propose qu’aujourd’hui, nous partions à la découverte de Bun.sh .

    En effet, quand on travaille en tant que développeur, c’est important de se tenir informé de l’évolution des technologies comme Bun ou NodeJS. De la même manière, quand on cherche à évoluer dans son travail, il est bon de connaître la grille des salaires en France. Ça tombe bien puisque talent.io a mis en ligne une étude des salaires de la tech en 2022 pour que vous puissiez déterminer si votre salaire est correct ou sous évalué.

    Mais revenons à nos moutons. Présenté comme le nouveau NodeJS, Bun est une plateforme javascript qui contrairement à NodeJS n’utilise pas le célèbre moteur Chromium V8 mais JavascriptCore. Il s’agit d’un framework dérivé de KJS (le moteur JS de KDE) utilisé pour les implémentations Webkit au sein de macOS.

    La philosophie derrière Bun.sh c’est de fournir un runtime javascript qui démarre rapidement et qui dispose d’excellents niveau de performances. Beaucoup plus que NodeJS ou encore Deno. Cela n’est pas étonnant car en plus de l’utilisation de JavascriptCore, Bun est codé en Zig , un langage de programmation bas niveau qui offre de bonnes performances.

    De plus, c’est un outil qui se veut complet puisqu’il est à la fois un gestionnaire de paquets (un client npm plus rapide que l’original ou que yarn), un bundler et un transpiler qui comprend à la fois le JSX et le Typescript. Il implémente des centaines d’API NodeJS et API Web ainsi que 90% des fonctions natives de NodeJS comme Node-API, fs, path, buffer…etc.

    Même si Bun apporte un énorme gain en matière de performances pure mais également un gain de temps grâce à son aspect tout en un, il est encore très jeune puisque sa beta est sortie en juillet 2022.

    Je vous propose quand même un petit tutoriel pour installer et tester Bun.sh.

    Comment installer Bun.sh

    Pour déployer Bun.sh sur votre machine, ouvrez un terminal sous macOS, Linux ou Windows WSL et entrez la commande suivante :

    curl https://bun.sh/install | bash

    En toute logique, le script d’install a ajouté la ligne suivante à votre $PATH dans le fichier ~/.zshrc :

    ~/.bun/bin

    Dans votre terminal zsh (exec /bin/zsh), lancez alors la commande suivante pour vérifier que bun se lance correctement :

    bun --version

    En lançant la commande :

    bun --help

    Vous verrez également les commandes disponible au sein de Bun comme « run » pour lancer du JS, « dev » pour démarrer un serveur de développement, « create » pour créer un projet Bun à partir d’un template…etc

    Votre premier script Bun

    En guise de test, nous allons d’abord créer un serveur http qui diffusera notre hello world comme ceci dans un fichier .js :

    export default {
        port: 3000,
        fetch(request) {
            return new Response("Hello World from Bun!");
        },
    };

    Puis on lance ce fichier .js avec la commande « bun run ». C’est la même commande qui permet d’exécuter des fichiers JavaScript et TypeScript ainsi que les scripts de package.json. En remplaçant « npm run » par « bun run », vos lancements seront 30 fois plus rapides.

    Pour info, j’ai nommé mon script : buntest.js.

    bun run buntest.js

    Rendez-vous ensuite sur l’adresse localhost:3000 avec un navigateur et vous verrez le Hello World s’afficher :

    Bun comme gestionnaire de paquets

    On va maintenant s’intéresser à l’aspect gestionnaire de paquets de Bun, qui remplace yarn ou npm install et permet d’installer des paquets 20 fois plus rapidement. Par exemple, si je veux installer une lib et ses dépendances, je n’ai qu’à lancer la commande :

    bun install nom_de_la_lib

    Exactement comment on le ferait avec la commande npm.

    Deployer une app avec Bun

    Si dans votre terminal, vous tapez la commande suivante :

    bun c

    Vous verrez une liste de templates de projets que vous pouvez créer avec Bun. Par exemple, pour créer un projet react, il vous suffira d’entrer la commande :

    bun create react ./react-app

    Une fois le template déployé, faites un :

    cd react-app

    Puis lancez le serveur de dev :

    bun dev

    Puis en vous rendant sur l’url : http://localhost:3000, vous verrez la page d’accueil de votre nouveau projet React.

    Conclusion

    Voilà pour la mise en place et l’utilisation de Bun. Sur le fonctionnement, c’est très similaire à NodeJS mais c’est surtout très rapide. Toutefois, j’ai bien senti que c’était encore en beta car j’ai croisé quand même quelques bugs (également documentés sur leur github) et même un segfault. Donc Bun est encore loin de balayer NodeJS mais une fois que ces problèmes de jeunesse auront été résolus, ce sera un excellent runtime javascript.

    Bun n’est donc pas à utiliser en production pour le moment car il y a encore quelques gros problèmes, sans parler de l’absence de minification du code dans le bundler. Ce n’est donc pas encore optimal. Mais c’est un projet à surveiller car il avance vite et se veut très prometteur.

    Maintenant si vous pensez que techniquement, vous stagnez dans votre emploi actuel, vous avez peut-être envie de changer de job pour continuer à évoluer dans les technologies, ou obtenir un meilleur salaire. C’est une démarche qui peut s’avérer assez compliquée, stressante parfois, tant on a envie de trouver un travail qui nous corresponde. On peut souhaiter avoir un travail plus proche de chez soi voire en télétravail complet, un meilleur salaire, une meilleure ambiance au travail, ou même tout ça à la fois (mais ce n’est pas forcément facile à trouver).

    Heureusement, talent.io est là pour vous aider. Il vous suffit de créer un compte sur la plateforme talent.io en quelques clics pour ensuite recevoir des offres de la part d’entreprises qui correspondent à vos critères précis et qui affichent un salaire d’entrée de jeu. talent.io est vraiment le moyen le plus simple de trouver son prochain job tech, d’ailleurs les inscrits trouvent leur emploi en 20 jours en moyenne.

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      Comment bien travailler à distance et en équipe ?

      news.movim.eu / Korben · Thursday, 8 September, 2022 - 08:35 · 12 minutes

    — Article en partenariat avec talent.io

    Avec l’arrivée du Covid dans nos vies, le monde du travail a été énormément chamboulé. Le travail à distance depuis chez soi pour les métiers de bureau, notamment dans la tech, est devenu la norme. En effet, mis à part certains managers en mal de contrôle, rien ne s’oppose techniquement à ce que les gens qui passent leur journée à coder ou à faire du travail bureautique puissent le faire depuis chez eux, le plus souvent dans de meilleures conditions que dans un open space bruyant.

    Toutefois, travailler à distance, ce n’est pas non plus quelque chose de simple. Il y a des codes à respecter et des petites choses à savoir notamment au sujet de la communication pour que cela se passe le mieux possible au sein des équipes. Dans cet article, je vais donc relever différents aspects qui me semblent importants lorsqu’on est développeur et qu’on travaille à distance ET en équipe. L’idée c’est que le boulot se fasse dans les meilleures conditions et que chacun soit épanoui dans son travail, malgré l’aspect « remote ».

    Avant de rentrer dans le vif du sujet, il faut quand même que vous sachiez que travailler à distance et en équipe est terrifiant pour certains patrons de boite ou chefs de projets, mais pourtant, c’est la norme dans de nombreuses sociétés à succès de la tech comme Zapier, Mozilla, Buffer, ou encore Gitlab qui fonctionnent à 100% avec des équipes distantes et cela depuis bien avant le COVID. C’est une réalité qui d’ailleurs se généralise de plus en plus.

    Travailler à distance présente de nombreux avantages pour les salariés. Cela permet plus de souplesse sur l’emploi du temps et de choisir le cadre de vie et de travail qui nous correspond le mieux. Mais il faut aussi bien intégrer cette notion d’équipe et respecter les autres et leur emploi du temps.

    Si votre emploi n’est pas en télétravail ou si vous cherchez une équipe sympa à intégrer, vous avez d’ailleurs peut-être envie de changer de job. Pour cela, il vous suffit de créer un compte sur la plateforme talent.io en quelques clics pour ensuite recevoir des offres de la part d’entreprises qui correspondent à vos critères précis et qui affichent un salaire d’entrée de jeu. talent.io est vraiment le moyen le plus simple de trouver son prochain job tech, d’ailleurs les inscrits trouvent leur emploi en 20 jours en moyenne.

    Apprendre à communiquer

    La communication est la pierre angulaire d’une équipe distante qui fonctionne. Le temps et l’attention de vos collègues étant limités, il faut apprendre à communiquer les uns avec les autres au moment opportun. Vous devez donc tenir compte des fuseaux horaires de chacun et mettre à plat les disponibilités et habitudes de chacun. Certains lisent leurs emails en fin de journée, d’autre en début de journée, d’autres tout le temps. Certains s’absentent de temps en temps pour faire une course. D’autres encore seront plus réactifs selon le canal de communication employé. C’est à vous de faire attention à cela pour communiquer de manière juste.

    Les canaux de communications sont nombreux. Les emails, le téléphone, les SMS, les visioconf, les Slack-like…etc. Difficile pour chacun de savoir quel canal utiliser pour quel message. Il vaut donc mieux expliciter tout cela et établir quelques règles simples. Vous pouvez par exemple décider que le mode de communication par défaut est l’écrit (email) et que celui-ci doit être consulté x fois par jour. Que pour les échanges et réflexions il faut passer par Slack et que pour les urgences, c’est la visio conf qui prévaut.

    D’une manière générale, pour communiquer efficacement en équipe lorsqu’on est tous à distance, il vaut mieux privilégier un mode de communication asynchrone. Tout le monde y gagnera en productivité et en bonne humeur.

    À vous de voir, mais c’est un point essentiel à établir pour que chacun communique efficacement avec les autres sans froisser les susceptibilités. Savoir garder le silence et ne pas communiquer est également primordial. En effet, tout ce temps à échanger n’est pas forcement du temps à travailler. Il faut donc donner de l’espace à chacun pour réaliser son travail sans être dérangé.

    Pour mettre en place tout cela, je vous recommande de vous inspirer du manifeste de Gitlab qui est très court, mais très efficace. En gros, chez Gitlab, vous devez :

    • Travailler là où ça vous plait
    • Communiquer de manière asynchrone avec les mêmes outils
    • Quand c’est nécessaire de se parler rapidement, privilégier les visioconf
    • Passer du temps entre collègues dans le monde réel
    • Penser à remercier vos collègues.

    Pleins de bons conseils pour que chacun se sente à l’aise dans les échanges et dans son travail.

    Pensez également à vous comporter comme un humain, même sur un chat. Dites bonjour le matin, prenez des nouvelles…etc. Il est important de garder ce côté humain, même si ça demande plus d’effort en matière de communication.

    Alors bien sûr, il arrivera un moment où vous ne serez pas d’accord avec l’un de vos collègues. En cas de conflit mon conseil, c’est d’arrêter de communiquer par écrit, car cela peut laisser la place à de mauvaises interprétations, et de passer tout de suite en visioconférence, voire d’aller boire un café IRL ensemble pour discuter si cela est possible.

    Également, en cas de problème, accordez toujours le bénéfice du doute à votre collègue. Si elle ou il vous semble un peu sec avec vous, c’est peut-être parce qu’il a passé une mauvaise nuit, qu’il ou elle est stressé(e) ou que le français n’est pas sa langue maternelle. Ce n’est pas forcement personnel alors n’essayez pas d’interpréter le comportement de l’autre vis-à-vis de vous et mettez de l’eau dans votre vin.

    Enfin, pensez à célébrer ! Lorsqu’un membre de l’équipe ou l’équipe passe une étape, il faut fêter ça ! Cela peut être une petite séquence de GIFs animés sur Slack pour marquer le coup, ou un trophée virtuel ou ce que vous voulez. L’idée c’est une fois encore de renforcer la cohésion d’équipe en associant tout le monde à chaque petite victoire.

    Ce job est-il fait pour vous ?

    Pour savoir si un emploi vous convient, il est important de pouvoir le comparer avec d’autres emplois et de pondérer tous les points qui ont de l’importance pour vous (ambiance au sein de l’équipe, télétravail, salaire…etc.), afin d’avoir la meilleure prise de décision possible. Heureusement, pour vous aider, talent.io a créé un outil nommé Job Matcher . Cet outil vous aidera à évaluer votre emploi actuel et à décider si un changement d’entreprise et de poste est OK pour vous. Cliquez ici pour en savoir plus . Et j’ai fait un tutoriel ici si vous voulez.

    talent.io a également publié un rapport et une analyse des salaires de la tech en 2022. Ainsi, vous saurez déterminer si votre salaire est juste ou sous évalué. Et en tant que recruteur, vous saurez également à quel salaire recruter.

    Utiliser les bons outils

    Évidemment, pour travailler et communiquer ensemble, nous avons besoin d’outils. Les outils ne sont pas la solution à tout, mais couplés aux bons process et à la bonne communication, ils vous apporteront beaucoup.

    Le plus souvent dans les entreprises qui travaillent totalement à distance, il y a bien sûr les outils techniques liés au développement / doc / bugs comme Gitlab ou encore JIRA, mais également des outils liés à la communication.

    Pour la collaboration au quotidien, le plus souvent ce sont des solutions comme Slack qui sont mises en place. Organisez votre communication en canaux pour que l’information soit plus facile à retrouver et que les discussions plus légères ne viennent pas se mélanger aux discussions techniques.

    Pour le contenu et la documentation, Google Docs ou similaire. Pour le suivi du projet en mode Kanban, un Trello ou équivalent est également très apprécié. Et si vous travaillez avec des équipes qui sont dans le monde entier, se reposer sur des outils comme Fio est un bon moyen de respecter les fuseaux horaires de chacun.

    Pensez également à tous les outils collaboratifs un peu annexes comme un gestionnaire de mots de passe commun ou un outil de visio conf commun (Zoom ou autre). L’idée c’est que tout le monde utilise les mêmes outils pour bosser.

    Au niveau des processus de communication, si vous êtes leader de votre équipe, organisez une fois par mois, un call en one-to-one avec chacun est un bon moyen de conserver un bon relationnel et s’assurer que tout se passe bien. D’ailleurs si vous devez passer un appel téléphonique, faites-le en visio. C’est mieux de se voir pour rester connecté les uns aux autres.

    Et chaque jour, sur le Slack, vous pouvez également mettre en place un petit message de « Bonjour » qui indique ce que vous avez fait la veille, ce que vous allez faire aujourd’hui et les difficultés que vous rencontrez pour que chacun puisse se caler sur votre travail et soit informé de vos avancées. Cela permet aussi de voir qui est bloqué sur une tâche et a besoin d’un coup de main. Des outils comme Status Hero permettent de faire cela de manière plus agréable.

    Enfin, pensez à organiser une ou plusieurs fois par an, des séminaires ou des weekends où tout le monde peut se retrouver autour d’un verre, au resto ou dans une activité commune. Cela permet de renouer le contact et que les nouveaux fassent connaissance avec les anciens. C’est très important pour la cohésion d’équipe.

    Structurer sa journée

    Travailler à la maison demande également de la discipline personnelle. Il vous faut une routine pour ne pas vous égarer. N’hésitez pas à la partager avec vos collègues pour que chacun s’en inspire : Petit dej, douche, lecture, méditation, sport, pauses durant la journée…etc. L’important c’est d’avoir un rythme qui vous permettra de souffler et de ne pas tomber dans le travailcoolisme (oui, j’ai francisé comme un fifou).

    N’oubliez pas non plus qu’aucun humain ou presque ne sait travailler efficacement en multitâche. Donc libérez vous de ça, et organisez votre journée et votre emploi du temps, une tâche à la fois avec des pauses entre chacune d’elle.

    Évidemment, sur l’une de ces journées « idéales », il y a de fortes chances que vos collègues s’incrustent avec un coup de fil imprévu, une réunion…etc. À vous de laisser un peu de place dans votre emploi du temps pour ces demandes, mais apprenez également à dire non et à replanifier les demandes. C’est primordial pour votre bien-être et celui de l’équipe. Et le soir ou le week-end, couper les notifications, le smartphone et tout ce qui pourrait vous reconnecter au travail pendant vos heures de repos.

    Enfin, en bossant à la maison, vous devez vous sentir bien, donc je vous recommande d’adopter l’environnement de travail qui vous convient. Espace de co-working, petit bureau à la maison, chaise longue dans le jardin… L’idée c’est que ce soit un endroit où vous n’êtes pas dérangé et où votre efficacité est à son maximum.

    Et si vous pensez que l’entreprise dans laquelle vous êtes n’exploite pas votre plein potentiel et qu’il serait tant d’en changer pour prendre du gallon ou avoir un meilleur salaire, talent.io peut vous aider à trouver l’entreprise de vos rêves . Pensez à vous inscrire et à rester en veille sur le marché de l’emploi. On ne sait jamais.

    Bien décider

    Décider en équipe et à distance n’est pas une mince affaire. Lorsque vous rencontrez un problème, celui-ci peut-être complexe et impacter le travail de différentes personnes. Il faut donc bien clarifier la situation, poser le contexte et retirer toutes les zones d’ombres pour que chacun ait une bonne compréhension du problème.

    Ensuite, même si la réflexion est commune, la décision doit être formulée et endossée par une personne clé de l’équipe. Le chef d’équipe ou celui qui sera en charge de l’application de la décision. Évidemment, tout cela doit être documenté pour ne pas se perdre et que chacun se renvoie la balle ultérieurement. Il vaut mieux tout centraliser dans un document ou un wiki que d’éparpiller une réflexion dans une 20aine d’emails avec une décision floue en bout de course. L’important c’est que l’information ne se perde pas, que le problème et sa solution soient limpides, qu’une personne soit responsable de sa résolution et qu’un calendrier soit établi pour sa résolution. Il faut donc lui donner de l’importance avec un écrit « officiel » afin que chacun puisse s’y référer sans avoir à tout rediscuter à chaque fois.

    Et bien sûr une fois que la décision est prise, il faut ensuite la communiquer à l’ensemble de l’équipe afin que tout le monde soit sur la même longueur d’onde. Évidemment, cela prend un peu de temps, mais cela évitera les quiproquos et les zones de flou, face à certaines situations.

    Conclusion

    En débutant la lecture de cet article, vous vous attendiez peut-être à une liste bête et méchante d’outils pour travailler en équipe. Mais finalement, travailler en équipe et à distance est surtout une science humaine.

    Travailler à distance demande de la discipline, une routine et un cadre de travail propice ce qui n’est pas forcement simple quand les distractions sont nombreuses ou que nous sommes de nature désorganisée. C’est à nous de nous créer notre propre cadre et c’est déjà un challenge à part entière.

    Mais quand en plus, l’aspect travail en équipe vient s’ajouter au télétravail, ça complexifie encore plus les choses. On doit à la fois être capable de fonctionner en autonomie, tout en composant avec les autres. C’est un double challenge, mais c’est parfaitement réalisable, car il suffit d’être attentif. Attentif à soit et à son rythme, mais également être attentif aux autres et prendre en compte leur planning, leur charge de travail, leurs doutes…etc.

    Nous sommes confrontés toute la journée à des algorithmes à travers nos écrans, et il faut un bon niveau de conscience et d’effort pour rester humain avec les humains et ne pas les considérer comme des algorithmes de plus.

    Et n’oubliez pas que si vous avez envie de changement professionnel, en vous inscrivant sur Talent.io , les entreprises qui recrutent pourront consulter votre profil et vous envoyer des offres sur-mesure correspondant à vos envies de CDI, télétravail, salaire, localisation, rôle, stack technique…etc.