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      Avec le télescope James Webb, la photo prise par Hubble passe en HD

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 12:48 · 2 minutes

    Intégrer la vidéo Avec James Webb, cette photo du télescope Hubble passe en HD Lecture auto ON OFF

    ESPACE - Plus de 6 mois après le lancement du télescope James Webb , la Nasa a dévoilé en grande pompe sa première image , ce lundi 11 juillet 2022. Un somptueux cliché montrant des galaxies formées peu après le Big Bang, il y a plus de 13 milliards d’années.

    C’est “l’image infrarouge la plus profonde et la plus claire jamais prise de l’Univers lointain jusqu’ici”, a déclaré l’agence spatiale américaine. Et pour cause, lorsque l’on compare ce cliché à celui pris par Hubble , le prédécesseur de James Webb mis en service en 1990, la différence est sans appel, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article.

    Par ailleurs, la performance de James Webb par rapport à Hubble ne s’arrête pas là puisqu’il ne lui a fallu que 12h30 pour réaliser l’image représentant l’amas de galaxies SMAC073 contre 2 semaines pour son prédécesseur.

    Découvrir les confins de l’univers

    Et si vous avez l’impression que cette photo dévoile les confins du monde qui nous entoure, elle ne représente en réalité qu’une toute petite portion de l’ univers . Cette image n’est donc qu’un avant-goût de ce que James Webb pourra nous révéler. Quatre autres photos doivent être divulguées, ce mardi 12 juillet. Parmi elles, celles de la nébuleuse de la Carène ou encore le Quintette de Stephan, un groupement de galaxies.

    Si l’une des missions principales du télescope est l’exploration des premiers âges de l’univers, la deuxième porte sur les exoplanètes , c’est-à-dire des planètes qui tournent autour d’autres étoiles que notre Soleil. Environ 5.000 ont été découvertes depuis 1995, mais elles restent très mystérieuses et la question principale qui taraude les scientifiques est la suivante: ces exoplanètes sont-elles habitables ?

    Ce qui est certain c’est que la publication de ces premières images marque le début officiel du tout premier cycle d’observation scientifique du télescope. Plusieurs centaines de projets d’observation, proposés par des chercheurs du monde entier, ont déjà été retenus par un comité de spécialistes pour cette première année de fonctionnement.

    À voir également sur Le HuffPost: James Webb, les 344 scénarios d’échecs d’une mission spatiale à 10 milliards de dollars

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      Télescope James Webb: 5 choses à savoir sur la 1ere photo dévoilée par la Nasa

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 10:07 · 5 minutes

    ESPACE - Ce lundi 11 juillet, le ciel étoilé vient de passer en haute définition. Le président américain Joe Biden a dévoilé la première image scientifique du télescope spatial James Webb . On y voit un petit bout de notre ciel d’une netteté incroyable, montrant des galaxies éloignées de 13 milliards d’années-lumière.

    Dans les heures à venir, la Nasa va dévoiler quatre autres clichés pris par James Webb. Mais cette simple photo mérite qu’on s’y attarde. D’abord, car elle montre le chemin parcouru depuis le lancement du télescope Hubble en 1990 . Car cette zone bien particulière de notre ciel, centré sur l’amas de galaxies “SMACS 0723” (on va y revenir), avait déjà été photographiée par Hubble. Et la différence est flagrante, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus .

    En faisant passer l’espace en HD, James Webb ne va pas juste produire de belles images. Le télescope spatial va nous permettre de percer certains mystères de l’univers. Et cette première photo nous en montre les prémisses. Pour bien le comprendre, Le HuffPost vous explique chaque détail de cette photo et leur signification.

    Un bout de ciel minuscule

    D’abord, apprécions une fois de plus cette magnifique image (pour la voir en très haute résolution, c’est par ici ).

    La première photo prise par le télescope spatial James Webb La première photo prise par le télescope spatial James Webb

    Il faut commencer par définir ce que l’on voit. Ce carré représente une toute petite portion du ciel. Pour vous donner une idée, tendez votre bras vers le ciel et pointez votre index, puis imaginez un grain de sable posé dessus. C’est ce que montre cette première image prise par le télescope James Webb.

    Même avec un zoom digne d’un super héros, vous ne verriez pas cela, car ce télescope spatial fonctionne sur une longueur d’onde différente, en infrarouge. Ce qui lui permet justement de mieux voir les galaxies situées très loin de la Terre.

    Les étoiles “polluent” l’image

    Continuons à observer cette photo. Les points très lumineux, qui ont une forme d’étoile... sont justement des étoiles de notre galaxie. Elles sont très “proches” de nous par rapport à tout le reste.

    Tout le reste, ce sont ces tâches aux formes et couleurs diverses, plus ou moins nettes. Ce sont des galaxies. Qui comportent des centaines de millions d’étoiles. Autour desquelles orbitent probablement des centaines de millions d’exoplanètes.

    Il y a très longtemps, dans une galaxie très lointaine

    Certaines galaxies sont peu éloignées, d’autres extrêmement lointaines. L’un des objectifs principaux de James Webb est justement d’arriver à donner vie à la célèbre phrase de Star Wars: “Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine”. Ce que veulent les astronomes, c’est réussir à observer des galaxies situées à plus de 13 milliards d’années-lumière de la Terre.

    Car en faisant ça, on peut voir l’univers tel qu’il était juste après le Big bang. Pourquoi? Parce que si rien ne va plus vite que la lumière, sa vitesse est tout de même limitée. Quand on dit qu’une galaxie est distante de 13 milliards d’années-lumière, cela veut dire que la photo prise par James Webb nous montre la lumière partie de cette galaxie... il y a 13 milliards d’années.

    En photographiant des galaxies lointaines, les télescopes permettent de remonter le temps pour comprendre comment se comportaient les étoiles alors que l’univers était tout récent, quelques centaines de millions d’années seulement après le Big bang.

    Le zoom déformant d’Einstein

    Pour réussir à remonter aux origines de l’univers, le télescope James Webb “triche”. Il s’aide d’une “lentille gravitationnelle”. Ce concept a été prédit par Albert Einstein et observé pour la première fois en 1979.

    Pour faire simple, des masses suffisantes (ici, un regroupement de grosses galaxies) peuvent créer une sorte d’effet similaire à celui d’une loupe. En conséquence, il est possible d’observer une galaxie bien plus lointaine, située derrière l’amas, en bien plus gros.

    Le problème, c’est que cela déforme la vision que l’on a de la galaxie cible (une question de déformation de l’espace-temps abordée plus en détail dans cet article ). Cette vidéo permet de mieux comprendre le concept:

    Voilà pourquoi quand on regarde dans le détail, certaines galaxies ont une forme bizarre, courbée. Elles ont été déformées par la lentille gravitationnelle provoquée par SMACS-0723, un amas de galaxies situé à moins de 5 milliards d’années-lumière de la Terre, précise l’astronome Katie Mack. Ce sont les points blancs très lumineux au centre de l’image. A l’inverse, les traces rouges sont justement les galaxies lointaines et déformées. En clair, les galaxies les plus étirées sont aussi les plus éloignées.

    Le plus impressionnant, c’est le temps

    Enfin, un dernier point essentiel pour bien comprendre à quel point cette photo est incroyable n’est pas visible sur l’image. Le télescope James Webb a observé cette petite portion de ciel pendant 12 heures pour réussir à obtenir une telle netteté. Son prédécesseur Hubble, pour produire la même image, mais bien moins nette, a eu besoin de plus de 10 jours d’observations, rappelle l’astronome Jonathan McDowell.

    Et si James Webb observait ce même petit bout de ciel pendant 10 jours? La résolution ne changerait pas, précise le chercheur, mais la qualité de l’image oui, avec une précision accrue et bien moins de flou. Vivement la suite.

    À voir également sur Le HuffPost : James Webb, le télescope spatial cartographe de notre univers

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      Le télescope James Webb dévoile l'image la plus profonde de l'Univers jamais prise

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 22:34

    Une représentation artistique du télescope James Webb. (photo d'illustration) Une représentation artistique du télescope James Webb. (photo d'illustration)

    ESPACE - La Nasa a dévoilé ce lundi 11 juillet l’image la plus profonde de l’Univers jamais prise, un somptueux cliché montrant de premières galaxies formées peu après le Big Bang, il y a plus de 13 milliards d’années, et qui constitue la première image scientifique et en couleur du télescope James Webb.

    Il s’agit d’un jour “historique”, a salué le président Joe Biden lors de cet événement tenu à la Maison Blanche, six mois après le lancement en orbite de ce télescope spatial, le plus puissant jamais conçu.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost : James Webb, le telescope spatial cartographe de notre univers

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      Le télescope spatial James Webb va dévoiler ses premières photos

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 18:00 · 2 minutes

    ESPACE - C’est un oeil sur notre univers comme jamais l’humanité n’en a connu. James Webb , le télescope spatial le plus puissant jamais construit, s’apprête à dévoiler sa première photo en haute définition du cosmos mardi 12 juillet.

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, en plus d’un bijou d’ingénierie ultra-complexe , le JWST est le plus grand et le plus puissant télescope jamais envoyé dans l’ espace . Il a été construit aux États-Unis sous la direction de la Nasa, et incorpore des instruments des agences spatiales européenne (ESA) et canadienne (CSA).

    Son lancement depuis la base de Kourou, où il est arrivé en octobre depuis la Californie, a été reporté à deux reprises à la suite de problèmes mineurs avant d’être un succès complet . La Nasa et Arianespace voulaient exclure tout risque lié au lancement de l’instrument, développé depuis plus de 20 ans pour un coût avoisinant les dix milliards de dollars.

    Présenté comme le successeur du télescope Hubble, le JWST évolue à une orbite bien plus éloignée que son prédécesseur. Il se trouve autour du Soleil, à 1,5 million de kilomètres de la Terre (contre moins de 500 km pour Hubble): c’est le point de Lagrange L2.  C’est de là que JWST peut entamer ses missions.

    Ce qu’il s’est passé il y a 13 milliards d’années

    Sa pièce maîtresse est son immense miroir principal de 6,5 mètres de diamètre et formé de 18 miroirs plus petits, de forme hexagonale. Ils sont faits de béryllium et recouverts d’or pour mieux réfléchir la lumière captée des confins de l’Univers.

    James Webb a deux grandes missions scientifiques représentant plus de 50% de son temps d’observation. D’abord, explorer les premiers âges de l’Univers, en remontant jusqu’à quelques centaines de millions d’années après le Big Bang. Les scientifiques veulent observer les premières galaxies et les premières étoiles.

    Sa deuxième grande mission sera d’étudier des exoplanètes, c’est-à-dire des planètes autour d’autres étoiles que notre Soleil, en quête d’environnements habitables, en étudiant notamment leur atmosphère.

    La grande nouveauté de James Webb est qu’il opérera uniquement dans l’infrarouge proche et moyen. Il pourra ainsi voir à travers des nuages de poussière impénétrables pour Hubble, qui a une petite capacité infrarouge mais opère surtout dans la lumière visible et les ultraviolets.

    Sont aussi prévues des observations plus proches, dans notre système solaire, de Mars ou encore Europe, une lune de Jupiter. Il opérera durant au moins 5 ans, et potentiellement jusqu’à plus de 10 ans.

    À voir également sur Le HuffPost : Entre le 1er vol français et Thomas Pesquet, les différences ne sont pas celles que vous croyez

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      Le télescope James Webb dévoile une image "teaser" sur les confins du cosmos

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 04:30 · 2 minutes

    Une représentation du télescope spatial James Webb. (photo d'illustration) Une représentation du télescope spatial James Webb. (photo d'illustration)

    ESPACE - Il ne reste plus que quelques jours à patienter pour découvrir les premières photos couleur haute résolution prises par le télescope spatial James Webb . En attendant, la Nasa a dévoilé en hors d’œuvre une image extraordinaire témoignant de la profondeur de l’ univers .

    Cette image ( ci-dessous ), résultat de 72 expositions sur 32 heures, a été prise par le détecteur de guidage de précision du télescope, l’outil qui permet à l’engin ultra-sophistiqué de cibler les objets d’intérêt et de faire la mise au point dessus.

    Elle s’inscrit “parmi les images les plus profondes de l’univers jamais réalisées”, a commenté l’agence spatiale américaine dans un communiqué.

    L’image offre, selon la Nasa, “un aperçu alléchant” de ce que la communauté scientifique et des milliers d’amateurs attendent avec impatience: le dévoilement, prévu le 12 juillet, des premières images haute résolution en couleur de Webb.

    “C’est plus loin que tout ce que l’humanité a pu regarder auparavant”

    “C’est plus loin que tout ce que l’humanité a pu regarder auparavant”, a déjà averti fin juin Bill Nelson, le patron de l’agence américaine, lors d’une conférence de presse au Space Telescope Science Institute, centre opérationnel de ce bijou d’ingénierie à 10 milliards de dollars lancé en décembre et se trouvant désormais à 1,5 million de kilomètres de la Terre.

    James Webb est capable de regarder plus loin dans le cosmos que tous les télescopes avant lui grâce à son immense miroir principal, et ses instruments percevant les signaux infrarouges, ce qui lui permet de scruter à travers les nuages de poussière.

    James Webb doit notamment permettre d’observer les premières galaxies, formées seulement quelques centaines de millions d’années après le Big Bang, et des exoplanètes.

    Le 12 juillet, la Nasa entend notamment rendre publique la première spectroscopie du télescope James Webb d’une planète lointaine, une exoplanète.

    La spectroscopie est un outil permettant de connaître la composition chimique et moléculaire d’objets lointains, et, dans le cas d’une planète, peut aider à déterminer son atmosphère, à détecter la présence d’eau ou à analyser son sol.

    À voir également sur Le HuffPost : Les photos de James Webb sont d’une résolution incroyable

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      Le télescope chinois dédié aux extraterrestres a trouvé quelque chose, mais...

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 14:53 · 3 minutes

    Le radiotélescope FAST (Aperture Spherical radio Telescope) a repéré trois signaux candidats pour être d'origine d'extraterrestre. Le radiotélescope FAST (Aperture Spherical radio Telescope) a repéré trois signaux candidats pour être d'origine d'extraterrestre.

    EXTRATERRESTRES - Sommes-nous seuls ? Cette question alimente de nombreux débats et recherches depuis des années. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter. En effet, un rapport diffusé par un média d’État chinois, Science and Technology Daily ( puis repris par Global Times ) affirme que le Sky Eye Telescop aurait détecté des signaux extraterrestres.

    Plus généralement appelé FAST, ce radiotéléscope d’un diamètre de 500 mètres est le deuxième plus grand du monde, et le plus sensible de la planète. Construit en pleine nature au sud de la Chine, dans le Guizhou, son objectif principal est de détecter toute forme de vie extraterrestre . Ces nouvelles observations semblent donc avoir une piste.

    Difficile néanmoins d’en connaître la véracité, puisque le rapport a par la suite été supprimé. Si cela nourrit les théories les plus farfelues, rien ne permet pour l’heure d’attester qu’il s’agit véritablement de signaux extraterrestres. Il se pourrait tout aussi bien qu’il s’agisse d’une erreur . En effet, si des signaux étranges sont régulièrement découverts, il s’agit bien souvent d’interférences rappelait Numérama .

    Signaux extraterrestres ou simples parasites?

    Ces nouvelles découvertes chinoises concernent précisément trois signaux, qui auraient une potentielle origine extraterrestre. Les deux premiers ont été observés par le télescope en 2020, tandis que le dernier signal suspect est issu des données récoltées cette année par FAST. Il proviendrait selon les scientifiques d’une exoplanète (planète tournant autour d’une autre étoile que le soleil).

    Ces découvertes ont été faites par des chercheurs travaillant sous la direction du professeur Zhang Tongjie, scientifique membre du département d’astronomie de l’Université de Pékin. Ces observations font actuellement l’objet d’une enquête approfondie, et il pourrait y avoir plusieurs explications. En effet, rien n’est moins sûr qu’il s’agisse réellement de signaux extraterrestres insiste dans une série de tweets, le journaliste Andrew Jones, spécialisé dans le suivi du programme spatial chinois.

    “Selon certaines informations, le radiotélescope FAST, d’une ouverture de 500 mètres, situé à Guizhou, en Chine, a détecté des candidats aux signaux d’intelligence extraterrestre, dont un signal suspect provenant de données d’observation de cibles d’exoplanètes. C’est intéressant, mais ne vous emballez pas trop.” - Andrew Jones.

    Parmi les explications les plus logiques, il y a celle d’une possible “interférence radio” comme l’explique dans un communiqué, Franck Marchis, directeur scientifique d’Unistellar et membre de l’Institut SETI (organe de recherche d’intelligence extraterrestre).

    Cela semble d’autant plus plausible que le télescope FAST est particulièrement sensible et capte la moindre interférence, aussi minime soit-elle. Un des meilleurs exemples  de ce type de confusion est la mésaventure d’astronomes de l’observatoire de Parkes. Annonçant en 2007 des signaux intrigants, il s’agissait finalement...d’ un micro-onde .

    Candidats en attente de classification

    Autre point d’importance, les signaux captés par le FAST ne sont que des “candidats” pour être d’origine extraterrestre, rien ne permet encore de le confirmer. Par ailleurs, ces signaux pourraient certes provenir de l’espace, sans pour autant être le fruit d’une forme de vie extraterrestre intelligente.

    De précédents cas en attestent comme en 2019, lorsque le radiotélescope CHIME avait enregistré à deux reprises des sursauts radio rapides. Au final, il s’agissait vraisemblablement d’un phénomène puissant comme une supernova .

    Si le doute demeure, Franck Marchis note toutefois que “quel que soit le résultat de ces détections, cela nous rappelle clairement que nous devons non seulement surveiller en permanence l’espace, mais aussi recueillir et stocker ces observations, car elles peuvent contenir des informations d’une importance inestimable”.

    À voir également sur le HuffPost: Les trous noirs sont au centre de nombreuses folles théories

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      Le télescope James Webb percuté par une micrométéorite

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 12:21 · 3 minutes

    Le télescope James Webb orbite à environ 1,5 million de km de la Terre. Le télescope James Webb orbite à environ 1,5 million de km de la Terre.

    ESPACE -  Ce sont les aléas de l’environnement spatial. Un micrométéoroïde a percuté le télescope James Webb. Selon la NASA , l’incident s’est produit entre le 23 et le 25 mai. De la taille d’une poussière, le corps stellaire a causé quelques dommages au réflecteur du télescope, une sorte de miroir alvéolé dorée.

    Ce n’est pas la première fois que le télescope James Webb en fait les frais. “Depuis le lancement, nous avons eu quatre impacts de micrométéoroïdes mesurables plus petits qui étaient conformes aux attentes”, relate Lee Feinberg, responsable des éléments du télescope optique Webb à la NASA.

    Si ces corps stellaires sont minuscules, ils n’en sont pas moins dangereux. La cause? Leur vitesse. En effet, la rapidité de mouvement des corps dans l’espace signifie que même les plus petites particules sont dangereuses. Néanmoins, même si ce nouveau choc est plus important que les précédents, il ne compromet pas la mission de James Webb.

    Conçu pour résister à ce genre d’incidents

    Plus précisément, la NASA indique dans un communiqué que c’est le segment de miroir connu sous le nom de C3 qui a été frappé. Il s’agit de l’un des 18 carreaux d’or composé de béryllium, qui compose le réflecteur principal de 6,5 m de large du télescope.

    Le segment C3 est l'une des 18 pièces du réflecteur principal de Webb. Le segment C3 est l'une des 18 pièces du réflecteur principal de Webb.

    Le chercheur précise d’ailleurs que c’est tout à fait normal, et que l’agence spatiale américaine avait prévu le coup.“Avec les miroirs de Webb exposés dans l’espace , nous nous attendions à ce que des impacts occasionnels de micrométéoroïdes dégradent les performances du télescope au fil du temps”.

    Les scientifique ont donc conçu le télescope afin qu’il soit le plus résistant possible à ce genre d’incidents. Pendant sa construction, les ingénieurs ont réalisé différents tests et simulations. Cela a permis de choisir efficacement les matériaux, la méthode de construction des composants et les différents modes de fonctionnement du télescope.

    L’objectif est de faire face aux microdébris spatiaux, mais aussi plus largement à l’environnement spatial , qui est particulièrement hostile . “Nous avons toujours su que Webb devrait affronter l’environnement spatial, qui comprend la lumière ultraviolette dure et les particules chargées du Soleil, les rayons cosmiques provenant de sources exotiques dans la galaxie” affirme Paul Geithner, chef de projet adjoint technique à la Nasa.

    De premiers résultats le 12 juillet

    Lancé en décembre dernier, le télescope James Webb doit succéder au révolutionnaire, mais vieillissant Hubble. Alors que les astronomes doivent publier les premiers résultats issus du télescope le 12 juillet, la Nasa a assuré que ces images ne seraient pas moins étonnantes à cause de l’incident.

    Le télescope rassemble actuellement des observations de l’Univers, proche et lointain, pour démontrer ses capacités.

    À plus long terme, les scientifiques ont l’intention d’utiliser Webb pour tenter de voir les toutes premières étoiles éclairer le cosmos il y a plus de 13,5 milliards d’années, mais aussi observer les atmosphères de planètes lointaines pour voir si ces mondes pourraient être habitables.

    À voir également sur le HuffPost: Vol record sur Mars pour Ingenuity, l’hélicoptère de la Nasa

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      Les photos de James Webb sont d'une résolution incroyable

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 4 May, 2022 - 15:34 · 2 minutes

    ESPACE - À peine opérationnel, James Webb nous montre de quoi il est capable avec d’incroyables photos publiées par la Nasa. Sur Twitter des adeptes ont comparé ces images avec les photos prises par les télescopes qui l’ont précédé et la qualité de la résolution de James Webb est sans pareil, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article.

    Le télescope spatial situé à 1,5 million de kilomètres de la Terre a achevé la phase d’alignement de ses instruments scientifiques jeudi 28 avril. Il est désormais prêt pour explorer les confins de l’Univers, a annoncé la Nasa .

    Les quatre puissants instruments, trois imageurs et un spectrographe, se sont alignés avec succès au miroir principal (6,5 mètres de diamètre), dont le déploiement s’est terminé début janvier, deux semaines après le décollage du télescope James Webb (JWST) depuis la Guyane française.

    Chacun a atteint sa “température opérationnelle”, et est désormais prêt pour sa mise en service scientifique, a détaillé la Nasa dans un communiqué.

    Des images test à couper le souffle

    En attendant les premières images d’observations scientifiques, prévues pour l’été, les instruments ont confirmé qu’ils étaient capables de “capturer des images nettes et bien ciblées”.

    Comme ces images d’étoiles et de gaz du grand nuage de Magellan, une petite galaxie naine satellite de la Voie lactée, prise par l’instrument Mirim. “Cette première image a été tout de suite magnifique, car on voyait la qualité d’images qu’on cherchait” a tweeté Pierre-Olivier Lagage, le responsable scientifique du Mirim au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives.

    “Tout marche au mieux (...) Je suis complètement certain qu’avec le JWST on va faire avancer la science à pas de géants”, a ajouté l’astrophysicien, ému.

    “Ces images de test remarquables démontrent ce que les gens à travers les pays et les continents peuvent accomplir lorsqu’il existe une vision scientifique audacieuse pour explorer l’univers”, a déclaré de son côté Lee Feinberg, responsable des éléments du télescope optique Webb au Goddard Space Flight Center de la Nasa.

    D’une valeur de 10 milliards de dollars, James Webb est attendu par les astronomes du monde entier et doit permettre d’observer notamment les premières galaxies, formées seulement environ 200 millions d’années après le Big Bang.

    À voir également sur Le HuffPost: James Webb, le télescope spatial qui va remonter jusqu’aux premiers âges de l’Univers