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      À Hawaï, des vagues géantes balayent le sud des îles

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 10:52 · 1 minute

    ÉTATS-UNIS - D’impressionnantes vagues ont frappé le sud de l’archipel d’ Hawaï ce dimanche 17 juillet. En arrivant sur la côte sud de l’ État américain , l’eau a même atteint les rues en passant par-dessus les maisons présentes sur son passage, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    Une tempête tropicale s’était dissipée dans le sud ouest d’ Hawaï ce samedi 16 juillet. Les côtes sud sont quant à elle toujours soumises à la marée haute, et ce jusqu’à ce lundi. Ces vagues déferlantes ont été causées par une “houle historique de sud dans la direction de 170 à 190 degrés”, selon le service météo d’ Honolulu .

    Les vagues allaient de cinq à sept mètres ce dimanche et d’autres de quatre à six mètres sont attendues ce lundi. Ces puissantes et dangereuses ondes ont ravagé les côtes. Ces murs d’eau ont endommagé plusieurs bâtiments. L’eau qui a inondé un restaurant a causé la fermeture de celui-ci pour au moins une semaine, le temps de réparer les dégâts.

    Les sauveteurs hawaïens n’ont pas eu le temps de s’ennuyer ce week-end. 1.554 sauvetages ont été effectués sur la côte sud de l’archipel.

    À voir également sur Le HuffPost : Hawaï en état d’urgence après des inondations dévastatrices

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      Aux États-Unis, le ciel devient vert dans le Dakota du Sud

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 10:34 · 1 minute

    ÉTATS-UNIS - Non, ce n’est pas encore la fin du monde. Le Dakota du Sud a été témoin d’un phénomène aussi rare qu’impressionnant. Le ciel de l’état qui se situe au nord des États-Unis est passé du bleu au vert ce mardi 5 juillet, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    C’est une ambiance d’ apocalypse qui s’est abattue sur les habitants pendant deux jours jusqu’à ce mercredi 6 juillet. Une atmosphère qui rappelle également la série Stranger Things .

    Il s’agit en réalité de la conséquence d’un derecho , un phénomène météorologique rare qui se rapproche le plus d’un ouragan à l’intérieur des terres, qui a traversé une grande partie du Dakota du Sud , mais aussi du Minnesota et de l’Iowa. La tempête a privé des milliers de personnes d’électricité.

    Selon les scientifiques, le ciel peut virer au vert si l’orage se produit pendant une période de lumière rouge, comme lors d’un coucher de Soleil. D’autres conditions sont également à prendre en compte. Les nuages orageux gris doivent contenir beaucoup d’eau pour créer une lumière bleue. Ainsi, la lumière bleue, la lumière rouge et le gris des nuages se mélangent pour faire apparaître cette couleur verte dans le ciel.

    Bien que les ciels verts sont généralement accompagnés de vents violents, ils ne sont pas annonciateurs de tornade, comme l’explique AccuWeather .

    À voir également sur Le HuffPost : En Australie et Nouvelle-Zélande, l’éruption aux îles Tonga continue de transformer le ciel

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      Des tempêtes extrêmes prévues pour 2080 sont déjà là en 2022

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 10:36 · 3 minutes

    Swampscott, United States Swampscott, United States

    ENVIRONNEMENT - Les tempêtes extrêmes sont déjà là. Une nouvelle étude publiée le 26 mai dans la revue scientifique Nature Climate Change et dirigée par le docteur Rei Chemke de l’ Institut Weizmann des sciences , révèle une intensification considérable des tempêtes hivernales (caractérisées par des chutes de neige, de la glace, ou du grésil) dans l’hémisphère sud. Ces résultats remettent en question la capacité des modèles climatiques à prédire avec précision les impacts futurs des émissions anthropiques.

    Selon les modèles utilisés dans les précédents rapports du Giec , les émissions de carbone n’aggraveraient sensiblement les tempêtes hivernales que d’ici à la fin du siècle. Pourtant, e n comparant ces modèles aux observations actuelles des tempêtes, les chercheurs se sont rendu compte que les tempêtes hivernales actuelles ont déjà atteint les niveaux prévus pour l’année 2080.

    Dérèglement du climat des pôles

    Les scientifiques se sont penchés exclusivement sur les tempêtes de l’hémisphère sud car l’intensification y a été jusqu’à présent plus forte que dans le Nord, mais de tels niveaux pourraient être observés de l’autre côté du globe dans les années à venir.

    Une tempête hivernale majeure, Izzy , a d’ailleurs frappé l’Est des États-Unis en janvier dernier provoquant des coupures de courant pour plus de 230.000 personnes ainsi que des perturbations dans les transports routiers et aériens.

    Outre ces conséquences sur les populations, les tempêtes hivernales ont des incidences climatiques. Bien sûr, elles ne modifient pas à elles seules le climat. “Cependant, l’effet à long terme des tempêtes hivernales devient évident lorsqu’on évalue les données cumulatives recueillies sur de longues périodes”, a déclaré Rei Chemke, cité par le quotidien israélien The Times of Israel .

    Les tempêtes affectent effectivement le transfert de chaleur et d’humidité, les précipitations, et les courants des vents avec de grosses incidences pour les différents climats sur Terre. Les pôles sont particulièrement vulnérables à ce dérèglement. Les tempêtes hivernales permettent en quelque sorte de réguler la chaleur des deux extrémités terrestres, “sans leur contribution, les températures moyennes aux pôles seraient inférieures d’environ 30°C”, a expliqué Rei Chemke.

    Des changements futurs difficiles à évaluer

    L’arrivée précoce de tempêtes d’une telle puissance inquiète les scientifiques et les pousse à questionner les méthodes de prévisions climatiques. “Les modèles climatiques actuels sous-estiment gravement l’intensification des trajectoires des tempêtes aux latitudes moyennes au cours des dernières décennies”, alertent-ils.

    Les programmes sur lesquels s’appuient les scientifiques pour prévoir notre climat futur sont pourtant des modèles informatiques qui combinent les myriades de phénomènes physiques, chimiques et biologiques qui, ensemble, forment le climat de notre planète. Alors comment les modélisateurs n’ont-ils pas réussi à anticiper ce phénomène?

    En cause, des biais dans l’observation de la circulation atmosphérique. En d’autres termes, les prévisionnistes ne sont pas parvenus à bien évaluer les propriétés des masses d’air responsables des tempêtes. Toutefois, les chercheurs soulignent que les modèles climatiques restent le meilleur outil disponible aujourd’hui pour étudier notre système climatique. Il est cependant nécessaire selon eux d’améliorer ces observations pour mieux comprendre les impacts de l’activité humaine sur les extrêmes climatiques.

    À voir aussi Le HuffPost: Réchauffement climatique: aux pôles, l’autre catastrophe qui passe inaperçue