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      "As-tu un amoureux (ou une amoureuse)?" Pourquoi il faut arrêter avec cette question

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 16 July, 2022 - 06:00 · 3 minutes

    Pourquoi il faut arrêter de demander aux enfants s'ils ont un amoureux Pourquoi il faut arrêter de demander aux enfants s'ils ont un amoureux

    ENFANTS - Ce serait mentir de dire qu’on ne l’a jamais entendue, ou posée, cette question. À notre nièce, au fils de notre meilleure amie, au petit qui est gardé avec notre fille. Dès que les enfants sont assez grands pour parler et interagir avec les autres, en gros, les adultes ont vite fait de leur demander si, oui ou non, ils ont un·e amoureux·se .

    Dans certains cas, c’est carrément une projection, une sorte de relation fantasmée avec un autre enfant qu’on leur met entre les pattes. Et si le réflexe semble plutôt anodin, parce que formulé avec tendresse, il pose en réalité les bases de stéréotypes de genre coriaces - et plus tard, ravageurs.

    De plus en plus toutefois, des parents tentent de lever le pied sur cette interrogation qui fâche, inspiré·es et encouragé·es par des écrits féministes essentiels. Pihla Hintikka et Elisa Rigoulet sont justement de celles et ceux qui oeuvrent chaque jour à déconstruire ces petites phrases plus impactantes qu’on pourrait le croire. Dans leur livre 30 discussions pour une éducation antisexiste (ed. Marabout), un recueil de dialogues qui donnent des clés pour aborder différents biais sexistes d’éducation quand on y est confronté·e, elles évoquent justement la thématique de l’amour que les adultes projettent sur les enfants.

    Pour Terrafemina, elles décryptent plus en détail ce qui cloche dans ce phénomène, et comment il participe à véhiculer et renforcer une hétéronormativité nocive. Et puis, les deux autrices concluent avec un conseil pratique: comment réagir quand une tierce personne demande à notre enfant s’il·elle a une amoureux·se. Entretien.

    Terrafemina: D’où vient ce réflexe de poser le terme “amoureux” sur les relations entre deux enfants? Pourquoi est-il si fréquent?

    Pihla Hintikka et Elisa Rigoulet: C’est un réflexe normé qui vient des adultes. Une projection que l’on a sur les relations entre enfants. On projette sur eux et elles nos propres relations. Ça vient à la fois d’une norme parentale et d’une norme de couple. Nous leur inculquons souvent ça malgré nous, comme la notion de genre par exemple. La question de l’amoureux·se est une question banale entrée dans la culture des discussions qu’on engage avec les enfants comme si on leur demandait “tu aimes le foot?” ou “comment c’était l’école aujourd’hui?”.

    Les amitiés entre petit garçon et petite fille y sont-elles plus sujettes?

    Évidemment. Ce réflexe répond à la norme de l’hétérosexualité . On impose cette norme et ce modèle sans le savoir. On ne parlerait jamais d’amour entre deux petits garçons ou deux petites filles. Par ce biais, on oublie de valoriser l’amitié entre une fille et un garçon comme les relations entre deux femmes ou deux hommes.

    Pourquoi est-ce nocif de demander à un enfant s’il ou elle a un·e amoureux·se?

    C’est ramener des problématiques adultes dans une sphère d’enfant. Alors qu’il·elle n’a rien demandé, qu’il·elle n’est pas encore en âge de comprendre ce que c’est d’être amoureux·se et qu’il·elle n’a pas encore à le savoir! C’est aussi inconsciemment engager des réflexions sexistes comme si les filles voulaient déjà séduire et les garçons déjà draguer. Ça sexualise et ça genre les rapports affectifs entre enfants.

    Quelles sont les répercussions dans sa vie d’enfant, d’ado, d’adulte?

    Ça construit chez eux et elles la notion et la norme de genre et l’hétéronormativité. Et ça l’impose autant que n’importe quelle réflexion sexiste. C’est une banalisation des rôles sexués et genrés. Les enfants avant l’âge de 7 ans n’ont souvent pas encore construit leur identité de genre . Ce n’est pas nécessaire de construire cette notion chez eux et elles alors qu’ils·elles n’en parlent pas. Et s’ils·elles en parlent, il faut leur expliquer qu’ils ont le choix et ne pas restreindre leur·s liberté·s.

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      La position sexuelle de l'éléphant, du plaisir et très peu d'effort

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 9 July, 2022 - 06:00 · 1 minute

    La position de l'éléphant: l'alliance parfaite entre sensations fortes et efforts minimum La position de l'éléphant: l'alliance parfaite entre sensations fortes et efforts minimum

    SEXO - Visualisez: c’est l’été, l’excitation grimpe entre vous et votre (vos?) partenaire au même titre que les températures , et vous êtes d’humeur à expérimenter de nouvelles postures. Rien de bien sorcier en apparence seulement voilà, votre désir pour la nouveauté a des limites, et celles-ci ne sont autres que vos capacités physiques ajoutées à votre flemme absolue de lever la jambe façon cirque du Soleil. C’est bien compréhensible, mais qu’on se le dise, ça complique la tâche.

    Toutefois, ne désespérez pas. Qui dit bousculer la routine pour trouver des sensations incomparables ne dit pas forcément acrobaties qui garantissent deux mois de kiné. C’est même tout l’inverse, et la position de l’éléphant le prouve.

    Un accès savoureux à des “points super sensibles”

    Elle est la position la plus facile du Kamasutra . Rien qu’avec cet argument normalement, et le fait qu’elle permette d’atteindre des “points super sensibles”, assure Metro UK , vous êtes convaincu·e. Pour la petite histoire, son nom n’a rien d’une fantaisie, puisqu’elle s’inspire directement du rituel d’accouplement du pachyderme. Comment la pratiquer? Lisez plutôt.

    La personne pénétrée s’allonge sur le ventre en gardant les cuisses rapprochées, plutôt qu’écartées. La personne qui pénètre se glisse ensuite à l’intérieur de la première par-derrière, en appuyant son poids sur les bras et en chevauchant le corps de l’autre.

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      "Elvis" de Baz Luhrmann: Comment le King a redéfini la masculinité dans le rock

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 26 June, 2022 - 05:55 · 8 minutes

    Austin Butler, incarnant le King Elvis Presley dans le biopic de Baz Luhrmann Austin Butler, incarnant le King Elvis Presley dans le biopic de Baz Luhrmann

    ELVIS - “J’ai vu ce garçon maigrichon se transformer en super-héros. Demain, toute l’Amérique ne parlera que d’Elvis Presley”. Voilà ce qu’assure le manager du King (incarné par Tom Hanks ) dans Elvis , biopic de Baz Luhrmann ( Romeo + Juliette, Moulin Rouge! ) dédié à l’artiste éponyme, sorti le 22 juin 2022 au cinéma. Un portrait d’Elvis Presley qui s’annonce flamboyant. Mais pas seulement.

    Car le cinéaste Baz Luhrmann est aussi connu pour ses exubérances visuelles, sa propension à allier classique et modernité, sa faculté à transgresser les attentes. Transgression et Elvis, une équation qui fait sens? A n’en pas douter. Outre-Atlantique, bien des journaux rappellent la modernité épatante du roi du rock. Aussi bien en termes de musique qu’en termes... de jeu avec les genres.

    Ainsi, The Observer n’hésite pas à l’affirmer: Elvis fut le premier grand artiste androgyne de la culture rock. Le premier à concilier masculinité et féminité en un tout subversif. Un chanteur qui aurait ainsi inspiré Mick Jagger, David Bowie, Freddie Mercury... jusqu’à la star de la pop Harry Styles .

    Elvis aurait-il redéfini la manière dont s’envisage la virilité dans la musique rock? Journaliste pour Numéro Magazine et autrice d’ouvrages rock ( Courtney Love, de l’enfer punk à la rédemption glam ), Violaine Schütz s’est penchée pour Terrafemina sur cette riche question.

    Terrafemina: The Observer voit en Elvis la première grande icône rock androgyne. Dans quelle mesure a-t-il contribué à redéfinir la masculinité dans le rock ?

    Violaine Schütz : C’est vrai qu’il avait un côté androgyne, pour l’époque. Le film de Baz Luhrmann le met d’ailleurs bien en valeur, notamment à travers les costumes signés Prada: pantalons larges, chemises moulantes, chemises ajourées en dentelle... Baz Luhrmann a interrogé les proches d’Elvis Presley, notamment son ex-épouse et sa fille, donc cet aspect-là est assez véridique.

    Et puis, on voit aussi Elvis se maquiller. On lui fait même une remarque à ce sujet: il serait maquillé comme une fille... On parle toujours du fait qu’Elvis ait volé sa musique aux Noirs (ce qui est vrai) ou qu’il a inventé le rock’n’roll (ce n’est pas vrai, il en est plutôt l’un des pionniers), mais rarement du fait qu’Elvis fait partie des premières figures dans la culture populaire à associer masculinité et féminité, comme a pu le faire un James Dean à l’époque. Bien avant Mick Jagger, bien avant le glam rock et Brian Eno (Roxy Music).

    Dans une interview du magazine Rolling Stone datée de 1995 et rapportée par Cheat Sheet , Mick Jagger déclare d’ailleurs: “Elvis était très androgyne. Les gens de l’ancienne génération avaient peur d’Elvis à cause de cela. C’est l’une des choses qu’ils ont vues chez Elvis. Ils le disaient efféminé”.

    “Efféminé” était effectivement une insulte à l’époque. Du temps de ses premiers concerts, Elvis évoluait dans le milieu très hétéronormé de la country. Et on le voyait se déhancher -son célèbre déhanchement... C’est un déhanchement de femme. On pense qu’il lui aurait été inspiré par Tura Satana, l’actrice du film culte Faster Pussycat! Kill, Kill! de Russ Meyer, qui lui aurait appris à danser comme ça [ Tura Satana était également gogo danseuse, ndlr ].

    De même, les gens disaient d’Elvis qu’il dansait comme un noir, ce qui n’était pas vraiment un compliment -le stéréotype était celui du Noir qui danse de manière “sauvage”, entre autres images ouvertement racistes de l’époque. Mais aussi... qu’il dansait comme une femme.

    C’est ça qui dérangeait: Elvis bousculait les normes du genre. Un homme ne devait pas se trémousser, faire bouger ses hanches de cette façon, comme les femmes pouvaient le faire dans les clubs de strip-tease notamment.

    Quelles furent les réactions lors de ses premiers concerts?

    Ces danses choquaient évidemment. On a rapidement fait à Elvis des procès de mauvaises mœurs. Les autorités essayaient de le coffrer. C’était quelque chose de très nouveau. On le surnommera Elvis the Pelvis (“le bassin”), en référence à son déhanché. Mais Elvis, ce sont aussi, en plein milieu des années cinquante, des cheveux gominés, des vêtements roses, des chemises près du corps, des traits fins, du maquillage aux yeux...

    En 1957, l’imprésario d’Elvis, le Colonel Parker, va le convaincre de lui faire faire son service militaire en Allemagne. On va donc l’envoyer à l’armée en mars 1958, et le masculiniser, c’est-à-dire: lui raser les cheveux. Cela revient à lui enlever ce qui fait sa force, son côté sexy. Les cheveux d’Elvis sont un peu comme ceux de Samson dans le mythe de Samson et Dalila...

    On parle beaucoup des costumes. Pourquoi contribuent-ils à sa facette androgyne?

    On observe plusieurs périodes d’Elvis à ce sujet. Celle où il arbore des pantalons très amples qui lui donnent l’impression de flotter. Des costumes un peu rockabilly, avec des chemises country, de belles chaussures, les cheveux gominés... Il aime beaucoup les vêtements.

    On va ensuite avoir le Elvis à l’armée. Puis le Elvis de 1968, qui fait son retour lors d’un mythique concert, le Elvis Presley 68 Comeback Special , diffusé sur la chaîne NBC, après avoir enchaîné des films très discutables où il portait des chemises hawaïennes et des shorts. Il revient avec un blouson de cuir très rock, moulé sur lui, une veste et un pantalon très sexy, il est très suave.

    Mais il y a également le Elvis du milieu des années 70, celui qui remplit Vegas tous les soirs. Il apparaît en combinaison strassée et hyper glam, grosses lunettes et cheveux longs, bottines, décolleté plongeant, torse épilé, il porte des bijoux. À ce moment-là, il me fait beaucoup penser à Elton John .

    C’est troublant de constater à quel point Elton John fait penser au Elvis des années Vegas. L’imagerie du glam rock en général fait écho à cette époque particulière d’Elvis. Le Elvis de Vegas m’évoque également le pianiste de music-hall Liberace, dont les costumes étaient très kitsch, exubérants.

    Elvis, de ce que l’on sait, n’était pas homosexuel, mais jouait beaucoup avec les codes féminins, les stéréotypes de genre. À l’instar d’icônes queer comme la chanteuse Cher, il avait cette démesure, ce côté extravagant, ce look pas facile à porter par tout le monde (surtout en dehors de Vegas)...

    Le look c’est important pour les artistes, du rock comme du rap aujourd’hui -ce que démontre par exemple l’émission de Netflix, Nouvelle École . On l’envisage avec la manière dont une star de la pop comme Harry Styles se met en scène – en robes, avec du vernis à ongles. On doit se créer une image très forte.

    On imagine mal Freddie Mercury sans marcel moulant: c’est une voix, et une musique, qui emprunte autant à l’opéra qu’au heavy metal, mais aussi un look, qui va autant déranger que fasciner.

    L’accoutrement pailleté d’Elvis est l’un des plus emblématiques de la pop culture, et a inspiré quantité d’imitateurs. Est-ce que ce culte du costume, du travestissement, l’a rendu populaire dans les soirées queer?

    Je ne sais pas car quand je pense à ça, je pense plutôt aux sosies d’Elvis, de ceux qu’on aurait pu voir dans les émissions d’Evelyne Thomas (rires) Des sosies qui ressembleraient plus à Dick Rivers d’ailleurs. Dans la communauté gay et music-hall, les costumes plus populaires renvoient davantage aux divas type Donna Summer.

    Le costume d’Elvis est presque devenu un déguisement de carnaval. Mais le fait qu’il le soit devenu démontre sa teneur iconique, aussi iconique que celui de Jessica Rabbit. Question “diva”, il faut aussi savoir qu’Elvis a failli jouer, à la fin des années 70, dans A star is born avec Barbra Streisand ...

    Est-ce que sa voix amenait quelque chose de différent des timbres masculins de l’époque?

    C’est un aspect intéressant effectivement. Récemment est sorti un disque de l’artiste country Orville Peck, cowboy officiellement queer, et par ailleurs ami avec l’actrice Riley Keough, la petite-fille d’Elvis -tout est lié. Et bien, sa voix ressemble vraiment à celle d’Elvis Presley. La voix d’Elvis n’était pas si masculine que ça malgré ses moments vraiment crooner. Comme c’est sexy, certaines intonations peuvent paraître plus transgressives.

    L’androgynie semble être une facette capitale de la culture rock. On pense à David Bowie , Robert Smith, Prince, Kurt Cobain ... Pourquoi cet aspect-là est si important selon toi?

    Little Richard déjà, aux prémices de la culture rock, n’était pas très viril non plus. Ni les Beatles, ni Mick Jagger, ni David Bowie effectivement. Comment l’expliquer? Je dirais que le rock est par essence une musique transgressive: on parle de musique du Diable.

    C’est la musique qui fait du bruit, énerve les autorités, les parents, va à l’encontre des normes. Quand on fait du rock c’est ce que l’on se sent différent, que l’on veut proposer quelque chose d’alternatif au monde où l’on vit, qui aille à l’encontre de l’establishment . Il y a l’idée d’une révolte, d’une rébellion.

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      La position sexuelle du bretzel, idéale pour gagner en intimité

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 18 June, 2022 - 06:00 · 1 minute

    À part peut-être la façon dont vos jambes - comme les bras de l’en-cas - vont s’entrelacer, les similarités avec le bretzel s’arrêtent là. À part peut-être la façon dont vos jambes - comme les bras de l’en-cas - vont s’entrelacer, les similarités avec le bretzel s’arrêtent là.

    SEXO - Le nom fait forcément penser à un snack ultra-salé en forme de nœud, particulièrement consommé outre-Atlantique. Une recette à base de brioche pochée dans une solution alcaline qu’on déguste en pain ou en chips à l’apéro , et qui donne instantanément soif . Dans cette situation précise toutefois, ce n’est pas tout à fait ça.

    À part peut-être la façon dont vos jambes - comme les bras de l’en-cas - vont s’entrelacer, les similarités avec le bretzel s’arrêtent là. Son origine remonterait à un moine du VIIe siècle qui se serait inspiré des prières de ses condisciples pour élaborer le goûter, et qu’on se le dise, la technique qu’on va vous révéler n’a rien de très pieux.

    Découvrez plutôt.

    En quoi consiste la position sexuelle du bretzel?

    D’abord, il est important d’insister sur un point: la parade convient à tous les couples. Il suffit d’une personne qui pénètre (avec ou sans pénis) et d’une qui est pénétrée (ou pratique la circlusion pour les initié·es). Ensuite, la détente est à l’honneur. De quoi varier un peu les plaisirs et changer des positions qui demandent des capacités hors normes en gym. Frustrant quand, comme nous, on a cumulé des échecs cuisants en acrosport durant toute notre scolarité.

    Pour s’y atteler, la personne pénétrée doit s’allonger sur le côté droit et se relaxer. Ensuite, c’est à l’autre d’agir. ”À genoux, il devra chevaucher votre jambe droite, puis lever votre jambe gauche pour qu’elle s’enroule autour de son côté gauche”, décrit Women’s Health , qui encourage à se regarder avec intensité pendant l’acte.

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      Utiliser des glaçons pendant le sexe et autres "jeux de températures" pour faire monter le plaisir

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 11 June, 2022 - 06:00 · 2 minutes

    On vous explique tout de cette technique ultra-hot qui va très certainement vous convaincre. On vous explique tout de cette technique ultra-hot qui va très certainement vous convaincre.

    SEXO - C’est une astuce qui pourrait révolutionner vos ébats. Une pratique qui ne demande que quelques accessoires qu’on possède tou·te·s à la maison et de suivre des règles de base pour en explorer tous les bienfaits. En anglais, on appelle ça “ temperature play ”, ou “jeu de température”. Souffler le chaud et le froid -littéralement- sur le corps de l’autre pour décupler des sensations, en gros.

    On vous explique tout de cette technique ultra-hot qui va très certainement vous convaincre.

    En quoi ça consiste et quels sont ses avantages?

    “L’utilisation de la chaleur ou du froid donne au corps une bouffée de sensations qui, pendant les préliminaires, se traduit par une excitation”, détaille Jet Setting Jasmine, thérapeute clinique diplômée et éducatrice fétichiste, à Women’s Health . Et d’ajouter: “Le jeu de température est particulièrement amusant lorsqu’on alterne entre les sensations chaudes et froides.”

    L’experte poursuit: “c’est un moyen d’améliorer l’intimité par la confiance, la patience et l’observation du corps de votre partenaire. C’est aussi très amusant d’apprendre de nouvelles façons d’exciter son corps sans toucher directement les parties génitales ou d’autres zones érogènes ”.

    À noter que, bien qu’il soit souvent associé au jeu kink et BDSM, le “jeu de température” est un excellent moyen pour quiconque de faire de nouvelles expériences pendant vos rapports, et de prolonger les préliminaires. Pour le faire sainement, il est essentiel de communiquer sur ce qu’on éprouve, et ce qu’on ne veut pas éprouver.

    La spécialiste le reconnaît, le rituel peut sembler intimidant au début. Seulement, “chaque fois que nous sommes ouverts à la vulnérabilité avec nos partenaires et à de nouvelles expériences intimes, nous augmentons la probabilité d’améliorer notre vie sexuelle”, assure Jet Setting Jasmine. On vous donne maintenant 4 façons de vous y mettre concrètement.

    1. Les glaçons

    D’abord, commencez avec des glaçons. Dans votre bouche ou à l’aide de vos doigts, attrapez un cube de glace et parcourez les tétons, le pénis, le clitoris et la vulve avec pour des sensations insoupçonnées. Chaque zone réagira différemment, alors à vous de découvrir celles qui seront plus sensibles à cette exploration orgasmique. Envie d’aller plus loin? Couvrez les yeux de votre partenaire à l’aide d’un bandeau, ou attachez-lui les mains .

    2. La cire chaude

    Il existe plusieurs façons de pratiquer le jeu de la cire, par exemple en traçant des dessins sur le corps de votre partenaire ou en l’invitant à faire de même à l’aide d’une bougie, “en lui montrant exactement où vous voulez être touché en fonction de l’endroit où vous laissez couler la cire”, décrit Jasmine.

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      La pénétration immobile, pour une intimité décuplée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 06:00 · 1 minute

    Comme son nom l’indique, la consigne est de pénétrer ou d’être pénétré·e et de ne ne pas (trop) bouger. Comme son nom l’indique, la consigne est de pénétrer ou d’être pénétré·e et de ne ne pas (trop) bouger.

    SEXUALITÉ - Le slow sex , ou sexe lent, a le vent en poupe. Aux ébats effrénés qui font trembler le sommier, on préfère les longues étreintes plus contrôlées. Un changement de rythme qui fait gagner en intensité et en complicité, et prend parfois racine dans des pratiques ancestrales. Le tantra par exemple, qui consiste à faire l’amour en jouant sur la tension, les respirations poussées et les mouvements lents et profonds. Tout un programme qui nous met l’eau à la bouche.

    D’autres iront davantage vers une découverte soigneuse de chaque zone érogène, à tour de rôle, ou encore prendront leur pied dans des jeux de massage excitants, ou bien des caresses qui prennent le temps. Et puis, il y a la pénétration immobile.

    La pénétration immobile, c’est quoi?

    Comme son nom l’indique, la consigne est de pénétrer ou d’être pénétré·e et de ne ne pas (trop) bouger. Plutôt que des va-et-vient rapides et furieux, on mise sur une montée du désir crescendo et une intimité forcément décuplée par le simple fait de se coller à celui ou celle qui partage notre lit. On se tient près l’un·e de l’autre, nu·e ou habillé·e, on laisse la chaleur nous envahir et on s’abandonne aux sensations qui partent de notre sexe pour conquérir la totalité de notre corps. Orgasmique, c’est peu de le dire.

    Par ailleurs, bonus insoupçonné malgré l’intitulé: non, la pénétration n’est pas indispensable pour goûter aux joies multiples de cette pratique visiblement incontournable.

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      Pourquoi le mythe du "vagin étroit" est ravageur pour les femmes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 7 May, 2022 - 06:00 · 3 minutes

    Le Le "vagin étroit", un diktat imposé pour le plaisir masculin

    FEMMES - Le sujet n’a rien de nouveau, mais son ampleur est bien réelle. Il n’y a qu’à taper “vagin trop large” ou “trop lâche” sur Google pour constater la préoccupation qui règne autour de la fermeté et l’étroitesse de l’organe génital – ou plus précisément, du canal vaginal . 1.810.000 et 2.300.000, c’est le nombre respectif d’occurrences pour ces deux expressions sur le moteur de recherche.

    Parmi les résultats, la plupart des articles expliquent ce qui pourrait provoquer une béance ou une laxité quelconque, répondant aux questions posées par les concernées. Les témoignages sur les forums, eux, s’inquiètent qu’une vie sexuelle active, un accouchement ou un changement hormonal comme les femmes en connaissent de nombreux, soient la cause d’une telle situation.

    La traduction est simple: avoir un “vagin large” est considéré comme un défaut, un “vagin étroit”, une qualité. Voire un signe de “normalité” et de désirabilité quand on fouille plus loin (sur les sites porno , en gros).

    Mais surtout, une énième injonction à atteindre un idéal physique pensé pour et par le regard masculin . Car c’est bien de là que proviennent cette idée reçue et ses conséquences dévastatrices: de la sensation que ressentirait un homme cisgenre en pénétrant notre sexe avec son pénis.

    Et puis, cette pression est aussi intrinsèquement liée à la culpabilisation qui persiste autour du plaisir féminin, et vise celles dont la sexualité est active. On décrypte un mythe à déconstruire au plus vite.

    Quand étroitesse rime (à tort) avec virginité

    Le raccourci a intégré les cabinets de gynécologie. Notamment sur les spéculums, l’outil qui sert à ausculter le vagin. Sur certains sites d’équipement médical, un modèle de petite circonférence sera conseillé pour les patientes vierges, sous-entendu que leur vagin est plus étroit. Pourtant, le lien entre le nombre de rapports et cette caractéristique physique serait difficilement valable.

    “Il est impossible d″étirer’ ces muscles pelviens”, note le magazine scientifique The Swaddle , dans un article intitulé Le mythe selon lequel le sexe rend les vagins “lâches” est omniprésent, inexact et sexiste . “La taille du canal vaginal d’une personne est la même, qu’elle ait eu des rapports sexuels avec pénétration une fois, 1000 fois ou jamais. La taille d’un canal vaginal peut varier d’une personne à l’autre, car il n’y a pas deux vagins identiques, mais cela n’a rien à voir avec l’activité sexuelle de la personne, qu’elle soit fréquente ou non.”

    Et de développer: “Le vagin est un muscle étroitement replié, qui peut se dilater pour accueillir des corps étrangers et se contracter lorsqu’il est au repos -un processus facilité soit par l’excitation sexuelle, soit par l’accouchement vaginal. Par exemple, lorsqu’une personne est excitée, ces muscles se détendent pour mieux faciliter la pénétration, puis reviennent immédiatement à leur état de repos en l’absence d’excitation, tout comme un élastique peut se dilater et se contracter avec facilité et souplesse.”

    Comprendre, donc, qu’un vagin étroit n’appartient pas forcément à une personne vierge, et inversement. Un détail que les tests de virginité appliqués dans certains pays ne semblent, eux non plus, pas vouloir prendre en considération. “Les croyances erronées concernant l’étroitesse du vagin contribuent également au deuxième test de virginité qui existe, en dehors de l’examen de l’hymen: le test de ‘laxité‘, ou test des ‘deux doigts’”, explique ainsi Refinery29 , prenant l’exemple d’une coutume encore en vigueur au Pakistan.

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