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      Législatives 2022: La NUPES exhorte les jeunes à "se bouger"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 17 June, 2022 - 11:01 · 3 minutes

    Entre engueulades et arguments, comment la NUPES exhorte les jeunes à Entre engueulades et arguments, comment la NUPES exhorte les jeunes à "se bouger"

    POLITIQUE - “Si vous faites rien, ne venez pas chouiner après.” Voilà en substance le message qu’essaient de faire passer Jean-Luc Mélenchon et ses troupes aux jeunes électeurs avant le second tour des élections législatives , ce dimanche 19 juin.  Avec plus ou moins de subtilité, et plus ou moins d’agacement.

    Et pour cause, la jeunesse, l’un des cœurs de cible de la NUPES et de la gauche, ne s’est pas déplacée aux urnes lors du premier tour des élections législatives. Les chiffres sont éloquents: 70% des Français de moins de 35 ans ont boudé ce rendez-vous démocratique, contre 52,49% de la population globale.

    Rageant, pour les gauches, quand on sait que cette tranche d’âge est la plus favorable à leurs propositions et à leurs combats . Alors pendant l’entre-deux-tours, Sandrine Rousseau, Jean-Luc Mélenchon ou Adrien Quatennens ont passé leur temps à marteler un mot d’ordre: “Bougez-vous”.

    "Je fais la grosse voix pour dire: c'est bon à la fin, occupez vous de vos affaires, votez." Jean-Luc Mélenchon sur France Bleu

    C’était, en tout cas, celui du chef de file de cette coalition, mardi soir, à Toulouse à l’issue de son dernier meeting de campagne. Interrogé par une équipe de l’émission Quotidien juste après avoir quitté la scène, le tribun de 70 ans n’a pas mâché ses mots à l’égard de cette génération éloignée des urnes.

    “Il y a de quoi” être en “colère”, estime Jean-Luc Mélenchon dans cet extrait diffusé mercredi sur les réseaux sociaux et largement partagé depuis. “Vous avez vu le nombre de ceux qui n’ont pas été voté? C’est pas sérieux quoi... moi je m’épluche la vie pour supprimer parcoursup donc faut qu’ils viennent donner le coup de main”, a-t-il expliqué, avant d’insister, toujours à l’adresse des jeunes: “Mais bouge-toi mon pote, fait quelque chose à part pleurnicher ou rester à la maison.”

    Rebelote le lendemain, sur France Bleu ou sur BFMTV ce vendredi 17 juin, à quelques heures de la fin de la campagne. Le “candidat” à la fonction de Premier ministre s’en prend à ceux qui “viennent pleurer” dans son bureau sans se déplacer pour les élections, tout en les exhortant à se saisir de cette “dignité du citoyen.” Et cette stratégie de l’engueulade est manifestement assumée.

    “Je fais la grosse voix pour dire, c’est bon à la fin, occupez vous de vos affaires: votez”, expliquait Mélenchon jeudi, dans l’émission de Wendy Bouchard “Ma France”. Efficace?

    Allô les jeunes

    Avant lui, c’est Sandrine Rousseau qui avait du mal à cacher sa déception face à la démobilisation de la jeunesse. “Soyons honnêtes, c’est un peu pour vous qu’on fait de la politique là et qu’on veut changer le monde”, a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux, dès le lendemain du premier tour alors que s’affinait une abstention record pour les plus jeunes électeurs. Un message massivement relayé sur les réseaux sociaux, notamment par des responsables ou des candidats de la NUPES.

    D’autres, à l’image d’Adrien Quatennens jouent une musique quelque peu différente. Avec ses graphiques, le lieutenant de Mélenchon l’assure, si les jeunes vont voter dimanche, “Macron perd”.

    “Allô les jeunes?”, écrit-il sur Twitter avant d’égrainer les propositions: “Cinq minutes de votre temps dimanche pour obtenir l’allocation d’autonomie jeunesse à 1063 euros, la fin de parcourssup, l’augmentation du SMIC et la planification écologique, ça vaut le coût non?”

    Un ton différent pour le même objectif: ramener la jeunesse dans les bureaux de vote. Toujours dans cette optique, Jean-Luc Mélenchon a passé une heure et demie, jeudi, à répondre à des questions d’internautes sur Tiktok et Twitch. L’occasion d’engueuler une dernière fois ses potentiels électeurs et de rappeler qu’il souhaite rendre le vote obligatoire.

    A voir également sur Le HuffPost : Mélenchon, Premier ministre? À Toulouse, ces militants n’y croient plus beaucoup

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      L'union de la gauche (Nupes) opte pour un V comme logo, voici pourquoi

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 7 May, 2022 - 13:50 · 2 minutes

    POLITIQUE - La gauche unie veut y croire. Depuis vingt-quatre heures, en amont de la première convention de la Nupes (Nouvelle union populaire écologiste et sociale) qui a lieu ce samedi 7 mai à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), des photos de candidats aux législatives , responsables politiques ou militants se multiplient sur les réseaux sociaux .

    Comme un signe de ralliement, chacun y va de son selfie avec le signe V de la victoire avec les doigts, comme Jacques Chirac l’avait à l’époque popularisé... à droite.

    Sur la scène de la convention, les deux animatrices Manon Aubry, députée européenne insoumise et l’élue locale écologiste Marine Tondelier, candidate face à Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais ont donné quelques autres pistes d’explications.

    “C’est le V de la victoire parce qu’on va gagner”, a acté Marine Tondelier, mais c’est aussi la lettre “Nv”, en grec qui se prononce “nu” et qui ressemble au “v” dans son écriture grecque. Une sonorité qui fait penser à la “Nupes” du nom de cette nouvelle union populaire qui a rassemblé insoumis, socialistes, communistes et écologiste. Ou tout simplement à “nouvelle union”, son acception plus courte.

    “On a mis à nu nos convergences et nos divergences”

    “On a mis à nu nos divergences et nos convergences”, a plaisanté Manon Aubry, avant de dévoiler le nouveau logo qui accompagnera affiches et tracts de la Nupes aux législatives, ce V multicolore symbole de l’union de ces formations.

    À la tribune se sont succédé Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, Mathilde Panot, présidente du groupe insoumis à l’Assemblée nationale et Julien Bayou, secrétaire national d’EELV. Le public, largement rempli par les candidats investis aux législatives a plusieurs fois scandé “on va gagner”, en attendant le discours de Jean-Luc Mélenchon prévu à 16h30.

    À voir également sur Le HuffPost : “Un certain malaise démocratique”: les mots de Fabius à Emmanuel Macron