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      Ce n’est pas la Rainbow Road de Mario Kart, mais le circuit F1 fantasmé de l’Arabie saoudite

      news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 6 March - 13:35

    L'Arabie saoudite a dévoilé un nouveau projet extravagant : un circuit de Formule 1 dont certains passages sont surélevés de 70 m. La piste, qui fait partie d'un plus vaste ensemble de parcs d'attraction, doit être construite dans le désert.

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      Barrage hydroélectrique d’EDF pour The Line : de l’énergie renouvelable pour un projet écocide ?

      news.movim.eu / Numerama · Saturday, 2 March - 09:38

    EDF est critiqué en interne pour avoir accepté de participer à la construction d'un barrage hydroélectrique avec station de pompage en Arabie Saoudite pour développer le projet dystopique The Line. Les « STEP » sont censées être des solutions vertes, mais le projet dans son ensemble aura forcément des impacts écologiques négatifs. Il est aussi critiqué pour son impact sur les populations aux alentours.

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      « Célébrer » le pétrole : voici le nouveau projet démesuré de l’Arabie saoudite

      news.movim.eu / Numerama · Tuesday, 27 February - 17:37

    L'Arabie saoudite a un nouveau projet extrême : un hôtel sur des plateformes pétrolières, pour « célébrer » le patrimoine gazier du pays. Malgré des promesses concernant le respect de l'environnement, The Rig s'annonce tout sauf écologique.

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      The Line, la ville dystopique d’Arabie saoudite, « progresse rapidement » : les nouvelles photos des travaux

      news.movim.eu / Numerama · Monday, 26 February - 12:10

    La construction de la ville futuriste d'Arabie saoudite, The Line, bat son plein. Dans une nouvelle vidéo, le directeur du développement de The Line s'est vanté de l'étendue du chantier et a indiqué que les travaux progressaient rapidement.

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      Avec Mindfulness City, le Bhoutan veut construire une ville du futur dédiée au bonheur

      news.movim.eu / Numerama · Friday, 12 January - 14:06

    Le Bhoutan, un pays enclavé situé dans l'Himalaya, a annoncé lancer un projet de ville du futur : Mindfulness City. Inspiré des principes bouddhistes du pays et censé avoir une empreinte négative en carbone, ce projet peut-il vraiment voir le jour ?

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      Et maintenant, l’Arabie saoudite veut construire une ville souterraine connectée

      news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 10 January - 14:56

    Le nouveau projet saugrenu du royaume, Aquellum, se présente comme une ville cachée, creusée directement dans la montagne. Au programme : des hologrammes, une communauté « numérisée », et un « hub » pour « réimaginer le futur ».

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      Les plus pauvres souffrent plus de tout

      news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 5 July, 2023 - 10:39

    La fondation Abbé Pierre a rendu public le 23 juin 2023 un nouveau rapport sur le mal logement en été. Résultat : ce sont les Français les moins aisés qui sont les plus éprouvés par les vagues de chaleur dans leurs habitations. [Lire la suite]

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      Après The Line, l’Arabie saoudite veut construire un cube géant

      news.movim.eu / Numerama · Friday, 24 February, 2023 - 15:56

    L'Arabie saoudite a annoncé un nouveau projet titanesque : construire dans sa capitale un gigantesque cube de 400 m de haut, au sein d'un nouveau quartier futuriste. [Lire la suite]

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      Pourquoi changer le nom d’une commune ?

      The Conversation · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Monday, 2 January, 2023 - 03:50 · 8 minutes

    Par Eric Delattre .

    Bono, Cadillac, Cramchaban, Montreuil et Saint-Christophe. Telles sont les cinq communes situées respectivement dans le Morbihan, en Gironde, en Charente-Maritime, dans le Pas-de-Calais et dans l’Allier qui changeront de nom au 1ᵉʳ janvier 2023 . Il faudra désormais les appeler Le Bono, Cadillac-sur-Garonne, Cram-Chaban, Montreuil-sur-Mer et Saint-Christophe-en-Bourbonnais.

    L’an passé elles étaient au nombre de 11 et le phénomène n’a rien d’une mode récente. Au cours de l’Histoire, les guerres et invasions, les regroupements et les scissions ou simplement l’évolution de la langue ont conduit nombre de communes à être rebaptisées. À la Révolution , elles n’ont pas été moins de 3000 concernées. Un décret de la Convention nationale du 16 octobre 1793 a en effet appelé à modifier « les noms qui peuvent rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou de la superstition ». Si la plupart des communes ont ultérieurement retrouvé leur appellation d’origine, la problématique du changement de nom n’a pas pour autant disparu.

    Depuis 1943, le fichier historique des communes de l’Insee , adossé au Code officiel géographique (COG) permet de recenser les évolutions officielles. Près de 1352 changements sont ainsi recensés en plus des cinq de cette année et ce sans comptabiliser les créations de communes nouvelles. Depuis 2000, le nombre s’élève à 165.

    Dans la grande majorité des cas, il s’agit d’un allongement du nom, Saint-Loup devenu par exemple Saint-Loup-des-Bois ; Laval, Laval-en-Belledonne. Les changements d’orthographe ou de typographie (de Sougéal vers Sougeal, Montgaillard vers Montgailhard) ne sont pas rares non plus, contrairement aux simplifications telles qu’un passage de Champdeniers-Saint-Denis à Champdeniers et aux modifications combinatoires du type Barret-le-Bas vers Barret-sur-Méouge.

    Le choix d’un nom nouveau est, lui, encore plus rare et les nouveautés totales semblent se limiter aux cas de fusions. Dans les Côtes-d’Armor, suite à la fusion de Plémet et La Ferrière en 2016, la commune nouvelle est appelée Les Moulins (avant de reprendre le nom de Plémet dès la fin 2017).

    Quand elle n’est pas contrainte par une réorganisation administrative, qu’est-ce qui peut bien pousser un conseil municipal à entreprendre la démarche ? Ce que nous montrons dans un travail de recherche récent, c’est que, bien que cela ne puisse pas être présenté comme un motif devant les administrations centrales , les enjeux d’image tiennent une place centrale.

    Une procédure très encadrée

    Revenons tout d’abord sur la procédure à suivre pour en montrer les limites. La note d’information relative à l’instruction de demandes de changement de nom des communes du 6 février 2021 rappelle les différentes étapes et les différentes contraintes.

    Est considéré comme changement de nom, toute modification du nom officiel y compris « de simples rectifications d’orthographe ». La demande de changement doit être initiée par la commune par une délibération du conseil municipal transmise au préfet du département. Celui-ci vérifie le respect des règles de graphie liées notamment aux traits d’union, aux majuscules ou aux accents. Il sollicite l’avis du service des archives départementales puis saisit le Conseil départemental pour avis.

    Suite à la suppression de la Commission de révision du nom des communes en 2019, l’acceptation ou le refus du changement se fait par un simple examen des dossiers par la Direction générale des collectivités locales (DGCL), contenant les délibérations et avis de tous les acteurs précités. Pour prendre sa décision, elle tient compte du respect des règles de jurisprudence du Conseil d’État selon lesquelles un changement de nom doit être justifié par la volonté de retrouver une appellation historique ou bien la volonté de se différencier d’autres communes.

    En revanche, les changements fondés « sur des considérations de simple publicité touristique ou économique » sont rejetés. La DGCL peut aussi consulter des personnalités issues par exemple de la Commission nationale de toponymie, de l’Institut national de l’information géographique et forestière (l’IGN), du Centre national de la recherche scientifique (le CNRS) ou des Archives nationales.

    Des erreurs régulières

    Bien que strictement encadrée, la procédure semble néanmoins imparfaite. Notamment, car les conséquences d’une « modification des limites territoriales des communes », comme c’est le cas notamment de la création d’une commune nouvelle suite à une fusion, sont exclues de la procédure.

    Dans cette situation, le changement de nom est décidé par les autorités ayant approuvé la fusion et fait l’objet d’un arrêté préfectoral. Or selon le média Maire Info , « plus du tiers des noms de communes nouvelles créées entre 2015 et 2017 (168 sur 479) étaient orthographiés de façon impropre ». C’est-à-dire qu’ils ne respectaient pas les règles de graphie en raison de l’absence ou d’un mauvais usage des majuscules, traits d’union ou accents. C’est le cas par exemple des nouvelles communes de « La Corne en Vexin », sans traits d’union, ou de la ville du général de Gaulle « Colombey les Deux Eglises », sans trait d’union ni accent sur « Eglises » (seul l’accent est revenu depuis).

    En changeant de nom à la suite d’une fusion, Colombey les Deux Églises a perdu ses tirets.
    René Hourdry/Wikimedia , CC BY-SA

    Même si de telles erreurs semblent désormais moins fréquentes, il est assez frappant de noter qu’un nombre élevé de changements concernent des modifications du nom qui avait été choisi lors de la création d’une commune nouvelle. En 2022, Le Hom (Calvados) est ainsi devenu Thury-Harcourt-le-Hom. Idem pour Capavenir Vosges redevenu Thaon-les-Vosges.

    Surtout, si la procédure actuelle a le mérite d’éviter les changements abusifs ou arbitraires, elle semble ignorer les enjeux de communication liés au nom des communes et plus généralement des collectivités. Or ils existent bel et bien.

    Des enjeux d’image indéniables

    En effet, au-delà de ce que permet la loi, l’analyse permet dans les faits de mettre en évidence quatre grands types de changements. Les changements d’orthographe ou de typographie se limitent à des modifications mineures visant généralement à simplifier l’écriture, à faciliter la prononciation ou à retrouver une graphie altérée par l’usage. Ainsi, cette année, l’orthographe « Cram-Chaban » permet de retrouver l’ancien nom de la commune, correspondant à la combinaison du nom du village « Cram » à celui de son principal hameau « Chaban ». De la même façon, le nom « Le Bono » étant très largement utilisé pour désigner la commune, il deviendra, au 1 er janvier, le nom officiel en remplacement de « Bono ».

    Les changements de différenciation sont ceux qui permettent de mieux situer géographiquement une commune et d’éviter les confusions avec des communes homonymes. Ils s’effectuent généralement en ajoutant une référence régionale ou locale, à l’instar de Saint-Christophe-en-Bourbonnais. Ce type de changement a été et reste encore largement encouragé par les pouvoirs publics. Il reste encore par exemple neuf communes françaises homonymes dénommées « Saint-Pierre ».

    En dépit de ce que pose la note d’information prémentionnée, on retrouve également des changements d’image, ceux qui visent à donner une image plus forte, plus positive, plus moderne ou plus touristique. Ils consistent généralement à simplifier des noms à rallonge, à éliminer certains termes jugés péjoratifs tels que « froid » ou « bas » ou à choisir un nom valorisant, avec des connotations positives. Veules-les-Roses ou Condé-en-Normandie sont des appellations plus touristiques que Veules-en-Caux ou Condé-Noireau par exemple.

    En 1997, la préfecture de l’ancienne région Champagne-Ardenne, Châlons-sur-Marne, devient Châlons-en-Champagne. Certes les deux noms cohabitaient dans le langage courant, mais qui niera qu’il n’y a pas aussi là des enjeux d’image et de tourisme ? De même, en Dordogne, pour Montignac qui devient en 2020 Montignac-Lascaux.

    Ces enjeux ne sont pourtant pas nouveaux. L’ ordonnance du 8 juillet 1814 recommandait ainsi aux communes ayant adopté des noms révolutionnaires de reprendre leur ancienne appellation dans la mesure où « leur nouvelle dénomination, inconnue même dans les départements dont ces communes font partie, est nuisible aux relations de commerce ». À une époque où les maires sont aussi devenus des managers , peut-on encore considérer que le changement de nom ne soit pas directement lié à des objectifs de communication ?

    Un signal

    Les changements stratégiques sont les plus rares. Il s’agit de marquer une rupture ou une évolution importante. Cela peut être le cas, lors d’une fusion, lorsqu’un nom totalement nouveau est choisi, à l’instar de Perceneige (Yonne) issu de la fusion de 7 villages en 1972.

    Ces catégories de changements ne sont pas exclusives les unes des autres. Les changements orthographiques ou de différenciation s’inscrivent ainsi généralement dans des impératifs d’image et de promotion, le nom étant à la fois, par son origine et son histoire, un composant de l’identité et le principal véhicule de cette identité.

    Montreuil-sur-Mer permet à la fois de se différencier des trois autres communes françaises dénommées Montreuil, de valoriser une commune qui a le rang de sous-préfecture et de souligner le potentiel touristique d’un lieu connu à travers le monde pour avoir fictivement eu comme maire Jean Valjean dans le roman Les Misérables de Victor Hugo.

    Quelle que soit la raison initiale des changements de nom, ils ont tous pour point commun de pouvoir être envisagés comme un signal envoyé par les autorités communales à l’ensemble des parties prenantes (administrés, touristes, commerçants, dirigeants d’entreprise et investisseurs potentiels…) leur permettant de mieux saisir l’identité de la commune. L’enjeu est de donner, à des degrés divers, une meilleure visibilité à la commune ainsi qu’une image plus distincte et plus valorisante. The Conversation

    Eric Delattre , Maître de Conférences en Gestion, Université de Lille

    Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’ article original .