• chevron_right

      Mélenchon propose un groupe Nupes à l'Assemblée, PS, EELV et PCF disent non

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 13:47 · 2 minutes

    Photo d'illustration prise lors de la première conférence commune de la NUPES en mai 2022. Photo d'illustration prise lors de la première conférence commune de la NUPES en mai 2022.

    POLITIQUE - À peine soumise, aussitôt rejetée. L’idée de Jean-Luc Mélenchon sur un groupe unique NUPES à l’Assemblée nationale a fait l’unanimité contre elle ce lundi 20 juin, au lendemain du second tour des législatives . Auprès de l’AFP, le Parti socialiste, Europe-Écologie Les Verts et le Parti Communiste ont tous rejeté la proposition d’un groupe commun à gauche au Palais Bourbon.

    “Il n’a jamais été question d’un groupe unique. Il y aura un groupe socialiste à l’Assemblée nationale”, a déclaré Pierre Jouvet, porte-parole du PS. “Pas question de se fondre dans un groupe unique”, a pour sa part réagi le porte-parole d’EELV Alain Coulombel. “Nous sommes favorables à un intergroupe mais pas un groupe commun”, a souligné un proche du chef communiste Fabien Roussel.

    Sur Twitter, Valérie Rabault, ancienne cheffe du groupe PS dans l’hémicycle, a exprimé son opposition à une proposition qui vise à “supprimer la diversité de la gauche plurielle” à l’Assemblée. Cette diversité est “une force au service du peuple français”, écrit la députée du Tarn-et-Garonne, qui ne faisait pourtant pas partie des plus réfractaires à l’entrée du PS au sein de la NUPES.

    Avant la proposition surprise de Jean-Luc Mélenchon, PS, PCF, EELV et LFI avaient prévu de siéger chacun de leur côté. Les insoumis disposent du plus grand nombre de rerésentants, devant les socialistes, les écologistes et les communistes, dans l’ordre. À noter cependant que la constitution précise des groupes peut prendre encore plusieurs jours.

    Ainsi éclatés, les groupes de gauche arrivent loin derrière le Rassemblement nationale et ses 89 députés. Unis, ils obtiendraient le titre de premier groupe d’opposition au Palais Bourbon. “La NUPES devrait se constituer comme un seul groupe au Parlement, de manière à ce que, sans aucune discussion possible, il soit établi qui mène l’opposition dans le pays”, martèle celui se voyait justement à Matignon en cas de cohabitation. Les résultats du second tour l’ont contraint à renoncer à cette ambition.

    À voir également sur Le HuffPost: Après les législatives, les appels à la démission d’Élisabeth Borne se multiplient

    • chevron_right

      Législatives 2022: NUPES ou pas? Comment ces candidats brouillent les pistes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 27 May, 2022 - 11:59 · 4 minutes

    Ils sont candidats de la NUPES, mais vous ne le saurez pas forcément Ils sont candidats de la NUPES, mais vous ne le saurez pas forcément

    POLITIQUE - Cachez cette NUPES que je ne saurais voir. Le premier tour des élections législatives approche et il est toujours aussi difficile de déceler l’appartenance politique de certains candidats . Sur le terrain en tout cas.

    À droite, rares sont ceux qui placardent en grand le logo des Républicains sur leurs tracts ou affiches. Les prétendants puisent plutôt dans la formule: “le candidat de la droite, du centre et de la société civile.” Dans la majorité, Richard Ferrand s’inquiétait à la mi-mai de ne pas assez voir Emmanuel Macron sur les visuels des troupes du chef de l’Etat.

    Une question de “clarté”, selon le président de l’Assemblée nationale... qui semble également se poser à gauche. Une poignée de candidats, notamment chez les députés sortants socialistes, investis par l’union conclue entre les Insoumis, le PCF, le PS et ELLV, sont tentés de gommer tout lien avec cette fameuse NUPES. Quitte à brouiller les pistes sur leur décision en cas de victoire.

    50 nuances de NUPES

    Certains ont annoncé la (non) couleur dès le départ. C’est le cas par exemple de Dominique Potier. Le sortant socialiste qui brigue un troisième mandat en Meurthe-et-Moselle a refusé l’investiture de la nouvelle union populaire écologique et sociale dès son annonce. Même chose pour Jean-Louis Bricout, un ancien socialiste de l’Aisne. S’ils ne souhaitent pas s’engager autour du programme largement inspiré par celui des Insoumis, ni porter Jean-Luc Mélenchon à Matignon en cas de victoire, ces deux profils n’ont pas de candidats de la NUPES face à eux.

    Dans ce contexte incertain, à l’heure où la recomposition politique continue son œuvre, d’autres préfèrent entretenir le flou. C’est le cas par exemple de Valérie Rabault. Un temps hostile aux tractations la cheffe des députés socialistes se revendique désormais de l’accord des gauches ... avec quelques subtilités.

    Diffusé autour du 20 mai sur les réseaux sociaux, un tract montre que la députée sortante du Tarn-et-Garonne utilise le “V” dessiné pour être le logo de l’union -sans la mentionner nulle part- en guise d’initiale à son prénom. Un peu de NUPES mais pas trop.

    Et puis il y a ceux qui restent silencieux. Sur le papier, Marietta Karamanli dans la Sarthe ou Guillaume Garot en Mayenne sont bien les chefs de file investis par la NUPES. Ils n’ont pas formellement refusé l’étiquette. La première, qui brigue un quatrième mandat, est même confrontée à une candidate dissidente téléguidée par le maire du Mans Stéphane Le Foll, notoirement hostile à cet accord.

    Pourtant, bien malin celui qui trouvera une mention à l’union des gauches formée autour de Jean-Luc Mélenchon sur les visuels de ces candidats, dans leurs déclarations publiques, sur leurs tracts ou sur leurs sites de campagne . Silence radio.

    Mélenchon à la carte

    En réalité, tous ces députés sortants ont un point commun: ils comptent sur leur ancrage local, leur expérience et leur nom pour se faire ré-élire. Et ce, en repoussant la figure des Insoumis et de leur leader pour garder une forme d’indépendance tout en évitant d’assumer certaines divergences. Une sorte de flou artistique, mais surtout stratégique.

    Dans ce même esprit, d’autres candidats plutôt écolos ou communistes choisissent de se faire discrets sur leur lien avec Jean-Luc Mélenchon, sans toutefois remettre en cause leur appartenance à la NUPES. Parmi les plus connus du grand public, Cédric Villani. L’ancien député-marcheur, exclu de LREM et candidat à sa réélection en Essonne, fait figurer le troisième homme de la présidentielle... nulle part. Le logo de la nouvelle union, oui, Mélenchon, non.

    C’est à la libre appréciation des candidats, ce sont eux “qui choisissent in fine ” parmi des éléments à la carte, expliquait Hélène Tardy, une des cadres EELV au Parisien à la mi-mai. À tel point que le mathématicien a, un temps, envisagé d’utiliser l’image du chef des Insoumis uniquement dans certaines zones de sa circonscription, comme l’explique Libération . Avec un but: “Motiver les électeurs aux Ulis (une commune qui a plébiscité Mélenchon à la présidentielle NDLR) et les rassurer dans les autres communes.”

    Une clarté à géométrie variable, donc, propice à entretenir le doute des électeurs... jusqu’aux derniers jours de la campagne? Selon Le Parisien , les partis unionistes se sont accordés sur une charte commune pour les documents officiels, les affiches et les professions de foi. Devront y figurer le logo de l’union et celui de chaque parti qui la forme. À moins que certains choisissent d’éviter, à nouveau, cette mise à NUPES.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: ces candidats qui pourraient battre Elisabeth Borne

    • chevron_right

      Valérie Rabault explique pourquoi elle a refusé Matignon

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 3 May, 2022 - 12:57 · 1 minute

    Valérie Rabault, présidente du groupe socialiste à l'Assemblée nationale a refusé Matignon. Valérie Rabault, présidente du groupe socialiste à l'Assemblée nationale a refusé Matignon.

    POLITIQUE - Est-ce un poste qui se refuse? Emmanuel Macron a en tout cas bien du mal à convaincre certaines personnalités issues du Parti socialiste de devenir Première ministre .

    Après Véronique Bédague, ancienne directrice de cabinet de Manuel Valls à Matignon, qui a décliné la proposition selon nos confrères du Parisien , c’est Valérie Rabault, actuelle présidente du groupe socialiste à l’Assemblée nationale qui vient de dire non à l’un des postes les plus prestigieux de la République, occupé une seule fois par une femme, Édith Cresson, en 1991-1992.

    “Je suis toujours fidèle à mes idées”, explique la députée du Tarn-et-Garonne au HuffPost , confirmant les informations de BFMTV. Contactée la semaine dernière, la spécialiste des finances publiques a décliné en raison de la réforme des retraites.

    “Je suis toujours fidèle à mes idées”

    “Ils feront la retraite à 65 ans, c’est contraire à mes convictions”, explique la responsable politique de 49 ans. “Je suis élue d’une circonscription rurale, quand je vois les petites retraites des agriculteurs, je ne peux pas défendre un tel texte”, ajoute-t-elle auprès du HuffPost .

    À propos de l’accord en cours de négociation par le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, avec les Insoumis en vue des élections législatives, la députée du Tarn-et-Garonne évacue: “je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il y a dans cet accord”.

    Dans son département, Marine Le Pen est arrivée en tête au premier et au second tour avec 52,2% des voix le 25 avril dernier face à Emmanuel Macron. Dans sa circonscription, au premier tour, la candidate de son parti, Anne Hidalgo n’ a recueilli que 2,2% des voix.

    À voir également sur Le HuffPost : Le résultat d’Anne Hidalgo signe une déroute historique du PS