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      On sait enfin quel goût avait le vin des Romains

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Wednesday, 24 January - 16:30

    Bacchus Midjourney

    Des chercheurs se sont penchée sur les prouesses vinicoles des artisans romains, en se concentrant sur le processus de fabrication pour découvrir quel goût avait leur vin.
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      Jamais des vendanges n'avaient commencé aussi tôt en France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 10:55 · 2 minutes

    Au domaine du Champ des Sœurs à Fitou, dans l'Aude, les vendanges ont débuté le 25 juillet 2022, du jamais-vu. Au domaine du Champ des Sœurs à Fitou, dans l'Aude, les vendanges ont débuté le 25 juillet 2022, du jamais-vu.

    VENDANGES - Sécateurs et serpettes sont déjà de sortie dans l’ Aude . Les vendanges d’une grande précocité ont débuté dès ce lundi 25 juillet au domaine du Champ des Sœurs, à Fitou. Une situation inédite liée au réchauffement climatique et qui préoccupe le propriétaire Laurent Maynadier.

    “On est le 25 juillet, c’est la première fois qu’on récolte aussi tôt. On avait déjà récolté fin juillet, mais on va battre un record de précocité tous les ans”, s’inquiète sur RTL le vigneron. Son équipe compte sept vendangeurs qui récoltent le muscat sur une petite parcelle d’un hectare et demi, réputée pour sa précocité.

    Mais selon Laurent Maynadier, la tendance s’accélère depuis dix ans. Dans Vitisphère , un site spécialisé, il précise que c’est la troisième fois en six ans que la récolte se fait au mois de juillet. “On est triste devant le fait accompli”, ajoute le patron impuissant.

    Les vignes ne peuvent plus s’adapter à la chaleur

    Également interrogé par France 3, Laurent Maynadier s’inquiète des conséquences pour ses vignes. “Tout va très vite, il fait plus chaud”, ce qui pose le “problème du cycle de la plante”. À cause de la chaleur et du manque d’eau , les vignes ne parviennent plus à s’adapter au climat.

    C’est pourquoi le viticulteur pense qu’“il faudra peut-être trouver d’autres vignes, d’autres hybrides, d’autres cépage” plus compatibles avec le nouveau climat et à la chaleur. Pour palier les difficultés, il se diversifie déjà et a débuté une culture d’aloé véra, plante qui ne craint pas la chaleur.

    En tout, le domaine du Champ des Sœurs couvre 12 hectares de vignes qui seront récoltées jusqu’à fin septembre. Dans le reste de la France, les vendanges vont débuter vers la fin août.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Ces images du plus grand lac salé américain, asséché, sont glaçantes

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      Vin rouge ou blanc, on en sait plus sur la manière dont les Romains le fabriquaient

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 17:00 · 2 minutes

    Illustration d'une orgie romaine (Bacchanalia, Messaline), ou le vin coulait à flots. Illustration d'une orgie romaine (Bacchanalia, Messaline), ou le vin coulait à flots.

    HISTOIRE - Breuvage commun dans l’antiquité, le vin était une boisson prisée par les Romains. Mais à l’époque, comment en produisaient-ils? C’est ce sur quoi se sont penchés des chercheurs de l’université d’Avignon et de Rome.

    Pour ce faire, ils ont examiné trois amphores d’époque romaine, des jarres à vin, retrouvées en 2018 dans les fonds marins du port actuel de San Felice Circeo, en Italie. Les résultats de leurs recherches ont été publiés ce mercredi 29 juin dans la revue PLOS ONE .

    Usant de techniques multidisciplinaires comme la paléobotanique (étude des végétaux fossiles) ou l’analyse chimique , les chercheurs ont découvert que les pratiques viticoles italiennes à l’époque romaine consistaient à utiliser des jarres imperméabilisées avec de la poix de goudron.

    Savoir-faire antique

    Après examen des amphores découvertes en Italie, divers composés chimiques allant des résidus de tissus végétaux à divers pollens ont été retrouvés. C’est ce qui a permis de déceler la présence de dérivés de raisins et de pin dans les jarres, suggérant donc qu’elles servaient à faire du vin.

    Plus précisément, les chercheurs estiment qu’elles étaient utilisées dans les processus de fabrication de deux types de vins, rouge et blanc. Le pin permettait lui de créer du goudron, qui servait à imperméabiliser les jarres, mais aussi à aromatiser le breuvage. C’est d’autant plus plausible que d’autres sites archéologiques ont observé la même chose.

    Schéma présentant les différents intervenants dans la fabrication du vin romain. Schéma présentant les différents intervenants dans la fabrication du vin romain.

    Afin de produire du vin, il y avait besoin d’importer. En effet, tous les ingrédients n’étaient pas disponibles localement. Si le pollen de vigne correspond à des espèces sauvages de la région, le goudron de pin en revanche était probablement importé de Calabre ou de Sicile d’après d’autres sources historiques.

    Une approche multidisciplinaire

    Si l’analyse chimique a permis de repérer divers composants, la prudence est de mise concernant l’interprétation. Par exemple de l’acide tartrique a été retrouvé, et est considéré comme une preuve de présence de vin. Or, ce composé chimique peut également provenir des sols environnants, ou bien être contenu dans certains sacs plastiques actuels.

    Là est donc l’intérêt de l’approche multidisciplinaire pour étudier les pratiques culturelles anciennes à partir d’artefacts archéologiques. Dans le cas présent, afin de s’assurer que les amphores contenaient bien du vin, les chercheurs ont couplé l’analyse chimique et la paléobotanique.

    C’est ce qu’affirment les auteurs de l’étude: “En utilisant différentes approches (...), nous avons poussé la conclusion plus loin dans la compréhension des pratiques anciennes qu’elle ne l’aurait été avec une seule approche.”

    À voir également sur le HuffPost: L’épave la plus profonde jamais retrouvée localisée aux Philippines

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      Quelle boisson pour accompagner votre barbecue? Oubliez le rosé!

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 4 June, 2022 - 06:00 · 4 minutes

    Les conseils de Fabrizio Bucella fonctionnent pour les barbecues avec ou sans viande. Les conseils de Fabrizio Bucella fonctionnent pour les barbecues avec ou sans viande.

    BARBECUE - “Plutôt bière ou rosé avec les brochettes?” Alors que la saison des barbecues est ouverte depuis plusieurs semaines, il y a fort à parier que l’on vous a déjà fait cette proposition pour accompagner vos viandes ou vos légumes grillés. Trop facile, juge pourtant Fabrizio Bucella, auteur de Mon cours d’accord mets et vins aux éditions Dunod.

    “D’un point de vue gustatif, le rosé n’est pas la bonne pioche”, affirme l’expert en vins, qui est aussi professeur à l’Université Libre de Bruxelles et directeur de l’école d’œnologie “Inter Wine and Dine” dans la capitale belge . “La bière ou le rosé ce sont des accords qui fonctionnent bien mais plutôt en termes de situation parce qu’il fait beau, parce qu’on a chaud”, souligne-t-il.

    Alors, après avoir distillé suggestions et recommandations pour révolutionner votre raclette cet hiver, Fabrizio Bucella prodigue ses conseils au HuffPost pour accompagner au mieux, cette fois, vos grillades en termes de boisson. Bières noires, vins au goût “fumé”, thés ou jus de légumes: vos papilles risquent à nouveau de s’enivrer.

    Choisir des boissons qui rappellent le “grillé”

    “Avec la viande grillée, il y a cet aspect cuit, cuit au feu, qui va donner des goûts, des arômes particuliers donc on peut essayer des boissons qui rappellent ce côté grillé, fumé”, met en avant Fabrizio Bucella, précisant que ses conseils s’appliquent aux barbecues avec comme sans viande.

    Pour “sortir des classiques”, le spécialiste conseille en effet de se tourner vers les bières noires, plus atypiques. “Leurs malts grillés, torréfiés vont donner des arômes de café, de chocolat mais aussi des arômes fumés, grillés dans la bière”, précise-t-il.

    “Côté vin , on va choisir des rouges ou des blancs et, pour retrouver ce côté grillé, on va aller sur des vins vieillis en fût de chêne ou sur des cépages qui possèdent naturellement ce goût”, poursuit-il, citant la syrah , variété de raisins qui détient “ce côté un peu fumé naturellement”. Vous pouvez ainsi vous tourner vers l’appellation Côte-Rôtie pour un vin rouge. Pour un vin blanc, préférez “des grands Bourgogne ou des vins Sancerre”, cite Fabrizio Bucella.

    Ne pas hésiter à essayer des thés fumés

    “On peut aussi aller sur des thés verts avec du riz fumé, on en trouve chez des marchands de thé, ou alors des thés verts simplement fumés”, poursuit l’expert. “Quand on met son nez sur les feuilles de thé , on a l’impression de mettre le nez sur un feu éteint. Et quand les herbes vont aller dans l’eau chaude, on va retrouver ces arômes, ça marche vraiment très bien”, met en avant Fabrizio Bucella.

    L’idée pour le professeur est en effet de réaliser des “accords en opposition” entre les aliments et la boisson choisie. Il détaille: “Du fait que l’extérieur de l’aliment est grillé, on va conserver tout le jus à l’intérieur de celui-ci, et ce jus va permettre de faire un accord en opposition avec le vin passé en fût de chêne par exemple”.

    “Le vin assèche plus la bouche mais de l’autre côté l’aliment conserve du jus donc c’est parfait”, appuie-t-il.

    Et sans alcool?

    Si vous cherchez des idées de boissons pour vos enfants ou tout simplement de boissons non alcoolisées, optez pour les jus de légumes. “Ce sont des jus intéressants, qui ont une forme de personnalité pour habituer les enfants à faire vivre le palais gustatif tout en étant proche d’un plaisir”, conseille Fabrizio Bucella.

    “Ça peut-être un jus à base de gingembre, qui a ce côté un peu asséchant, à condition de bien doser”, suggère par exemple l’expert. “Si vous cherchez quelque chose de plus sucré, on peut aller sur un jus banane-basilic pour avoir un mariage plus en douceur ou sur des jus de légumes avec un peu de sauge”, propose également Fabrizio Bucella, amateur des “petites déviations de goût”.

    “Avec un mixeur de poche, les mélanges se font facilement et il suffit de rajouter une feuille de sauge, ou du basilic, un peu de gingembre, une pointe de citron ou un zeste de citron pour aller sur l’amertume”, appuie le spécialiste. Autant de suggestions qui devraient parfaitement s’accorder en bouche avec vos grillades. À condition que celles-ci ne soient pas trop cuites. “Si on mange carbonisé, dans ce cas, le rosé convient bien!”, conclue en riant Fabrizio Bucella.

    À voir également sur Le HuffPost: “Envie d’une recette originale pour un barbecue. La “côte de maïs” cartonne sur TikTok”

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      Et si la pénurie de verre était l'occasion de boire du vin autrement?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 3 May, 2022 - 09:21 · 2 minutes

    CONSOMMATION - L’huile de tournesol n’est pas la seule à subir une pénurie du fait de la guerre entre la Russie et l’Ukraine . Ces deux pays sont également parmi les fournisseurs majeurs de verre pour les exploitants européens. Dans l’Hexagone, cela se traduit par une explosion du prix des bouteilles en verre, au point d’arrêter certaines chaînes d’embouteillages, comme le rapporte RTL ce mardi 3 mai.

    Pour les vignerons, cette soudaine tension sur l’approvisionnement est une nouvelle qui vient bouleverser les calendriers, à l’heure ou l’ont recommence à déguster un verre en terrasse . Certains pourraient choisir de se tourner vers des contenants alternatifs, qui non seulement ont l’avantage d’être plus économiques, mais qui pourraient également faire du bien à la planète.

    Verre pas toujours vert...mais valeur montante

    On estime en effet à 0,7 % la part des émissions de gaz à effet de serre dans le monde qui serait due à l’alcool. Le diagnostic est sans appel: l’empreinte écologique des spiritueux est importante entre la culture de la plante, le transport, et surtout… le contenant (bouteille en verre, plastique, canette, cubi).

    Parce que le verre n’est pas toujours vert , pour réduire l’impact carbone de la bouteille de vin ou de bière, il faut changer d’emballage. Des Bag in Box aux B io’teilles , vous découvrirez en tête d’article dans un épisode de l’ Enver(t) du décor , le podcast environnement du service sciences du HuffPost , de nouveaux contenants qui n’altèrent pas le contenu.

    Attention néanmoins, cette crise de l’approvisionnement ne va pas bannir le verre de nos cuisines. Recyclable à l’infini et très peu dangereux pour la santé, le verre reste une nouvelle valeur montante dans la chasse au gaspillage.

    Mais il nous oblige à nous poser des questions environnementales importantes: la construction de filières de recyclage et de réutilisation, le besoin de faire moins de déchets lorsque nous consommons, la conservation des ressources naturelles... Des enjeux qui sont en ce moment l’objet de discussions et de votes, comme vous pouvez le redécouvrir ci-dessous dans un autre épisode de L’Enver(t) du décor publié en février 2021 .