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      The Idol m’a donné envie de vomir

      news.movim.eu / Numerama · Friday, 30 June, 2023 - 14:44

    Alors que The Idol s'achève enfin ce lundi 3 juillet sur Prime Video (Pass Warner), au terme d'une saison finalement écourtée d'un épisode au dernier moment, on peut se demander comment une telle production a pu voir le jour en 2023. La série représente un recul considérable dans la représentation des femmes, de leurs corps et de la violence sexuelle, qui nous rappelle Game of Thrones, en pire. [Lire la suite]

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      Sur Snapchat, les heurts diffusés en temps réel après le meurtre de Nahel

      news.movim.eu / Numerama · Thursday, 29 June, 2023 - 10:19

    Des tensions ont explosé dans la nuit du 28 au 29 juin dans plusieurs villes de France, deux jours après le décès de Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d'un contrôle routier. Sur Snapchat, grâce à la carte, des vidéos filmées par les internautes en témoignent. [Lire la suite]

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      Un arbitre vosgien perd connaissance après l'agression d'un joueur

      sport.movim.eu / LEquipe · Wednesday, 7 June, 2023 - 16:27


    L'arbitre de la rencontre a reçu un coup de pied dans la tête alors qu'il était au sol. (F. Seguin/L'Équipe) L'arbitre d'une rencontre à Gérardmer (Vosges) a été agressé dimanche par un joueur et a ensuite perdu connaissance. Selon l'AFP, il a été conduit à l'hôpital le plus proche.
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      Booktok romantise-t-il les violences faites aux femmes ?

      news.movim.eu / Numerama · Sunday, 21 May, 2023 - 18:15

    Avec des milliards de vues, le hashtag Booktok révolutionne le monde du livre. Si bien que les maisons d'édition misent sur la romance et la fantasy dans leurs catalogues, deux genres populaires dans la communauté. Mais, cette nouvelle tendance de lecture, où l'on trouve parfois beaucoup de violence envers les femmes, peut questionner. [Lire la suite]

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      Les médecins sont toujours autant victimes d'agressions mais ne portent pas plainte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 09:13 · 2 minutes

    Les médecins généralistes sont victimes de 61% des agressions. Les médecins généralistes sont victimes de 61% des agressions.

    SANTE - Médecin, une profession plus risquée qu’il n’y paraît? En 2021, pas moins de 1009 agressions physiques ou verbales ont été signalées par des professionnels de santé, selon le rapport annuel de l’Ordre des médecins sur la sécurité de ces derniers, publié mardi 26 juillet. Si le nombre reste plus ou moins stable depuis plusieurs années, il augmente sensiblement par rapport à 2020 où 953 incidents avaient été recensés.

    En 2019, il y avait eu 1084 agressions. Cette baisse observée en 2020 est en grande partie attribuée aux confinements successifs. La pandémie de Covid-19 ne semble pas en revanche spécialement affecter la situation: seulement 4% des incidents sont dus au respect (ou pas) des règles sanitaires , et 2% l’opposition à la vaccination .

    Les généralistes sont les plus touchés - 61% des incidents rapportés - alors qu’ils ne représentent que 43% du corps médical en activité. Les cardiologues, les psychiatres ou encore les ophtalmologues figurent également parmi les plus concernés.

    70% des incidents signalés sont des agressions verbales ou des menaces, contre 9% d’agressions physiques, 10% de vols ou tentatives de vols et 8% d’actes de vandalisme. Et 53% des victimes sont des femmes . Mais le rapport alerte sur une chose: très peu portent plainte.

    Le conseil départemental peut accompagner les médecins dans leur démarche

    Selon le rapport, seuls 32% d’entre eux ont déposé plainte, une proportion qui tombe à 20% chez les médecins victimes d’agressions verbales. Jean-Jacques Avrane, membre du conseil de l’Ordre et coordinateur de l’Observatoire sur la sécurité des médecins, regrette sur Europe 1 que “ne rien faire, ne rien dire, c’est certainement permettre à ce que cette insécurité perdure et même augmente.”

    L’Ordre encourage donc vivement les médecins victimes à déposer plainte. Jean-Jacques Avrane précise: “Dans chaque conseil départemental, il y a des médecins référents sécurité qui sont là pour leur donner des conseils. Nous pouvons, et nous le faisons souvent, accompagner le médecin dans sa plainte en se portant partie civile à ses côtés.”

    Mardi sur France 3 , la médecin généraliste Natacha Regensberg de Andreis, basée à Paris, révélait les techniques qu’adoptent les professionnels de la santé pour se protéger: “On apprend à ne pas prendre en dernier un passant qu’on ne connaît pas, on apprend à ouvrir les portes lorsqu’il y a du monde dans la salle d’attente, on apprend à demander qui sonne à la porte.”

    Pour visualiser le rapport, cliquez ici .

    À voir également sur le HuffPost: Cette daltonienne achromate montre le quotidien d’une vie sans couleur.

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      Le rappeur PLK poursuivi pour violences volontaires sur un policier

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 14:55 · 1 minute

    Le rappeur PLK, ici en 2019, va être jugé pour avoir frappé un policier à la Grande-Motte le 18 juillet 2022. Le rappeur PLK, ici en 2019, va être jugé pour avoir frappé un policier à la Grande-Motte le 18 juillet 2022.

    JUSTICE - Le rappeur PLK, actuellement l’un des plus populaires en France, est accusé d’avoir porté un coup de poing à un policier municipal après un concert à La Grande-Motte , dans l’Hérault. Il sera jugé le 27 octobre, a indiqué ce mardi 19 juillet le parquet.

    “Il est reproché à l’intéressé [Mathieu Pruski de son vrai nom, NDLR], à la sortie d’un concert qui s’est déroulé le 18 juillet à La Grande-Motte, d’avoir participé à une altercation ayant motivé l’intervention de la police municipale”, a indiqué dans un message adressé à l’AFP le procureur de la République à Montpellier Fabrice Bélargent.

    “Alors que les policiers tentaient de séparer les protagonistes, le mis en cause a frappé un policier municipal d’un coup de poing au visage”, a ajouté le magistrat, en précisant que l’ITT (incapacité totale de travail) du policier était d’“une journée”.

    PLK placé sous contrôle judiciaire

    Le spectacle se déroulait dans une boîte de nuit , précise Midi-Libre. Des membres de son staff ont aussi été impliqués dans la bagarre, complète le quotidien régional. Les raisons de l’altercation ne sont pas connues.

    Le rappeur de 25 ans, originaire de la région parisienne, auteur de deux albums à succès (Polak en 2018 et Enna en 2020) et dont les vidéos cumulent des millions de vues, a été présenté ce mardi au parquet.

    Il est “poursuivi pour violences volontaires n’ayant pas entraîné une ITT supérieure à huit jours sur dépositaire de l’autorité publique en récidive légale”, a précisé M. Bélargent. “Il sera jugé pour ces faits le 27 octobre 2022 et a été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de l’audience”, a-t-il ajouté.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Au Fnac Live Paris, le concert d’Alpha Wann interrompu pour des raisons de sécurité

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      Chrysoula Zacharopoulou visée par une troisième plainte et de nouveaux témoignages

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 24 June, 2022 - 09:37 · 3 minutes

    La secrétaire d'Etat Chrysoula Zacharopoulou, sur le perron de l'Elysée, le 23 mai 2022 La secrétaire d'Etat Chrysoula Zacharopoulou, sur le perron de l'Elysée, le 23 mai 2022

    POLITIQUE - Le dossier à l’encontre de Chrysoula Zacharopoulou , secrétaire d’État chargée du Développement, s’épaissit. Visée par une enquête après le dépôt de deux plaintes pour viol , la ministre fait l’objet d’une troisième plainte, alors que de nouveaux témoignages dénonçant ses pratiques médicales sortent dans la presse.

    Ce jeudi 23 juin, c’est l’émission Quotidien qui a recueilli le témoignage d’une jeune femme, décrivant un examen brutal réalisé sans son consentement. Comme d’autres plaignantes, la patiente venait consulter Chrysoula Zacharopoulou, alors gynécologue, à la suite de problèmes d’endométriose, dont cette médecin franco-grecque de 46 ans a fait sa spécialité.

    “Pour moi, ce sont des violences gynécologiques”, affirme la plaignante au micro de Quotidien , qui annonce un dépôt de plainte et dont le témoignage est disponible en entier dans la vidéo ci-dessous.

    “Pourquoi vous pleurez, je ne vois pas l’intérêt”

    Interrogée par RTL , une autre ancienne patiente de la secrétaire d’État décrit des conditions d’examen similaires en 2018. “Elle ne m’a pas prévenue et elle a mis sa main à l’intérieur de moi. J’avais l’impression que c’était un poing qu’on m’enfonçait. J’ai eu très mal, mais je n’ai pas crié, pas pleuré. Et elle m’a dit : ‘Là, normalement, vous devriez crier, vous devriez avoir mal’. Cette phrase m’a sidérée”, décrit Lucie. La jeune femme, qui a décidé de ne pas porter plainte, dénonce également la façon dont Chrysoula Zacharopoulou s’est adressée à elle: ”Mais ma pauvre, vous n’avez rien compris, vous n’aurez plus d’enfant, vous êtes stérile”, aurait déclaré la praticienne, avant d’ajouter: “Pourquoi vous pleurez? Je ne vois pas l’intérêt.”

    Chrysoula Zacharopoulou - élue en 2019 sur la liste Renaissance au Parlement européen, où elle a notamment siégé à la commission des droits de la femme - est une médecin engagée de longue date sur la question de l’endométriose. Elle avait remis l’an dernier un rapport sur le sujet au gouvernement. Lors du dernier remaniement, elle a été nommé secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

    Pour l’heure, l’intéressée n’a pas officiellement réagi. Mercredi, la ministre n’avait pas donné suite aux sollicitations de l’AFP. Contactée par Le HuffPost ce vendredi, la secrétaire d’État n’a pas répondu. Plusieurs ministres actuellement en poste sont accusés de violences sexuelles, dont le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol, classée sans suite dans un premier temps puis relancée et pour laquelle le parquet a requis un non-lieu début 2022. De son côté, le ministre des Solidarités Damien Abad a été accusé de viols. Le parquet de Paris a fait savoir qu’il n’ouvrait pas d’enquête préliminaire “en l’état”.

    Chrysoula Zacharopoulou tiendra-t-elle longtemps au gouvernement avec ces accusations, alors que la pression augmente du jour en jour? Sur BFMTV , l’écoféministe Sandrine Rousseau, députée EELV de la NUPES, estime que la secrétaire d’État “n’est pas en mesure de rester à son poste”.

    À voir également sur Le HuffPost: Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      Comment reconnaître les violences gynécologiques et que faire si on en est victime

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 22 June, 2022 - 14:08 · 7 minutes

    Les violences obstétricales sont “des gestes, propos, pratiques et comportements exercés ou omis par un.e ou plusieurs membres du personnel soignant sur une patiente au cours du suivi gynécologique et obstétrical et qui s’inscrivent dans l’histoire de la médecine gynécologique et obstétricale, traversée par la volonté de contrôler le corps des femmes (sexualité et capacité à enfanter). Ils sont le fait de soignant.e.s — de toutes spécialités — femmes et hommes, qui n’ont pas forcément l’intention d’être maltraitant.e.s. Ils peuvent prendre des formes très diverses, des plus anodines en apparence aux plus graves”. Les violences obstétricales sont “des gestes, propos, pratiques et comportements exercés ou omis par un.e ou plusieurs membres du personnel soignant sur une patiente au cours du suivi gynécologique et obstétrical et qui s’inscrivent dans l’histoire de la médecine gynécologique et obstétricale, traversée par la volonté de contrôler le corps des femmes (sexualité et capacité à enfanter). Ils sont le fait de soignant.e.s — de toutes spécialités — femmes et hommes, qui n’ont pas forcément l’intention d’être maltraitant.e.s. Ils peuvent prendre des formes très diverses, des plus anodines en apparence aux plus graves”.

    ​VIOLENCES OBSTÉTRICALES - Une secrétaire d’État accusée de viol par deux de ses anciennes patientes. Deux plaintes ont été déposées, le 25 mai et le 16 juin contre la secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou. Le parquet de Paris a confirmé l’ouverture d’une enquête ce mercredi 22 juin. Les faits reprochés ont été commis dans “le cadre médical”, a précisé une source proche du dossier à l’hebdomadaire Marianne , qui a révélé l’information.

    Eurodéputée LREM depuis 2019, Chrysoula Zacharopoulou, 46 ans, a été nommée secrétaire d’État le 20 mai. Une mission sur le thème de l’endométriose , un sujet sur lequel elle s’est engagée depuis des années, lui avait également été confiée par le précédent gouvernement. Son rapport a été remis en janvier à l’Élysée.

    Des accusations qui se multiplient

    Ce n’est pas le premier cas médiatisé de violences obstétricales ces derniers mois. Depuis 2014 et le hashtag #PayeTonUtérus, la parole s’est libérée autour des violences obstétricales et gynécologiques. À la fin de l’année 2021, plusieurs patientes et étudiants en médecine avaient pris la parole contre le Professeur Émile Daraï , un gynécologue spécialiste de l’endométriose à l’hôpital Tenon dans le 20e arrondissement de Paris.

    Une information judiciaire à son encontre, pour “violences par personne chargée d’une mission de service public”, a été ouverte en janvier et confiée à un juge d’instruction. Demis de ses fonctions de chef de service, le praticien continue toutefois d’exercer dans l’établissement et conteste ces accusations.

    Selon le Haut Conseil à l’Égalité qui a consacré un dossier à ce sujet en juin 2018, les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical sont “des gestes, propos, pratiques et comportements exercés ou omis par un.e ou plusieurs membres du personnel soignant sur une patiente au cours du suivi gynécologique et obstétrical et qui s’inscrivent dans l’histoire de la médecine gynécologique et obstétricale, traversée par la volonté de contrôler le corps des femmes (sexualité et capacité à enfanter). Ils sont le fait de soignant.e.s — de toutes spécialités — femmes et hommes, qui n’ont pas forcément l’intention d’être maltraitant.e.s. Ils peuvent prendre des formes très diverses, des plus anodines en apparence aux plus graves”.

    Parce que ces violences obstétricales et gynécologiques prennent de nombreuses formes, elles ne sont pas toujours aisément identifiables par les femmes qui en sont victimes. Une bande dessinée parue fin août sur ce sujet propose d’identifier et de reconnaître ces violences.

    Des violences “passées sous silence”

    Intitulée Mon vagin, mon gynéco, et moi , elle est écrite par l’autrice féministe Rachel Lev et publiée aux Éditions Leduc Graphic. Pour elle, tout commence quand, après 10 ans d’errance médicale et d’examens douloureux et intrusifs, le verdict tombe: elle est atteinte d’une sévère endométriose. Pendant ces années, elle fait face à des médecins qui lui expliquent que ses douleurs sont psychosomatiques.

    En colère de voir d’autres témoignages de femmes qui ont vécu le même genre de situations, l’autrice raconte la construction de la société patriarcale et les violences, en particulier celles dites gynécologiques et obstétricales. Contactée par Le HuffPost , Rachel Lev, autrice et dessinatrice, expliquait: “Les violences gynécologiques et obstétricales regroupent un panel de violences dites minimes, ordinaires, banales et qui sont totalement passées sous silence tant elles sont courantes.”

    Rachel Lev illustre les violences gynécologiques et obstétricales Rachel Lev illustre les violences gynécologiques et obstétricales

    Comment identifier ces violences?

    Selon le rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes, les violences gynécologiques et obstétricales peuvent se regrouper en 6 types d’atteintes, la liste n’étant pas exhaustive:

    • La non-prise en compte de la gêne et du caractère intime de la consultation par exemple, un sentiment de culpabilité.
    • Les propos porteurs de jugements comme une parole déplacée.
    • Les injures sexistes
    • Les actes exercés sans consentement, par exemple, un spéculum que l’on introduit sans consentement.
    • Les actes ou refus d’actes non justifiés
    • Les agressions sexuelles et les viols

    “Ce n’est pas la gynécologie ni les gynécologues qui sont maltraitants. C’est notre société qui est responsable de ces violences. La société porte un jugement de valeur sur le corps des femmes, entretient, nourrit et tolère le sexisme”, déclare l’autrice.

    Le SYNGOF, syndicat national des gynécologues médicaux et des gynécologues obstétriciens, indique de son côté “avoir l’ambition de faire évoluer les formations et les pratiques”. Il déclare soutenir le label Maternys qui vise entre autres à “améliorer l’accueil des femmes dans les maternités” et à “répondre à la demande de démédicalisation et d’autonomie”.

    Des cours sont également délivrés sur les thèmes des violences gynécologiques et obstétricales. Mais beaucoup de praticiens n’ont pas conscience d’être maltraitants envers les patients. Alors, comment lutter ensemble contre ces violences dues au sexisme ordinaire? Rachel Lev rappelle que ce genre de violences peut concerner toutes les personnes consultant en gynécologie et qu’il ne faut plus passer ces faits, gestes et actes sous silence.

    La première chose à savoir, c’est que, lors d’une consultation, il est important de reconnaître lorsque l’on se sent jugé, méprisé ou maltraité. Le plus important, pour elle, est de prendre conscience des raisons et de la source de ces violences afin de pouvoir devenir alerte. “Cette histoire est effrayante et passionnante en même temps: la comprendre, c’est pouvoir déceler, reconnaître et lutter contre le sexisme ordinaire. Nous devons - au-delà de ce que la société nous impose - protéger, aimer et respecter nos corps”.

    Ces dessins expliquent comment s'armer contre le sexisme ordinaire Ces dessins expliquent comment s'armer contre le sexisme ordinaire
    Ces dessins expliquent comment s'armer contre le sexisme ordinaire Ces dessins expliquent comment s'armer contre le sexisme ordinaire

    Au-delà de la prise de conscience, la prise en charge légale de ces violences est complexe. En effet, si une patiente est victime de cette forme de violences, il existe peu de recours. Il est possible de saisir l’Ordre des médecins ou l’ARS, ainsi que les médiateurs des hôpitaux. D’un point de vue pénal, “l’infraction spécifique de violences obstétricales n’existe pas”, rappelle le HCE. “Cependant, les violences gynécologiques obstétricales telles que décrites dans le présent rapport tombent sous le coup de la loi pénale.

    Ainsi, les infractions d’harcèlement sexuel, d’agression sexuelle ou de viol peuvent être retenues, avec la circonstance aggravante qu’elles ont été commises par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions, en l’espèce le.la professionnel.le de santé, ou commises sur une personne dont la particulière vulnérabilité est connue de l’auteur.rice.”

    L’association StopVOG recueille les témoignages sur les violences obstétricales et gynécologiques via les réseaux sociaux. Le “Collectif féministe contre le viol” propose également une ligne d’écoute gratuite et anonyme du lundi au vendredi de 10h à 19h.

    À voir également sur Le HuffPost: Polémique Maeva Ghennam: Marlène Schiappa saisit l’ordre des gynécologues

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      Ligue des champions : après le fiasco, chacun a son bouc émissaire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 15:30 · 2 minutes

    POLITIQUE - S’ils sont bien d’accord sur une chose, c’est qu’il y a eu des dysfonctionnements, samedi 28 mai, au Stade de France . Deux jours après la finale chaotique qui a opposé le club de Liverpool à celui du Real Madrid, l’opposition et le gouvernement s’opposent sur l’identité des responsables de ces incidents, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article .

    L’opposition continue de s’indigner lundi après les incidents qui ont émaillé la finale de la Ligue des champions samedi à Saint-Denis, l’extrême droite dénonçant les “racailles” tandis que la gauche pointait les méthodes de maintien de l’ordre.

    “Banlieusards, pillards, voleurs”

    Éric Zemmour, président de Reconquête! et candidat aux législatives dans le Var, a dénoncé “l’avènement de racailles qui font la loi” en Seine-Saint-Denis, en estimant sur Europe 1 que les incidents étaient la faute de “banlieusards, pillards, voleurs et tutti quanti”.

    Le président par intérim du Rassemblement national Jordan Bardella, venu visiter le commissariat de Saint-Denis, a lui estimé que “le ministre de l’Intérieur préfère accuser la billetterie et les supporters britanniques plutôt que de risquer un incident diplomatique, non pas avec la Grande-Bretagne, mais avec la Seine-Saint-Denis”.

    De son côté, la gauche a le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le préfet de police de Paris Didier Lallement et leur doctrine de maintien de l’ordre , dans le viseur. ” Aucune démocratie au monde n’use de ces techniques, car elles sont non-professionnelles et dangereuses” a affirmé l’eurodéputé EELV David Cormand. “Il y a eu un déficit terrible de gestion de maintien de l’ordre au stade de France”, a critiqué le député LFI Eric Coquerel en dénonçant “les attaques racistes de l’extrême droite”.

    Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castera auditionnés

    Lundi à l’issue d’une réunion convoquée par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera, son collègue de l’Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé une “fraude massive, industrielle et organisée de faux billets” et assuré que “sans les décisions prises par la police et le préfet, il y aurait eu des morts”.

    Le Sénat, dominé par l’opposition de droite, va auditionner mercredi après-midi les ministres Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castera sur les incidents pour “s’assurer que toutes les leçons de cette soirée soient tirées rapidement” afin de “rassurer le monde sur la capacité de la France à accueillir de grands évènements”.

    À voir également sur le HuffPost : “On a évité des morts”, Gérald Darmanin félicite la gestion de Didier Lallement