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      Violences conjugales : les annonces de Borne face à la réalité de la Justice

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 9 March, 2023 - 03:30 · 2 minutes

    Avancées ou reculs, les mesures pour lutter contre les violences conjugales ne manquent pas.

    Ce lundi 6 mars 2023, sur le plateau de « C à vous » , la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé « mettre en place des pôles spécialisés dans chaque tribunal pour pouvoir mieux traiter ces violences conjugales, pour pouvoir aussi répondre globalement aux difficultés que rencontrent les femmes victimes de violences ».

    Du 1er au 16 janvier 2023, déjà 4000 femmes ont contacté le 3919, numéro destiné aux femmes victimes de violences conjugales.

    Le 4 mars 2023, le site noustoutes.org compte 23 féminicides depuis le début de l’année.

    Symptomatiques de la difficulté à endiguer les violences conjugales, ces chiffres témoignent toujours d’un système judiciaire incapable d’apporter une réponse utile.

    Quatre ans depuis le Grenelle, l’annonce de l’instauration de pôles spécialisés sur les violences conjugales dans chaque tribunal fait une nouvelle fois espérer.

    Au total, 200 seraient créés au sein des 164 tribunaux judiciaires et 36 cours d’appel du territoire, et permettraient de répondre « tant au civil qu’au pénal » dans une même affaire de violences à l’occasion d’audiences dédiées, et ce à très brefs délais.

    Après la Première ministre , il est par exemple promis par la ministre déléguée à l’Égalité , Isabelle Rome, la « création d’une ordonnance de protection immédiate en 24 heures que le juge prononcera, sans audience, en urgence, pour garantir la sécurité effective de la victime et de ses enfants ».

    Une promesse qui interroge d’abord dans quelle mesure sera respecté le contradictoire, un des principes fondateurs de l’idée même de justice, et qui lui donne sa légitimité. Une ambition qui remettrait en cause l’intitulé même du poste de la ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes . Quelle égalité resterait-il en effet d’une ordonnance d’éloignement d’un domicile conjugal injustement prononcée contre un conjoint présumé violent, car comme le veut la formule, l’absent à toujours tort ? Cette justice d’abattage serait ainsi une atteinte à la présomption d’innocence qui engorgerait donc les cours d’appel.

    Une promesse qui interroge aussi sur la mise en œuvre d’une telle mesure au regard du manque déjà accru de moyens de la justice, et pourrait donc engorger toujours plus un système à bout de souffle. Se pose donc la question d’évaluation des politiques publiques pour estimer ces besoins humains et matériels sans pénaliser d’autres chambres ou aggraver un peu plus les délais d’audiencement.

    Une promesse qui interroge encore sur son délai de mise en place dans un impératif d’égalité sur tout le territoire, et s’il faudra par exemple encore quatre ans pour la voir aboutir de façon homogène sur tout le territoire, et autant de victimes.

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      Niche parlementaire RN : face à LFI, la stratégie du plagiat

      Jonathan Frickert · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 13 December, 2022 - 04:15 · 5 minutes

    Se dirige t-on vers un partage des tâches électorales au RN ?

    Au nouveau président du mouvement, Jordan Bardella , les habituelles marottes de l’immigration, de l’identité et de la sécurité, tandis que Marine Le Pen la présidente du groupe à l’Assemblée nationale reprend les sujets plus sociaux.

    La niche parlementaire du parti, prévue début janvier, en est une illustration, alors que le RN continue sa stratégie de normalisation qui sonne la fin du combat idéologique pour le parti populiste au profit d’une stratégie du coup médiatique et démagogique allant jusqu’à singer purement et simplement les Insoumis.

    Un espace de liberté parlementaire

    Qu’est-ce qu’une niche parlementaire ?

    Comme son nom l’indique, il s’agit d’un espace protégé accordé aux groupe d’opposition et minoritaires aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Sénat. Les groupes d’opposition peuvent choisir les textes examinés lors de l’ordre du jour dont la fixation est régie par l’ article 48 de la Constitution .

    Dans un régime aussi fermé que la Cinquième République, une telle procédure est plus qu’étonnante. Pour cause, jusqu’en 1995, le gouvernement était maître de l’ordre du jour. La révision constitutionnelle du 4 août 1995 ouvre la possibilité pour les parlementaires de choisir l’ordre du jour une fois par mois.

    Avec la révision constitutionnelle de 2008, le gouvernement ne peut plus fixer l’ordre du jour des chambres que deux semaines par mois.

    La foire aux coups médiatiques

    Ces niches relèvent d’une culture de compromis démocratique très contre-intuitive pour nos institutions au point que nos élus n’en font pas un espace de coconstruction mais un outil de coups médiatiques, comme la question de la corrida initialement prévue dans la niche LFI, ou l’introduction de l’ IVG dans la Constitution , votée dans ce cadre fin novembre.

    Or, très peu sont les textes qui aboutissent : d’une part, du fait du caractère évidement minoritaire des textes et d’autre part parce qu’ils sont généralement soumis à une obstruction parlementaire quasi-systématique.

    Une niche RN début janvier

    Sur les neuf mois de session parlementaire, un jour par mois est dévolu aux différents groupes.

    Pour la session 2022-2023, les niches sont réparties dans l’ordre suivant : Modem (6 octobre), insoumis (24 novembre), LR (1er décembre), RN (12 janvier), socialistes (9 février), Horizons (2 mars), écologistes (6 avril), communistes (4 mai) et centristes (8 juin).

    Début janvier, c’est donc le RN qui devrait bénéficier de la niche parlementaire, l’occasion pour les marinistes de faire un nouveau coup politique.

    Une niche très rouge

    Une niche d’une dizaine de textes à la tonalité très sociale car outre une proposition sur la présomption de légitime défense des forces de l’ordre – idée déjà incluse dans le programme présidentiel de Nicolas Sarkozy en 2012 – et une autre sur les uniformes à l’école , la plupart des textes proposés par les députés marinistes n’ont rien à envier à leurs collègues situés à l’opposé dans l’hémicycle.

    On notera ainsi une hausse de 10 % des salaires jusqu’à trois SMIC par réduction équivalente des cotisations sociales – renforçant ainsi la trappe à SMIC décrite depuis plusieurs années. Sur le plan social, le RN évoque également une réforme de la taxe d’ordures ménagères et la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), déjà en place dans onze métropoles, un nombre qui sera multiplié par quatre d’ici 2025. Ces zones restreignent la circulation aux véhicules disposant d’une vignette Crit’Air 3 et plus, soit des véhicules appartenant à des ménages à faibles revenus, ce qui fait que ces ZFE ont été surnommées « Zones à fortes exclusions (sociales) », s’apparentant ainsi à une forme d’apartheid social.

    Ces textes s’ajoutent à deux autres, qui n’ont guère été du goût des députés LFI.

    Le premier est la proposition de loi de réintégration des soignants non-vaccinés , retirée de la niche insoumise après sa reprise par les marinistes.

    Mais la reprise la plus commentée reste celle de la proposition de loi de la sénatrice centriste Valérie Létard et votée à l’unanimité à la chambre haute le 20 octobre dernier relative à l’ instauration d’une aide universelle d’urgence contre les violences conjugales . La proposition vise à instaurer un prêt à taux zéro pour les victimes de la grande cause du premier quinquennat d’Emmanuel Macron.

    La tentative de récupération du RN n’aura été que de courte durée puisque la conférence des présidents de groupe décidera de finalement mettre le texte à l’ordre du jour de la semaine du 16 janvier, hors de toute niche parlementaire.

    Une normalisation facile

    Après le piège du vote de la motion de censure NUPES par les députés RN il y a quelques semaines, le Rassemblement national continue sa stratégie de normalisation par ce qui s’apparente faussement à de la fine stratégie politique.

    Faussement, car de la même manière que le vote conjoint d’une motion de censure entre la gauche et les lepenistes fin octobre n’avait rien d’original ni d’historique , la composition de la niche parlementaire RN en dit davantage sur le parti que sur ses adversaires aux réactions pavloviennes aussi ridicules que prévisibles.

    Singer LFI

    Car sous ce qui est vendu comme une action d’union nationale, le RN montre qu’il aspire désormais à l’emporter électoralement en singeant grossièrement les Insoumis considérés comme ses principaux concurrents.

    En raisonnant en termes purement économiques, le Rassemblement national cherche ses parts de marché dans l’électorat LFI au prix de mesures démagogiques rappelant les heures sombres du programme commun.

    Cette démagogie met totalement de côté le combat intellectuel et idéologique délaissé aux zemmouriens.

    Dans sa quête obsessionnelle de normalisation, le Rassemblement national a donc décidé d’utiliser le peu de liberté parlementaire que la Constitution lui accorde pour continuer de mener des coups médiatiques visant à singer son principal concurrent jusqu’à ses mesures les plus démagogiques.

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      Violences conjugales : de l’argent, mais surtout de la justice

      Pierre Farge · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 3 November, 2022 - 04:10 · 2 minutes

    Avancées ou reculs, les mesures pour lutter contre les violences conjugales ne manquent pas.

    Le vote unanime par le Sénat d’une aide financière d’urgence aux victimes pour quitter le domicile conjugal est une excellente nouvelle… mais ne doit pas empêcher de répondre à un enjeu majeur : augmenter le budget justice pour accélérer les délais d’audiencement.

    Votée à l’unanimité, en première lecture au Sénat, une aide financière « universelle d’urgence » pour les victimes de violences conjugales est censée encourager la séparation du conjoint violent. Sous la forme d’un prêt sans intérêt , aux conditions de remboursement souples , son octroi serait conditionné à une ordonnance de protection, un dépôt de plainte ou un signalement adressé au procureur de la République. Et in fine serait payé par l’auteur des violences une fois condamné par la justice.

    Une mesure excellente sur le papier, mais qui devra pour réussir tenir compte de contraintes de terrain très importantes. Donnons-en trois.

    Premier exemple

    En conditionnant cette aide, notamment, à l’obtention d’une ordonnance de protection, c’est-à-dire d’un mécanisme lui-même tributaire de délais judiciaires très importants, on ne fera qu’engorger un peu plus un système judiciaire déjà à bout de souffle (tout le personnel judiciaire en a témoigné dans la rue ces derniers mois, les magistrats, avocats, huissiers et greffiers).

    Ce genre de mesure doit donc nécessairement être coordonnée avec une politique plus globale d’augmentation du budget de la justice (toujours ridiculement augmenté comparé au retard pris).

    Second exemple de terrain

    En imaginant qu’à l’issue d’un procès le moins long possible, l’auteur soit finalement condamné à rembourser l’emprunt contracté par son conjoint, comment faire face aux insolvables ?

    Sait-on seulement la charge que représentent déjà les contentieux d’abandons de famille inexécutables pour défaut de paiement de pension alimentaire, ou plus généralement, ceux de commissions d’indemnisation de victimes comme la CIVI ou la SARVI ?

    Quelle garantie l’État apporte aux banques, sans quoi elles ne prêteront jamais dans les faits aux conditions si souples promises dans le texte ? Et le cas échéant, quel budget allouer à ce poste ?

    Pourquoi ce budget ne serait-il pas directement alloué à l’augmentation du personnel judiciaire ? Nous savons qu’il est le préalable à tout pour raccourcir les délais judiciaires, et permettre un traitement utile des violences conjugales, notamment par l’octroi de ces ordonnances de protection.

    Troisième exemple

    Et puis comment penser avoir l’ambition d’accorder une aide financière à chaque victime pour qu’elle se reloge, quand on sait que les hébergements d’urgence manquent toujours autant ? Qu’à ce jour, malgré les efforts et les promesses, près d’une femme sur deux n’en bénéficie toujours pas ?

    Souvenons-nous qu’à l’époque, cette idée avait été votée avec la même unanimité, saluée avec le même contentement républicain, la même ambition humanitaire d’encourager les victimes à quitter le domicile du conjoint violent.

    S’il n’est donc pas tenu compte de ces réalités, cette aide universelle n’aura fait que contribuer à l’inflation législative et la lourdeur administrative, pour lesquels nous sommes, effectivement, les meilleurs du monde .

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      Kaaris porte plainte pour contre son ex-compagne pour dénonciation calomnieuse

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 13:57 · 2 minutes

    Le rappeur Kaaris, de son vrai nom Okou Armand Gnakouri, ici en photo pendant le Festival Femua à Abidjan le 28 avril 2019 Le rappeur Kaaris, de son vrai nom Okou Armand Gnakouri, ici en photo pendant le Festival Femua à Abidjan le 28 avril 2019

    JUSTICE - Le rappeur Kaaris, visé depuis la semaine dernière par une enquête préliminaire après des accusations de violences formulées par son ex-compagne, a porté plainte contre cette dernière pour dénonciation calomnieuse, a appris ce jeudi 21 juillet l’AFP auprès de son avocat.

    Linda P., qui a porté plainte contre Kaaris , accuse ce dernier, avec qui elle a un enfant, de lui avoir assené des coups de pieds et coups de poings tout en lui arrachant les ongles après une dispute dans le garage de sa maison, à Linas (Essonne) au sud de Paris, le 19 janvier 2021.

    Des “faits mensongers” selon la plainte pour dénonciation calomnieuse déposée par Kaaris, Okou Gnakouri de son vrai nom, mercredi auprès du parquet d’Evry.

    Selon le document, consulté par l’AFP, Linda P. “a orchestré de toutes pièces les faits de violences qu’elle a par la suite dénoncés à l’autorité judiciaire” pour “exercer une forme de pression médiatique, juridique et financière” sur la personne de Kaaris.

    Sont notamment jointes à la plainte des photographies de Linda P., décrites par la défense du rappeur comme prises en Guadeloupe quelques jours après les faits dénoncés. Elle semble “heureuse et épanouie; ce qui paraît quelque peu surprenant au regard des faits qu’elle venait de dénoncer”, fait valoir la plainte.

    Linda P. “essaie de détruire l’image de Kaaris en public et, dans l’ombre, elle œuvre, avec d’autres, pour tenter de l’extorquer”, a affirmé l’avocat de l’artiste, Me Yassine Maharsi, à l’AFP. “Les preuves transmises sont accablantes et elle devra s’expliquer auprès du parquet, plutôt que de fabuler sur les réseaux sociaux”, a-t-il ajouté.

    Contacté par l’AFP, Me Adrien Gabeaud, l’un des avocats de Linda P., a dénoncé pour sa part ce jeudi une plainte “aussi prévisible que vouée à l’échec”. “Lorsque l’on est indiscutablement mis en cause, il peut être tentant de créer artificiellement une affaire dans l’affaire. J’observe que Kaaris cède à toutes les facilités, surtout les plus grossières”, a-t-il ajouté.

    Après l’ouverture de son enquête préliminaire la semaine dernière, le parquet d’Evry avait précisé à l’AFP ne pas avoir encore “qualifié les faits”, rappelant qu’il appartenait à l’enquête de “vérifier les éléments qui existent et d’y donner suite ou pas”.

    Kaaris, rappeur de Sevran (Seine-Saint-Denis) âgé de 42 ans, a connu le succès avec la sortie de son album “Or Noir” en 2013. Il a été condamné en octobre 2018 à 18 mois de prison avec sursis pour une bagarre qui l’avait opposé à son rival Booba à l’aéroport d’Orly.

    À voir également sur Le HuffPost: Au Sénat, Valérie Bacot témoigne sur le “syndrome de la femme battue”

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      Kaaris visé par une enquête pour violences sur son ancienne compagne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 15 July, 2022 - 18:19 · 2 minutes

    Kaaris au Wonderlust le 17 septembre 2021, à Paris. Kaaris au Wonderlust le 17 septembre 2021, à Paris.

    JUSTICE - Une enquête préliminaire visant le rappeur Kaaris a été ouverte ce vendredi 15 juillet, après une plainte pour violences volontaires aggravées déposée par son ex-compagne, a indiqué le parquet d’ Evry à l’AFP, confirmant une information du journal Le Parisien.

    L’avocat du rappeur, Me Yassine Maharsi, n’était pas joignable par l’AFP dans l’immédiat. Auprès du Parisien, il a formellement contesté les accusations, annonçant son intention de porter plainte pour dénonciation calomnieuse pour son client, dont le vrai nom est Okou Gnakouri.

    Le parquet a tenu à préciser ne pas avoir encore “qualifié les faits”, rappelant qu’il appartient à l’enquête de “vérifier les éléments qui existent et d’y donner suite ou pas”.

    Une femme également visée par une plainte

    Linda P., qui a un enfant avec Kaaris, dénonce des faits datant du 19 janvier 2021. Dans sa plainte déposée le 7 juillet et consultée par l’AFP, elle fait état d’un “comportement fuyant” soudain et sans explication de la part de Kaaris, provoquant un “profond traumatisme” chez leur enfant.

    Face à cette absence inexpliquée, elle aurait tenté “de reprendre contact” avec Kaaris, dit l’un de ses conseils Me Adrien Gabeaud, et aurait découvert que le rappeur avait acquis “une nouvelle résidence” à Linas (Essonne) au sud de Paris. Elle s’y rend le 19 janvier 2021 et “retrouve au lit” Kaaris, avec une autre femme, poursuit son conseil, qui la défend aux côtés de Me Sema Akman.

    Là, Kaaris est accusé d’avoir violenté Linda P. dans le garage de sa maison, en lui assénant coups de pieds et coups de poings tout en lui arrachant les ongles, dénonce la plainte, qui précise que Linda P. a eu besoin de “béquilles et d’une botte de maintien pendant deux semaines”.

    La plainte vise également la femme avec laquelle Kaaris se trouvait le jour de l’agression alléguée, Marion P., pour non-assistance à personne en danger.

    Linda P. a déposé une main courante le 17 février 2021, “hésitant à porter plainte à cause d’un certain nombre de pressions de la part de Kaaris et de son entourage”, assure Me Gabeaud. Le 7 juillet 2022, elle a finalement porté plainte estimant que “trop, c’est trop”, a affirmé son avocat.

    Le rappeur de Sevran (Seine-Saint-Denis), actuellement âgé de 40 ans et qui a connu le succès avec la sortie de son album Or Noir en 2013, a été condamné en octobre 2018 à 18 mois de prison avec sursis pour une bagarre qui l’avait opposé à son rival Booba à l’aéroport d’Orly.

    À voir également sur Le HuffPost: Au Sénat, Valérie Bacot témoigne sur le “syndrome de la femme battue”

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      Affaire Johnny Depp: un juge rejette la demande de nouveau procès formulée par Amber Heard

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 20:39 · 2 minutes

    Amber Heard, ici quittant le palais de justice du comté de Fairfax, en Virginie aux États-Unis, 1er juin 2022. Amber Heard, ici quittant le palais de justice du comté de Fairfax, en Virginie aux États-Unis, 1er juin 2022.

    ÉTATS-UNIS - L’actrice Amber Heard a été déboutée ce mercredi 13 juillet de sa demande de nouveau procès dans le cadre de sa bataille légale contre son ancien mari Johnny Depp , qu’elle accuse de violences conjugales , ce qu’il nie.

    La comédienne, qui a récemment perdu un procès en diffamation contre la star des Pirates des Caraïbes , demandait l’annulation du verdict en raison de doutes sur l’identité d’un des jurés.

    Mais la juge Penney Azcarate, qui avait présidé les débats au tribunal de Fairfax, près de Washington, a rejeté sa demande, estimant qu’elle n’avait “subi aucun préjudice” lors du procès.

    L’actrice de 36 ans, connue pour ses rôles dans Justice League et Aquaman , affirmait qu’un des jurés n’était pas celui qui avait reçu une convocation du tribunal. Il portait le même nom, habitait la même adresse, et la convocation ne mentionnait aucune date de naissance.

    Pour un homme, il est courant aux États-Unis d’avoir le même nom que son père, avec le suffixe “Junior” ou “IIIe”.

    “Le juré a été approuvé (par les deux parties), est resté avec le jury, a délibéré et est parvenu à un verdict”, a écrit la juge Azcarate dans sa décision, estimant qu’il n’existait “aucune preuve de fraude ou de faute”.

    “La seule preuve devant cette cour est que ce juré et tous les autres ont respecté leur serment, les instructions et les ordres de la cour. Cette cour est liée par la décision compétente du jury”, a-t-elle expliqué.

    Six semaines de débats

    Johnny Depp, 59 ans, avait poursuivi en diffamation son ex-femme, qui s’était décrite dans une tribune publiée par le Washington Post en 2018 comme “une personnalité publique représentant les violences conjugales”, sans nommer son ex-mari.

    Il réclamait 50 millions de dollars en dommages et intérêts, estimant que la tribune avait détruit sa carrière et sa réputation. Amber Heard avait contre-attaqué et demandait le double.

    À l’issue de six semaines de débats, les jurés du tribunal de Fairfax, ont conclu le 1er juin que les ex-époux s’étaient mutuellement diffamés. Mais ils ont octroyé plus de 10 millions de dollars à Johnny Depp, contre 2 millions seulement pour Amber Heard.

    Le procès , ultra-médiatisé et diffusé en direct à la télévision, a été suivi par des millions de téléspectateurs dans le monde et provoqué un déchaînement de messages insultants envers l’actrice sur les réseaux sociaux.

    Lors du procès, elle avait raconté plusieurs scènes de violences, notamment un viol en mars 2015 en Australie, où Johnny Depp tournait le cinquième épisode de Pirates des Caraïbes .

    Les deux acteurs avaient débuté une relation amoureuse en 2011 et s’étaient mariés en 2015. Mais Amber Heard avait demandé le divorce en 2016, affirmant être victime de violences conjugales, ce que Johnny Depp a toujours nié. Elle avait abandonné ces accusations quand le divorce avait été prononcé en 2017.

    À voir également sur Le HuffPost : Les dessins de Johnny Depp à son procès ne sont pas passés inaperçus

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      Judith Chemla sur France Inter, victime de violences conjugales: "Après c'est le féminicide"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 08:14 · 4 minutes

    Judith Chemla témoigne des violences conjugales dont elle a été victime, sur France Inter le 6 juillet 2022 Judith Chemla témoigne des violences conjugales dont elle a été victime, sur France Inter le 6 juillet 2022

    VIOLENCES CONJUGALES - “Les policiers m’ont dit: ‘Madame, il faut porter plainte, parce qu’après c’est le féminicide’”. Deux jours après avoir posté sur Instagram des photos de son visage tuméfié révélant avoir été victime de violences conjugales , la comédienne Judith Chemla a livré un témoignage bouleversant sur l’antenne de France Inter ce mercredi 6 juillet.

    “Je n’ai pas du tout prémédité cette prise de parole, je n’ai jamais imaginé montrer ces photos”, évoque l’actrice interrogée par Léa Salamé pendant la matinale. Mais depuis les nombreuses réactions suscitées son premier message, Judith Chemla est convaincue de l’importance de prendre la parole et de raconter son histoire.

    “J’étais sidérée”

    Il y a un an, après cinq ans de vie commune avec le père de sa fille, celui-ci lui jette un téléphone au visage qui la blesse gravement. “Il y a un an mon visage a été blessé, du bleu, du violet sous mon œil, je me suis vue déformée. Il y a un an j’ai regardé mon visage dans la glace et j’ai su que je ne pourrai plus me voiler la face”, décrivait-elle sur Instagram.

    C’est ce soir-là que les policiers appelés au théâtre du Rond-Point découvrent son visage en sang. “Les policiers m’ont dit: ‘Madame, il faut porter plainte, parce qu’après c’est le féminicide’”, se souvient très bien Judith Chemla. “Ils avaient trois appels en même temps à cette seconde-là de femmes victimes de violences conjugales”.

    Pourtant, “je ne pouvais pas me dire que j’allais porter plainte, j’étais sidérée. Je ne me voyais pas porter plainte contre le père de ma fille”. C’est finalement le lendemain qu’elle aura “le déclic intérieur” pour déposer une plainte.

    “Ne retirez jamais une plainte”

    “Mesdames, n’ayez pas peur, ne retirez jamais une plainte que vous déposez”, appelle aujourd’hui Judith Chemla qui raconte recevoir beaucoup “de messages de soutien et de remerciements”. En évoquant médiatiquement les violences conjugales qu’elle a vécues, la comédienne espère pouvoir redonner “le courage de reprendre le combat” aux autres femmes victimes. “Le combat c’est de porter plainte”.

    “Il est essentiel de porter plainte”, a réagi dans la foulée la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes Isabelle Rome. Remerciant Judith Chemla pour son “témoignage poignant”, la ministre a rappelé à tous les victimes de violences les numéros d’appel d’urgences: le 17, le 3919, ou le 114 par SMS.

    Près de 220.000 femmes déclarent chaque année subir des violences, mais seules 18% d’entre elles portent plainte. En 2021, 113 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint.

    L’homme qu’elle accuse, dont elle ne cite jamais le nom, a été condamné à “une peine de 8 mois de prison avec sursise”, assure-t-elle mais “continue à penser qu’il est une victime”. “Je voulais lui laisser une chance en tant que que père, en tant qu’homme, en tant qu’artiste. Il a bousillé ces chances les unes après les autres”, poursuit l’actrice vue notamment dans Camille Redouble en 2012.

    Aujourd’hui, le combat de Judith Chemla est aussi pour protéger “la pensée, l’intégrité morale” de sa fille, victime collatérale de ces violences. “Moi un jour si quelqu’un me fait du mal, je ne demanderai pas à la justice de me protéger”, lui a récemment confié l’enfant de 5 ans. “Je me battrai pour qu’elle sache qu’elle doit se protéger et qu’elle protège ainsi d’autres femmes. Et lui qu’il comprenne que s’il ne change pas, sa fille sera une femme battue consentante”, conclut l’actrice avec force.

    À voir également sur Le HuffPost: Contre les violences conjugales, un numéro d’urgence joignable par SMS

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      Judith Chemla révèle avoir été victime de violences conjugales

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 13:20 · 2 minutes

    Judith Chemla prise en photo le 9 juin 2022 à Paris. Judith Chemla prise en photo le 9 juin 2022 à Paris.

    VIOLENCES CONJUGALES - Un témoignage bouleversant. Ce dimanche 3 juillet, l’actrice Judith Chemla a confié avoir été victime de violences conjugales de la part de son ex-compagnon. La comédienne a partagé sur Instagram une série de photos où elle apparaît le visage tuméfié . Des clichés accompagnés d’un long message, dans lequel elle ne cite jamais le nom de celui qu’elle accuse, et simplement désigné comme le “père de sa fille.”

    “Il y a un an mon visage a été blessé, du bleu, du violet sous mon œil, je me suis vue déformée. Il y a un an j’ai regardé mon visage dans la glace et j’ai su que je ne pourrai plus me voiler la face, écrit-elle dans un premier temps. Le père de ma fille. Ceux qui sont capables de faire ça il faut qu’ils soient hors d’état de nuire. Mais comment ? Je n’ai pas honte de cette photo.”

    L’actrice, vue notamment dans Camille Redouble en 2012, raconte ensuite que le concerné continue de lui nuire encore aujourd’hui. “Il devrait avoir honte aujourd’hui, un an après, au lieu de continuer à faire pression sur moi, de penser qu’il a encore les moyens de me manipuler, au lieu de pourrir la tête de mon enfant il devrait avoir honte et se faire discret, rechercher vraiment à être pardonné”, livre-t-elle.

    “Je n’en peux plus. J’exige d’avoir la paix”

    “Retourner au commissariat une 3e fois? Déposer une 3e plainte en 1 an? Être dans le milieu du cinéma, et avoir l’épée de Damoclès de 8 mois de prison avec sursis... ça ne suffit pas? (...) Que faut-il pour qu’il me laisse tranquille?”, se désespère-t-elle, se disant ”à bout”.

    Elle surenchérit: “Aller vraiment en prison? Il jouera encore à la victime auprès de ma fille et elle souffrira de ne pas voir son père. Que je garde ça pour moi? Il se sentira encore au dessus des lois continuera de se plaindre et de contester les décisions de justice auprès de sa fille de 5 ans, qu’il voit pourtant comme un père normal qu’il n’est pourtant pas.”

    “Il continuera de croire qu’il est en mesure de faire pression sur moi et de me harceler moralement. Je n’en peux plus. J’exige d’avoir la paix. C’est plus clair comme ça?”, conclut-elle.

    Un message choc qui a très vite suscité de nombreuses réactions. Parmi lesquelles celles de plusieurs personnalités qui ont manifesté leur soutien à la comédienne de 37 ans. “Tu as tout mon soutien. Quel enfer”, commente la chanteuse Juliette Armanet. “Je t’aime ma poupée. Ma courageuse”, écrit de son côté l’actrice Géraldine Nakache. “Avec toi Judith”, lance l’humoriste Manu Payet. Reda Kateb, Céline Sallette, Zabou Breitman ou encore Frédérique Bel ont aussi réagi sous la publication.

    À voir également sur Le HuffPost: Au Sénat, Valérie Bacot témoigne sur le “syndrome de la femme battue”

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      Changer de nom de famille devient possible, ces témoignages en montrent toute l'importance

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 05:00 · 7 minutes

    À compter du 1er juillet, ce changement devrait être facilité. Porté par le collectif “Porte mon nom” et le député de l’Hérault Patrick Vignal (LREM), une loi permettra à chacun de changer son nom de famille une fois dans sa vie. À compter du 1er juillet, ce changement devrait être facilité. Porté par le collectif “Porte mon nom” et le député de l’Hérault Patrick Vignal (LREM), une loi permettra à chacun de changer son nom de famille une fois dans sa vie.

    FAMILLE - Ce changement de nom, cela fait des années que Melody* en rêve. “Depuis la maternelle, je souhaite porter le nom de ma mère et pas celui de mon père, qui ne s’est jamais occupé de moi”, témoigne-t-elle. Comme elle, ils sont nombreux à avoir déjà tenté sans succès une demande de changement de nom . Le HuffPost a recueilli leurs témoignages.

    À compter du 1er juillet, ce changement devrait être facilité. Porté par le collectif “Porte mon nom” et le député de l’Hérault Patrick Vignal (LREM), une loi permettra à chacun de changer son nom de famille une fois dans sa vie.

    Une personne majeure pourra ainsi choisir de porter le nom de sa mère, de son père ou les deux. Un parent pourra aussi ajouter son nom, à titre d’usage, à celui de son enfant, en informant l’autre parent -auparavant, il fallait son autorisation. Si l’enfant a plus de 13 ans, son accord sera nécessaire.

    “Le nom de mon père était lié à l’abandon et à la violence”

    Le dossier de Melody, auxiliaire parentale 26 ans qui vit en Île-de-France, est prêt depuis des mois. Depuis qu’elle est toute petite, elle n’écrivait que le nom de sa mère lorsqu’on le lui demandait. “Le nom de mon père était lié à l’abandon et à la violence, confie-t-elle. À l’école, la plupart des gens ne connaissaient pas le nom de mon père.

    “C’est en 2018, lorsqu’elle décide de se marier avec son conjoint, qu’elle entame des démarches officielles pour changer de nom. “Je ne me voyais pas dire ‘oui’ à la mairie sous un nom qui pour moi n’était pas le mien, estime-t-elle. Et transmettre ce nom à mes éventuels futurs enfants, qu’il figure dans le livret de famille .

    “Elle initie alors une procédure de changement de nom. Les démarches sont longues et coûteuses: constitution du dossier, publication au Journal Officiel , envoi de la demande au garde des Sceaux... Elle réunit tous les documents dont elle dispose. Elle n’aura la réponse que deux ans plus tard.

    Celle-ci s’avère négative. Le courrier qu’elle reçoit indique que les documents fournis sont “insuffisants” pour établir que son père aurait “gravement et durablement manqué à ses devoirs parentaux”. Les attestations produites, selon l’administration, “ne permettent pas d’établir un réel préjudice et suffisamment grave en lien avec le port de (son) nom.

    “Melody vit très mal ce refus. “Je n’avais pas assez de justificatifs pour prouver son absence, le fait qu’il ne payait pas la pension alimentaire, reconnaît-elle. Mais pour moi, c’était un motif légitime: je n’avais pas de père, pourquoi je porterais son nom?”

    “Un vrai parcours du combattant”

    C’est également l’absence et la violence de son père qui ont conduit Thierry*, 32 ans, à vouloir prendre le nom de sa mère. “Les seuls moments où il a été présent, ça a été pour donner des coups, raconte au HuffPost ce salarié qui vit à Clermont-Ferrant. C’est une personne raciste, homophobe, tout l’opposé de ma mère, en fait.”

    “Mes parents étaient mariés, on vivait ensemble, raconte-t-il. Mais pour tout ce qui était devoirs, repas, suivi scolaire, vie quotidienne, c’était ma mère. Il ne s’est jamais occupé de rien. Pour lui, les enfants étaient là quand il fallait mettre des coups de poing, des coups de pied, de bâton ou de martinet. Mais il n’y avait que ça.”

    Cela fait une petite dizaine d’années qu’il souhaite prendre le nom de sa mère. Mais après s’être renseigné, il a été découragé par les démarches à effectuer. “C’était impossible, estime-t-il. La réponse, vous pouvez mettre jusqu’à 4 ans pour l’obtenir et dans 90% des cas elle est négative. C’est un vrai parcours du combattant.”

    Lorsqu’en 2021, son envie de changement de nom devient une nécessité dans son esprit, il tombe sur le collectif “Porte mon nom”. “Cette loi est arrivée au bon moment”, se réjouit-il. Si son choix ne fait pas l’unanimité dans sa famille, en particulier du côté paternel, il va lui permettre de “passer à autre chose”.

    “Celui qui a été un géniteur n’est pas pour moi un père, puisqu’un père c’est quelqu’un à qui on porte de l’amour et surtout pas de la colère”, ajoute-t-il. Sa mère vient tout juste de divorcer de ce dernier, encouragée par ses trois enfants. Elle a également repris son nom de jeune fille.

    “Remettre l’Église au milieu du village”

    À l’origine du collectif “Porte mon nom”, Marine Gatineau Dupré s’est battue au départ pour ses enfants. Car comme plus de 80% des enfants nés en France (selon les chiffres de l’INSEE pour 2019), ils ont pris uniquement le nom de leur père à la naissance. Auquel elle souhaite ajouter le sien, chose impossible avant la loi sans l’autorisation de l’autre parent.

    Alexandra, 45 ans, assistante RH à Epinal, vit une situation similaire. À la naissance de sa fille, il y a 18 ans, la question du nom se pose mais est évacuée rapidement avec son ex-conjoint. “On n’était ni mariés ni pacsés, raconte-t-elle. On s’est dit: ’Bof, on ne va pas mettre les deux noms, à quoi ça sert? On venait de faire un enfant, on ne pensait pas du tout qu’un jour on se séparerait.” Ce qui se produira pourtant finalement 3 ans et demi plus tard.

    Le fait qu’elle ne porte pas le même nom que sa fille devient rapidement une source de frustration. ”À l’aéroport, j’étais sans cesse obligée de me justifier, j’étais sans cesse confrontée à des questions de type ‘Mais vous êtes la maman? Vous avez votre livret de famille pour le prouver?’, raconte-t-elle. L’école avait tendance à appeler le parent qui porte le même nom....”

    À son désir d’être “reconnue comme maman” s’ajoute un élément qui provoque chez elle un “déclic”: le jour où son ex se marie avec une autre femme, qui décide de prendre le nom de son mari. “Elle s’appelle donc aujourd’hui comme ma fille, résume Alexandra. Elle n’a jamais à justifier qu’elle n’est pas la mère ou non. Elle peut partir avec ma fille sans qu’on lui demande quoi que ce soit. Ça a été vraiment dur.

    “Comme sa fille vient d’avoir 18 ans, elle va faire la démarche de changement de nom elle-même. Elle va ajouter le nom de sa mère après celui de son père. ”Ça va remettre l’Église au milieu du village, remettre les choses carrées, souligne sa mère. Elle est née d’un père et d’une mère et elle aura le nom de son père et de sa mère.”

    “Je n’arrivais pas à lui dire comment il s’appelait”

    Sonia, dans les Hauts-de-France, ne s’est pas non plus posé la question du nom à la naissance de son fils. En cours de divorce, cette assistante maternelle de 42 ans a “vécu un enfer pendant cinq ans” de vie commune avec son futur ex-mari.

    “Il m’a fait subir toutes les violences qui puissent exister: physiques, sexuelles, financières, économiques, expose-t-elle. En 2018, un drame déclenche leur séparation. “La reconstruction est très lente et difficile. “Jusqu’à l’âge de 3 ans et son entrée à l’école, je n’arrivais pas à lui dire comment il s’appelait, raconte-t-elle. Je ne l’appelais que par son prénom.”

    Alors que son fils vient d’avoir 4 ans, elle souhaite qu’il porte les deux noms, mais le père refuse de donner son accord. “Je veux lui donner l’opportunité de pouvoir adopter mon nom définitivement à sa majorité s’il le souhaite, sauf s’il préfère garder les deux”, explique-t-elle.

    Ce 1er juillet, elle va entamer la démarche de changement de nom pour son fils.

    *Les prénoms avec des astérisques ont été modifiés à la demande des personnes interviewées.

    À voir également sur Le HuffPost: Le double nom de famille à la naissance, le combat du collectif “Porte mon nom”