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      Tariq Ramadan jugé aux assises pour viols? Le parquet le réclame

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 12:03

    Le parquet de Paris a demandé ce mardi 12 juillet à ce que Tariq Ramadan soit jugé aux assises pour des viols sur quatre femmes (photo d'archive prise en Suisse en avril 2017). Le parquet de Paris a demandé ce mardi 12 juillet à ce que Tariq Ramadan soit jugé aux assises pour des viols sur quatre femmes (photo d'archive prise en Suisse en avril 2017).

    VIOLENCES SEXUELLES - Le parquet de Paris a requis ce mardi 12 juillet un procès aux assises pour l’islamologue suisse Tariq Ramadan , soupçonné de viols commis entre 2009 et 2016 sur quatre femmes , a appris l’AFP de source proche du dossier.

    Dans ce dossier emblématique de l’ère #MeToo , Tariq Ramadan, 59 ans, a d’abord nié avoir eu des relations sexuelles extraconjugales avant de reconnaître des “relations de domination”, rudes mais “consenties”.

    Plus d’informations à suivre...

    À voir également sur le HuffPost : Tariq Ramadan présente ses excuses à Dieu mais pas aux plaignantes

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      Accusations de viol contre Gérald Darmanin: non-lieu, dit la justice

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 12:48 · 1 minute

    Après des mois de procédure judiciaire, Gérald Darmanin a obtenu un non-lieu face aux accusations de viol portées contre lui par Sophie Patterson-Spatz (photo du 28 mars dernier, à Bruxelles). Après des mois de procédure judiciaire, Gérald Darmanin a obtenu un non-lieu face aux accusations de viol portées contre lui par Sophie Patterson-Spatz (photo du 28 mars dernier, à Bruxelles).

    JUSTICE - Une victoire judiciaire pour le ministre de l’Intérieur. Ce lundi 11 juillet, il a été révélé que Gérald Darmanin avait obtenu un non-lieu face aux accusations de viol qui pèsent contre lui, mais pour lesquelles il n’a jamais été mis en examen. C’est BFMTV qui a donné l’information en premier, laquelle a ensuite été confirmée par les avocats du ministre.

    Depuis 2017, le locataire de la place Beauvau était visé par une plainte déposée par Sophie Patterson-Spatz . Après de longues discussions procédurales et des investigations judiciaires, en janvier dernier, le parquet avait requis un non-lieu en sa faveur. L’ordonnance, qui a été rendue le 8 juillet dernier, exonère désormais totalement Gérald Darmanin.

    Ces dernières années, l’ancien maire de Tourcoing a été très critiqué par une partie de l’opposition et de la société civile depuis que les accusations ont été rendues publiques.

    Plus d’informations à suivre...

    À voir également sur le HuffPost : Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      La nouvelle vague MeToo - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 17 June, 2022 - 09:09 · 7 minutes

    Ce qui fait crier les détracteurs et les détractrices du mouvement <a class=#MeToo, c’est la confusion entre des faits condamnables par la loi et des agissements qui ne relèvent pas de la justice, et le dommage causé par ces accusations, diffusées par les médias et les réseaux sociaux, aux carrières et réputations des accusés." src="https://img.huffingtonpost.com/asset/62a9e0a1220000341d4f6d63.jpeg?ops=scalefit_630_noupscale" /> Ce qui fait crier les détracteurs et les détractrices du mouvement #MeToo, c’est la confusion entre des faits condamnables par la loi et des agissements qui ne relèvent pas de la justice, et le dommage causé par ces accusations, diffusées par les médias et les réseaux sociaux, aux carrières et réputations des accusés.

    METOO - En 2017, l’affaire Weinstein déclenche le hashtag, #MeToo, utilisé sur les réseaux sociaux pour livrer le récit de violences sexuelles subies par certains et certaines dans le milieu du cinéma. Puis c’est dans celui des médias, du théâtre , de l’édition, de la politique, de l’université que sont signalés des cas supposés d’abus et d’agressions . Dans ces milieux, le pouvoir et le prestige sont particulièrement forts.

    Aujourd’hui, le spectre de ces récits s’étend: il ne s’agit plus seulement de raconter des agressions caractérisées de la part de prédateurs sexuels mais aussi d’actes qui semblent plus anodins, à première vue. Cette extension du domaine du récit en viendrait à décrédibiliser la libération de la parole dans son ensemble. Dès lors, le mouvement #MeToo s’apparenterait à une épuration au nom de la bien-pensance, du type de celle menée dans les années 60 contre les communistes aux Etats-Unis, d’un puritanisme dicté par un esprit de revanche.

    Il y a pourtant une raison pour laquelle des agissements aussi différents sont spontanément associés, raison dont ne rend pas compte la justice. Derrière ces récits se cache une structure invariante qui dit quelque chose de la psyché humaine. En envisageant ces témoignages sous l’angle strictement narratif, ce qui apparaît, c’est que derrière des degrés de gravité différent se dit toujours la même chose: un profil d’agresseur mais aussi de victime similaires.

    Une justice à la traîne

    Ce qui fait crier les détracteurs et les détractrices du mouvement #MeToo, c’est la confusion entre des faits condamnables par la loi et des agissements qui ne relèvent pas de la justice, et le dommage causé par ces accusations, diffusées par les médias et les réseaux sociaux, aux carrières et réputations des accusés. Est brandie la “présomption d’innocence”, laquelle vaudrait devoir de réserve et injonction à garder le silence.

    Mais les agissements dépeints dans ces récits présentent une cohérence qui n’est pas celle de la justice. La justice ne punit des faits que lorsqu’ils sont “caractérisés”, c’est-à-dire établis de manière indubitable et qu’ils se déroulent sans le consentement du plaignant ou de la plaignante. Le mot “consentement » n’est pourtant pas utilisé par la loi. On y parle de “violence, contrainte, menace ou surprise” mais aussi d’absence de “discernement”. Le discernement, c’et la capacité de reconnaître et de comprendre; il peut être altéré, par une prise de substance par exemple; dans le cas de mineurs de moins de 13 ans, la loi conclut à l’absence de discernement. Enfin, l’article 222-24 du code pénal indique qu’un viol est puni de 20 ans de réclusion criminelle lorsqu’il est commis “sur une personne dont la particulière vulnérabilité (…) est apparente et connue de l’auteur” mais aussi “lorsqu’il est commis par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions”.

    Or il est facile de voir où se situe le problème: la réalité des faits incriminés est le plus souvent impossible à établir. Quant à la question du consentement, on comprend intuitivement qu’il ne suffirait pas qu’il ait été obtenu; il faut savoir comment, c’est-à-dire à déterminer s’il était libre (et non résultant d’une emprise) et éclairé (soit qu’il a été donné en connaissance de cause, et c’est bien là le vrai sens du mot “discernement”).

    De fait, en 2017, 76% des enquêtes pour viol n’ont pas abouti, la moyenne du classement sans suite des plaintes s’établissant à 69%. Or, selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, “seuls 13% des personnes se déclarant victimes de viol ont déposé plainte” (Timorée Boutry, Pascale Egré et Jérémie Pham-Lê, “ Plaintes pour viols: pourquoi tant de classements sans suite ”, Le Parisien , 2 mars 2019).

    La logique juridique est ainsi en décalage avec les mécanismes psychologiques et sociologiques qui expliquent ce spectre de agressions, qu’elles soient psychologiques, physiques ou sexuelles, et qu’elles jouent sur la violence, la contrainte, la menace ou la surprise. Car ces actes peuvent aussi s’appuyer sur l’emprise ou la sidération, c’est-à-dire qu’ils profitent des dommages d’un traumatisme antérieur, que la psychologie appelle le “psychotrauma”. Et c’est bien du côté de la psychologie clinique que l’on trouve des réponses: au regard des avancées de la psychologie, la justice est au mieux en retard, au pire impuissante.

    La glaçante banalité du mal

    Car, pour en revenir au point de désaccord qui oppose partisans et opposants au mouvement #MeToo, pourquoi mettre dans la même catégorie le spectre d’agissements abusifs de nature si différente: drague un peu lourde, sous-entendus sexuels, attouchement, viol?

    De même qu’il n’existe pas de "victime parfaite", il n’existe pas d’"agresseur monstrueux".

    La réponse est simple: qu’ont-ils en commun, sinon leur auteur? Pris à rebours, le problème se résout de lui-même. Celui qui en vient à violer a au préalable d’autres agissements, symptomatiques mais plus banals: il drague avec insistance et sans finesse, a la main baladeuse, parle de cul pour instaurer une complicité et se sentir autorisé à aller plus loin. En d’autres termes: il harcèle, il opère des attouchements, il instaure une emprise.

    Car non, le violeur psychopathe tapi dans la nuit n’est pas la règle. De même qu’il n’existe pas de “victime parfaite”, il n’existe pas d’“agresseur monstrueux”. Si les agressions relevées sont différentes, c’est parce qu’elles ne ciblent pas les mêmes victimes. Selon que ces victimes sont puissantes ou non, en état de vulnérabilité ou non, la relation établie avec elles par l’auteur des faits est plus ou moins toxique ou abusive; elle emprunte là les chemins de l’emprise et de la sidération, ailleurs ceux de la contrainte, de la menace, de la surprise et de la violence.

    Toutes ces cibles, néanmoins, ont des points communs: la naïveté ou la précarité; l’absence de moyen de défense. Car l’agresseur compte sur la honte et le silence que l’acte fait naître pour ne pas avoir à répondre du mal, plus ou moins grave, qu’il commet. Ce même silence auquel les victimes sont exhortées par les détracteurs et détractrices du mouvement #MeToo.

    C’est bien dans ce sens qu’il faut comprendre les logiques de libération de la parole et de conservation du silence qui se montrent sur le champ médiatique. Pour les comprendre, il faut partir, dans une optique psychologique, des causes de ces agissements pour reconstituer le fil conduisant à leurs conséquences. La démarche juridique, elle, procède à rebours: partant des faits, elle cherche à trouver leurs causes, ce qui brouille les pistes.

    Ce n’est pas parce que quelqu’un trompe son compagnon ou sa compagne qu’il est un prédateur sexuel; ce n’est pas non plus parce qu’on aime draguer, ou qu’on cherche les relations sans lendemain, qu’on s’efforce de dominer son ou sa partenaire. Mais celui ou celle qui agresse a toujours eu des comportements abusifs, qui ont semblé parfois banals, et que la révélation de faits font souvent remonter à la surface. Aussi, sachez-le: #MeToo, ce n’est que le début.

    À voir également sur Le HuffPost: Même l’acquittement d’Harvey Weinstein ne peut plus affecter “metoo”

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      La lycéenne qui a interpellé Macron interrogée par les gendarmes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 10 June, 2022 - 22:25 · 4 minutes

    La lycéenne qui a interpellé Macron interrogée par les gendarmes. La lycéenne qui a interpellé Macron interrogée par les gendarmes.

    POLITIQUE - Emmanuel Macron avait été vivement interpellé , lors d’un déplacement à Gaillac dans le Tarn ce jeudi 9 juin par une jeune femme au sujet de deux ministres accusés de viols .

    “Vous mettez à la tête de l’État des hommes qui sont accusés de viol et de violences pour les femmes, pourquoi ?”, avait lancé celle-ci, lors d’un bain de foule du président.

    Le chef de l’État avait fait arrêter le cortège et était descendu de voiture pour aller à la rencontre de plusieurs dizaines d’habitants postés derrière une barrière. La libération de la parole, “je l’ai accompagnée et je continuerai de l’accompagner, de la protéger. En même temps, pour fonctionner en société vous devez avoir de la présomption d’innocence”, a-t-il répondu.

    Une visite “ambiguë” selon Laura

    Le lendemain matin, ce vendredi, Laura, âgée 18 ans, a eu la surprise de recevoir la visite des gendarmes dans son lycée. “Ils m’ont interrogée pendant 10 minutes. J’ai tenu la main du Président jusqu’à ce qu’il me réponde. On ne va pas en faire une histoire. Ce n’était peut-être pas l’endroit pour mon intervention, mais c’était l’occasion”, raconte-t-elle au site de La Dépêche .

    “Moi, je suis féministe. Je n’ai rien contre Macron. Je pense qu’il a fait de bonnes choses dans une situation pas facile avec la crise sanitaire. Mais pour l’Éducation Nationale, sur les violences faites aux femmes, je trouve qu’il n’a pas été bon”, explique-t-elle encore. “Si c’était à refaire, je le referais”.

    Laura a par la suite détaillé le contenu de ses échanges avec les gendarmes au Parisien : “Ils m’ont demandé si je voulais porter plainte, mais ça a été très bref”.

    “On est rapidement venu à l’échange avec Emmanuel Macron. Ils m’ont demandé ce que j’avais voulu faire, alors je leur ai dit que je voulais poser telle question, etc. Puis la gendarme m’a dit: C’était pas à faire. Son collègue a ajouté que si j’avais voulu interpeller le président de la République, alors j’aurais dû passer par des voies hiérarchiques, en écrivant à l’Élysée”.

    Une visite surprise au lycée que l’étudiante juge “intimidante” et “ambiguë”. Elle s’étonne également que cet échange ne se soit pas fait à son domicile. “Je me suis évidemment demandé si j’avais fait quelque chose de mal,. Évidemment que c’est intimidant de voir les gendarmes débarquer au lycée. Ils auraient pu trouver mon adresse finalement plutôt que d’aller au lycée”.

    Jean-Luc Mélenchon, lors de la diffusion de l’information, s’est empressé de condamner l’envoi des gendarmes dans l’établissement scolaire. “Macron a envoyé la gendarmerie au lycée pour sermonner la jeune femme qui l’a interpellé. Ça promet pour son grand bla-bla. Tu dis oui ou les gendarmes arrivent”, a-t-il commenté sur Twitter.

    Des excuses de la gendarmerie

    Sur sa page Facebook, la gendarmerie du Tarn a voulu se justifier et s’excuser dans la nuit. “L’action de la gendarmerie du Tarn est critiquée dans sa démarche initiée ce matin d’aller vers la jeune fille qui avait appelé l’attention du Président de la République sur les violences faites aux femmes. Notre action visait simplement à prendre en compte cette personne, qui s’était présentée comme victime, pour lui proposer de recueillir une éventuelle plainte, ou à défaut pour lui proposer une aide, un accompagnement ou un relais pour rencontrer les associations locale pour lui porter assistance”, écrit-elle.

    “Nous tenons à nous excuser auprès d’elle si notre démarche d’aller à sa rencontre au lycée pour échanger a été mal perçue et qu’elle considère que nous avons été maladroits. Nous restons évidemment à son écoute et à sa disposition”, termine la gendarmerie.

    Au Parisien , la commandante de la gendarmerie de Gaillac Laura Barbuto précise qu’il n’y a “aucune infraction” dans l’interpellation d’Emmanuel Macron par la lycéenne et ajoute: “On s’inquiétait qu’elle puisse avoir été victime ( d’agression sexuelle ) et qu’elle n’ait pas pu porter plainte”.

    Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, avait été visé par une plainte pour viol, d’abord classée sans suite, puis relancée et pour laquelle le parquet a requis un non-lieu début 2022.

    Fraîchement nommé ministre des Solidarités, Damien Abad est quant à lui accusé de violences sexuelles, à la suite d’un courrier émanant de l’Observervatoire des violences sexistes et sexuelles, une association créée en février, dans le sillage du mouvement MeToo.

    À voir également sur Le HuffPost: Ces soignants en ont marre du bla-bla face à la crise de l’hôpital

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      Benjamin Mendy accusé de viol par une autre femme en Angleterre

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 1 June, 2022 - 18:47 · 2 minutes

    Poursuivi pour plusieurs viols et agressions sexuelles en Angleterre, le défenseur de Manchester City Benjamin Mendy a vu une nouvelle femme l'accuser de viol (photo d'archive prise à l'occasion d'un match à Londres contre Tottenham, en août 2021). Poursuivi pour plusieurs viols et agressions sexuelles en Angleterre, le défenseur de Manchester City Benjamin Mendy a vu une nouvelle femme l'accuser de viol (photo d'archive prise à l'occasion d'un match à Londres contre Tottenham, en août 2021).

    VIOLENCES FAITES AUX FEMMES - Le défenseur français de Manchester City, Benjamin Mendy , déjà accusé de sept viols , une tentative de viol et une agression sexuelle, a été accusé d’un nouveau viol par une autre femme, a-t-on appris ce mercredi 1er juin de source judiciaire.

    Il y a neuf jours, le joueur de 27 ans avait plaidé non coupable de tous les faits qui lui étaient reprochés par six femmes .

    Mais une autre accusation de viol, portée par une autre femme avait été ajoutée à la liste, le juge présidant l’audience ayant ordonné à la presse de ne pas l’évoquer jusqu’à la levée de cette interdiction intervenue ce mercredi. Le footballeur, qui n’avait pas encore formellement été notifié de ce nouveau chef d’accusation, n’a pas encore eu à se prononcer sur sa défense.

    Les dix chefs d’accusation portés contre lui concernent des faits qui se seraient déroulés entre octobre 2018 et août 2021 à son domicile de Prestbury, dans le Cheshire.

    La déchéance du défenseur le plus cher de l’Histoire

    Le joueur comparaîtra devant un tribunal avec jury le 25 juillet, au côté d’un co-accusé, Louis Saha Matturie, 40 ans, sans rapport avec l’ancien footballeur Louis Saha. Poursuivi pour huit viols et quatre agressions sexuelles sur huit femmes entre juillet 2012 et août 2021, ce dernier a également plaidé non coupable.

    Après plusieurs mois en détention provisoire , le champion du monde de 2018 avait été libéré début janvier et placé sous contrôle judiciaire, dans l’attente de son procès qui doit s’ouvrir le 25 juillet.

    L’affaire avait démarré fin août 2021 quand le club de Manchester City avait annoncé la suspension du joueur, sous contrat jusqu’en juin 2023, sans autre explication. La justice anglaise avait ensuite rapidement annoncé que le joueur avait été placé en détention provisoire après avoir été accusé de quatre viols et d’une agression sexuelle, par trois femmes dont une mineure. D’autres inculpations s’étaient ensuite ajoutées.

    Formé au Havre, révélé à Marseille et passé une saison par Monaco, Benjamin Mendy était devenu le défenseur le plus cher de l’histoire en 2017 quand les Citizens avaient déboursé 52 millions de livres (environ 61,4 millions d’euros au cours actuel) pour s’attacher ses services.

    À son arrivée à City, il était considéré comme l’un des grands espoirs français et mondiaux au poste d’arrière gauche. Mais la carrière du joueur de 27 ans a été freinée depuis quatre ans par des blessures et le joueur n’a jamais réellement justifié les espoirs placés en lui.

    À voir également sur le HuffPost : Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      Abad accusé de viol: Élisabeth Borne fait déjà face à sa première crise

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 19:07 · 5 minutes

    Élisabeth Borne, ici le 16 mai, est confrontée aux accusations de viol visant Damien Abad, membre de son gouvernement et transfuge des Républicains.  Élisabeth Borne, ici le 16 mai, est confrontée aux accusations de viol visant Damien Abad, membre de son gouvernement et transfuge des Républicains.

    POLITIQUE - Le premier conseil des ministres du gouvernement d’Élisabeth Borne n’aura lieu que lundi 23 mai. Pourtant, la nouvelle Première ministre affronte déjà une première crise . Dans la foulée des révélations de Mediapart sur les deux femmes qui accusent de viols Damien Abad , nouveau ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées , la cheffe du gouvernement a dû monter au créneau pour se défendre, ce dimanche 22 mai.

    ”Bien évidemment je n’étais pas au courant”, a évacué Élisabeth Borne depuis un marché du Calvados, elle qui assure avoir appris les accusations qui pèsent sur le ministre issu de LR dans Mediapart . “Je peux vous assurer que s’il y a de nouveaux éléments, si la justice est à nouveau saisie, on tirera toutes les conséquences de cette décision”, a-t-elle garanti, soulignant qu’un plainte avait déjà été classée.

    “Abad n’aurait jamais dû être nommé”

    Las, les appels au départ du ministre -qui conteste fermement les faits- se sont multipliés dans l’après-midi, en particulier du côté de la Nupes (Nouvelle union populaire, écologique et sociale). Pour Julien Bayou, secrétaire national d’EELV, Damien Abad “n’aurait jamais dû être nommé”.

    “Il y a un signalement qui a été fait à un niveau extrêmement élevé de responsabilités. Ils n’en ont tiré aucune conclusions avant”, a estimé pour sa part le leader des insoumis, Jean-Luc Mélenchon, sur LCI. Avant de rappeler que la France insoumise, elle, avait pris la décision d’écarter Taha Bouhafs des investitures pour les législatives quelques jours seulement après les accusations de violences sexuelles portées à son encontre.

    Damien Abad “ne peut pas être membre d’un gouvernement français, avec deux témoignages de femmes qui ne se connaissent pas”, a pour sa part asséné Sandrine Rousseau sur BFMTV.

    Un gouvernement sur la défensive

    Avant même sa photo de famille, donc, le gouvernement se retrouve sur la défensive dans cette affaire. D’autant que l’entourage du nouveau ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guérini, a dû justifier l’absence de réaction de LREM -parti dont il est le délégué général- après le signalement envoyé le 16 mai par par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique, une association créée en février par des féministes à l’origine du mouvement #MeTooPolitique. Ainsi, l’équipe du néo-ministre a indiqué à l’AFP que le mail n’a été vu que samedi 21 mai, à quelques heures des révélations de Mediapart .

    Embarras palpable également du côté d’Éric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin -qui a lui même fait l’objet d’accusation de viols avant que le parquet ne requière un non-lieu début 2022 - en réponse aux questions des journalistes, ce dimanche 22 mai. “Nous n’avons pas de commentaires à faire”, a répond celui qui a été reconduit ministre de l’Intérieur, visiblement agacé, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous , soulignant que “la Première ministre s’est déjà exprimée” sur le sujet.

    Pas de commentaires, mais également peu de soutien à Damien Abad, à ce stade, au sein de la majorité. ”Je n’ai aucune opinion sur le sujet”, a réagi sur BFMTV le patron du Modem François Bayrou, proche d’Emmanuel Macron. ”À ce stade, je ne suis ni informé ni compétent pour en dire plus”, avait déclaré Gilles Le Gendre, l’ancien patron des députés LREM, à franceinfo en début de matinée. Une défense a minima.

    ″Ça va être compliqué désormais pour le gouvernement d’afficher des messages sur le droit des femmes”, confie une élue LR à nos confrères du Parisien . ”À leur place, je n’aurais pas pris le risque de le nommer. Pour un bon coup politique, ils vont se retrouver dans un sacré bourbier!”, poursuit celle qui défend néanmoins l’ancien député: ”Être lourd, ce n’est pas une infraction. Le droit n’est pas là pour faire la morale.”

    La justice saisie

    Infraction ou pas, la justice risque en tout cas d’entrer en jeu et de perturber un peu plus l’action du gouvernement, à quelques semaines des législatives des 12 et 19 juin. Le parquet de Paris a confirmé ce dimanche avoir ”été destinataire le 20 mai d’un signalement” émanant de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Ce signalement est “en cours d’analyse”.

    Le parquet a rappelé que dans l’une des deux affaires, à savoir les faits rapportés par une militante centriste et qui auraient eu lieu en 2011, ”’une première plainte déposée pour des faits de viol a été classée sans suite le 6 avril 2012 du fait de la carence de la plaignante”. Et une “deuxième plainte déposée par la même plaignante pour les mêmes faits a été classée sans suite le 5 décembre 2017, après une enquête préliminaire, faute d’infraction suffisamment caractérisée”.

    Une chose est sûre: politiquement, c’est déjà un coup dur pour la macronie, à l’heure où elle cherche désespérément à obtenir une nouvelle majorité sous peine de devoir cohabiter avec la Nupes ou l’extrême droite au sortir des législatives.

    A voir également sur Le HuffPost : “Islamo-gauchisme”, “blackface”... Entre Pap Ndiaye et Jean-Michel Blanquer, le grand écart des idées

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      "Riposte féministe": À Cannes, les victimes de féminicides honorées

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 16:13 · 2 minutes

    Au festival de Cannes, en marge de la projection de Au festival de Cannes, en marge de la projection de "Riposte féministe", un documentaire sur les "colleuses" qui dénoncent les violences faites aux femmes, un happening a eu lieu, honorant la mémoire des femmes tuées par leur compagnon ou ex-compagnon depuis le dernier festival.

    VIOLENCES FAITES AUX FEMMES - 129 noms et une mise en scène impressionnante. Une immense banderole avec le nom de victimes de féminicides en France a été déployée ce dimanche 22 mai sur le tapis rouge du festival de Cannes par des membres d’un collectif féministe, “ les colleuses ”, à l’honneur d’un documentaire présenté dans l’après-midi sur la Croisette.

    Angélique, Evelyne, Sofya, Nadia, une femme... Les noms ou identités des 129 victimes de féminicides en France, “depuis le dernier Festival de Cannes” en juillet 2021, se sont affichés sur les marches du festival. Vêtues de noir, les militantes ont ensuite pris la pose, le poing levé, avant d’utiliser des fumigènes, nimbant le tapis rouge de fumée noire.

    La scène a été immortalisée par le photographe Raymond Depardon , dont le fils Simon a réalisé, avec Marie Perennès, le documentaire “Riposte féministe”, qui suit ces militantes collant, souvent de nuit, des messages sur les murs des villes pour dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et apporter des messages de soutien aux victimes d’agressions sexuelles.

    Avant la projection du film, présenté dimanche en séance spéciale, les colleuses ont une nouvelle fois levé le poing quand la réalisatrice a égrené leur prénom.

    Une autre action coup de poing féministe a marqué le 75e Festival de Cannes: une militante dénonçant les viols commis par des Russes en Ukraine avait fait irruption, torse nu et culotte tachée de sang, vendredi sur le tapis rouge, avant d’être stoppée par les services de sécurité. L’action avait ensuite été revendiquée sur Twitter par le mouvement Scum, qui se définit comme féministe “radical”.

    À voir également sur le HuffPost : À Cannes, une activiste dénonce les viols russes en Ukraine sur le tapis rouge