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La famille de Garry Régis-Luce, un SDF tué par la police à Roissy, dépose plainte
news.movim.eu / Mediapart · Thursday, 1 September, 2022 - 12:26

La famille de Garry Régis-Luce, un SDF tué par la police à Roissy, dépose plainte
news.movim.eu / Mediapart · Thursday, 1 September, 2022 - 12:26
Un policier est accusé d'avoir matraqué sans motif un jeune accidenté
news.movim.eu / Mediapart · Sunday, 24 July, 2022 - 17:05
Des policiers aspergent un SDF de gaz lacrymogène au Bourget, l'IGPN saisie
news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 15 July, 2022 - 16:06 · 3 minutes
IGPN - Une vidéo de près de 40 secondes publiée par un témoin anonyme sur Twitter, et une enquête ouverte. Filmée depuis un immeuble et très partagée sur les réseaux sociaux, ce vendredi 15 juillet, la séquence montre une voiture de police faire marche arrière et asperger un homme de gaz lacrymogène au niveau du visage. La préfecture de police a indiqué saisir l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Les faits se sont déroulés dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’angle de l’avenue de la Division Leclerc et de la rue du Commandant Baroche au Bourget (Seine-Saint-Denis), selon la cellule de vérification des images et d’enquête visuelle de France Télévisions, qui a authentifié la vidéo et pu échanger avec son auteur.
L’homme visé par un tir de gaz lacrymogène serait un SDF, souffrant “probablement” de troubles mentaux. Il avait été signalé plus tôt par un cycliste parce qu’il jetait des objets sur les passants. Après avoir aspergé l’homme de gaz lacrymogène, l’équipage de police a poursuivi sa route “rue du Commandant Baroche, en sens interdit”, relate FranceTV.
**VIOLENCES POLICIERES**
Un SDF a été gazé ce 15/07 vers 4h du matin par des policiers au Bourget, en marge des festivités.
Cette vidéo est authentique.
La journaliste @marionhuguet21 a discuté avec le témoin qui a filmé la scène.
👇Sa version des faits🧵
cc @France3Paris pic.twitter.com/ie3HDH2YMm— Les Révélateurs de FranceTV (@RevelateursFTV) July 15, 2022
Réagissant à la vidéo originelle partagée plus de 4500 fois en fin d’après-midi sur Twitter, la préfecture de police a déclaré ce vendredi avoir saisi “immédiatement l’IGPN pour diligenter une enquête sur des faits d’usage de gaz lacrymogène par un équipage de police”. “Les fonctionnaires une fois identifiés feront l’objet d’une suspension”, a-t-elle ajouté.
Le @prefpolice saisit immédiatement l'IGPN pour diligenter une enquête sur des faits d'usage de gaz lacrymogène par un équipage de police, portés à sa connaissance par une vidéo parue sur les réseaux sociaux.
Les fonctionnaires une fois identifiés feront l'objet d'une suspension. pic.twitter.com/stNFJMZauD— Préfecture de Police (@prefpolice) July 15, 2022
“Je prends bonne note de cette réaction sans ambiguïté de la part de la préfecture de police”, a commenté la députée LFI Raquel Garrido, qui avait envoyé un courrier dans l’après-midi au préfet de police de Paris Didier Lallement pour l’“alerter” sur la vidéo. “Un bourgetin apparemment inoffensif a été aspergé de gaz lacrymogène depuis un véhicule de police. Pourquoi?”, avait-elle demandé.
Je m’adresse au Préfet Lallement à propos d’un comportement policier inacceptable rapporté par les habitants du Bourget (cf vidéo qui circule). Un bourgetin apparemment inoffensif a été aspergé de gaz lacrymogène depuis un véhicule de police. Pourquoi ? pic.twitter.com/xmVifLGPwm
— Raquel Garrido (@RaquelGarridoFr) July 15, 2022
“Je considère que de tels agissements de la part des forces de l’ordre sont intolérables, d’autant plus que l’attitude de ce monsieur n’était visiblement pas menaçante”, avait-elle écrit. La victime, qui s’est écroulée au sol, a reçu le secours de l’auteur de la vidéo, qui n’a pas vu les policiers “revenir pour aider l’homme à terre”, selon FranceTV.
À voir également sur Le HuffPost : “Convois de la liberté” : lacrymogènes contre des manifestants sur les Champs-Élysées
Un homme noir abattu par la police à Akron, dans l'Ohio
news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 06:14 · 5 minutes
ÉTATS-UNIS - Des centaines de personnes ont manifesté ce dimanche 3 juillet à Akron, dans l’Ohio, au nord des États-Unis, après la diffusion d’une vidéo qui montre des policiers tirant sur Jayland Walker, un homme noir atteint mortellement selon son avocat par 60 balles.
Alors que les autorités ont appelé au calme, une foule a défilé en direction de l’hôtel de ville avec des banderoles réclamant “Justice pour Jayland”.
They shot him 60 times.
They shot him 60 times.
They shot him 60 times.
They shot him 60 times.
They shot him 60 times.
He was murdered by Akron police.
Say his name. #JaylandWalker— Black Lives Matter (@Blklivesmatter) July 1, 2022
Jayland Walker, 25 ans, a été tué le 27 juin alors qu’il fuyait des policiers à pied après une poursuite en voiture consécutive à une tentative d’interpellation pour infraction routière. Une vidéo très violente diffusée dimanche par la police montre le jeune homme être criblé de balles.
Des associations antiracistes avaient appelé à une quatrième journée de manifestation dimanche dans cette ville de 190.000 habitants proche de Cleveland, et où sont notamment nés les basketteurs stars LeBron James et Stephen Curry.
Ces rassemblements sont restés pacifiques, à l’exception d’un moment de tension lorsque des manifestants se sont approchés d’un cordon de policiers et les ont invectivés.
Pour le président de l’organisation américaine pour la défense des droits civiques NAACP, Derrick Johnson, ce décès est “un meurtre”. “Cet homme noir a été tué (...) à cause d’un possible infraction routière. Cela n’arrive pas à la population blanche aux Etats-Unis”, a-t-il lancé.
“This Black man was killed – struck more than 60 times by 90 fired bullets – for a possible traffic violation. This doesn't happen to white people in America. Why do police continuously target us like domestic terrorists?” @DerrickNAACP https://t.co/GiCr4AUHye
— NAACP (@NAACP) July 2, 2022
À l’issue du premier rassemblement, une foule était restée dans la rue pour protester à la tombée de la nuit. Aucune violence n’avait été signalée.
Même prolongation nocturne dimanche par une centaine de manifestants mais qui a été marquée cette fois par quelques débordements, avec des poubelles brûlées et des vitres brisées sur des équipements lourds, comme des chasse-neige, qui avaient été placés autour du commissariat de police pour le protéger.
Des policiers en équipements anti-émeutes ont été déployés et ont tiré des gaz lacrymogènes pour repousser la foule.
D’abord avares d’informations sur la mort du jeune homme, les autorités d’Akron ont finalement dévoilé dimanche deux vidéos. L’une est une compilation de vidéos et de captures d’écran de caméras individuelles de policiers, accompagnée d’un commentaire. La seconde est une séquence complète de la poursuite et de la fusillade, issue également d’une caméra de policier.
WARNING: GRAPHIC CONTENT
'The video you're about to watch is heartbreaking. And it's tough to take in.' That's how the mayor of Akron, Ohio, described a video that showed eight police officers as they opened fire and killed Jayland Walker, an unarmed Black man pic.twitter.com/WpDgM8d2m7— Reuters (@Reuters) July 4, 2022
Le commentaire avance que Walker n’a pas arrêté sa voiture et a pris la fuite au volant, que la police a commencé une course-poursuite et que plusieurs agents ont affirmé qu’un coup de feu avait été tiré du véhicule de Walker.
Après plusieurs minutes de course-poursuite, Walker est sorti de sa voiture encore en mouvement et s’est enfui à pied. Les policiers ont alors tenté en vain de le maîtriser avec des tasers.
Plusieurs d’entre eux l’ont suivi sur un parking. Les images sont trop floues pour distinguer clairement ce qu’il s’est passé ensuite mais la police a assuré dans un communiqué que l’homme de 25 ans s’était comporté d’une façon ayant fait craindre une “menace mortelle”. Tous les policiers présents ont ouvert le feu, tirant de nombreuses balles. Walker a été déclaré mort sur place.
The police chief in Akron, Ohio, said officers shot Jayland Walker more than 60 times. Police reported gunfire from Walker’s vehicle after attempting to pull him over but confirmed he was unarmed at the time he was chased on foot and killed. https://t.co/aL7NLyhuLM pic.twitter.com/JlOJ0BpIq9
— The New York Times (@nytimes) July 3, 2022
Cet incident rappelle d’autres morts d’hommes noirs lors d’interactions avec la police, des drames qui ont déclenché un grand mouvement contre le racisme et les violences policières.
“Beaucoup voudront exprimer leurs griefs en public et je soutiens pleinement le droit de nos résidents à se réunir pacifiquement”, a déclaré le maire de la ville Dan Horrigan, assurant avoir “le coeur brisé”. “Mais j’espère que la population sera d’accord sur le fait que la violence et la destruction ne sont pas la solution”, a-t-il plaidé lors d’une conférence de presse. L’édile a aussi annoncé l’ouverture d’une enquête indépendante.
“Je suis avocat depuis 22 ans et je n’ai jamais vu quoi que ce soit qui s’approche de ce que cette vidéo montre”, a déclaré Bobby DiCello, un avocat de la famille de la victime, au New York Times .
Selon le chef de la police Steve Mylett, un rapport du médecin légiste fait état de 60 blessures sur le corps de Jayland Walker. Bobby DiCello assure que l’homme a été touché par 60 balles.
Les huit policiers impliqués dans sa mort ont été suspendus administrativement avec salaire en attendant la fin de l’enquête judiciaire. Dans un tweet dimanche, la superstar du basketball LeBron James, originaire donc d’Akron, a dit prier pour sa ville.
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Éleveur tué par un gendarme: «Les juges ne veulent pas faire éclater la vérité»
news.movim.eu / Mediapart · Friday, 27 May, 2022 - 16:33
Juvisy-sur-Orge: Ce que l'on sait des accusations de violences policières au commissariat
news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 17 May, 2022 - 08:15 · 3 minutes
ENQUÊTE - “J’hurlais de douleur, je ne sentais plus du tout mes mains.” Mahedine Tazamoucht, un électricien de 19 ans, accuse plusieurs policiers de violences au cours de sa garde à vue au commissariat de Juvisy-sur-Orge (Essonne). Il a porté plainte ce vendredi 13 mai auprès de l ’Inspection générale de la police nationale (IGPN), selon les informations de Libération .
Le parquet d’ Évry a indiqué que la “police des polices” a été saisie lundi pour enquêter sur sa plainte. Cette enquête sur les “faits de violences allégués” visera à établir “l’entièreté des conditions d’intervention et de garde à vue”, a précisé le parquet, après l’étude de la plainte déposée vendredi à l’IPGN.
Les faits remontent à la nuit du 9 au 10 mai à Athis-Mons, ville voisine de Juvisy-sur-Orge. Alcoolisés, trois jeunes sont contrôlés par des fonctionnaires, puis placés en garde à vue pour des faits d’outrage et rébellion. Ils évoquent tous les trois des violences de la part de plusieurs policiers au cours des auditions.
À l’issue de la garde à vue, Mahedine Tazamoucht s’est vu prescrire quatre jours d’incapacité totale de travail (ITT) lors d’un examen médical réalisé au cours de celle-ci, qui a révélé plusieurs traces de blessures sur son cours, rapporte le quotidien, qui indique que “la liste des blessures constatées est si longue qu’après avoir débordé d’une feuille recto verso, elle remplit une troisième page”.
“Certains coups, je les entendais, je ne les sentais même plus”, explique Mahedine Tazamoucht à Libération , qui racontent que les policiers se déchaînaient, ils me mettaient des coups de poing au visage, des coups de pied avec la pointe de leurs chaussures dans mes tibias, ils me marchaient sur les pieds”.
Selon le jeune homme, “ils en rigolaient, il y avait à peu près six policiers à ce moment dont trois qui me frappaient” et “ils s’amusaient aussi à me mettre des coups de Taser dans l’épaule et un dans le cou”. “Puis, ils m’ont menacé de me taser les parties intimes”, a-t-il ajouté.
Invité au micro de RMC, ce mardi 17 mai, Mahedine Tazamoucht explique avoir “saigné de la bouche” et “craché beaucoup de sang”. “J’hurlais de douleur, je ne sentais plus du tout mes mains”, poursuit le jeune homme. “J’ai des ouvertures dans la bouche, je n’entends plus de l’oreille gauche, j’ai un hématome au tympan”, énumère-t-il.
🔴 TEMOIGNAGE RMC
"Il y avait six policiers. J'ai dû recevoir une bonne quarantaine de coups au visage, pendant une vingtaine de minutes".
Mahedine Tazamoucht, va déposer plainte pour acte de torture et de barbarie au commissariat de Juvisy-sur-Orge. #ApollineMatin pic.twitter.com/wDIZUcyNta— Apolline Matin (@ApollineMatin) May 17, 2022
La procédure judiciaire pour outrage et rébellion, confiée au commissariat de Juvisy, est suspendue, le temps de l’enquête de l’IGPN, a ajouté le parquet. Dans le cadre de celle-ci, le plaignant sera notamment examiné par un médecin de l’Unité médico-judiciaire (UMJ) et les policiers seront entendus.
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Obsèques de Shireen Abu Akleh en Israël: la police ouvre une enquête après son opération critiquée
news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 14 May, 2022 - 13:39 · 5 minutes
ISRAËL - La police israélienne a annoncé ce samedi 14 mai l’ouverture d’une enquête après le tollé international provoqué par l’intervention de ses membres lors des funérailles de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh, dont le cercueil a failli tomber après les coups de matraque contre les porteurs.
Des milliers de Palestiniens ont participé aux obsèques de la journaliste américano-palestinienne de la TV Al Jazeera , tuée mercredi d’une balle dans la tête alors qu’elle couvrait un raid militaire israélien dans le camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Elle portait un gilet pare-balles siglé “presse” et un casque de reportage.
À la sortie du cercueil de l’hôpital Saint-Joseph à Jérusalem-Est, secteur palestinien de la ville également occupé par Israël, la police a fait irruption dans l’enceinte de l’établissement et chargé une foule brandissant des drapeaux palestiniens.
Closer of the beating of the pallbearers of Shireen Abu Akleh’s coffin.
I rewatched the moment Israeli security forces begin striking - seems the goal was to stop a walking procession through Jerusalem streets. (10:50 Mecca time, Al Jazeera live feed) pic.twitter.com/QSIqGjBoUR— Roaa (@ram10w3) May 14, 2022
Le cercueil a failli tomber des mains des porteurs frappés par des policiers armés de matraques avant d’être rattrapé in extremis, selon des images retransmises par les télévisions locales.
“Le commissaire de la police israélienne, en coordination avec le ministre de la Sécurité publique, a ordonné une enquête sur l’incident. Les conclusions seront présentées au commissaire dans les prochains jours”, a indiqué la police dans un communiqué. Elle a répété que les policiers “avaient été exposés à la violence des émeutiers, ce qui les a poussés à recourir à la force”.
Les images de la charge de la police circulant en boucle sur les réseaux sociaux ont provoqué un tollé international. “Nous avons été profondément troublés par les images de l’intrusion de la police israélienne au sein du cortège funéraire”, a dit le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.
L’Union européenne a condamné “l’usage disproportionné de la force et le comportement irrespectueux de la police israélienne”.
La représentation française à Jérusalem a jugé “profondément choquantes” les “violences policières”, et l’Espagne a dénoncé comme “inacceptables” le “recours à la force disproportionné”. Le patron de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit “profondément troublé”.
“Les forces d’occupation ne se sont pas contentées de tuer Shireen (...) mais elles ont terrorisé ceux qui l’ont accompagnée vers sa dernière demeure”, a dénoncé le Qatar.
Pour la Fondation Desmond Tutu, les scènes de l’intervention policière “font froid dans le dos, rappelant la brutalité infligée aux personnes endeuillées lors de funérailles de militants contre l’apartheid” en Afrique du Sud.
“Si vous n’arrêtez pas ces chants nationalistes, nous devrons vous disperser en utilisant la force et nous empêcherons les funérailles d’avoir lieu”, a déclaré dans un mégaphone un policier israélien en direction de la foule dans l’enceinte de l’hôpital vendredi, selon une vidéo de la police. Celle-ci a accusé la foule de Palestiniens d’avoir “jeté des bouteilles en verre et d’autres objets” sur les policiers.
Le Croissant-Rouge palestinien a fait état de 33 blessés et la police israélienne de six arrestations. La foule de Palestiniens a pu ensuite accompagner le cercueil vers une église de la Vieille Ville où une messe a été célébrée, puis au cimetière.
“Le meurtre” de la journaliste de 51 ans a été condamnée à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui a réclamé “une enquête transparente et impartiale”.
L’Autorité palestinienne, la télévision du Qatar Al Jazeera et le gouvernement du Qatar ont accusé l’armée israélienne d’avoir tué la journaliste. Israël, après avoir affirmé qu’elle avait “probablement” succombé à un tir palestinien, a ensuite dit ne pas écarter que la balle ait été tirée par ses soldats.
Selon “les premiers résultats” de l’enquête du procureur palestinien à Ramallah “la seule origine du tir contre Shireen est les forces d’occupation”. Avant lui, l’armée israélienne a indiqué qu’il n’était pas possible de déterminer dans l’immédiat l’origine du tir qui pouvait aussi bien être d’origine palestinienne qu’israélienne.
Israël a réclamé que lui soit remise la balle en vue d’un examen balistique, et proposé que des experts palestiniens et américains soient présents lors de cet examen. Mais le président palestinien Mahmoud Abbas a refusé une enquête conjointe avec Israël. “Les autorités israéliennes ont commis ce crime et nous ne leur faisons pas confiance.”
Samedi, Hussein al-Cheikh, un ténor de l’Autorité palestinienne, a déclaré sur Twitter “accueillir la participation de tous les organismes internationaux à l’enquête sur l’assassinat de Shireen Abu Akleh”.
Ces derniers mois, l’armée israélienne a lancé plusieurs opérations à la recherche de suspects palestiniens dans le camp de réfugiés de Jénine, un bastion des factions armées palestiniennes d’où étaient originaires des auteurs d’attaques meurtrières en Israël.
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Los Angeles: 30 ans après les émeutes, le message de paix de la fille de Rodney King
Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 30 April, 2022 - 11:47 · 3 minutes
ÉTATS-UNIS - Il y a trente ans, le passage à tabac de Rodney King , un automobiliste noir, par quatre policiers blancs et leur acquittement avaient déclenché des émeutes raciales à Los Angeles. Ce vendredi, sa fille Lora Dene King était sur les lieux de ces violences, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article .
Sans pour autant excuser les émeutes survenues en 1992, elle revient sur la colère provoquée par la décision de justice vis-à-vis de son père. “Nous regardons cela comme un acte violent et c’est un acte violent. Cependant, c’était de la douleur. Martin Luther King a dit que les émeutes sont le langage de la douleur. Et après un certain temps, si un bambin crie et que vous ne faites pas attention, il va faire une crise de colère.”, a-t-elle expliqué dans son discours.
Le 29 avril 1992, suite à cet acquittement, des émeutes avaient d’abord éclaté dans le quartier de South Los Angeles , à l’époque très majoritairement habité par des populations noires très pauvres et où beaucoup d’épiceries et de petits commerces appartenaient à des immigrés coréens.
Des bandes de pillards avaient rapidement porté leurs actes de vandalisme et incendies criminels plus au nord, dans le quartier de Koreatown. Là, ils s’étaient heurtés à des Coréens en armes qui, se sentant abandonnés par la police locale, ouvraient le feu sur les émeutiers depuis le toit de leurs boutiques, des images qui avaient fait le tour du monde.
Les émeutes ont duré 6 jours, des dizaines de personnes sont mortes et le coût des destructions avait atteint environ un milliard de dollars.
En 1993, un nouveau procès s’est ouvert sur les violences policières subies par Rodney King. Deux des quatre policiers ont finalement été condamnés et la ville de Los Angeles a aussi dû lui verser 3,8 millions de dollars pour les dommages causés.
“Je n’arrive pas à croire qu’on était ignorant au point de juger les gens sur leur couleur de peau (...) Mon défunt père, Rodney King, est devenu synonyme de brutalité policière pour certains. Mais notre famille se souvient de lui comme d’un être humain, pas d’un symbole”, a dit devant une foule Lora King, PDG de la Fondation Rodney King.
“Il n’a jamais prôné la haine ou la violence et a plaidé pour la paix alors que la ville brûlait en demandant: ‘Est-ce que nous pourrions simplement nous entendre?’. C’est ça, l’héritage de mon père”.
Pour le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, les 30 années qui ont passé n’ont pas guéri les blessures de ces violentes journées.
“Aux familles qui ont perdu quelqu’un, aux enfants de commerçants qui n’ont toujours pas dormi une seule bonne nuit depuis cette époque (...), la colère et le chagrin qui ont explosé il y a 30 ans sont encore très réels et présents dans le traumatisme ici aujourd’hui”, a-t-il dit.
“En ce 30e anniversaire, souvenons-nous des leçons de 1992 pour forger un Los Angeles meilleur et plus prospère pour tous ceux qui vivent dans cette ville”, a-t-il ajouté.
À voir également sur Le HuffPost: Les manifestations pour George Floyd embrasent les États-Unis
Clichy: deux femmes portent plainte pour violences après leur interpellation musclée
Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 April, 2022 - 12:14 · 3 minutes
CLICHY - Deux femmes, âgées de 24 et 23 ans, ont porté plainte jeudi 21 avril, affirmant avoir été frappées à plusieurs reprises sur le pont de Clichy (Hauts-de-Seine) par des policiers , qui ont, de leur côté, déposé plainte pour violences.
L’une d’entre elles a également dénoncé une tentative d’arrachage de son hijab par un fonctionnaire de police. “On est en présence d’une agression raciste, sexiste et islamophobe”, a estimé leur avocat Me Nabil Boudi, contacté par l’AFP. Les faits datent du jeudi 14 avril. Des vidéos de la scène avaient ensuite circulé sur les réseaux sociaux.
France : Les deux femmes voilées, frappées par la police sur le pont de Clichy, déposent plainte https://t.co/hbCswh1FxD pic.twitter.com/UPC5nPyAl6
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) April 18, 2022
Puis, samedi 16 avril, les trois policiers concernés ont porté plainte pour “outrage”, “rébellion en réunion” et “violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique”, entraînant l’ouverture d’une enquête préliminaire à Nanterre.
Selon leur récit, rapporté dans un tweet par la préfecture de police, les deux femmes “ont traversé la route” alors que la patrouille de policiers avait “actionné les avertisseurs sonores et lumineux, pour contrôler un véhicule en infraction”.
Le 14 avril à #Asnières une patrouille a actionné les avertisseurs sonores et lumineux, pour contrôler un véhicule en infraction. Malgré l'urgence, 2 femmes ont traversé la route, outrageant les policiers et se sont soustraites au contrôle au milieu d'une foule qui s'interposait. pic.twitter.com/vMRQe9HJZC
— Préfecture de Police (@prefpolice) April 16, 2022
“Malgré l’urgence, deux femmes ont traversé la route, outrageant les policiers et se sont soustraites au contrôle au milieu d’une foule qui s’interposait”, a poursuivi samedi la préfecture de police.
La version des deux femmes diffère largement. D’après leur plainte contre X consultée jeudi par l’AFP, elles traversaient à un passage piéton lorsqu’une voiture de police a activé ses gyrophares “pour forcer le passage” et “a brusquement freiné au milieu de la voie en arrivant à leur niveau”.
Les deux femmes racontent qu’un policier est ensuite sorti du véhicule “pour les contrôler” et a asséné “plusieurs gifles” à l’une d’entre elles, qui a aussi dénoncé un plaquage ventral.
Cette dernière “perdait l’équilibre et était systématiquement relevée par le policier avant de recevoir la gifle suivante”, accuse encore la plainte.
Deux autres policiers sont accusés d’avoir frappé “au niveau du dos et de la poitrine” la seconde jeune femme, et de l’avoir insultée de “sale pute” avant qu’elle ne “perde connaissance”. Deux des policiers auraient aussi “tenté d’arracher le voile” de la jeune femme qui dit avoir été giflée.
La plainte, déposée pour “violences volontaires” et “injure publique” par personnes dépositaires de l’autorité publique dénonce aussi un contrôle d’identité “illégal en la forme” car fondé sur “le seul élément distinctif des deux jeunes femmes”: “le port du hijab”.
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