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      Sophie Tissier dit avoir saisi LFI au sujet d'Éric Coquerel

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 3 July, 2022 - 15:50 · 5 minutes

    Sophie Tissier, membre de la manifestation des gilets jaunes, lors d'une prise de parole lors de la 20e semaine de manifestations des gilets jaunes à Paris, le 30 mars 2019. Sophie Tissier, membre de la manifestation des gilets jaunes, lors d'une prise de parole lors de la 20e semaine de manifestations des gilets jaunes à Paris, le 30 mars 2019.

    POLITIQUE - Alors que le nouveau président de la commission des finances à l’Assemblée nationale se défend des accusations sur son comportement envers les femmes dans une tribune dans le JDD , la militante Sophie Tissier a saisi le comité contre les violences sexistes et sexuelles de la France insoumise (LFI) au sujet d’ Éric Coquerel .

    Cette figure du mouvement des gilets jaune s a annoncé sa démarche sur BFMTV ce dimanche 3 juillet au sujet de “comportements déplacés et offensants d’Éric Coquerel en 2014”, alors que LFI se contentait d’évoquer jusqu’alors des “rumeurs” , fondées sur aucune plainte ou signalement au sujet de son élu.

    Dans un tweet publié ce dimanche, elle ajoute avoir été motivée à s’exprimer suite à la prise de parole de Rokhaya Diallo jeudi 30 juin sur RTL, dont elle “salue le courage”.

    Dans sa tribune, Éric Coquerel évoque pour sa part des “rumeurs infondées” et pour lesquelles il s’est senti contraint de réagir après la prise de parole de l’auteure et militante Rokhaya Diallo qui évoquait, sans donner plus de précisions, des “sources au sein de LFI” mettant en cause le comportement du député de Seine-Saint-Denis.

    Dans les colonnes du JDD puis sur BFMTV, il affirme également n’avoir “jamais exercé une violence ou une contrainte physique ou psychique pour obtenir un rapport, ce qui caractérise la porte d’entrée d’un comportement délictuel dans le domaine des violences sexistes et sexuelles”.

    • Le tweet accusateur de Sophie Tissier

    La veille de ce signalement au comité chargé de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles du parti de Jean-Luc Mélenchon , Sophie Tissier avait déjà débuté ses révélations sur les réseaux sociaux plusieurs années après que cet épisode a été évoqué de manière anonyme dans le magazine Causette .

    Dans un tweet publié samedi, l’ancienne proche du Parti de gauche déclare: “Moi je sais car j’ai subi. J’atteste. Coquerel harceleur aux mains baladeuses collantes et assauts déplacés en 2014 lors des universités d’été du PG”.

    Et ajoute: “J’ai ressenti un profond malaise je ne savais pas où il s’arrêterait. Je lui avait clairement exprimé mon refus. Il s’en foutait”.

    • Quand Sophie Tissier estimait que “ce n’était pas une agression”

    La militante s’est confiée à la chaîne d’information BFMTV et à Médiapart en livrant certains détails sur les “assauts déplacés” dont elle accuse d’Éric Coquerel d’être l’auteur.

    Dans un premier temps, Sophie Tissier s’est exprimée pour Médiapart , dans un article publié samedi, au sujet des faits reprochés à l’élu insoumis en 2014. Selon elle, les agissements d’Éric Coquerel “n’étaient pas une agression”, raison pour laquelle elle ne s’était pas donné la peine de saisir la cellule de LFI. Pour Sophie Tissier, les faits n’étaient “pas suffisamment graves”.

    Lors d’une soirée organisée à l’issue d’une journée de conférences politiques à Grenoble (dans le cadre des universités d’été du Parti de gauche) celui qui était alors coordinateur du PG se serait montré particulièrement insistant. “La main baladeuse toute la soirée”, Éric Coquerel aurait invité Sophie Tissier à danser: ”Il n’arrêtait pas de me faire danser, il me prenait par la taille” décrit-elle à Médiapart , tout en précisant qu’elle aurait à plusieurs repris signifié au député une danse “un peu trop au corps” à son goût.

    Le député récemment réélu lui aurait aussi envoyé plusieurs SMS pour l’inviter à rentrer ensemble. Sophie Tissier précise cependant qu’elle ne détient plus ces messages aujourd’hui. Auprès de BFMTV , elle évoque “un côté prédateur” après que ce dernier ait eu “le regard fixé sur [elle] toute la journée et toute la soirée”. Elle ajoute s’être “sentie comme son jouet toute la soirée”.

    Y a-t-il des témoins? Deux personnes ont témoigné en sa faveur ce dimanche mais deux autres que Sophie Tissier avait conseillé au JDD de contacter contredisent sa version.

    • Ce que dit Éric Coquerel de cette soirée

    Au sujet de cette soirée, Éric Coquerel tient à nuancer les faits, comme le rapport Médiapart : “Je me suis reconnu parce que cela parle d’une soirée en boîte que j’ai effectivement passée. Sauf qu’il y a des éléments dans cette description que je ne reconnais pas, et qui font passer une soirée en boîte, avec des flirts, pour quelque chose qui serait à la limite du harcèlement ou en tout cas à la limite d’une drague lourde. Ça, je ne le reconnais pas ″.

    Sur BFMTV ce dimanche , il a ajouté quelques précisions. “On est arrivé ensemble à cette soirée, où il y avait plein de monde. Je ne nie pas avoir dansé avec elle mais je nie tout ce qui pourrait s’apparenter à des gestes de drague agressifs”.

    Il assure avoir des témoins qui “confirmeront qu’il n’y a eu aucun geste déplacé”. D’ailleurs, Éric Coquerel “n’exclut pas de porter plainte en diffamation” mais n’envisage aucune démission, tant qu’une plainte “avec des faits étayés” n’a pas été déposée.

    À voir également aussi sur le Huffpost: #MeTooPolitique: pourquoi la parole peine à se libérer

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      L'ancien député LREM Benoît Simian condamné pour harcèlement contre son ex-compagne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 23 June, 2022 - 19:43 · 2 minutes

    L'ex-député LREM Benoît Simian condamné pour harcèlement contre son ancienne épouse L'ex-député LREM Benoît Simian condamné pour harcèlement contre son ancienne épouse

    JUSTICE - L’ancien député de Gironde ex-LREM Benoît Simian , jugé pour harcèlement envers son épouse avec qui il est en instance de divorce, a été condamné, ce jeudi 23 juin, à une peine de huit mois d’emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Bordeaux .

    Un jugement en deçà des réquisitions du ministère public qui avait demandé en mars dernier une peine de 18 mois d’emprisonnement ainsi que trois ans d’inéligibilité. Le tribunal n’a pas retenu cette peine complémentaire estimant que “les faits n’ont pas été commis dans le cadre de son activité parlementaire”.

    Lui étaient reprochés plus d’une quarantaine d’agissements malveillants, “parfois 2 ou 3 fois par jour”, entre juillet et novembre 2020 à leur domicile de Ludon-Médoc, dont il n’avait plus la jouissance depuis une ordonnance de non-conciliation. L’ancien élu de 39 ans a multiplié les allées et venues pour se rendre notamment dans une dépendance de la maison transformée en bureau parlementaire.

    Son ex-épouse en état de “stress traumatique” au moment des faits

    Dans le détail, il lui était notamment reproché de s’être garé à plusieurs reprises devant le domicile, empêchant les sorties de son épouse, de s’être lancé dans des travaux de jardinage et de bricolage en taillant des lauriers ou en se faisant livrer des poutres et sacs de gros cailloux ou d’avoir uriné sur la pelouse. Il était également soupçonné de s’être baigné dans la piscine, avant de la vider, en passant par le trou d’une chatière.

    “Il apparaît que ces agissement répétés étaient faits dans l’intention de se comporter comme s’il était encore chez lui et d’importuner” son épouse, a estimé le tribunal dans son jugement.

    Face à ces faits de harcèlement “parfaitement constitués”, il est également condamné à lui verser 5000 euros de préjudice moral et interdit “d’entrer en contact avec elle et de paraître à son domicile pour une durée d’un an”. Cette dernière, en état de “stress traumatique” au moment des faits, avait été dotée d’un téléphone “grave danger” .

    Candidat à sa réélection dans le Médoc sans avoir été investi par la majorité présidentielle, le député dissident avait été sèchement éliminé au premier tour des législatives, ne recueillant que 3,68% des voix.

    Outre ce dossier, Benoît Simian est par ailleurs accusé par une collaboratrice de l’avoir contrainte à dormir dans la même chambre que lui et d’avoir multiplié les messages intimes fin 2020-début 2021. Le parquet de Bordeaux a ouvert une enquête.

    À voir également sur Le HuffPost: Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      Louane droguée au GHB dans un bar parisien? Une enquête ouverte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 11:29 · 1 minute

    Louane lors des NRJ Music Awards, à Cannes en 2021 (REUTERS/Eric Gaillard) Louane lors des NRJ Music Awards, à Cannes en 2021 (REUTERS/Eric Gaillard)

    FAIT DIVERS - Un verre, des vertiges et une interrogation: Louane a-t-elle été droguée dans un bar parisien ce lundi 13 juin? C’est en tout cas la question à laquelle la police parisienne devra répondre après la plainte déposée par la chanteuse, apprend Le HuffPost auprès du parquet de Paris, confirmant une information du Parisien . Une enquête de flagrance a été ouverte pour “administration de substances nuisibles”.

    Les faits se sont produits lundi dans le 18e arrondissement de la capitale, confirme le parquet de Paris. En début de soirée, Louane prend un verre avec la nounou de ses enfants , rapporte Le Parisien , et est rapidement prise de vertiges, de nausée et de vomissements. Des symptômes qui, pour le médecin qu’elle a appelé rapidement, font penser à une intoxication au GHB, souligne 20 Minutes .

    En plus du dépôt de plainte, l’artiste a fait une prise de sang pour tenter de déterminer si elle a été droguée.

    La question de l’administration de drogue dans les lieux festifs est particulièrement sensible depuis plusieurs semaines, notamment face à la vague inexpliquée de piqûres en boîte de nuit . Des dizaines de plaintes ont été déposées et des enquêtes sont en cours, sans résultat probant à ce stade. Quant à l’administration de GHB, dans les verres de jeunes femmes, le fléau ne semble pas marginal: après un appel lancé par une association en novembre 2021, quelque 60 femmes avaient, en deux semaines seulement, témoigné avoir été droguées à Paris .

    A voir également sur Le HuffPost : Face à la NUPES, le péril rouge agité par la Macronie vire à l’écarlate

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      Abad, Darmanin... La colère féministe dans la rue contre le "gouvernement de la honte"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 05:23 · 2 minutes

    POLITIQUE - “J’ai l’impression qu’on se fout de nous”. Mardi 24 mai, quelques centaines de personnes ont manifesté à Paris pour dénoncer la nomination de Damien Abad et la reconduite de Gérald Darmanin au sein du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne , malgré des accusations de violences sexuelles à l’encontre de ces deux ministres issus de la droite.

    Le nouveau ministre des Solidarités, de l’Autonomie et du Handicap est sur la corde raide depuis la révélation, par Mediapart, de deux témoignages l’accusant de viol . Quant à lui, le ministre de l’Intérieur est toujours officiellement visé par une plainte pour viol, même si un non-lieu a été requis par le parquet de Paris en janvier dernier .

    Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo en tête d’article , ces nominations sont, une fois de plus, une preuve de l’hypocrisie du gouvernement et d’Emmanuel Macron, qui avait précédemment fait de l’égalité hommes-femmes la “grande cause du quinquennat” .

    Qu'est-ce qu'on envoie comme signaux aux femmes, aux petites filles? Ça me déprime, ça me révolte. Claire, manifestante

    Pour Gérald Darmanin comme pour Damien Abad, le gouvernement fait valoir l’absence de condamnation de justice . Lors de son premier compte rendu du conseil des ministres, lundi 23 mai, la nouvelle porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire a promis une “tolérance zéro pour les délinquants sexuels”, tout en ajoutant que “la justice est la seule à devoir ou à pouvoir trancher” en la matière.

    Un argument battu en brèches par les associations féministes et les manifestantes au micro du HuffPost . “Il n’y a pas de droit à être féministe. Par contre, il y a un droit à ne pas être violée. Ça se fait de dire: ‘Je n’ai rien fait, c’est une injustice, mais je ne reste pas à ce poste, parce que ça remet en cause la parole des femmes’”, explique Floriane. Sur les dépôts de plainte en matière de violences sexuelles, “il y a peu d’instructions ouvertes et de violeurs condamnés”, ajoute Marion, qui considère que, “le temps que la justice se fasse, un accusé ne doit pas être à l’exécutif”.

    À voir également sur Le HuffPost : Sur le cas Abad, le gouvernement a bien bossé ses éléments de langage