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      Lexios – Envie d’apprendre une nouvelle langue sans vous forcer ?

      news.movim.eu / Korben · Friday, 7 July, 2023 - 07:00 · 1 minute

    Ça vous dirait d’apprendre une langue étrangère sans trop forcer ?

    Et bien ça tombe bien puisque c’est ce que permet l’extension Lexios qui va vous permettre d’enrichir naturellement votre vocabulaire dans n’importe quelle langue pendant que vous naviguez sur le web.

    Après l’avoir installé et configuré, vous choisissez la langue que vous voulez apprendre ainsi que votre niveau actuel, puis vous vous laissez guider par l’outil.

    Ensuite, lorsque vous surferez sur le web, Lexios, intègrera automatiquement certains mots du vocabulaire à apprendre dans les pages des sites que vous consultez au quotidien. Ces mots apparaissent alors surlignés, et en passant simplement votre souris dessus, vous pouvez voir leur traduction et également les entendre prononcer par une bonne vieille voix de synthèse bien creepy. De plus, vous pouvez marquer les mots que vous connaissez déjà, ce qui permet à Lexios de suivre votre progression et de s’adapter au fur et mesure à votre niveau réel.

    Cela peut paraître assez simpliste comme façon d’apprendre une langue, mais en réalité cette est vraiment efficace pour acquérir du vocabulaire. Plutôt que de vous faire travailler assidûment sur des listes de mots totalement ennuyeuses, Lexios introduit les mots de manière subtile, en les intégrant directement à vos activités numériques, ce qui vous évite une certaine lassitude et limite le côté pénible de l’apprentissage. De plus, la répétition des mots maximisera leur rétention dans votre mémoire à long terme.

    Cette démarche de Lexios est d’ailleurs confortée par une étude scientifique qui démonte que l’apprentissage du vocabulaire place dans un contexte est jusqu’à 50 % plus efficace que l’apprentissage à partir de listes de vocabulaire classiques. Donc en utilisant Lexios au quotidien, vous augmenterez vos chances de mémoriser rapidement et durablement les nouveaux mots. Vous allez devenir un cador en anglais en espagnol ou en italien…

    Et cette extension Lexios n’est pas seulement gratuite. Elle est également sans publicité ! Quel luxe 😉.

    À vous de jouer maintenant !!

    À découvrir ici

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      Chasse à l’homme contre la liberté d’expression

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 14 March, 2023 - 03:50 · 7 minutes

    Ce n’est pas la première, ni la dernière fois. Des extrémistes mus par la plus intolérable des intolérances s’en prennent à des étudiants de droite qui avaient organisé une conférence à l’Université de Grenoble. Grenoble, décidément… C’est déjà dans l’IEP de la même ville que des censeurs aux méthodes dignes d’un Tribunal révolutionnaire s’étaient attaqués à un enseignant de civilisation allemande, faisant régner leur terreur, toujours avec le même fond de haine et de violence. Niant la liberté d’expression, lorsqu’elle ne va pas dans leur sens (unique).

    Museler les voix dissidentes

    Dans un article de 2018, je faisais le point sur la liberté d’expression mal en point . Sujet hélas intarissable, puisque les choses en la matière ne s’arrangent pas véritablement, loin s’en faut. Une fois encore, l’actualité nous donne l’occasion de l’illustrer.

    De quoi est-il question ?

    D’une information dont je prends connaissance ce jour en parcourant simplement rapidement la presse. Des groupuscules d’extrême gauche ont – une fois n’est pas coutume – « empêché une conférence organisée par le syndicat étudiant UNI et intimidé les militants de droite ». Recourant aux pratiques que l’on peut qualifier d’habituelles des organisations prétendument « antifascistes » , dont on ne connaît que trop la propension à recourir à des méthodes pouvant s’inspirer justement de ce qu’ils seraient censés dénoncer. C’est-à-dire la violence, la haine, les menaces, la censure, l’intolérance, l’impossibilité du dialogue et du débat, la chasse à l’homme, la terreur. Excusez du peu ! Pour des donneurs de leçons, bravo !

    Je m’exprime ici en tant que simple observateur puisque je ne suis pas de droite (et encore moins de gauche, j’y reviendrai). C’est la liberté d’expression qui me préoccupe. J’ignore quelles positions défend l’UNI et je ne veux pas vraiment le savoir mais je constate que certains entendent contrôler la parole, déniant à ceux qu’ils qualifient – comme nous y sommes habitués, car les étiquettes sont toujours bien commodes lorsqu’on veut catégoriser, décrédibiliser et faire taire – « d’extrême droite ». Y compris pour une conférence qui, semble-t-il, ne portait pas directement de message politique.

    Le maire de Voiron, contraint de reporter la conférence qu’il devait donner (c’était lui l’invité), écrit à juste titre que « ces menaces sont l’expression d’une toute petite minorité, de jeunes très radicaux qui décident que toute formation politique, au-delà du centre gauche est d’extrême droite et qu’on peut la faire taire par la violence ». Ce qui rejoint bien ce que nous sommes habitués à constater avec les gens situés très à gauche, qui sont dotés d’une conception bien à eux et très étriquée de l’échelle politique et du droit de s’exprimer.

    Liberté d’expression ?

    Si je ne suis pas « de droite », comme je le disais plus haut, et peu porté sur la politique en raison de toute la perversité et la fausseté qu’elle induit , je suis encore moins « de gauche », les gens de gauche ayant toujours cette aptitude à avoir « la main sur le cœur » en théorie (mais pas toujours en pratique) et me semblant trop souvent intolérants (sans le vouloir et sans en être conscients), alors même qu’en théorie ils défendent toutes les valeurs qui devraient être celles de la tolérance, de la liberté d’expression, du dialogue, du débat. Cela dit, je ne généralise pas non plus car je connais de nombreuses personnes de sensibilité de gauche (à commencer par la plupart des personnes que je fréquente quotidiennement et de mes amis) et cela ne me dérange aucunement, surtout lorsque c’est sincère et que ces personnes n’ont pas de véritable engagement politique. Mais force est de constater que les personnes de gauche ont du mal à supporter ce qui n’est pas « de gauche », ayant une tendance à le caricaturer et à le rejeter manu militari. Pour ma part, je ne parle pratiquement jamais de politique (et écris très rarement sur des sujets de politique). Quant aux personnes engagées « à droite », il apparaît inexorablement qu’elles ne parviennent pas vraiment à « guérir du complexe de gauche », pour paraphraser partiellement le titre d’un ouvrage de Thierry Wolton déjà brièvement présenté ici.

    Toujours est-il que beaucoup de personnes, de gauche en particulier, ont un problème avec la liberté d’expression. Les exemples sont hélas légion, et trop nombreux pour que nous puissions en dresser un inventaire. À titre d’illustrations, nous pouvons citer – outre les exemples traditionnels maintes fois présentés ici à travers entre autres l’évocation des ouvrages de Sonia Mabrouk , Eugénie Bastié , Fatiha Agag-Boudjahlat , André Perrin , François Sureau , qui fourmillent d’exemples – quelques faits récents de l’actualité.

    Comme ces syndicalistes qui menaçaient les élus partisans de la réforme des retraites de « s’occuper d’eux », on s’en souvient ; ou toute cette agitation détestable dont ont fait preuve des élus de la NUPES , toujours au moment de l’examen de la réforme des retraites, donnant un triste spectacle à l’Assemblée et ailleurs, mêlant à l’agitation permanente les insultes, menaces, diffamations et tout ce qu’il y a de plus déplorable dans la vie politique, ce à quoi s’ajoute de manière plus générale une hystérisation de la vie politique .

    Sans oublier cet épisode particulièrement fâcheux et déplorable de cette ministre de la Culture qui entendrait museler les chaînes de télévision qui n’ont pas l’heur de lui plaire . Où va-t-on !

    Ou encore cette jeune actrice que je ne connaissais pas et contre qui je n’ai rien de particulier (puisqu’il semblerait qu’ensuite elle se présente en victime de ceux qui seraient tentés de dire du mal d’elle) qui n’hésite pas quant à elle à accuser le gouvernement d’être « composé de violeurs » et d’en appeler à l’avènement du communisme, faisant fi des « Inventaires du communisme » tels que François Furet par exemple en dressait un aperçu (même si je ne lui nie pas le droit de le faire, mais peut-être pas en usant de cette violence verbale et de cette haine qu’elle déverse à travers ses propos violents : « renverser le capitalisme », « imposer le rapport de force », « exiger », « leur monde de merde », et autres douceurs à replacer bien entendu dans leur contexte).

    Le détournement sans complexe du vocabulaire

    À propos de vocabulaire, nos amis de gauche si pleins de tolérance et d’assurance sans fard sur ce que veut le peuple, n’hésitent jamais – pas à une contradiction près – à manier sans outrecuidance un langage qui peut faire sourire quand on observe leurs propres méthodes et dont on peut être surpris que personne ne le relève véritablement.

    À l’encontre de leurs adversaires ou plus précisément de tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux et les idées qu’ils veulent à tout prix imposer, ils ont l’art et la manière de recourir à un vocabulaire qui paraît inversé : combien de fois ne les entend-on parler du « mépris » dont fait preuve le gouvernement, quand ce n’est le « passage en force », le « refus de la discussion » (après des mois et des années de palabres, rencontres, et discussions de travail, on a de la peine à le croire), et tout un langage dont ils ont le secret. Personnellement, cela me fait sourire (jaune) à chaque fois. On discutera « quand ils auront retiré leur projet », un gouvernement « obtus » (eux ne le sont pas), etc. (les tracts syndicaux regorgent de formules plus paradoxales les unes que les autres).

    La réalité est celle d’idéologies mortifères et protéiformes , dont l’intolérance, les idées radicales et le refus du dialogue réel, rendent plus proche du fascisme qu’ils ne le pensent . Chez beaucoup d’entre eux, la démocratie n’est que de façade et leurs prétentions dopées à coups d’argent magique , au sein d’un monde mu par « l’économie du diable » sont perverties par l’ignorance et le culte de la médiocrité.

    Alors, continuerons-nous à tolérer l’intolérable et l’intolérance ou parviendrons-nous à restaurer la liberté d’expression dans ce qu’elle a de plus cher et de plus fondamental au regard des droits humains ?

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      chapitre 17 À quoi sert l'école ? extrait 67

      Angélique Andthehord · Monday, 26 December, 2022 - 09:46 · 1 minute

    D'un coup, les joues de Carole devinrent bien plus sanguines qu'aucune orange présente en ce réfectoire et elle bredouilla nerveusement :

    « Mais non ! Non ! Chuis pas raciste ! Pas du tout ! »

    comme si j'en avais quelque chose à fiche, moi, des sentiments que lui inspiraient les races ! Je blaguais !

    Moi, y a plein d'gens qui m'aiment pas. Et alors ? Ys ont l'droit. Y a qu'les despotes qui veulent forcer les autres à taire les sentiments négatifs qu'ils leur inspirent.

    Par contre, pour Carole, ça avait l'air grave de s'entendre soudainement accusée d'être raciste, comme si un sentiment inavoué et inavouable, caché au fond de son cœur, venait d'être étalé au grand jour. C'est ce qui s'appelle faire un complexe. Carole était bourrée de complexes ; si bien qu'il fallut un moment avant que cela fît le tour dans sa petite cervelle d'oiseau et qu'elle réalisât que j'étais en train de me payer sa tronche, vu qu'il n'était question là que d'oranges.

    Se sentant bête, elle tourna la tête dans tous les sens pour savoir qui la regardait, qui l'avait vue se ridiculiser. Vexée et en colère, elle décida que je n'avais plus le droit de lui parler jusqu'à ce que je vinsse lui présenter des excuses et lui donner, devant ses copines, la définition du mot raciste.

    Mais bon, ça, c'était au premier trimestre de la sixième. Lorsque nous nous retrouvâmes dans la même classe en cinquième, elle commençait à être lassée d'attendre.


    extrait de : Orange polémique


    #école #copine #vocabulaire #manières #plaisanterie #susceptibilité #ridicule #honte

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      chapitre 17 À quoi sert l'école ? extrait 66

      Angélique Andthehord · Saturday, 24 December, 2022 - 16:18

    - Mé ! c'est juste un nom d'couleur. Y a pas d'sang, dans l'orange »

    intervins-je, exaspérée.

    Elles le savaient bien. C'était juste pour faire leurs mijaurées.

    « Ah ! tu manges ça, toi ? me retourna Carole avec une mine écoeurée. Ah ! Elle mange des oranges sanguines. »

    genre : elle me montrait du doigt pour me ridiculiser alors que c'était elle qui était ridicule. Pour la peine, à mon tour, j'entrepris de la tourner en dérision par quelque subtilité de mon cru :

    « T'aimes pas les pauvres petites oranges sanguines à cause de leur couleur ? T'es raciste ! »


    extrait de : Orange polémique


    #copine #vocabulaire #manières #plaisanterie #susceptibilité #ridicule

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      chapitre 17 À quoi sert l'école ? extrait 65

      Angélique Andthehord · Saturday, 24 December, 2022 - 09:13

    Et puis, surtout, nous étions entrées en conflit, au début de la sixième, à cause d'une orange même pas mécanique.

    C'était pendant le repas de midi. Nous étions dans la salle de réfectoire, par tables de six. Carole était assise, avec ses deux copines, à la table juste derrière moi. Nous étions dos à dos.

    Malheureusement, ce jour-là, l'établissement scolaire nous servit un dessert horrible : des oranges sanguines.

    « Ah !!! Des oranges sanguines, c'est dégoûtant ! J'mange pas ça, moi. »

    entendis-je derrière moi.

    Tout ça à cause du mot « sanguine ». N'importe quoi !

    Et c'était parti ! Entre Carole et ses copines, c'était à celle qui ferait le plus de chiqué, genre :

    « Oh là là ! des oranges sanguines ? Ah ! non, moi, on m'f'ra jamais manger ça. Berk !


    extrait de : Orange polémique


    #école #copine #vocabulaire #manières #mijorées #plaisanterie #ridicule