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      Sécurité routière: 2021, année la moins meurtrière sur les autoroutes depuis 20 ans

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 06:58 · 2 minutes

    2021 est l'année la moins meurtrière sur les autoroutes depuis 20 ans (image d'illustration) 2021 est l'année la moins meurtrière sur les autoroutes depuis 20 ans (image d'illustration)

    SÉCURITÉ ROUTIÈRE - Bonne nouvelle pour la sécurité routière . Le nombre de personnes tuées sur autoroute a connu en 2021 son niveau le plus bas depuis 20 ans, selon le bilan annuel de l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (Asfa) publié ce mercredi 27 juillet.

    En 2021, 131 personnes ont été tuées sur le réseau autoroutier, soit 4 de plus qu’au cours de l’année 2020 marquée par le confinement mais 23 de moins qu’en 2019, dernière année de référence.

    Malgré une année aussi marquée par les restriction sanitaires, rapportée au trafic, 2021 est l’année la moins meurtrière depuis vingt ans, “avec 1,2 accident par milliard de km parcourus”, indique ce rapport.

    Les accidents moins causés par la fatigue que par l’alcool

    La consommation d’alcool, de drogues et de médicaments au volant apparaît entre 2017 et 2021 comme le premier facteur d’accidents mortels (27,7%). Ces accidents surviennent surtout les week-ends avec des conducteurs masculins de moins de 35 ans. Autres facteurs principaux d’accidents: la somnolence et la fatigue (19,3%), la vitesse (18,5%) et les distracteurs, comme le téléphone, (12,6%).

    Les facteurs à l'origine des accidents mortels en 2021 sur les routes. Les facteurs à l'origine des accidents mortels en 2021 sur les routes.

    “Depuis dix ans, ces facteurs d’accidents évoluent de manière différente. Sur cette période, le facteur ‘Somnolence et fatigue’ voit son importance progressivement diminuer dans les accidents mortels”, écrit le rapport, “alors que le facteur ‘Alcool, drogues, médicaments’ augmente sur la période”.

    Les conducteurs masculins sont sur-représentés dans les accidents, constate aussi l’étude. “Les conducteurs les plus jeunes (de 18 à 34 ans), qui représentent 19% des conducteurs sur autoroute, sont plus fréquemment impliqués dans les accidents mortels (28%)”, ajoute-t-elle. En outre, le risque d’accident mortel est quatre fois plus élevé la nuit .

    L’année 2022 s’annonce déjà plus meurtrière

    De son côté, l’année 2022 a mal commencé. 75 personnes ont été tuées sur les autoroutes au 1er juin, soit une progression de 46% sur un an, explique à l’AFP Christophe Boutin, délégué général de l’ASFA.

    “On voit la progression du facteur drogue, alcool et médicaments, donc de comportements intentionnels dangereux que l’on explique par un relâchement et c’est très préoccupant”, alerte M. Boutin.

    Du côté des équipes en intervention, 126 accidents ont été répertoriés en 2021 et 12 agents ont été blessés. Quatre agents ont été tués depuis le début de l’année 2022.

    Ces chiffres de l’Asfa, qui regroupe les concessionnaires privés gestionnaires de 9.180 des 12.000 kilomètres d’autoroutes françaises, épousent ceux de l’ensemble du réseau routier de métropole, qui a aussi enregistré en 2021 un plus bas avec 2.944 décès.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Cet atterrissage d’urgence d’un avion sur une autoroute aurait pu vraiment mal tourner

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      Un bus s'encastre dans une vitrine à Paris, les images sont impressionnantes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 14:28 · 2 minutes

    Les images impressionnantes d'un bus encastré dans une vitrine à Paris (Capture @RemyBuisine sur Twitter) Les images impressionnantes d'un bus encastré dans une vitrine à Paris (Capture @RemyBuisine sur Twitter)

    PARIS - Un accident impressionnant et qui aurait pu être beaucoup plus grave. Ce mardi 12 juillet, peu avant 12h40, un bus s’est encastré dans une vitrine d’une boutique Happy Trend, dans le 15e arrondissement de Paris , faisant sept blessés dont deux graves. Toutefois, le pronostic vital n’est engagé pour aucune des victimes, rapporte Le Parisien .

    Des passants ont pris des photos du véhicule qui a fini sa course dans le commerce. Un périmètre de sécurité a été aménagé par les forces de l’ordre pour bloquer la zone aux véhicules et curieux.

    Comme le rapporte Le Parisien , les faits se sont déroulés au numéro 270 de la rue de Vaugirard, artère très fréquentée, au niveau de la rue d’Alleray. Pour des raisons qui ne sont pas encore connues, le chauffeur de bus n’aurait pas pu freiner. “Il y aurait eu une défaillance des freins”, avance une source proche du dossier cité par le quotidien, qui précise que “les experts sont en chemin et vont regarder de près”.

    L’enquête a été confiée aux policiers du STJA (service du traitement judiciaire des accidents) de la préfecture de police de Paris. Le bus accidenté fait partie de la flotte électrique Traverse, des bus de quartier pouvant accueillir 22 passagers, cofinancés par la ville de Paris et la région (Île-de-France Mobilités), et exploités par deux transporteurs, la RATP et B.E. Green, filiale des Autocars Dominique.

    Au total, quatre casernes des sapeurs-pompiers de Paris ont été mobilisées sur les lieux et la station de métro Vaugirard a été temporairement fermée.

    À voir également sur Le HuffPost: Aux États-Unis, un avion en feu inquiète ses passagers retenus à bord

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      Climat: Que vont changer ces textes-clés du plan adopté par l'UE?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 09:53 · 3 minutes

    Les ministres de l'Environnement de 27 États membres ont validé plusieurs mesures emblématiques du plan climat. Les ministres de l'Environnement de 27 États membres ont validé plusieurs mesures emblématiques du plan climat.

    CLIMAT - Consensus chez les Vingt-Sept. Après d’âpres négociations, les membres de l’ Union européenne ont approuvé, dans la nuit de mardi à mercredi 29 juin, cinq textes du plan climat proposé par la Commission, qui en comprend au total 14. Ce plan vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici à 2030.

    Les cinq textes adoptés par les ministres de l’Environnement de chaque pays membre de l’UE doivent encore être débattus par les eurodéputés au Parlement européen . Le HuffPost vous détaille les trois principales propositions et leurs conséquences sur notre quotidien.

    • La fin des voitures thermiques

    L’un des textes majeurs adoptés concerne la fin des voitures thermiques . Cette proposition signifie l’arrêt des ventes de véhicules essence et diesel dans l’UE à partir de 2035, imposant de facto le 100% électrique. La mesure doit contribuer à atteindre les objectifs climatiques du continent, en particulier la neutralité carbone à l’horizon 2050.

    À la demande de quelques pays, dont l’Allemagne et l’Italie, les Vingt-Sept ont cependant accepté d’envisager un possible feu vert à l’avenir pour des technologies alternatives comme les carburants synthétiques (e-carburants) ou motorisations hybrides rechargeables si celles-ci permettent d’atteindre l’objectif de supprimer totalement les émissions de gaz à effet de serre des véhicules.

    Les ministres européens de l’Environnement, réunis à Luxembourg, ont également approuvé une extension de cinq ans de l’exemption accordée aux constructeurs “de niche” ou ceux produisant moins de 10.000 véhicules par an, jusqu’à fin 2035. Cette clause, dite “amendement Ferrari” , profitera notamment aux marques de luxe.

    Si la ministre française de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a souligné que cet accord était une “nécessité” face à la concurrence chinoise et américaine, la filière automobile européenne, qui investit déjà lourdement dans l’électrification, redoute cependant l’impact social d’une transition trop rapide.

    • Un marché carbone élargi

    Les États-membres ont également validé un autre point du plan européen qui prévoit d’obliger les fournisseurs de carburants et fioul domestique à acheter, sur un nouveau marché carbone, des quotas couvrant leurs émissions de CO2. Ce système existe déjà pour les fournisseurs d’électricité et certaines industries.

    Ce marché carbone européen où s’échangent depuis 2005 les “permis à polluer”, créés en nombre limité et que doivent acheter les producteurs d’électricité et industries énergivores (sidérurgie, ciment...), couvre pour le moment seulement 40% des émissions des Vingt-Sept.

    Par ailleurs, les ministres ont validé l’inclusion du transport maritime dans le marché carbone, mais avec des accommodements “transitoires” pour la navigation hivernale, les trajets “de service public” et la desserte des petites îles.

    Enfin, ils se sont également entendus pour éliminer progressivement les quotas gratuits d’émissions accordés à certains secteurs industriels, à mesure que montera en puissance aux frontières de l’UE une taxe carbone sur les importations venant de pays tiers, entre 2026 et 2035. Les quotas gratuits alloués aux compagnies aériennes seraient, eux, éliminés d’ici à 2027.

    • Un “fonds social climatique”

    La proposition de réforme du marché carbone pourrait engendrer des surcoûts pour les petites entreprises et les consommateurs des ménages les plus vulnérables. C’est pourquoi Bruxelles a proposé un “fonds social climatique”, dont le montant a fait l’objet d’intenses négociations.

    Ce fonds social serait alimenté par les recettes du nouveau marché carbone “logement et transport routier”, afin de compenser l’impact de hausses de prix, via des aides directes “temporaires” et le financement de travaux réduisant leur consommation d’énergie. Bruxelles proposait un montant de 72,2 milliards d’euros pour 2025-2032.

    Finalement, les pays de l’UE ont trouvé un compromis à 59 milliards d’euros pour une période plus restreinte (2027-2032), en redirigeant vers le fonds social 11,5 milliards d’euros tirés des recettes du marché carbone qui étaient initialement destinées au “fonds d’innovation” européen.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Greenpeace interpelle les dirigeants du G7 depuis les montagnes en Allemagne

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      Les prix des carburants vers leurs records, le gazole s'envole

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 19:00 · 2 minutes

    Les prix des carburants vers leurs records, le gazole s'envole Les prix des carburants vers leurs records, le gazole s'envole

    CARBURANTS - Ça flambe encore à la pompe. Le prix du gazole vendu dans les stations-service françaises a continué sa progression la semaine dernière, tandis que les essences refluaient légèrement mais à des niveaux très élevés, selon les derniers chiffres officiels publiés ce lundi 20 juin.

    Le litre de gazole valait en moyenne 2,1345 euros la semaine dernière , en hausse de 6,51 centimes sur la semaine précédente, selon des chiffres arrêtés vendredi par le ministère de la Transition énergétique. Ce prix élevé tient compte de la ristourne gouvernementale de 18 centimes le litre (en métropole continentale) à la pompe, qui doit durer jusqu’en août.

    Evolution des prix des carburants à la pompe ces trois derniers mois.Gazole en jaune, Super SP95 en vert, Brent daté en noir. Evolution des prix des carburants à la pompe ces trois derniers mois.
    Gazole en jaune, Super SP95 en vert, Brent daté en noir.

    Le gazole avait toutefois déjà été plus cher cette année, lors de la semaine achevée le 11 mars (2,1407 euros en moyenne).

    Du côté de l’essence, le super sans plomb 95 a très légèrement reflué à 2,1290 euros (-0,19 centime). Le super sans plomb 95-E10 a atteint pour sa part 2,0866 euros (-0,94 centime).

    Ces prix élevés s’inscrivent dans un contexte d’augmentation globale des cours de l’énergie sur fond de guerre en Ukraine , de difficultés d’approvisionnement et d’inflation galopante, alors que l’Union européenne se prépare à cesser les achats de pétrole et de gazole russes.

    Pourquoi ces écarts dans la hausse des prix des carburants?


    Par la prépondérance de la Russie dans les exportations de pétrole raffiné en gasoil pour le marché français et européen. Au début de l’année 2022, la Russie représentait 10 à 12% des importations françaises de pétrole brut mais 20 à 25% des importations de gasoil en France, selon l’Union française des industries pétrolières (Ufip).

    Le gasoil est donc encore plus impacté par les tensions sur les prix et les difficultés d’approvisionnement en provenance de Russie. Cette situation explique que le prix moyen du gasoil ait dépassé celui de l’essence depuis le mois de février, malgré une fiscalité plus avantageuse.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Le barème kilométrique augmenté de 10%, annonce Jean Castex

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      En raison d'un pic de pollution en Île-de-France, la vitesse réduite ce vendredi sur les routes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 16 June, 2022 - 14:36 · 2 minutes

    En raison d'un pic de pollution en Île-de-France, la vitesse réduite ce vendredi sur les routes. (photo d'illustration) En raison d'un pic de pollution en Île-de-France, la vitesse réduite ce vendredi sur les routes. (photo d'illustration)

    ENVIRONNEMENT - Les automobilistes franciliens devront rouler moins vite ce vendredi 17 juin. En raison d’un épisode de “pollution à l’ozone” , le préfet de police de Paris Didier Lallement demande aux usagers de la route de réduire de 10km/h la vitesse maximale de leurs véhicules sur l’ensemble de la région Île-de-France , a-t-il indiqué ce jeudi dans un communiqué.

    Le préfet de police demande également de “différer si possible, les déplacements routiers en Île-de-France”, de “privilégier le covoiturage , les réseaux de transport en commun et les modes actifs de déplacement (marche, vélo...)” ou encore aux entreprises d’adapter les “déplacements domicile-travail (plan de mobilité, télétravail, adaptation des horaires, etc.)”. Il recommande aussi de “veiller à ne pas aggraver les effets de cette pollution par la pratique d’activités émettrices de substances polluantes”.

    Pour cet épisode de pollution à l’ozone, Airparif, qui surveille la qualité de l’air en Ile-de-France, prévoit vendredi “un probable dépassement du seuil fixé à 180 µg/m³”, selon le texte. “L’ensoleillement important et la hausse des températures favorisent l’augmentation des niveaux d’ozone”, explique l’observatoire, qui précise que “la qualité de l’air sera mauvaise à dégradée sur l’île-de-France”.

    L’ozone peut provoquer des “irritations au niveau des yeux, des toux et des problèmes pulmonaires, surtout chez les enfants et les personnes asthmatiques”, précise la préfecture.

    À voir également sur Le HuffPost: En Grèce, une empreinte géante pour dénoncer les destructions écologiques

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      Automobile: La fin des ventes de voitures thermiques arrivera avant 2035

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 12:37 · 7 minutes

    De nombreux constructeurs ont anticipé l'objectif zéro émission pour les voitures neuves en 2035 (photo d'illustration) De nombreux constructeurs ont anticipé l'objectif zéro émission pour les voitures neuves en 2035 (photo d'illustration)

    AUTOMOBILE - Un engagement climatique imposé par l’UE pour dans 13 ans , mais une promesse déjà cochée à l’agenda de nombreux constructeurs. Le Parlement européen a approuvé, ce mercredi 8 juin, un texte visant le “zéro émission” pour les voitures et camionnettes neuves à horizon 2035. Cela alors que les véhicules représentent actuellement au moins 12% des émissions de CO2 de l’Union européenne.

    Le texte a été voté par 339 eurodéputés (249 voix contre, 24 abstentions) après une âpre bataille. Un amendement du PPE (droite pro-européenne et première force au Parlement), finalement rejeté, proposait en effet de viser plutôt une réduction de 90% des émissions automobiles d’ici à 2035. Une marge de manœuvre qui aurait permis de poursuivre la vente de voitures hybrides sur le sol de l’union.

    Ce n’est pas le cas. Le texte n’autorise donc de facto que la vente de véhicules électriques sur le marché européen à compter de 2035 ( sauf une exception très symbolique ), même s’il doit encore être négocié avec les dirigeants des États membres de l’Union pour finaliser un compromis. “Nous fixons un cap clair à l’industrie en soutenant la fin des moteurs thermiques en 2035, une victoire importante et cohérente avec l’objectif de neutralité carbone pour 2050”, puisqu’une voiture roule en moyenne 15 ans, s’est félicité l’eurodéputé macroniste Pascal Canfin.

    Un objectif de neutralité qui pourrait même arriver avant 2050, car une grande partie des principaux constructeurs mondiaux ont anticipé cette contrainte -ou cette nécessité commerciale et climatique - pour un horizon beaucoup plus court depuis l’annonce du projet européen en juillet 2021. Le HuffPost liste le calendrier des promesses des grandes marques et de leurs avancées en matière de transition électrique.

    Les constructeurs qui ont pris de l’avance

    - Avant 2030

    - Peugeot, Fiat, Opel (désormais réunis dans le groupe Stellantis) ont promis de ne plus commercialiser des voitures à moteur thermique avant 2030. Parmi les plus gros constructeurs du groupe Opel est sans doute le plus ambitieux, le constructeur allemand prévoit que tous ses modèles en vente sur le marché européen seront électriques à partir de 2024.

    Peugeot prévoit une gamme “intégralement électrique d’ici 2025”, avec les déclinaisons électriques de ses actuelles 208 ou 2008. La Peugeot e-308 est attendue en 2023. Les batteries de la marque seront produites, avec une filiale de Total, à Douvrin dans le Pas-de-Calais.

    De son côté, Fiat a déjà amorcé sa transition électrique avec la sortie de la nouvelle Fiat 500e, 100% électrique, depuis septembre 2020. C’est d’ailleurs la voiture électrique la plus vendue en France en mai 2022 . Une nouvelle gamme de la voiture phare de la marque italienne est prévue pour 2027 et l’ensemble de ses ventes seront tout électriques d’ici à 2030.

    - Mercedes est également présenté comme un bon élève chez les vendeurs généralistes. Le PDG du groupe -qui rassemble Mercedes, Smart ou Maybach- a assuré que tout le catalogue du groupe sera électrique à partir de 2030. Le constructeur prévoit également de réduire de 80% ses investissements dans le thermique d’ici à 2026 pour ne se concentrer que sur l’électrique et l’hybride rechargeable.

    - Ford s’est fixé le même dernier délai de 2030 pour ses ventes sur le marché européen. Sa première voiture électrique compacte doit sortir en 2023, d’autres modèles 100% électriques doivent ensuite suivre. Le constructeur américain “proposera tous les modèles de voitures particulières en Europe à partir de la mi-2026 au moins dans une variante hybride rechargeable ou dans une variante électrique à batterie. À partir de 2030, notre gamme de voitures particulières en Europe sera composée uniquement de véhicules purement électriques”, a déclaré un porte-parole de l’entreprise. Reste à convaincre les acheteurs, après l’échec de la sortie des premiers modèles sur le marché européen.

    - Entre 2030 et 2035

    - Renault s’est engagé en 2021 dans un changement de stratégie et ambitionne désormais une électrification de 90% à 100% de ses nouveaux modèles en 2030. Sa nouvelle berline, la Renault Mégane E-Tech , n’est disponible qu’en électrique alors que l’ensemble des “sportives” seront intégrées à la marque Alpine. La Renault R5 électrique doit, elle, remplacée la Zoé en 2024.

    - Audi , la filiale de Wolkswagen, s’est également fixée une date concrète pour l’abandon du thermique. Son dernier modèle intégrant un moteur à combustion doit arriver sur le marché en 2026 pour être proposé jusqu’en 2033. Le groupe promet d’avoir plus de 20 voitures électriques (A3, A4, Q6 e-tron, puis Q3) dans son catalogue d’ici à 2025.

    - Mini prévoit, elle, “une gamme exclusivement électrique au début des années 2030, même si un nouveau modèle de la marque avec un moteur à combustion doit sortir “pour la dernière fois” en 2025. Après la Cooper SE, la filiale de BMW promet une nouvelle génération de Mini Countryman électrique en 2023.

    Les constructeurs qui vont devoir accélérer

    - BMW justement est sans doute l’un des grands groupes internationaux à avoir pris le plus de retard. Même si le groupe a annoncé un changement de stratégie, c’est le seul grand groupe allemand qui n’a pour l’instant pas fixé d’agenda pour la sortie définitive de ses ventes de voitures thermiques. Il espère que 50% de ses ventes seront entièrement électriques en 2030 et s’est engagé à sortir une version électrique pour chaque nouveau modèle à venir.

    - Citroën commercialise déjà des modèles électriques et prévoit le lancement de plusieurs véhicules utilitaires “zéro émission”. Mais la marque aux chevrons ne s’est pour l’instant engagée sur aucune date pour “le tout électrique”. Filiale de Stellantis comme Peugeot, la marque française devrait cependant suivre le calendrier fixé par le groupe.

    - Wolkswagen (Seat et Skoda compris ) avance également pour se conformer à la future législation européenne et prévoit que “70% de ses nouvelles voitures en Europe” seront électriques en 2030. “Cela signifie que Volkswagen produira probablement les derniers véhicules à moteur à combustion pour les marchés européens entre 2033 et 2035″, a expliqué un porte-parole de Volkswagen. Mais le calendrier officiel reste flou. La firme allemande prévoit d’ailleurs de créer sa propre batterie pour ses voitures électriques avant la construction de six gigafactories sur le continent européen.

    - Toyota et Lexus sont eux confrontés à une autre problématique. Le géant japonais a fait le pari commercial de l’hybridation et n’a réorienté sa stratégie vers le 100% électrique que fin 2021. Son premier modèle “zéro émission”, le SUV BZ4x, vient tout juste de sortir. Trente modèles, du petit crossover urbain proche de l’actuel Yaris à la sportive de chez Lexus, doivent suivre d’ici à 2030. Lexus doit d’ailleurs devenir une marque 100% électrique d’ici à 2030. Toyota, elle, attendra sans doute 2035.

    - Dacia est, elle, confrontée à l’incompatibilité actuelle entre voitures pas chères et voitures électriques. La marque a cependant lancé son premier modèle électrique en 2020 avec la Dacia Spring. Une voiture, considérée comme la première voiture électrique low-cost du marché (moins de 20.000 euros hors bonus), qui enregistre de fortes ventes depuis le début de l’année 2022. La marque roumaine envisage également de sortir une version 100% électrique pour son modèle star, le Dacia Duster, mais estime que ses ventes de voitures électriques ne représenteront que 10% de ses ventes totales en 2030.

    - Kia de son côté s’interroge toujours sur sa transition au tout électrique. “La question décisive est de savoir quand les conditions infrastructurelles seront créées pour pouvoir résoudre toutes les tâches de mobilité possibles et nécessaires de manière purement électrique”, a expliqué la marque coréenne pointant, comme Wolkswagen, le développement insuffisant des infrastructures de recharge. “Comme la demande est très influencée par des facteurs externes et donc sujette à des changements majeurs, nous ne voulons pas nous engager sur un pourcentage spécifique, mais nous nous attendons à ce que les modèles électrifiés représentent plus de 30% des immatriculations en 2030″.

    À voir également sur Le HuffPost: Voici le bilan carbone du jet privé de Bernard Arnault (mais ce n’est pas le pire)

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      La fin des ventes de voitures thermiques neuves dans l'UE promise dans 13 ans

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 19:12 · 3 minutes

    La fin des ventes de voitures thermiques neuves dans l'UE promise dans 13 ans (Photo du Parlement européen le 8 juin 2022 par AP Photo/Jean-Francois Badias) La fin des ventes de voitures thermiques neuves dans l'UE promise dans 13 ans (Photo du Parlement européen le 8 juin 2022 par AP Photo/Jean-Francois Badias)

    POLLUTION - Une décision historique pour le Parlement européen . Ce dernier a voté, ce mercredi 8 juin en session plénière, pour la proposition de Bruxelles de réduire à zéro les émissions des voitures et camionnettes neuves à partir de 2035 .

    Ainsi, seule la vente de véhicules électriques sera autorisée . Une décision qui ne concerne pas les ventes d’occasion et qui n’empêchera pas ceux qui auront acheté un véhicule neuf thermique de continuer à l’utiliser après 2035.

    “La logique derrière est d’acter la disparition quasi totale des voitures thermiques des routes en 2050, leur durée de vie étant d’environ 16 ans”, explique au Parisien Phuc-Vinh Nguyen, chercheur de l’Institut Jacques Delorsce et spécialiste de la politique énergétique de l’UE.

    Canfin dénonce une “radicalisation anti-Pacte vert”

    Cette mesure a été adoptée à Strasbourg par 339 pour (249 voix contre, 24 abstentions).  Un vote serré en raison d’une farouche opposition de la droite, inquiète des conséquences pour l’industrie automobile, la première en termes d’emplois en Europe, et qui défendait plutôt une réduction de 90% des émissions automobiles en 2035 (au lieu de 100%), permettant de continuer la vente de véhicules hybrides.

    “C’est incompatible avec l’accord de Paris” et compromet l’objectif européen de neutralité carbone en 2050, avait tempêté Pascal Canfin (Renew, libéraux), président de la commission parlementaire de l’environnement, dénonçant la “radicalisation anti-Pacte vert” d’une droite victime du “lobbying intense” des industriels. Après le résultat, Pascal Canfin a salué “une victoire majeure” et “une décision historique qui nous mène vers une nouvelle ère, celle de la neutralité climat”.

    L’Europe a imposé dès 2020 un plafond moyen de 95 grammes de CO 2 par kilomètre aux constructeurs automobiles, qui devait être encore abaissé de 37,5 % en 2030.

    Les eurodéputés recalent un texte-clé du plan climat de l’UE

    Les parlementaires se prononçaient sur 8 des 14 textes de la feuille de route proposée en juillet 2021 par la Commission européenne pour réduire de 55% d’ici 2030, par rapport à 1990, les émissions de gaz à effet de serre de l’UE. Ces votes déterminent les positions des eurodéputés avant leurs négociations avec les États membres.

    Or, le texte central du plan, qui prévoit l’élargissement du marché des quotas d’émissions de CO2 et la suppression progressive des quotas gratuits aux industriels, a été rejeté par 340 voix (265 pour, 34 abstentions) . Il sera renvoyé en commission parlementaire pour être réexaminé.

    “Coup de tonnerre ! La majorité doit revoir sa copie en raison de règles pas assez ambitieuses. Le climat n’attend pas”, s’est réjouie l’eurodéputée Karima Delli (Verts).

    La proposition traduisait un compromis entre le PPE (droite pro-européenne, première force du Parlement) et Renew (libéraux) pour réduire de 63% d’ici à 2030, par rapport à 2005, les émissions des secteurs soumis au marché carbone: mieux que l’objectif de la Commission (-61%), mais en-deçà du vote en commission parlementaire Environnement (-67%).

    Surtout, elle ajustait le calendrier pour éliminer les quotas d’émissions gratuits accordés aux entreprises européennes, à mesure que seront taxées les importations dans l’UE de secteurs polluants (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) sur la base du prix du CO2 européen.

    À voir également sur Le HuffPost: Elon Musk inaugure une usine Tesla au Texas et voit les choses en grand

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      Prix des carburants: retour au-dessus des 2 euros pour l'essence malgré la ristourne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 14:21 · 2 minutes

    Retour au-dessus des 2 euros pour l'essence malgré la ristourne (Photo d'une personne faisant le plein de sa voiture par Martial Colomb via Getty Images) Retour au-dessus des 2 euros pour l'essence malgré la ristourne (Photo d'une personne faisant le plein de sa voiture par Martial Colomb via Getty Images)

    CARBURANT - Les prix des carburants routiers vendus en France ont progressé la semaine dernière, l’essence repassant au-dessus de la barre des 2 euros malgré la ristourne à la pompe mise en place par le gouvernement, selon des chiffres officiels publiés ce mardi 7 juin.

    Le super sans plomb 95 a ainsi atteint 2,1012 euros le litre en moyenne la semaine dernière et le sans plomb 95-E10 a grimpé à 2,0660 euros, selon des chiffres du ministère de la Transition écologique arrêtés vendredi. Ces deux types de carburants n’avaient pas dépassé les 2 euros, en moyenne, depuis le mois de mars. Le gazole a fortement progressé, mais est resté sous ce seuil symbolique, à 1,9615 euro le litre.

    Invasion russe en l’Ukraine et embargo

    Ces prix élevés tiennent compte de la ristourne de 18 centimes le litre (en métropole continentale) mis en place par le gouvernement, dont le président Emmanuel Macron a récemment annoncé qu’elle serait prolongée en août, alors qu’elle devait initialement s’arrêter fin juillet.

    Les prix du pétrole évoluent à des niveaux élevés depuis l’invasion russe de l’Ukraine en particulier et ont connu récemment une nouvelle poussée avec l’embargo progressif annoncé par l’Union européenne. Ils étaient proches de 120 dollars le baril mardi.

    La hausse spécifique du sans plomb, redevenu plus cher que le gazole comme c’est habituellement le cas, obéit aussi à des facteurs saisonniers.

    Préparation de la “driving season” aux États-Unis

    Ce carburant est en effet le plus consommé aux États-Unis, qui se préparent pour la saison estivale des grands déplacements en voiture (“driving season”). “Depuis le mois de mai, les acteurs américains achètent davantage de sans plomb pour être capables d’approvisionner, de fournir la demande supplémentaire et cela a un impact par ricochet sur les prix en Europe”, expliquait la semaine dernière à l’AFP Olivier Gantois, président de l’Ufip Énergies et Mobilités, qui regroupe les grands groupes pétroliers en France.

    Dans un contexte de forte inflation, le gouvernement prépare un dispositif de soutien plus spécifique pour les “gros rouleurs” à la rentrée.

    “Pour ceux qui font beaucoup de kilomètres par jour soit pour se rendre à leur travail, soit dans le cadre de leur travail”, un dispositif “se mettra en place (...) à la rentrée pour (les) accompagner”, a indiqué la Première ministre Elisabeth Borne mardi.

    À voir également sur Le HuffPost: Le prix du carburant en hausse, il se rend au travail à cheval

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      Routes: Bison Futé prévoit un pont de l'Ascension en rouge et noir

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 13:17 · 2 minutes

    Un week-end en rouge et noir sur les routes de France entre mercredi 25 mai et dimanche 29 mai (Illustrations d'embouteillages). Un week-end en rouge et noir sur les routes de France entre mercredi 25 mai et dimanche 29 mai (Illustrations d'embouteillages).

    CIRCULATION - Un week-end de l’Ascension particulièrement chargé sur les routes de France. Ce mercredi, Bison Futé a livré ses prévisions pour ce long week-end de pont du mois de mai. Et les nouvelles ne sont pas bonnes, selon les prévisions nationales de circulation et Bison Futé qui prévoit que les routes seront très chargées dès ce mercredi 25 mai.

    Le trafic sera dense dans le sens des départs, la journée de mercredi est classée rouge au niveau national. “En Île-de-France, la circulation sera très dense en direction des barrières de péage des autoroutes A10 et A6 dès la fin de la matinée et, dans l’après-midi, des difficultés de circulation sont attendues sur l’autoroute A13 et les principales radiales et rocades convergentes vers les autoroutes A6 et A10 jusqu’en début de soirée”, précise Bison Futé.

    Les prévisions de circulation pour mercredi 25 et jeudi 26 mai, début du long week-end de l'Ascension. Les prévisions de circulation pour mercredi 25 et jeudi 26 mai, début du long week-end de l'Ascension.

    La journée de jeudi ne sera pas en reste, puisqu’elle est aussi placée en vigilance rouge. Le trafic sera également très dense sur les routes de l’Hexagone, même si le trafic devrait être moins dense après le milieu d’après-midi.

    “La circulation sera très difficile en région Auvergne-Rhône-Alpes notamment sur l’autoroute A7, entre Lyon et Orange et dans le Sud-Ouest sur l’autoroute A61, entre Toulouse et Narbonne. En Île-de-France, la circulation sera très dense en direction des barrières de péage des autoroutes A10 et A6, sur l’autoroute A13, A86 et sur le boulevard périphérique dès le début de la matinée et jusqu’en milieu d’après-midi”.

    Un dimanche en noir

    Une circulation extrêmement difficile est également attendue le dimanche depuis le milieu de la matinée jusque tard dans la soirée. Dimanche 29 mai a donc été classé en noir dans le sens des retours.

    “Les principales difficultés sont attendues dans le Sud sur les autoroutes A7, A8, A9, A61 et A75, en Rhône-Alpes sur l’A7, dans l’Ouest et le Centre sur les autoroutes A10, A11, A13, A20 et A71, en Bretagne, sur l’A81, A83, N12 et la N157. En Île-de-France, la circulation sera extrêmement difficile sur les axes convergeant vers Paris dès la fin de la matinée jusqu’à 23h voire minuit, essentiellement sur les autoroutes A6 et A10”, prévient d’emblée Bison Fûté.

    Les prévisions de circulation pour dimanche 29 mai, fin du long week-end de l'Ascension. Les prévisions de circulation pour dimanche 29 mai, fin du long week-end de l'Ascension.

    De manière générale, les retours vers les grandes métropoles généreront des bouchons et des ralentissements sur les grands axes du pays et les temps de passages aux barrières de péage des autoroutes devraient être relativement importants, précisent aussi les prévisions nationales de circulation.

    À voir également sur Le HuffPost: Comprenez comment se forment les bouchons sur l’autoroute grâce à ce simulateur