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      Android renforce sa sécurité avec de nouvelles protections antivol

      news.movim.eu / Korben · 4 days ago - 21:00 · 1 minute

    Google vous connaît bien et il sait que vous adorez votre smartphone Android… Mais il sait aussi que vous êtes ce genre de boulet qui le laisse dans sa poche arrière ou trainer sur une table en terrasse… Heureusement, voici quelques nouvelles fonctionnalités impressionnantes conçues pour vous protéger des voleurs de smartphones.

    Premièrement, Android renforce la dissuasion. La protection par réinitialisation d’usine est améliorée pour rendre un téléphone volé inutilisable et invendable sans vos identifiants. Comme chez Apple donc. De plus, il sera possible de vous créer un espace privé caché et verrouillé par un code pour y planquer vos applis sensibles. Et pour modifier les paramètres critiques comme le délai de mise en veille, il faudra s’authentifier. Comme ça, pas touche à vos réglages ! Bref, de quoi faire réfléchir à deux fois les pickpockets !

    Ensuite, place à la protection automatique dès que votre téléphone vous fausse compagnie. La fonction Theft Detection Lock utilise l’IA de Google pour détecter si un voleur vous arrache votre précieux des mains et se fait la malle. Si c’est le cas, hop, écran verrouillé direct, même pas le temps de dire ouf ! Et si le voleur essaie de couper la connexion, le Offline Device Lock se déclenche pour protéger vos données.

    Enfin, si malgré toutes ces précautions votre téléphone finit quand même par se faire la belle, pas de panique. Vous pourrez le verrouiller à distance en deux clics, juste avec votre numéro, ce qui vous laissera le temps de traquer le fuyard depuis l’outil de localisation de votre appareil et atomiser toutes vos données à distance. Et si le brigand essaie de deviner votre code une fois de trop, bim, écran verrouillé.

    Vous l’aurez compris, toutes ces nouveautés de folie débarqueront sur les appareils Android à partir de la version 10 dans le courant de l’année, et certaines seront même exclusives à Android 15 . Bref, quand vous vous ferez voler votre téléphone celui-ci sera surement recyclé par le voleur pour ses pièces détachées mais au moins, vos données seront en sécurité. Enfin, j’espère…

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      Project IDX – L’IDE nouvelle génération de Google arrive en bêta publique !

      news.movim.eu / Korben · 4 days ago - 14:17 · 1 minute

    Project IDX , le petit dernier de Google dans la famille des IDE, sort enfin de sa phase d’incubation pour se frotter au grand public ! Fini le club sélect des happy few triés sur le volet, maintenant tout le monde peut mettre les mains dans le cambouis de cet environnement de dev’ d’un nouveau genre.

    Oubliez vos bon vieux IDE installés sur votre bécane, là on parle d’un Visual Studio Code en ligne propulsé à l’IA Google, c’est à dire Gemini 1.5. IDX intègre une armada d’outils et de fonctionnalités censées vous faciliter la vie : templates pour les frameworks tendances du moment (React, Vue, Angular, Flutter…), autocomplétion et suggestions de code intelligentes, debugger intégré, prévisualisation en direct, et même des émulateurs iOS et Android pour tester vos créations immédiatement.

    Mais la vraie star du show, c’est donc Gemini , le modèle d’IA de Google spécialisé en dev. Cette petite merveille est capable de comprendre votre code, de vous aider à le débugger ou à l’optimiser, et même de générer des bouts de programme entiers à partir de vos instructions en langage naturel.

    Par exemple, vous lui dites « crée-moi une todolist en Rust » (ce que j’ai fait) et hop, Gemini vous sort le code presque clé en main mais pas trop quand même !

    Car après avoir testé la bête, je vais pas vous mentir, c’est pas encore totalement au point. Des fois Gemini part en vrille et sort du code incomplet ou bancal.

    Et l’ergonomie générale de l’IDE est parfois un peu brouillonne. Ça se voit que c’est encore une bêta. Perso, j’ai une petite préférence pour l’IDE Cursor (payant) qui intègre aussi de l’IA (GPT-4o ou Claude ou ce que vous voulez) mais de façon plus fonctionnel et efficace je trouve. Mais bon, ça c’est l’avis de quelqu’un qui a ses petites habitudes. Je ne doute pas que Google va rapidement améliorer et peaufiner son bébé.

    Bref, si vous voulez essayer le dernier joujou à la mode, foncez sur idx.dev pour vous inscrire et mettre les mains dans vos premiers Project IDX .

    Amusez-vous bien et codez bien !

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      Vers une télépathie artificielle ? Des chercheurs décodent la parole interne

      news.movim.eu / Korben · 4 days ago - 12:30 · 4 minutes

    Vous avez déjà rêvé de communiquer par la pensée ? Eh bien, accrochez-vous à vos 2 neurones, car la télépathie pourrait bien devenir réalité plus vite que prévu ! En effet, des chercheurs de l’Institut de Technologie de Californie (Caltech) viennent de franchir une étape cruciale en créant un dispositif capable d’e lire et de traduire d’interpréter la petit voix qu’on a l’intérieur de la tête. Et oui, ils ont réussi à décoder les mots qui se baladent dans votre cerveau !

    Alors, comment ça marche ? Et bien les scientifiques ont recruté 2 personnes atteintes de lésions de la moelle épinière et leur ont implanté des électrodes dans le gyrus supramarginal (à vos souhaits), une région du cerveau impliquée dans la formation de la parole interne. Pendant 3 jours, les participants ont été entraînés à s’imaginer prononcer une série de six mots ( champ de bataille, cow-boy, python, cuillère, natation et téléphone ) et 2 termes absurdes ( nifzig et bindip ), pendant que leur activité cérébrale était enregistrée.

    Ensuite, les données ont été intégrées à un modèle informatique qui a essayé de décoder et d’interpréter les signaux cérébraux des participants lorsqu’ils pensaient à ces mots. Et devinez quoi ? Ça a marché ! Le modèle a réussi à prédire la parole interne du premier sujet avec une précision de 79% et celle du deuxième avec une précision de 23% . Bon, ok, ce n’est pas parfait, mais c’est un début prometteur !

    a) Diagramme de l’algorithme de décodage. Premièrement, l’activité neuronale (franchissements de seuils multi-unités et puissance de la bande de spikes) est segmentée temporellement et lissée sur chaque électrode. Deuxièmement, un RNN convertit une série temporelle de cette activité neuronale en une série temporelle de probabilités pour chaque phonème (plus la probabilité d’un jeton de « silence » entre les mots et d’un jeton « vide » associé à la procédure de formation de classification temporelle connexionniste). Le RNN est une architecture à cinq couches d’unités récurrentes à portes, entraînée avec TensorFlow 2. Enfin, les probabilités des phonèmes sont combinées avec un modèle linguistique à large vocabulaire (un modèle trigramme personnalisé de 125 000 mots implémenté dans Kaldi) pour décoder la phrase la plus probable. Les phonèmes dans ce diagramme sont notés en utilisant l’Alphabet Phonétique International.
    b) Les cercles ouverts indiquent les taux d’erreur de mots pour deux modes de parole (vocalisé versus silencieux) et différentes tailles de vocabulaire (50 versus 125 000 mots). Les taux d’erreur de mots ont été agrégés sur 80 essais par jour pour le vocabulaire de 125 000 mots et 50 essais par jour pour le vocabulaire de 50 mots. Les lignes verticales indiquent les intervalles de confiance (IC) à 95 %.
    c) Même chose que dans b, mais pour le taux de parole (mots par minute).
    d) Un essai d’exemple en boucle fermée démontrant la capacité du RNN à décoder des séquences sensées de phonèmes (représentées en notation ARPABET) sans modèle linguistique. Les phonèmes sont décalés verticalement pour lisibilité, et ‘’ indique le jeton de silence (que le RNN a été entraîné à produire à la fin de tous les mots). La séquence de phonèmes a été générée en prenant les phonèmes à probabilité maximale à chaque étape temporelle. Notez que les erreurs de décodage de phonèmes sont souvent corrigées par le modèle linguistique, qui infère toujours le mot correct. Les phonèmes et mots incorrectement décodés sont indiqués en rouge.

    Les chercheurs ont ainsi confirmé que le gyrus supramarginal joue un rôle clé dans la production de la parole interne. Mais il reste encore beaucoup à découvrir sur le fonctionnement de nos cerveaux dans ce domaine. On est encore loin de pouvoir utiliser cette technologie pour permettre à des personnes privées de communication, comme celles atteintes du syndrome d’enfermement , de s’exprimer efficacement. Mais ça ouvre déjà des perspectives médicales et technologiques impressionnantes ! 🚀

    Bientôt, on pourra peut-être carrément faire communiquer nos cerveaux à distance grâce à ce genre d’interfaces ! Plus besoin de parler ou d’écrire, il suffira de penser très fort « Hé mec, tu me passes le sel ? » pour que votre ami vous envoie la salière par télépathie. Bon, j’exagère un peu, mais avouez que ça serait quand même super cool !

    Et ce n’est qu’un début. Les chercheurs planchent déjà sur des améliorations de leur système. Ils espèrent notamment réussir à distinguer les lettres individuelles de l’alphabet. Une sorte de T9 cérébral pour écrire des SMS par la pensée, vous imaginez ?

    Bien sûr, tout cela soulève aussi des questions éthiques sur la vie privée et le contrôle de nos pensées et aç signe probablement l’arrêt de mort prochain de votre couple ^^. Mais en attendant, on ne peut que s’émerveiller devant ces avancées qui nous rapprochent un peu plus de la science-fiction. Qui sait, peut-être qu’un jour, on n’aura même plus besoin de se parler pour se comprendre ?

    Si vous voulez en savoir plus sur cette étude fascinante, je vous invite à consulter l’article original publié dans Nature Medicine 📖

    Allez, maintenant je vais penser à un truc très fort dans ma tête et vous allez devoir le deviner…

    **** gniiiiiii ****

    Alors ? Bravo, vous avez trouvé !

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      Waydroid – Pour exécuter des applications Android sous Linux comme un pro !

      news.movim.eu / Korben · 4 days ago - 07:00 · 2 minutes

    Si vous avez très très envie de faire tourner des applications Android sur votre Linux, ne cherchez plus, Waydroid est là pour réaliser votre rêve !

    Waydroid peut fonctionner en multi-tâche et grâce à son mode multi-fenêtres, vous pourrez utiliser vos applications Android et Linux en même temps, côte à côte. Et si vous êtes plutôt du genre « une app à la fois », pas de problème, Waydroid propose aussi un mode plein écran pour une expérience 100% Android.

    En utilisant Wayland et la version AOSP de Mesa, il tire également le meilleur parti de votre matériel pour une expérience fluide et réactive. Donc, fini les lags et les ralentissements que vous avez d’habitude avec vos émulateurs Android, même avec les jeux les plus gourmands. C’est comme si vous aviez un vrai appareil Android entre les mains.

    Avant de vous lancer, assurez-vous d’avoir une distribution basée sur Ubuntu ou Debian . Ça tombe bien, c’est ce qu’on utilise tous, non ?

    Ensuite, ouvrez un terminal et tapez ces petites commandes magiques :

    sudo apt update

    sudo apt upgrade

    sudo apt install waydroid

    Et voilà, Waydroid est prêt à l’emploi ! Maintenant, passons aux choses sérieuses : installer une application Android.

    Première étape, récupérez le fichier APK de l’application que vous voulez installer. Vous pouvez le télécharger depuis le Play Store ou depuis des sites spécialisés comme APKMirror .

    Une fois votre précieux APK en poche, retournez dans le terminal et entrez la commande suivante :

    waydroid app install chemin/vers/votre/fichier.apk

    Et boom ! L’application est installée et prête à être utilisée. Vous la retrouverez dans votre menu d’applications habituel.

    Maintenant si vous voulez épater vos amis en lançant l’application depuis le terminal comme un vrai pro, c’est possible aussi ! Il vous suffit de connaître le nom du paquet de l’application ( com.exemple.app ) et de taper :

    waydroid app launch com.exemple.app

    Un petit conseil quand même avant de vous lancer : les fichiers APK qu’on trouve sur le web sont souvent uniquement compatibles avec les processeurs ARM. Donc si vous avez un processeur x86_64 , ça risque de coincer. Mais sinon, vous êtes parés pour profiter d’ Android sur votre Linux adoré !

    Bref, avec Waydroid, vous avez le meilleur des deux mondes : la flexibilité de Linux et la richesse de l’écosystème Android. Pour plus d’infos, je vous conseille de jeter un œil au site officiel de Waydroid

    Allez, amusez-vous bien et n’oubliez pas : dans le doute, sudo !

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      VMware Workstation et Fusion passent en gratuits pour les usages personnels !

      news.movim.eu / Korben · 5 days ago - 16:16 · 2 minutes

    Alerte bon plan pour tous les passionnés de technologie ! VMware , le spécialiste de la virtualisation , a mis en ligne de nouvelles versions de ses logiciels Workstation et Fusion . La grande nouvelle, c’est que l’utilisation personnelle est désormais totalement gratuite ! Vous pouvez créer des machines virtuelles à profusion sur votre PC Windows, Linux ou votre Mac sans débourser un centime.

    Si vous ne connaissez pas encore VMware Workstation et Fusion, il s’agit de logiciels conçus pour les administrateurs système et les développeurs capablent de faire tourner plusieurs systèmes d’exploitation différents sur la même machine, chacun dans son environnement isolé. Windows 10, Linux, Windows XP, et même FreeBSD ou Solaris, tout ça sur le même ordinateur en gros… C’est super pratique pour tester des trucs. Perso, c’est le logciel de Virtualisation que je préfère.

    Du haut de ses 20 ans d’expérience, VMware est d’ailleurs reconnu pour ses solutions performantes , stables et sécurisées . Leurs produits ont d’abord été conçus pour les serveurs, mais les éditions Workstation pour PC et Fusion pour Mac sont rapidement devenues populaires. Ces outils sont géniaux pour tester des configurations sans risquer d’endommager son environnement principal… par exemple, j’utilise souvent VMware pour essayer de nouvelles distributions Linux, jouer à d’anciens jeux pas trop gourmands, ou tester des logiciels un peu risky.

    Et jusqu’à présent, Workstation et Fusion étaient payants pour les particuliers, avec seulement des versions d’évaluation disponibles pendant 30 jours. Les prix variaient entre 100 et 200 euros et je sais de quoi je parle puisque j’ai une licence payante. Autant dire que cela pouvait freiner certains qui apprécient bidouiller sans forcément avoir un budget pour ça.

    Mais bon, ils ont changé de politique et c’est gratuit pour un usage personnel , sans restriction de durée. Il vous suffit de créer un compte sur le site de VMware pour obtenir un numéro de série gratuit, puis installer le logiciel et voilà, vous pouvez commencer à virtualiser tant que vous voulez !

    Après pour les professionnels , l’utilisation de Workstation et Fusion reste payante. VMware propose d’ailleurs un abonnement annuel à 120 dollars par utilisateur, incluant les mises à jour. Cela reste raisonnable pour les entreprises qui utilisent ces outils dans le cadre du développement ou de l’ administration système .

    Bref, c’est pas tous les jours que c’est Noël, et ça va vous permettre de découvrir autre chose que Virtualbox.

    Bien sûr, faut pas se leurrer, VMware a bien évidemment une stratégie marketing derrière cette décision. Populariser leurs outils gratuits pour les particuliers est un excellent moyen de fidéliser les utilisateurs. Ceux qui adopteront Workstation ou Fusion sur leur machines perso seront plus susceptibles de vouloir la même solution dans un contexte professionnel, ce qui génèrera des revenus pour VMware. Puis c’est toujours plus de comptes utilisateurs et de données récupérées. C’est la technique Microsoft 🙂

    Bref, trêve de bla-bla, pour télécharger tout ça :

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      Vidéosurveillance algorithmique – Pas le temps de souffler, l’Assemblée prépare déjà son extension !

      news.movim.eu / Korben · 5 days ago - 13:58 · 3 minutes

    À peine un an après avoir validé une première « expérimentation » de vidéosurveillance algorithmique (VSA) pour les JO 2024 , nos chers députés élevés au grain, reviennent avec une nouvelle proposition de loi pour étendre ces jouets de flicage high-tech aux transports publics . Et moi qui pensais qu’on aurait le droit à un petit répit le temps de voir les dérives des premiers déploiements de VSA et leurs conséquences sur nos libertés, c’est raté ! Le rouleau compresseur sécuritaire est lancé à pleine vitesse et visiblement, impossible de l’arrêter.

    L’année dernière, pour soi-disant « sécuriser » les Jeux Olympiques, le gouvernement et sa clique de députés ont voté une loi qui autorise, de manière « expérimentale » bien sûr, l’utilisation d’ algorithmes de reconnaissance de comportements suspects dans l’espace public. En gros, on vous colle des caméras high-tech partout capables de repérer toutes seules si quelqu’un a un comportement bizarre, agressif ou menaçant. Un sac abandonné, un déplacement en zigzag dans la foule, des gestes brusques… bref, si l’algo vous trouve louche, vous avez droit à un petit contrôle d’identité ! C’est beau la technologie, non ?

    Le hic, c’est que comme d’hab’ et comme pour FR-Alert hier , on met la charrue avant les bœufs. Les premières autorisations pour utiliser ces logiciels de surveillance viennent à peine de tomber et on n’a strictement aucun retour sur leur efficacité ou leurs dangers. Rien, nada, que dalle mais ça n’empêche pas nos valeureux élus de foncer tête baissée pour en remettre une couche. Mercredi, ils vont donc plancher sur un nouveau torchon qui vise à légaliser une autre forme de vidéosurveillance algorithmique, cette fois-ci dans les transports .

    Il s’agit d’autoriser la RATP et la SNCF (coucou Valérie !) à utiliser des algorithmes pour faire des recherches automatisées dans leurs enregistrements vidéos afin de répondre à des réquisitions judiciaires. Vous voyez le délire ? Quelqu’un commet un petit délit dans le métro, les flics balancent sa description à l’algo qui va alors passer au peigne fin des heures de vidéos pour le retrouver en quelques minutes. Ça peut aussi retracer son trajet en repérant les correspondances qu’il a empruntées.

    Ça peut paraitre super cool comme techno quand on s’appelle Batman et qu’on veut botter le cul du Joker, mais évidemment, ce type de surveillance de masse complètement automatisée est illégal . Mais si vous croyez que ça va gêner le gouvernement, vous êtes bien innocent… car lieu de taper sur les doigts des 200 villes françaises qui utilisent déjà ce genre de logiciels en toute illégalité, ils préfèrent leur dérouler le tapis rouge en faisant mine d' »expérimenter ».

    C’est un peu comme si vous annonciez vouloir « expérimenter » le braquage de banque ou la nationale à côté de chez vous à 260 km/h… Si on expérimente, y’a pas de souci non ?

    L’année dernière, pour faire passer la pilule de la loi sur les JO, ils nous avaient déjà juré la main sur le cœur que c’était juste pour « voir » et qu’il y aurait une vraie évaluation avant d’aller plus loin. Mais à quoi bon tenir ses promesses quand on peut faire voter ce qu’on veut par une Assemblée aux ordres ? Circulez y a rien à voir !

    Bref, vous l’aurez compris, ce nouveau texte n’est qu’une étape de plus vers la généralisation de la surveillance algorithmique de l’espace public. Aujourd’hui les transports, demain ça sera les écoles, les hôpitaux, les centres commerciaux… jusqu’à ce qu’on ne puisse plus faire un pas dans la rue sans être scruté, analysé, fiché…et noté par des algorithmes !

    Alors évidemment, il est plus que temps de se bouger les fesses et de gueuler un bon coup ! La Quadrature du Net est sur le pont et, je le rappelle, a lancé une grande campagne de mobilisation avec plein d’outils pour mettre des bâtons dans les roues de Big Brother. Donc ils comptent sur vous pour relayer à fond, interpeller vos élus, informer vos potes… Bref, ne les laissez pas transformer nos villes en gigantesques panoptiques !

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      Un GPU Intel Arc A750 sur un processeur ARM 64 cœurs ? C’était impossible, mais il l’a fait quand même !

      news.movim.eu / Korben · 5 days ago - 13:27 · 1 minute

    Vous pensiez que les cartes graphiques Intel Arc étaient réservées aux processeurs x86 ? Et bien détrompez-vous car un ingénieur de génie nommé Vladimir Smirnov , a réussi un exploit tout à fait inattendu. Il est parvenu à faire fonctionner un GPU Arc A750 sur un processeur ARM 64 cœurs Ampere Altra, et tout ça sous Linux !

    Vladimir était en train de monter un serveur ARM avec une carte mère ASRock Rack et un processeur Ampere Altra et en attendant de recevoir toutes les pièces, il s’est dit qu’il allait tester différentes cartes graphiques qu’il avait sous la main : une vieille Radeon RX 550, une RX 5700 de minage et un Intel Arc A750 flambant neuf.

    Pour la Radeon RX 550 , pas de souci, installation simple et sans galère. Pour la RX 5700 , petite compatibilité problématique avec le noyau Linux 6.1 sur ARM, en raison de registres non sauvegardés et d’un bug PCIe spécifique aux puces Ampere Altra. Heureusement pour lui, des correctifs ont été intégrés dans plusieurs distributions Linux, donc c’est facilement contournable.

    Mais mais mais… Pour l’Intel Arc A750 c’est un autre délire. En effet, les pilotes (le i915) pour ce GPU d’Intel sont principalement conçus pour une architecture x86, ce qui pose problème sur ARM et malheureusement, le nouveau pilote Xe dédié aux cartes Arc pose aussi problème sur ARM.

    Alors que faire ? Se rouler en boule dans un coin et pleurer ? Non ! Vladimir ne s’est pas laissé décourager. En commentant des bouts de code liés à la compatibilité avec les vieilles consoles VGA, il a pu obtenir une image via HDMI. Mais pas de 3D… snif… Il a donc fallu recompiler Mesa3D avec la version compatible Xe et appliquer des correctifs pour résoudre ces bugs spécifiques aux puces Ampere Altra. Et finalement, petit miracle 2024, l’Intel Arc A750 a pu afficher de la 3D sur son processeur ARM 64 cœurs !

    Bien que cette configuration ne permette pas de jouer à des jeux extrêmement gourmands tels que Crysis en 8K, pouvoir faire tourner Doom 3 représente déjà un exploit ! Bravo Vlad, tu es notre héros

    Bref, la prochaine qu’on vous dira « c’est pas possible « , fait comme Vlad, persévérez !

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      Megalopolis – La bande annonce de l’épopée cinématographique de Francis Ford Coppola

      news.movim.eu / Korben · 5 days ago - 12:40 · 4 minutes

    Megalopolis . Un nom qui résonne dans l’esprit des cinéphiles depuis plus de 40 ans. Le projet de rêve, l’œuvre totale, la quête ultime de Francis Ford Coppola , le légendaire réalisateur du Parrain et d’ Apocalypse Now . Et après des décennies de préparation, des centaines de réécritures du script, des castings étoilés ayant défilé au fil des années, des tournages avortés et des financements introuvables, Megalopolis va enfin voir le jour .

    La première mondiale aura lieu le 16 mai au Festival de Cannes et autant vous dire que l’attente et les attentes sont énormes.

    Pour ceux qui l’auraient raté, Megalopolis est annoncé comme un film de science-fiction épique se déroulant dans un New York futuriste et décadent. L’histoire s’inspire librement de la conjuration de Catilina, une tentative de coup d’état dans la Rome antique. Rien que ça… et pour incarner cette fresque visionnaire, Coppola a rassemblé un casting cinq étoiles : Adam Driver , Nathalie Emmanuel, Laurence Fishburne, Giancarlo Esposito, Aubrey Plaza, Shia LaBeouf, Dustin Hoffman ou encore le vétéran Jon Voight.

    Mais alors pourquoi on n’en a pas entendu parler plus tôt de ce film ?? Et bien la réponse tient en 3 mots : Francis Ford Coppola. Le bonhomme est tellement perfectionniste qu’il n’a rien voulu lâcher. Megalopolis , c’est son bébé, son précieux, son obsession depuis plus de 40 ans. Il a commencé à y penser pendant le tournage d’ Apocalypse Now , vous vous rendez compte ?

    Depuis, il n’a cessé de le développer, de l’écrire et le réécrire – on parle d’environ 300 versions du script , rien que ça !

    Mais voilà, les studios ne suivaient pas, trouvant le projet trop risqué et trop cher pour un film de science-fiction sans licence donc Coppola a dû se débrouiller tout seul, quitte à vendre une partie de son domaine viticole pour financer lui-même les 100 millions de dollars de budget ! Une folie qui rappelle la production chaotique d’ Apocalypse Now , pour ceux qui ont vu le passionnant documentaire Aux cœurs des ténèbres .

    Et visiblement, même avec les moyens du bord, le tournage de Megalopolis n’a pas été de tout repos. On parle de retards, d’équipes d’effets spéciaux qui démissionnent, de méthodes old school incompatibles avec les techniques modernes. Il y a même un producteur qui aurait lâché cette petite phrase assassine : « On avait parfois l’impression que ce type n’avait jamais fait de film de sa vie ! » Ouch.

    Heureusement, ce bon vieux Francis a plus d’un tour dans son sac et il a su s’entourer d’une équipe de choc. À commencer par son fils Roman, véritable prodige des effets visuels, qui a travaillé sans relâche pour donner vie à la vision de son père.

    Et puis il y a le casting, bien sûr, qui semble avoir adhéré au projet corps et âme. Adam Driver en tête, qui campe l’idéaliste architecte César, sorte de Jedi urbain capable d’arrêter le temps ! Un Driver qu’on n’est pas prêt de désinstaller… euh d’oublier, si vous voulez mon avis… Surtout quand on voit les images époustouflantes de la bande annonce : des statues qui bougent, une cité néo-romaine hallucinée, des scènes de club ultra-stylisées façon Studio 54 . Coppola nous promet le spectacle d’une vie.

    Certains commentaires ont été moins enthousiastes après des projections privées, certains parlant de « film de dingue pompeux ». Mais en même temps, vous vous attendiez à quoi du mec qui a fait Le Parrain ou Apocalypse Now qui avait été conspué par la critique avant de rafler la Palme d’or !

    Ce genre de folie artistique, ça force quand même le respect. Et puis ce casting, ces thèmes visionnaires sur la technologie, la politique, l’urbanisme et la nature humaine, je suis sûr que ça va donner un truc de fou même si ça peut aussi partir en vrille totale façon Dune de David Lynch. Bref, le quitte ou double d’un artiste qui n’a plus rien à prouver. Et vu le CV de FF Coppola, ce serait vraiment dommage de ne pas lui laisser une chance de nous en mettre plein la vue.

    Bref, le rendez-vous est pris le 16 mai sur la Croisette (mais pas pour moi, j’ai du boulot). Megalopolis est déjà le film le plus attendu du Festival de Cannes, et sans doute de l’année. Et même si la critique le descend en flammes, il est déjà entré dans la légende : Le film qu’un génie a passé sa vie à essayer de faire, une œuvre testamentaire, son cadeau au monde, qu’il dédie à sa femme Eleanor, décédée juste avant la fin du tournage :'(.

    Du coup, je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai hâte de découvrir ce mystérieux Megalopolis , en espérant qu’on n’aura pas à attendre 10 ans de plus pour le voir, comme Apocalypse Now à l’époque !

    Sur ce, ciao et merci Lorenper 😉

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      Rooms – Créez des mondes 3D étonnants

      news.movim.eu / Korben · 5 days ago - 11:00 · 2 minutes

    Vous cherchez un nouveau terrain de jeu créatif ?

    Alors laissez-moi vous présenter Rooms , une application qui va vous permettre de libérer votre imagination en 3D au travers d’un immense bac à sable virtuel, avec des milliers d’éléments à votre disposition, le tout, sans débourser un centime.

    Avec Rooms, vous pouvez vous amuser à créer une grande variété de contenus, des petits dioramas mignons aux jeux d’évasion tordus, en passant par des environnements tranquilles pour se détendre. Votre seule limite, c’est votre créativité !

    L’application se distingue par sa simplicité d’utilisation . Pas besoin d’être un expert de la 3D, il suffit de faire glisser des éléments depuis l’immense bibliothèque de plus de 6000 modèles 3D fournie, puis de les personnaliser. Et si vous ne trouvez pas votre bonheur, vous pouvez toujours créer vos propres modèles from scratch avec l’éditeur intégré. De quoi faire votre safe place virtuelle.

    Cette bibliothèque collaborative est vraiment un des points forts de Rooms. Chacun peut y contribuer et partager ses créations, ouvrant des possibilités infinies de remix et de collaborations entre utilisateurs. Et il y a même des choses un peu plus évoluées comme des jeux ou des Rooms plus complexes.

    Mais Rooms, ce n’est pas qu’un simple éditeur 3D. C’est aussi un réseau social créatif où chaque monde que vous créez a sa propre URL unique, facilement partageable. Vous pouvez bien sûr aussi explorer les créations des autres, pour vous inspirer ou simplement vous émerveiller.

    Pour vous donner un aperçu du potentiel de Rooms, voici un mini tutoriel pour créer votre premier monde :

    1. Rendez-vous sur rooms.xyz et cliquez sur « Create ». Vous arrivez dans une pièce vide, votre toile blanche !
    2. Cliquez sur « Edit » puis sur l’icône « + » en bas à gauche pour accéder à la bibliothèque de modèles 3D.
    3. Parcourez les catégories et faites glisser les modèles qui vous plaisent dans votre scène.
    4. Une fois vos modèles en place, sélectionnez-les pour ajuster leur position, rotation et échelle grâce aux poignées qui apparaissent.
    5. Pour aller plus loin, vous pouvez également modifier son style et son comportement, y compris à travers du code.
    6. Quand votre création est terminée, y’a plus qu’à sauvegarder et partager fièrement le lien.

    Et voilà, c’est aussi simple que ça de devenir un artiste 3D avec Rooms. Il y a plein d’autres fonctionnalités à découvrir, comme le mode caméra pour prendre des photos ou la possibilité de remixer les mondes des autres.

    Techniquement, Rooms est construit sur le moteur de jeu Unity et utilise le langage de programmation Lua dans son éditeur de code. L’application fonctionne directement dans le navigateur web, ce qui la rend accessible à la plupart des ordinateurs et elle est aussi disponible en version mobile sur iOS .

    Un grand merci à Lorenper pour m’avoir suggéré cette app. Maintenant j’attends de voir ta room 🙂