• chevron_right

      « Tout citoyen ayant un logement de plus de 60m² devra accueillir u...

      pubsub.movim.eu / mrmondialisation · Monday, 19 December, 2016 - 20:24 · 8 minutes

    « Tout citoyen ayant un logement de plus de 60m² devra accueillir un migrant »

    Sur internet, pas facile de faire la part des choses entre info véritable et intox éhontée. Preuve en est, le 15 décembre, la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l’Homme) a publié un faux article titré « Décision de l’UE : tout citoyen ayant un logement de plus de 60m2 devra accueillir un migrant ». Sans même prendre la peine de lire son contenu, l’article fut relayé en masse par des médias d’extrême droite. Le but de la manœuvre ? Faire voler en éclat les préjugés sur la situation des migrants, et sur les migrants eux-mêmes. Car le contenu de l’article même s’attaque aux préjugés concernant l’immigration. Une action qui s’ancre dans le contexte politique, alors que la Journée internationale pour les droits des migrants a eu lieu ce 18 décembre.

    Mettre fin aux idées reçues

    Non, chaque citoyen européen possédant un logement de plus de 60m 2 ne se verra pas dans l’obligation d’accueillir un migrant. Cette affirmation complètement fausse, lancée par la FIDH dans un esprit proche du Gorafi, avait pour but d’attirer l’attention de la fachosphère. Il s’agissait en effet d’utiliser la forme du hoax volontaire pour mieux déconstruire tous les a priori et toutes les inexactitudes qui y circulent au sujet des réfugiés. L’article en question, en dehors de son titre racoleur, rétablit la vérité dès les premières lignes, ne laissant aucun doute à ceux qui prennent la peine de lire autre chose que les titres. Ensuite, celui-ci énonce un à un 7 préjugés fréquents concernant les migrants cherchant à entrer en Europe. Les voici :

    1. Non, l’Europe ne fait pas face à une crise migratoire

    Contrairement à ce qui est annoncé par certains médias idéologiquement orientés, l’Europe est très loin « d’accueillir toute la misère du monde », loin de là. Sur la totalité des migrants syriens recensés par le Haut Commissariat des Nations Unis, seulement 18% ont été envoyés vers les pays d’Europe. La Turquie, le Liban et la Jordanie sont quant à eux les pays qui ont accueilli le plus de réfugiés. Ainsi, avec un peu de recul, on découvre que les pays riches sont, au contraire, les moins enclins à accueillir cette misère du monde. Pourtant, au regard de la répartition des richesses et de l’accaparement des ressources au profit du mode de vie occidental, on est obligé d’admettre que l’Europe est très loin de faire sa part en matière d’immigration, en dépit de cette haine ordinaire de l’étranger alimentée par des mouvements politiques réactionnaires de plus en plus décomplexés.

    https://www.youtube.com/watch?v=KiGiupc3VwA

    1. Non, les demandeurs d’asile n’ont pas la belle vie et ne profitent pas d’aides importantes

    Une fois qu’ils sont parvenus — à quel prix ? — à traverser les frontières européennes, les réfugiés sont le plus souvent entassés dans des centres d’accueil parfois précaires. En France, on dénombre 30 000 demandes d’hébergement qui ne peuvent être satisfaites du fait du manque de structures d’accueil. Une personne seule hébergée touchera 204 euros d’allocation pour subvenir à ses besoins en alimentation, en vêtements, en soins, etc.. À peine de quoi survivre. On est donc très loin des 1000 euros d’allocation évoqués par certains sites malveillants qui cherchent à générer de la confusion dans les esprits, au bénéfice de mouvement politique d’extrême droite.

    D’autre part, comme le note la FIDH, les camps de réfugiés sont mêmes détruits partout en Europe, témoignant d’une politique de rejet face à des individus à qui l’on n’a pas laissé le choix. C’est donc le choix de la répression qui est le plus souvent fait par nombre de gouvernements européens. Une logique d’intégration proactive et efficace est toujours attendue.

    1. Non, la détention des migrants ne permet pas de contrôler l’immigration

    Allant à l’encontre du droit international, la détention arbitraire des migrants est pourtant encore une pratique courante dans certains pays européens. Ainsi, en Grèce, les migrants arrivant de la Turquie sont systématiquement enfermés tels des animaux dans des camps. Une pratique qui ne semble plus toucher grand monde en dépit de notre histoire portée par les Droits Humains. En Bulgarie, des mineurs peuvent être écroués, même s’ils sont seuls.

    Cette pratique, contrairement à ce que certains pensent, n’a pas d’effet dissuasif sur l’immigration clandestine. Elle témoigne simplement d’une certaine impunité à détenir des hommes et des femmes cherchant à fuir leur pays, au nom d’une sacro-sainte « sécurité nationale » qui couvre en fait un désir de régulation des flux migratoires par tous les moyens. Le plus inquiétant, c’est que cette violence devenue ordinaire ne semble pas satisfaire les porteurs de haine qui réclament encore plus de rigueur envers les immigrés.

    Source : off-guardian.org

    1. Non, fermer les frontières ne permet pas d’empêcher les migrations

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la fermeture drastique des frontières ne réduit en rien l’insécurité. Bien au contraire, la sécurisation des frontières est à l’origine du développement des réseaux de passeurs illégaux. Le budget alloué par l’Union Européenne et ses membres pour le projet Frontex, quant à lui, ne cesse d’augmenter. La fermeture des frontières déplace les trajectoires migratoires, ce qui a pour conséquence de mener les migrants à emprunter les routes les plus dangereuses.

    En 2016, 4 655 personnes ont ainsi péri en mer en tentant de rejoindre l’Europe. Par ailleurs, l’image d’une frontière fermée est une projection de l’esprit. Tout comme un Trump envisage de construire un mur géant, cette projection est séduisante pour les esprits déconnectés du réel. Un tel projet aurait un coût tellement important qu’il se répercuterait inévitablement sur le contribuable alors même que le bilan de l’immigration est économiquement positif pour l’État.

    1. Non, les migrants ne sont pas traités humains mais comme de vulgaires marchandises

    Un accord conclu entre l’Union Européenne et la Turquie en mars 2016 prévoit que pour chaque migrant que la Grèce renverra vers la Turquie, l’UE concèderait à accueillir un migrant syrien venant de Turquie sur son territoire. La FIDH évoque également des plaintes émanant de l’UE quant au niveau d’instruction et de santé des réfugiés syriens envoyés par la Turquie. Au travers de ces politiques, les êtres humains sont traités comme de la vulgaire marchandise, soumis à une sorte de loi d’échange édictée au travers de critères injustes. On rappellera enfin qu’en Turquie, de jeunes enfants syriens sont forcés à travailler parfois pour de grandes marques de vêtements vendus dans nos magasins.

    1. Non, tous ne sont pas renvoyés vers des pays sûrs

    Afin de dissuader les migrants d’atteindre l’Europe, l’UE délègue à certains pays connus pour bafouer les droits de l’homme fondamentaux la responsabilité d’endiguer les flux ou de rendre le transit difficile. Ainsi, que ce soit en Afrique Subsaharienne, en Afghanistan ou en Turquie, les pays européens passent des accords avec les chefs d’état, parfois directement impliqués dans des crimes contre l’humanité, afin de décourager les migrations. Ainsi, des individus qui fuient la guerre et les menaces se vont renvoyer dans un pays qui n’est pas le leur où les droits humains sont bafoués. La fin justifierait ainsi les moyens…

    1. Non, tous les réfugiés n’obtiennent pas le droit d’asile en Europe

    Le système dit de Dublin voudrait que les demandes d’asile soient faites dans le premier pays européen atteint par les réfugiés. Une mesure qui se heurte à l’impossible, étant donné que cela signifie que tous les migrants devraient trouver asile dans les pays frontaliers. Un programme de relocalisation a donc été mis en place, mais qui peine encore à résoudre le problème. Les relocalisations en Europe sont aujourd’hui encore lentes et insuffisantes.

    https://www.youtube.com/watch?v=2XPtzAQxMPw

    L’extrême-droite prise à son propre jeu

    Bien ficelée, l’opération communication de la FIDH tablait dans un premier temps sur le relai de quelques figures journalistiques et personnalités pour rendre l’information crédible. En l’espace de quelques heures, les principaux sites de l’extrême-droite décomplexée se sont mis à relayer la nouvelle, crédules devant la farce si bien menée. Ainsi ont fleuri sur des sites comme Fdesouche des articles accompagnés de messages sur les réseaux sociaux relayant la fameuse intox alors même que l’article précisait la supercherie dans les premières lignes. Piégés, ces médias démontrent leur incapacité à vérifier une information, l’effet d’annonce et la haine engendrée étant avant tout les effets recherchés.

    En espérant que cette action de résistance face au retour de l’obscurantisme donnera du grain à moudre à ceux qui colportent de fausses informations sur la situation des migrants en Europe, et réveillera surtout ceux qui continuent d’y croire naïvement.

    NB : l’image originale est tirée d’une histoire vraie, la famille Jellinek à Berlin qui a décidé avec bon cœur d’accueillir Kinan, un réfugier syrien chez eux, sans que personne ne les y oblige. Credit : pri.org


    Sources : FIDH.org / Article original publié par la FIDH

    #droits-de-lhomme #europe #fidh #hoax #intox #migrants #refugies

    Originally posted at: https://mrmondialisation.org/tout-citoyen-ayant-un-logement-de-plus-de-60m%c2%b2-devra-accueillir-un-migrant/

    • chevron_right

      1000 veaux : Feu vert du gouvernement pour doubler la capacité indu...

      pubsub.movim.eu / mrmondialisation · Monday, 19 December, 2016 - 17:51 · 3 minutes

    1000 veaux : Feu vert du gouvernement pour doubler la capacité industrielle

    L’industrie de la viande a encore de beaux jours devant elle. Alors que le bon sens environnemental devrait plaider en faveur d’une agriculture plus locale, raisonnée et respectueuse des animaux, Ségolène Royal et Manuel Valls viennent de valider par décret les exploitations animales industrielles, soumettant leur légalité à une simple déclaration en préfecture et ouvrant la voir au doublement de capacité de la Ferme des milles veaux en Creuse.

    Le 5 décembre dernier, le gouvernement modifiait par décret les seuils à partir desquels la taille d’une exploitation d’animaux nécessite une autorisation et non une simple déclaration. Cette réforme avait été annoncée en juin dernier, ce contre quoi des associations avaient déjà mis en garde. Faisant passer le seuil de 400 à 800 pour les veaux, cette décision permet à la ferme-usine dîtes des 1000 veaux de doubler le nombres d’animaux accueillis actuellement.

    Un décret qui légitime l’élevage intensif

    Jusqu’à présent, au delà de 400 veaux, une autorisation était nécessaire pour pouvoir exploiter un élevage de cette taille. Pour cause, le choix de l’industrialisation implique des responsabilités plus importantes, notamment en matières sanitaires. En deçà, la loi n’obligeait qu’à une simple déclaration en préfecture. Ainsi, le site d’engraissement de Saint-Martial-le-Vieux en Creuse avait été obligé de faire la demande d’une telle autorisation, 800 veaux devant être placé dans la ferme-usine. Mais certains délais n’ayant pas été respecté, des associations de défense de l’environnement, avait obtenu la suspension de l’autorisation d’exploitation. Néanmoins, 400 veaux pouvaient être engraissés sur place, ce nombre respectant la loi en vigueur.

    Le 5 décembre paraissait au Journal officiel un décret signé par Ségolène Royal, ministre de l’environnement et Manuel Valls, alors encore en fonction, qui revoit ce chiffre à la hausse. Désormais, une simple déclaration suffit pour les exploitations de 800 veaux et moins. France 3 résume : « par décret, la ministre de l’environnement Ségolène Royal et l’ex premier ministre Manuel Valls viennent […] de doubler cette capacité d’accueil soumise à aucune autorisation ni étude d’impact sur l’environnement ». « Les fermes intensives sont ainsi officiellement légitimées, il n’y aura plus aucune étude d’impact sur l’environnement et en plus le décret prévoit un allègement des contrôles », explique Aurore Lenoir, la porte parole de LPEA, l’une des associations opposée au projet.

    « C’est partout comme ça »

    https://www.youtube.com/watch?v=tk5VBC4vFsc

    Les « fermes-usines », un non-sens écologique et éthique

    « Les centres d’engraissement », rappelle Reporterre, « accueillent les veaux lorsqu’ils ont entre 8 et 9 mois. Jusque là, ils sont normalement nourris sous la mère. Ils restent 9 mois en centre afin de grossir rapidement. À leur sortie, ils ont dix-huit mois et on les appelle jeunes bovins. Ils sont abattus et souvent transformés pour les raviolis et autres produits à base de bœuf de moyenne qualité et uniquement destinés aux pays du pourtour méditerranéen. En France, nous ne consommons pas d’animaux sortant de centre d’engraissement. »

    La ferme des mille veaux est une ferme-usine dans laquelle sont adoptées ces pratiques intensives d’élevage pour engraisser rapidement des veaux. Du point de vue animal, ce type d’infrastructure fait partie du pire procédé qu’un esprit humain puisse imaginer. En effet, les bêtes vivent enfermées tout le long de leur vie, sans jamais être admises à l’air libre ni à la lumière du jour. La rentabilité étant au centre du programme, les animaux vivent dans un espace restreint, de manière à pouvoir en élever le plus possible sur le site. Ces êtres vivants sont traités de manière industrielle, tels des objets dont la seule importance est la valeur économique qu’il est possible d’en tirer. Les considérations éthiques sont ainsi nécessairement absentes. Ce type de projet, rappellent les associations animalières, va ainsi à l’encontre de toutes les préoccupations en termes de bien être animal et relègue au second plan les impératifs écologiques et sanitaires au profit d’une vision froidement économique et utilitariste du vivant.

    1000veaux-merde-in-france


    Sources : france3.fr / reporterre.net

    #autorisation #decret #ferme-des-mille-veaux #manuel-valls #segolene-royal

    Originally posted at: https://mrmondialisation.org/feu-vert-du-gouvernement-pour-doubler-la-capacite/

    • chevron_right

      Trois jeunes médecins en périple pour confronter leur profession à ...

      pubsub.movim.eu / mrmondialisation · Monday, 19 December, 2016 - 01:36 · 4 minutes

    Trois jeunes médecins en périple pour confronter leur profession à d'autres réalités [ Vidéo ]

    Si on ne badine pas avec sa propre santé, on ne badine pas non plus avec les lourds apprentissages qui jalonnent les études de médecine. Après six années et deux concours, les places se font chères pour les carabins, et il leur est souvent difficile de sortir la tête de l’eau pour questionner leur propre discipline elle aussi marquée du sceau de la rationalité occidentale. Afin de ne pas rester emmurés dans certaines conceptions, trois jeunes médecins ont décidé d’aller s’aérer l’esprit au bord de la Méditerranée, à la recherche d’autres façons d’aborder la Santé. Un documentaire revient sur leur périple.

    Un voyage de deux mois autour de la Méditerranée

    Réalisé entièrement de façon indépendante, le film « Médecine et sac à dos » retrace l’aventure de trois jeunes médecins en devenir, et de deux réalisateurs qui ont pris part derrière la caméra. Pendant deux mois, la petite équipe a parcouru les abords de la Méditerranée en stop, en bateau ou en train, passant de l’Italie au Sahara égyptien, traversant l’Albanie, la Grèce, la Turquie et Chypre.

    Ainsi, pendant plusieurs semaines, Élise, Marine et Olivier, ainsi que Rémi et Sylvain (les deux réalisateurs), ont trimballé leur sac à dos sur plusieurs milliers de kilomètres à la rencontre de personnes qui pourraient leur ouvrir les yeux sur l’existence de médecines alternatives. Les trois premiers viennent tout juste de passer le concours national de médecine. Avant d’être confrontés à la réalité de la profession, en passant de la théorie à la pratique, ils souhaitaient prendre du recul sur ces nombreuses années d’étude pour gagner en humilité et considérer les « autres manières de faire ». Une démarche positive et louable.

    Pour Rémi Rappe et Sylvain Diserens, les deux réalisateurs, il s’agissait de mettre leurs passions pour l’audiovisuel, le voyage et la biologie à profit au travers d’une aventure humaine vouée à être partagée. Le résultat est inspirant et disponible sur internet.

    Des rencontres guidées par la curiosité

    Durant leur voyage, les rencontres se sont faites au fil de la route, et parfois aussi au gré du hasard. À l’origine de leurs pérégrinations, on retrouve la même curiosité qui se lit dans leurs yeux lorsqu’ils échangent avec Andrea Nano, qui travaille dans le conditionnement de plantes aromatiques et médicinales en Albanie, ou encore avec Aristotelis Pavlidis, vice-président de la « International Hippocratic Foundation of Kos ». Une curiosité qui prend racine dans la volonté de ces trois jeunes médecins de débuter leur vie professionnelle en se posant les bonnes questions, avec l’esprit grand ouvert.

    Le périple remplira par ailleurs ses objectifs, et leur enseignera énormément sur les pratiques encore en vigueur dans les pays méditerranéens, là où de grandes civilisations ont établi les bases de la médecine d’aujourd’hui. Ils découvriront également que les plantes, l’herboristerie, les bains de sable ou la méditation sont autant de façons différentes de soigner le corps et l’esprit.

    Interroger notre conception de la médecine

    Si elle n’est pas systématique chez les étudiants de médecine, la démarche n’est certainement pas sans intérêt. Les études de médecine étant parmi les plus compliquées et les plus longues en France, il peut apparaître nécessaire pour les futurs médecins de décoller le nez de leurs ouvrages théoriques pour explorer ailleurs comment la médecine est pratiquée. À l’heure où la santé, dans nos modes de vie occidentaux, est le lieu de médications de plus en plus systématiques, se rapprocher de cultures qui voient les choses différemment peut être à l’origine d’une réelle évolution dans sa manière de penser.

    En définitive, leur aventure est un volonté marquée de sortir d’une vision manichéenne des choses qui placerait la médecine occidentale triomphante et inévitable d’un côté, opposée à des pratiques archaïques de l’autre. Il semblerait que la réalité soit plutôt faite de nuances de gris où le pire comme le meilleur se retrouve dans ces différents univers. En matière de santé comme partout ailleurs, il est certain que nous avons encore énormément de choses à apprendre les uns des autres. Le voyage initiatique de Marine, Elise et Olivier en est une preuve parmi d’autres.

    Trailer

    https://vimeo.com/171192406

    #documentaire #etudes #initiation #medecine #sante #societe #soins #voyage

    Originally posted at: https://mrmondialisation.org/trois-jeunes-medecins-en-periple-pour-confronter-leur-profession-a-dautres-realites-video/